chapitre 11

Olympia

Me voilà orpheline, c'est la seule chose à laquelle je pense sur la route qui me ramène chez nous.

Je suis seule, complètement seule, je n'ai ni mon père ni ma mère, mais pourquoi ?

Je n'ai pas demandé à venir au monde dans cette vie avec un père dans la mafia, alors pourquoi le sort s'acharne sur moi ?

Quand nous arrivons, je sors sans attendre, il faut que je prenne l'air, que je reste seule, je suis complètement perdue, devrais-je pleurer, rire, crier ou hurler ?

Alors, pourquoi rien ne veut sortir ? Je suis devenue un animal sans cœur et sans sentiment avec le temps.

Je cours dans le jardin, c'est le seul endroit où je pense pouvoir trouver un peu la paix.

Dario me suis de près et me tend une cigarette.

—Tiens, je pense que tu as besoin de te calmer.

Il pense que ça peut m'aider de fumer et puis après tout, il a peut-être raison de toute façon ça ne peut pas altérer d'avantage mon état de confusion.

—Pour que je me calme, toi tu me fais fumer?

C'est plus fort que moi, il faut que je lui demande pourquoi.

—J'ai bien d'autres idées pour te calmer, je ne sais pas si elles sont bienvenues.

—Pour tout de dire, je ne suis pas triste, je me suis toujours préparée à ça, ce qui me fait le plus mal c'est de ne plus avoir aucun de mes parents en vie, je me sens tout un coup toute seul !

—Ma chérie je suis là moi, personne ne te jugera sur ce que tu ressens, quoi qu'il arrive je te soutiendrai.

Je vois dans ces yeux toute la détermination qu'il a de me soutenir.

Je me cale dans les bras de mon mari, dans ses bras je suis bien, en sécurité, rien ne peut arriver

—Dario, merci d'être là pour moi. C'est vrai après tout, tu ne me dois rien on se connait à peine !

Alors pourquoi faire preuve d'autant de douceur pour moi ?

—Ma chérie tu peux et pourras toujours compter sur moi, je dois te laisser un peu seul, j'ai quelques affaires à régler, je ne serais pas long promis.

—D'accord, si ça ne te dérange pas je vais rester dehors, j'ai besoin de prendre un peu l'air.

—Pas de problème, on se retrouve tout à l'heure pour le dîner.

—Ok.

Il est si compréhensif avec moi que ça me fait peur, peur de quoi au juste ? Qu'un homme puisse prendre soin de moi je ne sais pas, tout tourne en boucle dans ma tète.

Il m'embrasse délicatement le front, avant de rentrer à l'intérieur.

Il faut que je me reprenne, je suis la reine de cœur, je ne peux pas rester comme ça !

J'ai toujours pris sur moi et avancé quoi qu'il arrive, alors pourquoi aujourd'hui je n'y arrive pas ?

Il faut que j'aie plus d'informations et, je prends mon téléphone pour savoir si mes

hommes sont des pistes.

—Anthony, c'est Olympia tu es au nouveau QG ?

J'espère qu'ils ont eu le temps de tout installer, nous qui pensions bêtement que l'on avait le temps de faire les choses, mais le sort en a décidé autrement.

Oui j'y suis, toi ça va ? Je ne peux pas imaginer dans quel état tu es Olympia.

Oui, on fait aller, ce n'est pas comme si nous étions proche.

Sa sollicitude me touche car il a beau être un de nos hommes, il fait partie intégrante de notre famille.

—Je sais ça, il était quand même ton père, ce serait normal que tu te sentes mal !

S'il savait que là, je suis complètement perdue dans mes sentiments.

Merci, mais ne t'en fais pas ! Bon, on en sait un peu plus ?

Allez, il faut que je me reprenne là.

—Oui et non, j'ai trouvé la personne qui a tué ton père.

Enfin une chose concrète qui peut me changer les idées.

C'est qui, dis-moi ?

Un tueur à gages russe ! Il s'est chargé du contrat, il se prénomme Stanislas.

C'est bizarre ce nom ne m'est pas inconnu !

—Il est toujours en Italie.

—Oui ! Dans un hôtel à Rome, sa réservation va jusqu'à demain soir.

Alors il va valoir que je pense sans tarder à l'action.

—Parfait, mets une équipe en place pour le garder à l'œil, et fais en sorte que mon mari ne sache rien de lui jusqu'à demain soir !

—Tu comptes faire quoi Olympia ?

Me venger mais je ne peux pas lui dire ça comme ça.

Ce que mon père aurait fait pour toute personne de sa famille.

—Et comment tu vas faire pour ton mari ?

—Ne t'en fais pas j'ai une nouvelle alliée, elle saura m'aider j'en suis sure.

—Ok patronne ! Je mets tout ça en place et je te tiens aux jus.

Merci, à toute.

Maintenant il faut que je rentre pour aller voir mon Dario, je viens bien de dire mon Dario, mais bon sang que m'arrive-t-il ?

Dario m'a dit tout à l'heure qu'il allait à son bureau, j'ai besoin du numéro de sa mère.

Je traverse la maison jusqu'à la porte du bureau de mon mari, je frappe doucement à la porte !

—Entrez!

Son ton est froid et sec, mais quand il voit que c'est moi, son attitude change.

—Chéri, je ne veux pas te déranger, il me faut juste le numéro de téléphone de ta mère.

—Ma chérie, tu ne me déranges jamais, tiens prends mon téléphone pour l'appeler ce sera plus simple comme ça !

—Non, pas besoin que tu me le passes pour appeler, je prends juste son numéro et ce sera bon.

—Non ! Tu prendre mon téléphone pour l'appeler, je n'en ai pas besoin pour l'instant.

Il me dit ça sur un ton autoritaire, mais au lieu que ça m'effraye ça m'excite, et ça me donne envie de jouer avec lui !

—Bien ! Tu n'as pas peur que je tombe sur des messages compromettants ?

Mon ton est aguicheur.

—Premièrement, je te fais confiance pour que tu n'ailles pas les voir sans me l'avoir demandé, et pour te montrer qu'il n'y a rien de compromettant dedans et pour que tu aies une confiance aveugle en moi, tu peux tout regarder.

Je trouve que monsieur est bien sûr de lui là, aurait-il tout effacé pour que je ne puisse pas tomber sur des messages de ces anciennes maitresses, vue que hier il m'a promis fidélité.

—Merci, mon chéri ! Je refuse ton offre, pas que je n'apprécie pas, pour moi la confiance passe par le fait que l'on n'est pas obligé de tout savoir de l'autre.

—Olympia tu es surprenante, toutes les femmes que je connais paieraient cher pour savoir ce qu'il y a dans le téléphone de leur mari, toi non, j'apprécie le fait que tu sois comme ça.

Mon pauvre, si tu savais que si je veux savoir ce qu'il y a dans ton téléphone, je n'ai pas besoin de le demander j'ai un accès direct dessus au QG, mais jamais, juste pour le fait que je doute de ta fidélité, je n'irais fourrer ma tête dedans, la seule et unique raison qui me pousserait à le faire, c'est qu'il y aurait un danger pour toi, moi ou pour nous pour la famille sinon jamais.

—Je prends ça comme un compliment, sache une chose j'ai confiance en toi, et crois moi c'est une grande première pour moi, tout ce que tu m'as dit hier soir j'y crois, surtout ne brise pas cette confiance.

—Tu peux me croire quand je te dis que tu seras maintenant la seule femme.

Je l'espère pour toi sinon tu verras ce qu'il en coute de me faire du mal.

Il dépose un doux baisé sur mes lèvres, je lui rends avec plus de passions, mais il y met fin rapidement.

—Dario !

Pourquoi y met-il fin si vite ? Moi j'ai besoin de lui.

—Ma chérie, moi aussi j'ai envie de toi, mais pas ici pas comme ça.

—Pourquoi alors ?

—Je n'ai pas envie de te brusquer avec ce que tu viens de vivre.

Mais moi, j'ai envie de lui là, tout de suite et maintenant, je sais très bien comment arriver à mes fins, je me mets à genoux devant lui et descends sa braguette.

—Ne fais pas ça Olympia !

Je passe délicatement ma main sur son boxer pour le caresser.

—Pourquoi je ne devrais pas faire ça ?

Je me mors la lèvre pour l'allumer un peu plus, c'est drôle mais d'avoir vu comme Aglaya fait, je sais maintenant comme faire pour arriver à mes fins.

—Olympia !!!

Je sors son sexe de son caleçon, et le prends embouche, je le mordille et l'aspire pour son plus grand plaisir, enfin de ce que je peux déduire avec les grognements qu'il fait.

—Putain Olympia ! Tu es une reine !

Tu ne t'imagines même pas mon beau que je suis vraiment une reine, je vais pour continuer, mais il me stoppe.

—Ma chérie, j'ai envie de te prendre là sur mon bureau tout de suite !

—Alors prends-moi !!!

Il me soulève, pose mes fesses aux bords du bureau, glisse ma culotte sur le côté, sans plus de cérémonie il pénètre.

Il est brutal, mais c'est ce qu'il me faut là, ça me prouve que je suis en vie et qu'il a besoin de moi, comme j'ai besoin de lui !

Je ne mets pas longtemps à jouir.

—Dario ! Dario !

Je crie son nom comme si c'était une prière, quelques instants plus tard lui aussi jouit à son tour.

—Ma chérie, tu m'en fais faire des choses !

—Pourquoi tu dis ça ?

—Ne le prend pas mal, j'ai aimé ça et je le referais sans problème, ce que je veux te dire c'est que tu es la première femme avec qui je fais l'amour dans mon bureau, pour moi mon bureau était comme un refuge, mais maintenant c'est toi mon refuge, et me perdre en toi est ce qu'il y a de plus satisfaisant aux monde.

—Merci, d'être là pour moi aussi je t'aime !

Mon dieu je viens de dire quoi là !

On frappe à la porte, merci mon dieu pour ça, je suis sauvée enfin du moins pour quelques temps j'espère, car je ne sais vraiment pas comment il va prendre mon aveux là ?

—Une minute !

—Dario, je te prends ton portable et te le ramène tout de suite

Je m'apprête à sortir, une main me retient

—N'aies pas honte de ce que tu viens de me dire, c'est la plus belle chose au monde que l'on ne m'ait jamais dit, moi aussi je t'aime, mon dieu tout ça est fou, mais c'est comme ça.

Je sors de son bureau avec le sourire aux lèvres, cette pause coquine me rend complètement folle, et m'a fait un bien fout.

Je m'isole dans une pièce et téléphone à Elena, ma belle-mère

—Dario !

—Bonjour Elena, non c'est Olympia !

—Bonjour Olympia, que me vaut le plaisir de ton coup de fil ? Elle est directe au moins.

—J'ai un service à vous demander.

—Que t'arrive-t-il ?

—Vous savez qui je suis, et on a retrouvé celui qui a fait ça son à mon père !

Il y eu un blanc de quelque second.

—Tu comptes le tuer ?

—Oui ! Il doit payer pour ce qu'il a fait, mais il n'est à Rome que jusqu'à demain.

—Donc tu as besoin de moi pour que je vienne avec toi pour te couvrir aux yeux de mon fils, —c'est bien ça ?

—Oui c'est, mais tu es libre de refuser !

Mais j'espère qu'elle dit me dira oui car sinon je ne sais pas comment je vais faire, faut-il que je la supplie pour qu'elle me dise oui ?

—Pourquoi je refuserais ?

—Du fait que nous allons mentir à ton fils.

—Ne t'en fais pas pour ça, et puis ma belle-fille est la femme la plus puissante au monde, alors je ne peux pas lui dire non.

Elle rigole en disant ça. Cette femme est un don de dieu.

—Alors à demain pour faire les boutiques à Rome.

Pendant que j'étais au téléphone, mon mari est arrivé, alors je ne peux plus parler comme je veux, il aurait pu rester dans son bureaux non !

—Dario, vient d'arriver c'est ça ?

—Oui

—Alors à demain ma fille et embrasse mon fils, je passe te prendre à 10h !

—Je n'y manquerai pas à demain.

Mon mari est là en face de moi à me regarder avec amour, sans se douter de ce que je viens de mettre en place avec sa mère.

—Ta mère te fait un bisou

—Vous avez prévu quoi demain ?

—Je lui ai demandé de m'accompagner pour aller acheter une tenue pour l'enterrement de mon père après-demain, elle m'a dit que je trouverais tout à Rome, et qu'on allait en profiter pour refaire ma garde-robe.

—Pas de problème ma chérie, ça tombe bien demain je ne suis pas là, on a un souci avec des armes, et puis je suis heureux que tu passes du temps avec ma mère, tu sais elle compte beaucoup pour moi !

—Moi aussi j'aime bien passer du temps avec elle.

Surtout qu'elle sait tout de moi elle !

—Franchement tu es la femme parfaite, tu devrais en profiter pour te prendre des tenues habillées, la semaine prochaine nous partons pour la Corée, je dois y rencontrer les chefs des familles d'Asie.

Son téléphone sonne, je lui tends. Je vois que sa conversation ne lui plaît pas, il raccroche brutalement.

—Un problème Dario ?

—Rien de grave, c'est pour ce que je t'ai dit tout à l'heure, je dois partir ce soir.

—Ce n'est pas grave, je comprends que tu doives t'en occuper.

—Merci ma chérie, tu as un garde du corps qui va rester avec toi, il ne te quittera pas, et demain il va venir avec toi et ma mère

— D'accord, tu peux me promettre une chose Dario.

— Tout ce que tu voudras ma belle

—Fais attention à toi.

Il m'embrasse sur le front pour toute réponse

—À demain soir ma belle.

—À demain soir mon beau !

Ça fait maintenant plusieurs heures que Dario est parti, le garde du corps qu'il m'a attitré est celui que nous avons infiltré, donc c'est tout naturellement que je lui ai demandé de préparer des affaires pour demain.

Je pars me coucher, juste avant de tout éteindre, mon portable sonne, c'est un message de Dario.

« Fais de beaux rêves ma douce, si tu savais comme tes bras me manquent Je t'aime à demain soir. »

C'est fou comme ces trois petits mots peuvent me rendre heureuse, je lui réponds et vais me coucher demain, une dure journée m'attend.


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