Peut-être que je suis meilleure avec toi,

Mais je ne cherche pas vraiment à être meilleure.

J'ai toujours écrit mon propre chemin,

Avant de l'effacer, faisant office de leur.

Chacun a un jour crut comprendre qui j'étais.

Toi, qui pensais que ça ferait une jolie phrase,

Tu m'as dit «  ton identité est dans le fait que personne ne sais qui tu es. »

Et tu avais tout aussi tort.

Peut-être que je suis meilleure avec toi,

Mais je n'en suis plus si sûre.

Il n'y a que moins et moins qui font plus.

Et d'un moins tu n'as pas les blessures.

J'ai fuis c'est vrai, je fuis encore.

Je n'ai plus honte de rien depuis longtemps,

La seule raison pour laquelle je cours toujours,

C'est que j'ai peur que ça me reprenne bêtement.

Je me suis trop découverte,

Avril m'a enrhumée,

Je me suis trop offerte,

Tu as presque réussit à me transformer.

Mais les monstres ne se transforment pas soudainement en fées, chéri,

Et le loup est toujours le méchant de l'histoire.

A chaque fin de conte, il est partit,

C'est normal de finir par ne plus le voir.

Mais les monstres ne se transforment pas soudainement en fées, chéri,

Et le loup est toujours le méchant de l'histoire.

A chaque fin de conte, il est partit,

C'est normal de finir par ne plus le voir.

Qu'attends-tu derrière le refrain ?

Je ne suis pas du genre à hurler ma douleur.

Le loup préfère se couper la patte pour s'échapper du piège,

Mais encore là j'ai peur de tomber sur des leurs.

J'ai construit des murs qui vont bien finir par s'écrouler,

Ils tomberont sur moi, j'espère.

Un 6 avril avec un peu de chance,

Ça fera moins de fleurs.

Je me suis trop découverte,

Avril m'a enrhumée,

Je me suis trop offerte,

Tu as presque réussit à me transformer.

Mais les monstres ne se transforment pas soudainement en fées, chéri,

Et le loup est toujours le méchant de l'histoire.

A chaque fin de conte, il est partit,

C'est normal de finir par ne plus le voir.

Avril m'a enrhumée,

Tu as presque réussit à me transformer.

Mais les monstres ne se transforment pas soudainement en fées, chéri,

A chaque fin de conte, il est partit.

Moi aussi, tu finiras par ne plus me voir.

Ce n'est pas grave,

Mon rêve a toujours été de pouvoir me rendre invisible.

Ce n'est pas triste,

De toute façon tout ça devenait fragile.

J'espère que je ne sentais pas trop mauvais les jours de pluie,

La fourrure mouillée c'est vraiment affreux.

Et si on se recroise un jour de pluie,

Pense à moi et soit un peu heureux.

Je n'ai pas de fleurs préférées,

Elles sont mieux dans la nature, en soit.

Assure toi juste qu'autour de moi ce soit pavé,

La boue ça glisse, et tu as toujours été maladroit. 

***

Il est possible que j'ai chialé toutes les larmes de mon corps en écrivant les paroles de cette chanson 😂

Comprendra qui pourra.