chapitre 22
Olympia
Plus il approche de moi plus je sens l'odeur du parfum de cette femme qu'il porte sur lui. Il continue de se rapprocher de moi, et là je n'ai que deux solutions, celle de faire semblant de dormir avec l'espoir que tout n'est qu'un mauvais rêve ou l'affronter en espérant qu'il me dise la vérité.
Mais comme d'habitude je préfère l'affrontement au le silence.
—Dario !
—Mon amour, j'ai fait une chose impardonnable ce soir, si tu savais comme je m'en veux.
Nous y voilà.
—Qu'as-tu fais Dario ?
Il ne dit rien pendant plusieurs minutes, ne fait que me regarder. Dans son regard je ne vois que tristesse et culpabilité. Mais pas un mot ne sort de sa bouche, s'en est trop pour moi, il faut que je sache.
—Dis-moi ce que tu as fait.
—Pardonne-moi je t'en supplie, ma princesse pardonne-moi.
—Mais que veux-tu que je te pardonne?
—Olympia, ce soir après notre dispute, j'ai revu une ancienne maitresse et vu que tu m'avais mis en colère et qu'elle me connait bien j'ai dérapé.
—Tu as fait quoi avec elle, je t'en prie dit moi !
J'ai l'impression que mon cœur est entrain de se briser en milles morceaux, toutes mes craintes étaient justifiées.
—Ma belle, ce soir j'ai laissé une autre femme me faire du bien, mais je me suis vite rendu compte qu'il n'y a que toi qui peux me donner du plaisir, alors je suis parti et je suis revenu à la fête mais tu n'étais plus là.
J'ai mal, mon monde vient de se briser en une multitude de morceaux, cet homme en qui j'ai mis toute ma confidence m'a trahie.
—Tu te fous de moi là ! Non ce n'est pas possible. Où sont passées les belle paroles que tu m'as dit ? Hein dis-moi ou tu préfères les dire à ta maitresse ? Moi qui avais confiance en toi, tu me rends malade. Dégage je ne veux plus te voir.
—Non, ne fais pas ça Olympia, ne me rejette pas. Oui j'ai fait une connerie ce soir mais je te promets que ça ne voulait rien dire. Je t'aime, je t'en supplie ne me quitte pas.
—Dario, je ne vais pas te quitter, mais je suis tellement déçue, en colère. Nous allons faire chambre à part jusqu'à mon retour.
—Tout ce que tu voudras mon amour je suis prêt à tout pour regagner ta confiance ma reine, si tu savais comme je m'en veux de m'être fait avoir comme ça, je t'aime tellement.
—J'espère pour toi que tu comprends le mal que tu me fais, alors sur ce dégage de cette chambre et ne me parle plus c'est bien compris.
Il me répond avec un simple hochement de tête, et sort de la chambre, une fois la porte fermée je ne peux plus contenir mes larmes et m'effondre sur le sol.
Dario
Quand je sors de notre chambre j'ai mal, mal de l'avoir blessée, mal de m'être comporté comme un connard avec elle.
Mais tout n'est pas perdu, elle ne va pas me quitter enfin pas pour le moment, je suis perdu là il faut que parle à quelqu'un.
Et merde c'est vrai que je n'ai plus de portable, je l'ai brisé, la seule solution qu'il me reste est de prendre le téléphone de la suite, par chance je connais par cœur son numéro.
—Luigi, c'est Dario, j'ai merdé mon vieux j'ai besoin de toi.
—Mec, tu as fait quoi ?pour que tu m'appelle à cette heure c'est que tu as dû en faire une grosse. Non ne me dis pas que tu merdé avec les triades ou les yakusas ?
—Non mec, pour eux j'ai tout gérer comme un roi, mais...
—Tu a un problème avec ta femme ?
—On peut dire ça comme ça.
—Tu sais que tu peux tout me dire Dario, bon c'est vrai que je ne suis pas pour le mariage, mais tu as l'air bien avec elle, alors je me demande ce qu'elle a bien pu te faire pour te mettre dans un état comme celui-là.
—Elle ? Elle n'a rien fait c'est moi qui lui ai fait du mal, putain si tu savais comme j'ai mal de l'avoir blessée, Luigi je suis le plus grand des connards.
—Ça je ne vais pas te contredire là-dessus mon grand.
Comme à son habitude, il fait le con, et se met même à rire dans le téléphone, mais moi je n'ai pas le cœur à rire, non je suis plutôt à deux doigts de me mettre à pleurer au téléphone avec mon meilleur ami, mais il a du sentir que j'étais vraiment mal car il s'arrête vite de rire.
—Dario, tu as fait quoi ?
—Luigi tu te souviens d'Amber ?
—Oui ! La pute qui t'as fait un gosse dans le dos.
—Oui, c'est elle, je l'ai revu ce soir et...
—Non Dario tu n'as pas fait ça ? tu n'as pas couché avec cette pute ?
—Non je n'ai pas couché, mais...
—Mais quoi, mon vieux tu as fait quoi ?
—Pour te dire les choses, c'est elle qui m'a fait quelque chose, mais je me suis vite rendu compte que ce n'est pas d'elle que j'avais envie mais de ma femme, je suis trop con Luigi !
—Mon pote là tu es dans la merde, ta femme est au courant ? Car si ce n'est pas le cas je te dirais de ne rien lui dire, mais vu comme tu es avec elle je sais que ce n'est pas une option.
—Elle sait déjà tout Luigi !
—Ha ! Et elle a réagi comment ?
—Je ne sais pas si c'est bien ou mal, elle m'a dégagé de notre chambre, m'a dit de ne plus lui adresser la parole, et qu'elle prendrait la décision de me pardonner ou non à son retour de voyage, mais je me demande si elle va réussir à me pardonner.
—Mec, tu sais que je ne suis pas un pro des relations de couple mais je pense que sa réaction est normal car tu lui as quand même dit que tu ne prendrais pas de maitresse et là ce soir tu te fais sucer par la pire des salopes, alors je pense qu'il lui faut un peu de temps.
—Tu as sans doute raison mon vieux, je vais lui laisser le temps et puis je vais tout faire pour regagner sa confiance, merci mec.
—Avec plaisir, tu as autre chose à me dire, car tu vois là il y a une jolie rousse qui m'attends nue dans mon lit, alors ce n'est pas que je m'ennuie mais tu vois ?
—J'ai compris, mais juste une chose et après tu pourras faire toutes les folies de ton corps !
Je t'écoute !
—Il y a un mec, enfin un des ex d'Olympia qui s'amuse à nous prendre en photo quand elle et moi nous faisons l'amour et à nous les renvoyer avec des petits messages à mon attention, alors je voudrais que tu commences des recherches.
—Ok, je fais ça dès que j'ai fini et puis tu sais quoi Dario ?
—Non dis-moi tout.
—Avec ce que tu as fait ce soir il n'est pas prêt de te voir faire l'amour à ta femme !
Il est mort de rire de sa connerie, mais comme s'il savait comme ça me fait mal d'être si prêt et de ne pas pouvoir toucher ma femme.
—Tu es trop con, bon allez je te laisse à plus !
—Aller courage Dario, je suis sûr que tout va aller mieux mon vieux, aies confiance.
Je raccroche avec Luigi, et pars dans la chambre qui se trouve à l'autre bout de la suite, je vais m'allonger dans ce grand lit froid tout seul, mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même.
Olympia
Voilà je suis seule, seule avec ma peine, mon mal être. Il faut que je parle à Aglaya.
J'attrape mon téléphone et fais son numéro.
—Coucou, ma puce tout se passe bien aux pays de soleil levant ?
Et là juste en entendant sa voix je fonds une nouvelle fois en larme.
—Olympia, ça va ma puce, dis quel est le problème ?
—Ma chérie, j'ai mal très mal.
—De quoi ? Tu es blessée, tu veux que je prévienne nos contacts, qu'ils fassent intervenir une équipe médicale ?
—Non je ne suis pas blessée physiquement.
J'articule, entre deux sanglots
—Comment ça, je n'arrive plus à te suivre.
—C'est Dario.
—Qu'a-t-il fait pour te mettre dans cet état ?
—Il a fait la pire chose qu'un homme puisse faire à une femme, surtout quand il dit qu'il aime cette femme plus que tout.
Il y a un blanc de plusieurs minutes avant qu'elle ne comprenne de quoi je veux parler, mais je sais déjà qu'elle est dans une fureur noire rien qu'avec le bruit de sa respiration dans le téléphone.
—Quel connard, il a osé te tromper, non mais pour qui se prend-il ? Tu fais ta valise et rentres tout de suis au Etats-Unis.
—Non.
—Comment ça non ? Olympia il t'a fait du mal, et toi tu veux quand même rester avec lui, non mais tu es tombée sur la tête, merde tu es la reine de cœur.
Je sais qu'elle ne comprend pas mon point de vue, mais je dois dire que moi non plus, si un homme avant lui m'avais fait ça, je me serais barrée vite fait.
—Aglaya, je ne me comprends pas moi non plus, mais une chose est sûr, je ne vais pas lui pardonner comme ça, mais...
—Mais tu vas quand même lui pardonner ce qu'il a fait pas vrai ? Ma reine je ne sais pas bien ce que tu ressens pour lui mais si j'ai un conseil à te donner c'est de lui en faire baver un maximum.
Je la reconnais bien là, mais elle a raison je ne dois pas lui montrer que je lui pardonne comme ça alors la décision que j'ai prise toute à l'heure me semble être la meilleure solution.
—Ma belle, je me vais lui servir de serpillère, là il ne dort plus avec moi et quand nous seront rentrés je vais partir de suite pour régler nos affaires en Russie et puis après je verrais mais, pour être honnête avec toi, j'ai mal pour ce qu'il m'a fait, mais vu comment il s'en veut, j'ai déjà commencé à lui pardonner
—Tu dois sacrément l'aimer pour lui pardonner comme ça, mais s'il recommence une seule fois, tu n'auras pas le temps de lui pardonner car je l'aurais déjà tué.
Elle me fait rire.
—Je préfère ça Olympia, ça fait du bien t'entendre rire, ha ! Anthony m'a dit que monsieur Dario avait demandé une entrevue avec la reine de cœur, tu vas vraiment le faire ?
—Oui, je pense que je vais le faire après le bal que l'on doit organiser, en pensant à cela, tu es invitée ma grande.
—J'y serais avec plaisir, bon je dois te laisser ma belle le travail m'attend, mais si il y a quoi que ce soit tu m'appelles, bien compris ?
—Oui, ne t'en fais pas, à plus.
—A plus ma reine de cœur.
Le lendemain matin fut dur, je ne lui ai pas adressé un mot, on a pris l'avion. Une fois que nous avons atterri en Italie, je vais voir le pilote pour lui donner le nouveau plan de vol, et avant que Dario ne descende de l'avion, il s'approche de moi.
—Je sais que tu m'en veux, cela me fait mal que tu ne me dises rien, mais sache que je t'aime comme un fou et que je ferais tout pour que tu me fasses à nouveau confiance, je te souhaite un bon voyage mon amour et surtout je t'aime.
Il m'embrasse sur le front et part.
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