chapitre 18
Olympia
Depuis que nous sommes arrivés à Osaka je n'ai pas trop vu mon mari. Il est accaparé par des réunions avec les différents syndicats des Yakuza et les triades chinoises. Je n'ai pas pu installer des micros pour entendre de quoi il parle et cela m'agace profondément car il faut à tout prix que je sache.
Mais par chance, une femme d'un des chefs Yakuza m'aime bien alors pour seller notre nouvelle amitié elle m'a invité à la cérémonie du thé chez eux.
Le soir même je le dit à mon mari.
—Mon cœur, demain, je vais boire le thé chez les Yen. Sa femme m'a invité.
—C'est une très bonne nouvelle, comme cela tu tisse des liens forts avec eux, et cela facilitera mes affaires. Mais rassures-moi, tu ne fais pas ça que pour moi ? J'espère que tu t'entends bien avec elle ?
Si tu savais mon Dario que je fais cela car je veux savoir ce qui se trame.
—Non je l'aime bien Chisato, cette femme est d'une gentillesse ce qui fait que je l'apprécie beaucoup.
—Moi, ça ne me cause aucun problème du moment que ça te fait plaisir.
—Mon cher mari, je crois qu'il est temps pour nous d'aller nous coucher.
En disant cela, je me rapproche de lui. J'ai tellement envie de lui, là, maintenant, tout de suite. Ça va faire quatre jours que nous sommes ici et je n'ai pas pu passer un seul moment intime avec mon mari, alors ce soir je sors le grand jeu.
—Ma chérie, je pense que, vu la tenue que tu as choisi, la nuit va être courte et chaude.
—Tu n'en a pas idée.
Je me mords la lèvre inférieure, je sais que cela l'excite, et là je n'ai qu'une envie : qu'il me saute dessus pour faire partir toute la frustration que j'ai en moi.
Et mon plan fonctionne bien, vu qu'il me saute dessus.
Le lendemain matin, je suis seule dans le lit. Mais je devrais m'y habituer, car depuis que nous sommes ici, il n'a pas était un matin à mes côtés.
Je me lève difficilement du lit, la nuit a été courte, mais je me suis sentie aimer comme jamais. À chaque fois que je fais l'amour avec lui, j'ai l'impression de to redécouvrir.
Quand j'arrive péniblement à la table pour prendre mon petit-déjeuner, je vois qu'il y a une rose avec un petit mot. Ce doit être de Dario.
« Si tu savais comme tu es belle quand tu jouie mon amour. Mais ton mari ne doit pas te satisfaire autant que j'ai pu le faire. L'heure tourne ma reine, alors que vas-tu faire pour m'arrêter ? Tic-Tac, le temps passe. »
Mon dieu, la personne derrière tout ça me connaît... En plus je n'ai pas le temps de prévenir Anthony, ni les filles, car je dois vite me préparer pour aller chez les Yen.
Bon je vais commencer par mettre des mini-caméras et les micros dans mon sac à main. Il faut que je trouve le moyen de tout mettre dans leur maison et surtout dans le bureau de Yen.
Je file dans la salle de bain, prend une douche rapide et retourne dans la chambre pour m'habiller. Tout d'un coup, mon portable sonne. Je ne prends pas la peine de regarder le numéro.
C'est seulement un SMS de mon mari.
« Bonne journée, mon cœur. Si tu savais comme cela me manque de me réveiller en même temps que toi. De passer mes journées entières à profiter de ton superbe corps. Après le bal, que dirais-tu de deux jours à la montagne, dans un chalet où personne ne pourra nous déranger ? »
Son message me redonne le sourire. Je lui réponds et termine de m'habiller avant que la voiture ne vienne me chercher.
Dario
« Toi aussi, tu me manque mon amour, j'adore me réveillée dans tes bras. Ta chaleur me manque, dans le lit le matin. Alors c'est oui pour ces deux jours. »
Juste ce petit message et ma journée s'illumine.
Cela fait plusieurs jours que je suis en négociation avec les triades et les Yakuza pour investir dans le trafic d'armes et de drogues.
Et mon travail commence à porter ses fruits, et puis le fait que ma femme ce soit rapprocher de la femme d'un chef m'aide beaucoup. Tout le monde a entendu parler de l'histoire des quatre reines, de ce qu'elles font, et du fait que nous sommes à leur merci.
Mais personne ne sait qui elles sont, personne ne les a jamais vu, elles sont puissantes, bien plus que toutes les familles réunis.
Si je pouvais avoir ne serait-ce qu'un indice, cette histoire va me rendre fou. Pourquoi se manifestent-elles aujourd'hui ? Avons-nous fait quelque chose qui leur a déplu ? Il faudrait que je trouve une solution pour pouvoir rencontrer la reine de cœur afin que l'on puisse discuter et savoir ce qu'elles attendent de nous.
—Monsieur, nous sommes arrivés cher monsieur Tanaka.
—Bien. Passez me prendre dans deux heures, puis nous iront chez les Yen, vérifier que tout se passe bien avec ma femme.
Quand j'arrive dans la salle, ils sont tous autour de la table, à débattre en mandarin. Je n'ai que quelques notions mais je comprends qu'ils sont aussi inquiets que moi.
—Bonjour messieurs, veuillez m'excusez pour mon retard, j'avais des choses à régler.
—Ce n'est rien, Dario. As-tu trouvé une solution pour les contacter ?
—Non Tanaka, je n'ai pas la solution à ce problème, alors si l'un d'entre vous à une suggestion je suis preneur.
Nous entendons une petite voix.
—Si vous savez comment les contacter, dites-le nous madame.
—Etes-vous bien sûr de vouloir savoir qui est la reine de cœur ? Car après les choses vont changer.
—Oui je suis sûr. Je dois comprendre pourquoi elles se sont chargé du sort de l'homme qui a tué mon beau-père.
—Dans ce cas, je vais te donner un numéro.
Tout le monde reste dans voix. Nous avions la solution sous le nez depuis un bon moment. Elle vient vers moi et me tend le morceau de papier avec le numéro. Je prends mon téléphone et compose le numéro.
—Le numéro que vous demandez n'est plus attribué.
—Madame, ce numéro n'est plus le bon.
—Un peu de patience mon petit, tout vient à temps à qui sait attendre.
Et elle a raison, car quelques minutes après, je reçois un SMS qui me dit que ma demande de rendez-vous a bien été prise en compte et que je serais recontacté dès mon retour en Italie.
Je fais pars de cette nouvelle aux personnes présentes dans la salle et monsieur Yen me dit qu'il doit rentrer.
Je lui fais part de mon envie de le suivre chez lui pour retrouver ma femme. Il accepte et nous invite même à dîner. Je ne peux pas refuser même si j'ai envie de passer la soirée seul avec Olympia.
Je ne peux pas dire non à un homme comme monsieur Yen.
Olympia
Me voici devant la demeure des Yen. Je prends une grande inspiration. Chisato vient à ma rencontre.
—Je suis contente que tu sois là Olympia. C'est un grand honneur de te recevoir chez moi.
—Tout le plaisir est pour moi, ta maison est magnifique.
—Que dirais-tu de la visiter ? Nous en avons le temps
Parfait, comme ça je pourrais facilement mettre les micros et les caméras.
—Oui, avec plaisir.
Elle me fait visiter. Mais en arrivant devant une grande porte, elle ne s'arrête pas.
—Chisato ? Où mène cette porte ? Tu ne me l'as pas montré.
—Rien de très intéressant, c'est juste le bureau de mon mari.
—Dis-moi j'ai le temps d'aller aux toilettes avant le thé ?
—Mais bien sûr. Prends le temps qu'il te faut, tu sais quand je suis tombé enceinte de mon premier il fallait que j'aille aux toilettes toutes les cinq minutes.
Elle pense que je suis enceinte ?
—Je sais ce que tu penses « comment le sait-elle ? ». Je le sais par ton aura.
—Désolée de te décevoir, mais je ne pense pas être enceinte.
—Oh pardon, je pensais que l'était, j'espère que je ne t'ai pas blessé.
—Non ne t'en fait pas, Dario et moi avons le temps. Nous venons juste de nous mariés alors... Mais là il faut que j'aille aux toilettes de toute urgence si cela ne te dérange pas.
—Non vas-y. Rejoins-moi dans le salon.
—Oui tout de suite !
Je pars en direction des toilettes, et quand je ne perçois plus le son de ses pas, je me dirige vers le bureau.
Par chance, la porte est ouverte. Mais je dois être prudente car il doit y avoir tout de même un système de sécurité. Mais je ne vois rien.
Il y a un ordinateur sur son bureau, ainsi que des papiers dispersés dessus, je prends un micro et le place sous le bureau.
J'ai pris une clé USB avec moi, je la branche à l'ordinateur. Pendant la copie, je mets la caméra sur le lustre, à un endroit où personne ne peux la remarquer. Je retourne à l'ordinateur, mais la copie n'est pas encore terminée.
Je reçois un message d'Anthony.
« Olympia, ton mari vient de nous contacter pour avoir un rendez-vous avec les reines ; Que faisons-nous ? »
Je me demande comment Dario a fait pour avoir le numéro, car personne ici ne l'a. Mais bon, cela me donnera l'occasion de lui dire la vérité, mais on va d'abord le laisser mariné un peu.
« Dis-lui que nous avons bien pris ne compte sa demande et que nos le recontacterons à son retour en Italie. »
Sans plus attendre, je reçois un nouveau message.
« Es-tu bien sûr ? »
« Oui, il a le droit de savoir la vérité. Je suis chez les Yen, j'ai mis les caméras et les micros, et je copie les fichiers de son ordi. »
« Ok, je vais mettre tout en marche et pour la copie de son ordinateur on voit ça à ton retour. »
La copie est terminée. Il faut vite que je sorte, que je rejoigne Chisato pour ne pas éveiller les soupçons.
Te voilà Olympia ! Je viens d'avoir un message de mon mari. Ton mari arrive et vous restez dîner avec nous.
Je pensais qu'ils en auraient pour plus longtemps mais je suis heureuse qu'il arrive.
Dario
Je suis très heureux de retrouver ma femme plus tôt que prévu. Je regarde mon portable et vois que j'ai un message.
« Votre femme n'est pas celle que vous pensez ».
Je ne connais pas le numéro, mais je sais que je ne dois pas douter de ma femme. Cette personne cherche juste à me déstabiliser.
J'arrive chez les Yen, je ne dois pas leur montrer que ça ne va pas, et ma femme ne doit jamais savoir que j'ai reçu ce message, avec tout ce qu'elle a subi dernièrement je ne peux pas lui faire ça.
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