Comme une âme vagabonde
Et je compte les jours,
Quand on ne se parle pas.
Je ne compte plus les s'maines,
Où on ne m'entend pas.
Je ne compte plus les mois,
Ou j'ai pleuré d'amour,
Ou j'ai pleuré de peine,
Ou je pleure toujours.
Je ne compte plus les heures,
Ou j'ai écris des choses,
Que j'ai perdues après,
Qui n'comptent plus pour grand chose.
Je compte toujours,
Le nombre de nos pas,
Avant de se croiser,
Quand on ne se voie pas.
Je compte toujours,
Les mètres qui nous séparent,
Suffisant pour l'amitié,
D'être mise au tiroir.
Je ne compte plus les sons,
Les mélodies d'amour,
Les mélodies d'colères,
Les aveux sans détours.
Que j'ai voulu donner,
Au milieu d'une école.
Ou je pourrais crier,
Au lieu d'ramper au sol.
J'ai voulu réveiller,
Des milliers d'ignorants,
Des milliers d'inconnus,
Finalement, des enfants.
Je compte toutes les heures,
De silence, de perdues,
Je compte tout tes pleurs,
Ceux qu'on a pas ret'nus.
Je compte le nombre de bras,
Que je n'ai pas serrés,
Le nombre de faux pas,
Que j'ai eux même ratés.
Je ne compte plus les peines,
Les erreurs qui s'effacent,
Tout ça est remplacé,
Pas beaucoup trop d'angoisse.
Et je suis désolée,
Si vous vous sentez seuls,
Si vous vous sentez clowns,
Ou déjà au linceul.
Moi je suis déphasée,
Amoureuse, malheureuse,
Je suis impardonnée,
Parce ceux qui comptent, anxieuse.
Je suis abandonnée,
Par ceux que j'aime encore,
Qui ne me connaisse pas,
Ou seulement mon décor.
J'ai peur de vous blesser,
De me détruire aussi,
J'ai peur de tout casser,
Dans une boucle infinie.
Je compte les nuages,
Les moutons, leurs clôtures,
Je compte mes naufrages,
Le nombre de censures.
Je ne compte plus vos mots,
Ça ne sert plus à rien,
Parce qu'il y en a trop,
Qu'ils sont pour tous un frein.
Détestez moi pitié,
Je n'ai que ça au monde.
Je resterais toujours,
Comme une âme vagabonde.
Comme une âme vagabonde.
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