Chapitre 57 : Gabriel
La tête qu'on tiré cette bande d'idiot suite à ma petite mise en scène valait juste tout l'or du monde. Il faut dire que depuis notre petit arrangement avec la petite blonde, je m'éclate comme un gosse. Bon, j'ai eu du mal à respecter ma part du contrat, étant donné que j'ai l'habitude de passer au dessus de chaque règle que l'on m'impose. Mais cette fois-ci, c'est différent. J'avais .... envie, de jouer franc jeu. Autant dire que ce petit restaurant m'a agréablement surpris. Je ne m'attendais pas à ce que cette petite humaine soit si agréable à vivre. Si j'avais un coeur, je m'en voudrais presque de l'avoir fait souffrir durant des semaines. Ahah. Mais non je plaisante.
Pour l'heure, on suit le groupe de mouton qui se dirige vers ce qu'ils appellent un bowling. Autant le dire tout de suite, j'ignore ce que c'est, mais je ne l'avouerai pour rien au monde. Alors que tous le monde entre dans le bâtiment avec l'écriteau clignotant, Rose me tire la main et me maintient en arrière. J'avais prévu qu'elle veuille me parler.
- Bon, c'est bien mignon de m'avoir sortit de cette situation avec Batiste, mais tu m'expliques cette mise en scène bidon ? demande-t-elle, les mains sur les hanches.
Oh, comme elle est adorable quand elle fait semblant d'être énervée. Je dis bien semblant, car je sais qu'au fond d'elle, mon baiser ne l'a pas du tout dérangé. Bien au contraire. Et je sens qu'elle est plus curieuse que vexée.
- Eh bien, j'ai voulu compliqué un peu notre jeu, chérie. Maintenant que tous le monde à vu mon petit numéro d'acteur, ils pensent tous que nous sommes ensemble. Alors on va jouer à ce petit jeu : faisons semblant d'être ensemble, et comportons nous comme un parfait petit couple d'humain.
A mes mots, je sens comme ... une déception au fond d'elle. C'est une petite victoire pour moi. J'ai fais en sorte qu'elle soit déçue que tout cela ne soit un jeu. Ce qui signifie qu'elle s'attache à moi, involontairement. En même temps, comment pourrait-elle résister à mon charme légendaire et mon charisme de Dieu ? Enfin, de démon ...
- Comme tu veux, soupire Rose en haussant les épaules. Mais au fait, c'est normal que l'on puisse se toucher sans avoir le moindre ... désagrément ?
- Je pense que cette marque, qui nous lie, fait en sorte que oui, répondis-je, sans avoir vraiment pensé à ce problème.
- Hum, d'accord. Aller viens, mon coeur, allons rejoindre nos amis ! Dit-elle en me prenant la main et en me tirant vers elle.
Mon coeur ? Elle joue sacrément bien la comédie. Et j'aime ça. J'aime son côté joueur et malin. Elle me ressemble un peu, au final.
Quand on rentre, les autres sont en train de choisir des chaussures, face à un vieux monsieur chauve et fatigué. Rose me demande ma pointure, bien que j'ignore cela. Mes vêtements et accessoires apparaissent comme par magie, c'est l'un des avantages à faire partit de la plus vieille branche de race surnaturelle.
- Ok, à la vu de tes pieds, je dirais 42, déclare Rose, en fronçant les sourcils.
L'homme me tend un paire de chaussure, déjà portée et abimée, en m'indiquant que c'est ma taille. Rose, avec ses chaussures 37, me regarde en souriant et m'indique un banc pour aller les enfiler.
- Attends un peu, chérie. Tu veux dire que je dois mettre des chaussures que d'autres personnes ont déjà mise, qui sentent la sueur, et qui ont l'âge de mon père ?
- Tu as tout compris, mon coeur, me répond Rose avec un clin d'oeil. Mais ce sont des chaussures spéciales pour ne pas que tu glisses sur la piste. Ce serai tellement bête qu'un si beau garçon comme toi tombe dans la gouttière.
Surpris par son compliment, que je perçois comme sincère, je ne relève pas cette histoire de gouttière que je n'ai pas compris. Après ça, on se dirige vers la piste qui nous ai attribué et Rose m'explique les règles en murmurant. Alors le but, c'est de faire tomber toutes les quilles au bout de la piste, en un seul coup ? Je me met alors à rire, sans qu'elle comprenne ma réaction. Que je fini quand même par lui expliquer.
- Non, ce n'est pas contre toi, mais on a le même type de jeu chez moi. Sauf que l'on joue avec des têtes d'humains, et que le but est d'arriver dans le bon trou. Celui sans flammes. Sinon l'âme reliée à la tête sombre dans les abysses et les ténèbres pour l'éternité.
- Euh ... Ok. D'accord. Bon, tu commences, ton nom est en premier.
C'est vrai, mon nom d'emprunt, Peter, s'inscrit sur l'écran à la place numéro 1. Comme toujours, bien sur. Je me saisis alors d'une boule d'une dizaine de kilos, et me poste au début de la piste. Et réfléchis à un moyen de toutes les avoir. Tirer sur la première me parait bien, mais c'est trop évident, et je risque de ne pas les faire toutes tomber. Rose vient me voir et me susurre à l'oreille qu'elle va me guider. Charmante, cette fille. Elle glisse ses mains sur mes hanches, et me demande de plier les genoux. Oh, tout ce que tu veux, ma belle. Puis, son bras glisse contre le miens et sa main rejoins la mienne. Sa fine et gracieuse petite main. Elle m'explique que je dois tirer droit, et me concentrer sur une quille du devant. Puis, avant de partir, elle m'embrasse sur la joue. Quelle innocence.
Pour elle, je ne dois pas échouer. Alors je lance ma boule, et fut heureux de voir toutes les quilles tomber d'un coup. Je me retourne vers Rose et ses amis, en constatant que certains sont content pour moi, et d'autres moins. Donc, pour faire rager Batiste qui ronge son frein depuis notre arrivée, je me dirige vers Rose, la plaque contre moi, et l'embrasse fougueusement, avant de la remercier pour son précieux conseil.
Le reste de la partie passe assez vite. Rose et moi sommes à égalité, car elle pratique ce jeu depuis longtemps. C'est la première fois qu'une personne reste à mon niveau. Les autres sont proches de nous, mais quelques points nous séparent. Quand s'affiche les scores finaux, je suis à égalité avec Rose, qui me sourit de manière sexy et totalement attirante, avant de m'embrasser furtivement. D'accord, cette fille joue son rôle à merveille.
- Bon, on va rentrer, déclare Davy en serrant Clary contre lui. On se voit plus tard, les copains ?
Tous le monde se saluent, et après avoir dit au revoir à tous le monde, Rose se tourne vers moi et me demande ce qu'on fait.
- Bon, il est à peine 22h. Je vais t'emmener chez moi, chérie, déclarai-je en souriant.
- Tu veux dire ... En Enfer ? Mais, je vais me faire repérer ! Et tu auras des problèmes !
- Ne t'en fait pas, j'ai déjà tout prévu.
Et avant qu'elle ne puisse ajouter quoi que ce soit, je l'attire vers une petite ruelle, pour la plaquer contre le mur et l'embrasser.
- Cela fait partit de notre contrat, j'en profite, dis-je pour me justifier.
Mais bordel, pourquoi je me justifie, au fait ? Avant qu'elle ne réponde, je lève les mains et envoie une onde de magie noire sur elle. Et alors, l'effet apparait.
Ses cheveux, d'un blond parfait, se teintent en rouge vif, ce qui lui va à merveille. Sa tenue, basique, se transforme elle aussi, en une combinaison en cuir moulante, très sexy. Bien trop sexy pour un être aussi innocent qu'elle. Et pour finir, son maquillage, auparavant quasiment neutre et naturel, se change en un regard de braise : ses yeux sont entourés de lignes noires, gracieuses et harmonieuses, qui sont ressortir un côté d'elle que je ne connaissais pas.
- Voila, tu es parfaite pour descendre aux Enfers avec moi. A mon tour de me changer.
Et en un claquement de doigt, je retrouve ma tenue habituelle, Dark, moulante, et mes cheveux en batailles. Elle me regarde en souriant et son aspect actuel la fait paraitre pour une véritable succube. J'adore ça.
- Je pense que nous sommes près, mon coeur, me murmure-t-elle à l'oreille. Allons-y.
Avant que je puisse invoquer un portail transdimentionnel, elle m'attire vers elle et plaque ses lèvres chaudes contre les miennes, ses mains se baladant sur mon corps parfait. Elle craque, je le sens. Et je sens ma victoire approcher lentement, mais sûrement. Rentrant dans son jeu, je la plaque contre le mur, et passe mes mains dans ses cheveux de soie, en ignorant ses petits cris de surprise. Je sens que c'est la première fois qu'un homme lui fait autant d'effet. Aussi, pour la garder sous mon contrôle, je m'écarte d'un coup, et ressent aussitôt son sentiment de frustration. Mon contrôle sur elle grandit.
Avant qu'elle ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, j'ouvre le portail et la saisis dans mes bras, telle une princesse. Son regard surpris me fait sourire, et je ne pu m'empêcher de lui donner un rapide baiser.
- Bienvenue chez moi, Princesse. Bienvenue aux enfers, là où chaque âme en peine trouve réconfort et soutien, dit-je avec un sourire. Sarcastique, le sourire.
Son regard innocent me fait fondre, et je me donne une sévère claque mentale. Je dois gagner. Je suis le plus fort et je le resterai.
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