chapitre 20
Olympia
Je me sens bien, mon mari m'aime, tous mes problèmes ne sont pas réglés mais ils vont vite l'être.
Et puis ce soir nous avons le bal avec tous les représentants de Yakuza et leurs femmes, et les triades avec leurs femmes aussi, alors je dois me concentrer sur cela.
Je rentre dans la douce, l'eau chaude coule le long de mon corps, cela me fait le plus grand bien après la nuit que je viens de passer avec mon mari.
J'ai quelques courbatures. J'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir et se refermer. Dario s'est enfin décidé à me rejoindre.
Mais quand il me rejoint sous la douche je vois bien que quelque chose ne va pas, ma curiosité me force à lui demander ce qu'il se passe.
—Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Il pose ses yeux sur moi et reste ainsi plusieurs minutes, avant d'enfin ouvrir la bouche.
—Ma chérie, je ne sais pas comment te le dire mais...
Je vois bien qu'il hésite à me dire ce qui ne va pas. J'espère qu'il n'a pas découvert mon secret, ou alors il a était voir une autre femme. Ce silence m'inquiète.
—Dario, dis-moi ce qui se passe je t'en prie.
Je le veux, mais je ne veux pas te faire de mal, Olympia il faut que tu sache que je t'aime plus que tout.
—Dis-moi tout, car je te jure je me fais un tas de films dans ma tête, j'ai peur de ce que tu as à me dire.
—Ma reine...
Je me crispe quand il dit ces mots...
—J'ai reçu un message ce matin, et je ne l'ai ouvert que lorsque tu es parti dans la salle de bain...
—Que disait ce message ?
—Il y avait une photo de nous, en train de faire l'amour, avec un commentaire qui m'est adressé.
—Bon, avant de faire quoi que ce soit, nous devons nous concentrer sur le bal de ce soir.
Je sais mais j'ai une drôle d'intuition, l'impression que cette soirée ne sera pas aussi simple qu'on croit.
Allons finir de nous préparer.
Dario
Qu'elle journée... elle avait pourtant bien commencé, j'avais passé l'une des plus belles nuits de ma vie avec la femme que j'aime.
Tout ce bonheur vole en éclat à cause d'un stupide message. Si seulement je pouvais me débarrasser de cette pourriture.
Ce soir, ma femme est une merveille, dans sa robe rouge. On dirait une copie de sa robe de mariée mais en beaucoup plus sexy.
Quand nous sommes arrivés au bal, tous les hommes ont regardé ma femme avec envie, mais j'ai tout fit pour montrer que cette magnifique créature est la mienne.
Puis dans la soirée, ma femme est partie discuter avec les femmes des chefs, et je me retrouve donc avec ces dits chefs, pour discuter business et prostituées, car, je ne le savais pas, mais chacun de ces hommes a une ou plusieurs maîtresses pour combler leurs plaisirs.
—Alors Dario, ça doit faire quoi ? Quinze jours que tu es marié, je dois avouer que tu as une femme magnifique.
—Oui, mais pourquoi me demandez-vous cela monsieur Yen ?
—Mon grand, tu sais aussi bien que moi que des hommes comme nous ne peuvent pas nous satisfaire que d'une seule femme. Alors je me demandais si ce soir tu aller te trouver une petite compensation à te mettre sous la dent ? Ou si tu allais juste te contenter de ta femme ?
—Mon cher Yen, s'il y a bien une chose qui ne m'arrivera plus depuis mon mariage, c'est de tromper ma femme avec la première dévergondée qui croise mon chemin. Et pour votre information, ma femme sait combler toutes mes envies et bien plus encore.
—Dario, je pense que tu changeras d'avis quand tu verras le cadeau que je t'ai fait.
—Je ne veux pas me montrer ingrat, mais si c'est ce que je pense vous pouvez le garder.
Cela est trop pour moi, je pars et rejoins ma femme, quand il me crie :
—Moi qui pensais que tu serais content de retrouver Amber, elle va être déçue de ne pas t'avoir dans son lit. Mais qui sait, la soirée ne fait que commencée.
De toute les salopes avec qui j'ai partagé mon lit, Amber est la pire, il faut vite que je retrouve ma femme et que je la prévienne.
Elle est en train de discuter avec Chisato, mais au loin je remarque Amber qui regarde ma femme comme si elle allait la tuer. Je m'approche d'un pas rapide auprès d'Olympia, il faut que je lui explique tout immédiatement avant que cette trainée ne le fasse à ma place.
Olympia
La soirée se passe plutôt bien, je discute avec les femmes de tous les chefs, mais il est vrai que je m'entends particulièrement bien avec Chisato, alors c'est avec elle que je discute le plus. Mais une femme me fixe depuis plus d'une demi-heure.
C'est une grande blonde, parfaite bimbo, sa robe est bien trop courte et très décolletée pour une soirée comme celle-ci.
Dario me rejoint, il à l'air en colère, j'espère qu'il n'a pas encore reçu un message.
—Chisato, puis-je vous emprunter ma femme un instant, il faut que je lui parle et c'est urgent.
—Aucun problème, je dois justement saluer une amie, alors je vous laisse en tête à tête. À toute à l'heure Olympia.
Elle nous laisse seuls, mais Dario me prend la main pour m'emmener à l'écart du monde.
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