chapitre 15

Dario

Quand tout fut fini, Olympia et moi sommes rentrés chez nous, il fallait qu'elle s'éloigne de tout ça et le plus vite était le mieux.

Ce fut le trajet le plus long de ma vie, cette superbe femme qui était la mienne ne dit pas un mot de toutela route, on pouvait voir facilement dans ses yeux toute la souffrance qu'elle a en elle, et ça me fait mal de la voir comme ça et de ne rien pouvoir faire pour la soulager, moi qui ne me suis jamais occupé d'une femme, il faut pourtant que je le fasse pour elle, j'en ai besoin.

Une fois arrivés ce n'était pas mieux, à peine la voiture arrêtée qu'elle en sort et prend la direction de notre chambre.

Putain que ça fait mal de la voir comme ça, moi j'aime quand elle sourit, quand elle rit, quand je vois le désir qu'elle a pour moi dans ses yeux, mais je ne supporte pas de la voir dans cet état, ça me rend malade, moi qui suis égoïste d'habitude, là je ne pense plus à mon bien-être personnel, mais au sien, et je comprends maintenant ce qu'est aimer une personne plus que soi.

Sans même prendre le temps de réfléchir, je me dirige vers la chambre, quand j'arrive, je ne la vois pas. Mais où peut bien être ma femme, je l'ai pourtant bien vu prendre le chemin de la chambre non ?

J'entends le bruit de l'eau qui s'écoule. Pendant une seconde, je me suis demandé s'il fallait que je la rejoigne, la réponse m'a paru comme une évidence, je ne pouvais pas laisser ma femme toute seule.

Alors je me suis déshabillé, et je l'aire jointe dans cette douche, je l'ai pris dans mes bras, et l'ai forcée à venir se blottir contre moi.

Elle en avait besoin et moi aussi, c'était vital pour moi de l'avoir dans mes bras. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés ainsi, dans le plus grand des silences, juste elle et moi l'un contre l'autre, sous le jet d'eau chaude, mais c'est de ça qu'on avait besoin tous les deux, c'était une évidence.

Nous avions besoin de nous sentir l'un et l'autre, de nous sentir peau contre peau, de nous enlacer juste sans rien de plus.

Nous devons sortir de cette douche, nous avons nos valises à faire, alors avec tous les regrets du monde, je mis fin à notre étreinte.

—Ma belle !

Lui susurré-je dans le creux de son oreille, elle relève la tête, pour que nos regards se rencontrent.

—Ma chérie, nous devons sortir, il faut que l'on prépare nos valises pour demain.

—Oui, je sais, mais je suis bien là dans tes bras, j'ai l'impression que plus rien ne peut me faire du mal, quand je suis dans tes bras.

Que ces paroles sont douces à mon oreille, moi aussi quand nous sommes comme ça, je me dis que plus rien ne peut venir troubler notre bonheur.

—Ma princesse, tant que je suis avec toi, personne ne pourra plus jamais te faire de mal, je t'en fais la promesse, moi aussi je suis bien dans tes bras, je te propose quelque chose, on sort, on fait nos valises, on mange un bout et on va se coucher, comme ça tu pourras passer la nuit dans mes bras, ma femme.

Une étincelle s'allume dans ses yeux, quand elle entend « ma femme » dans ma bouche, pourtant ce n'est pas la première fois que je l'appelle ainsi, là on dirait que c'est comme si elle venait de prendre conscience que nous sommes mariés.

—Ton programme me va, mais n'as-tu rien à faire avant que l'on parte ?

—Non ! À partir de maintenant, je suis tout à toi pendant les trois prochains jours, personne ne viendra nous déranger, il n'y aura plus que toi et moi.

—Merci.

Je pose un baiser sur ses douces lèvres, qui m'ont tant manquées aujourd'hui.

Olympia

Que cet homme est surprenant de jour en jour, il prend tellement soin de moi, alors qu'il y a encore quelques jours nous ne nous connaissions pas, mais restera-t-il doux, charmant et attentionné quand il saura tout de moi ?

C'est toujours les mêmes questions qui me reviennent sans cesse. Mais ce n'est pas le moment de penser à ça. Ces trois jours qui viennent, je vais lui montrer tout ce que je ressens pour lui, et nous allons vivre notre lune de miel comme n'importe quel couple.

C'est fou d'aimer une personne que l'on ne connait que depuis peu de temps, je suis sûre de moi je suis en train de tombée amoureuse de monsieur Dario Coppola, ça me fait peur et en même temps, je me dis qu'à nous deux rien ne peut nous atteindre.

Alors ce soir, je m'endors dans les bras de l'homme que j'aime, même si je ne peux empêcher toutes les larmes de mon corps de sortir, je sais qu'il est là, alors c'est dans ses bras et en pleurs que je m'endors.

Dario

La vie est bizarre, moi qui ai toujours repoussé toute forme de sentiment, aujourd'hui je peux le dire, moi Dario Coppola je suis amoureux de madame Olympia Coppola et ça, rien ne pourra le changer, et je jure sur ce que j'ai de plus cher que plus jamais personne ne lui fera du mal.


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top