Chapitre 2
Ellipse de 3 semaines:
PDV Luce:
J'avais été à la réunion de l'AD et j'avais tout de suite adoré. À la première réunion, nous avions travaillés le sort «Expelliarmus», et à la deuxième, «Stupéfix». La prochaine réunion, comme me l'avait dit Hermione, serait dans quelques jours. J'avais revu plusieurs fois Neville depuis son altercation avec Drago, je l'avais aidé pour un devoir de potion et lui, m'avait aidé pour la botanique. Je m'étais faite de supers amies à l'AD, maintenant, je restais très souvent avec Hermione, Luna et Padma. Aujourd'hui, on était mardi, il était 17 heures donc nous décidâmes toutes les quatre d'aller à la bibliothèque, Hermione pour s'avancer sur les leçons de métamorphose, Luna pour lire « Le Chicaneur », Padma pour un devoir de Divination et moi, pour lire un livre moldu du nom de « Miss Peregrine et les enfants particuliers », que ma mère m'avait envoyé, car ma mère, sorcière de Serdaigle d'origines moldues, adorait comme moi les romans, surtout ceux où il y avait de la magie, où les personnages possédaient des pouvoirs magiques. Nous arrivions dans la salle et nous allions nous asseoir quand soudain Padma dit:
-Oh, vous êtes au courant pour l'élève qui est tombé dans le Coma ou je ne sais pas trop quoi?
-À ce qu'il parait c'est Malefoy qui a encore martyrisé un élève, dit Hermione, mais les professeurs ont essayé de faire pour que ça reste secret, et à ce qu'il parait, je ne sais pas qui c'est mais il va être amené à Sainte Mangouste.
-Moi je sais qui c'est, dit Luna.
-Je suis vraiment la seule à ne être au courant de rien, rigolais-je de stress, c'est qui?
-C'est un élève de Gryffondor, vous voyez Neville Londubat qui fait parti de l'Armée de Dumbledore, et bien c'est lui...
Soudain, mes yeux semblèrent sortir de leurs orbites tant ils étaient ébahis, Neville, dans le Coma, à cause de Drago. Purée mais je vais aller le tuer cet espèce de gros fils à sa maman, je l'avais prévenu, il va souffrir ce connard. Je partis en courant, un torrent de larmes de haine et de tristesse dévalant mon visage. J'arrivais dans l'infirmerie où je rentrais sans frapper. Je le vis, lui d'habitude si rayonnant, sur un lit, inerte, comme sans vie. Je vis le professeur McGonagall et madame Pomfresh, autour du lit, se retourner à mon entrée.
-Qu'avez vous Miss Davies?
Je ne pouvais pas répondre, tant je pleurais. Madame Pomfresh, qui était ma tante éloignée et à qui je rendais service depuis la deuxième année en étant son assistante à l'infirmerie, me pris dans ses bras et me serra tout fort contre elle pour me consoler. À Poudlard, c'était un peu comme ma mère, je me sentais bien avec elle, malgré son apparence sévère et sa facilité à perdre patience, elle était douce et attachante, c'est pour ça que j'avais accepté sans hésiter de venir l'aider.
Quand je réussi enfin à me calmer, je demanda:
-Que s'est t'il passé?
-Nous ne savons pas exactement, mais d'après ce que les témoins nous on dit, Drago Malefoy a stupéfixé Neville, celui-ci à volé contre le mur et s'est pris un gros coup sur la tête. Depuis ce coup, il ne se réveille pas, d'après ce que m'a dit Poppy, c'est ce que les moldus appellent le Coma.
Je m'approchai de Neville, celui que je considérais comme mon meilleur ami et même plus. Je murmurais un léger «Tout est de ma faute, pardonnes moi».
-Mademoiselle Davies, je ne sais pas ce qui est de votre faute, mais si ça a un rapport de près ou de loin avec l'incident, si vous êtes prête, venez dans mon bureau avec moi pour en parler. Mais si vous ne vous sentez pas prête, ne vous faites pas du mal supplémentaire, c'est tout ce que j'ai à vous dire.
C'est alors que je suivais McGonagall, dans les dédales de couloirs de Poudlard, pour rejoindre son bureau, mes yeux encore rouges me picotant, encore en proie à une nouvelle chute de larmes.
J'arrivais devant le bureau de McGonagall, elle prononça le mot de passe devant un tableau habité d'un homme à l'allure chevaleresque que je soupçonnais être le portrait de Godric Gryffondor. La porte s'ouvrît et je pu voir une salle gigantesque, remplie de blasons, d'écharpes de Quidditch et du compteur de points de la maison Gryffondor. Un immense bureau trônait au centre de la pièce et plusieurs tableaux étaient accrochés sur les murs. Je remarquais, malgré ma tristesse, que cette salle était tout bonnement magnifique. Le professeur s'assit sur un grand fauteuil de velours en me disant:
-Qu'avez-vous Luce?
-Je crois que c'est de ma faute que Drago ait fait du mal à Neville.
-Mademoiselle, pourquoi est-ce que ça serait de votre faute, ce qui est arrivé à monsieur Londubat?
-Il... Il y a trois semaines, dis-je en sanglotant, je me rendais à la bibliothèque et j'ai trouvé Drago en train d'embêter Neville. Il était à terre et ils étaient au moins 10 contre 1 donc j'ai décidé d'intervenir, je me suis placé entre lui et Drago, je lui ai demandé d'arrêter, mais évidemment il n'a pas voulu, alors j'ai lancé, à lui et à 2 de ses amis qui s'étaient trop approchés, « locomotor barda » et il l'a très très mal pris, je lui ai dit que il ne devait rien me faire, qu'il devait arrêter de nous embêter, ou que sinon je dirais à tout le monde ce que j'ai entendu d'une de ses conversations avec Blaise Zabini, dont il ne fallait mieux pas que quelqu'un la découvre, sinon il pourrait avoir des problèmes alors je lui ai dit que s'il n'arrêtait pas de lui faire du mal, je dévoilerai son secret, mais que je n'en avais aucune envie alors qu'il lui suffisait seulement de ne rien me faire et de laisser Neville et toutes ses autres victimes tranquilles . J'avoue, je ne suis pas fière de lui avoir en quelques sortes fait du chantage, mais j'en avais marre qu'il prenne toujours quelqu'un pour cible, et je crois que si je n'étais pas intervenue, il lui aurait fait bien plus mal. Je suis désolée de ne vous avoir rien dit, je pensais qu'il allait arrêter.
-Ce n'est pas grave, miss Davies, je comprends parfaitement, ne vous en voulez pas, et je vais m'occuper du cas de monsieur Malefoy, je vous promets que monsieur Londubat va se réveiller, même s'il ne le montre pas forcément, il est très courageux. Vous aussi l'êtes, donc restez debout, et ne vous faites pas de peine plus qu'il n'en faut, vous êtes forte, je sais que depuis 2 ou 3 semaines vous vous étiez beaucoup rapprochés, sûrement à cause de votre altercation avec monsieur Malefoy, dit-elle tandis que j'approuvais ses dires d'un signe de tête, à ce que j'avais compris, vous êtes meilleurs amis.
-Oui, dis-je en sentant les larmes monter.
-Mademoiselle, je vous promet que madame Pomfresh et Sainte Mangouste feront tout pour qu'il se réveille. Mais il y a quelque chose que je dois vous dire, d'après ce que j'ai lu, les personnes dans le Coma ressentent quand même les choses, donc n'hésitez pas à aller le voir, et lui parler. Vraiment, parlez lui, ça l'aidera à se réveiller, de ne pas se sentir seul, parce que pour le moment, vous avez été la première élève à vous inquiéter et à essayer de le voir. Je ne trouve pas ça normal, qu'aucun autre élève ne soit passé pour essayer de le voir ou prendre de nouvelles, je pensais que miss Granger, monsieur Potter ou un des Weasley s'inquiéteraient.
-Oui, dis-je cette fois en pleurant vraiment, ma peine était trop grande pour essayer de la contenir.
-Vous voulez aller le voir, vous vous sentez prête?
-Oui, dis-je, sanglotante.
Nous descendîmes tous les escaliers, pendant que je continuais de pleurer, et elle m'emmena jusqu'à l'infirmerie, où elle demanda à madame Pomfresh de sortir avec elle pour me laisser seule avec Neville. Il était là, sur le lit, presque immobile. Et moi je le regardais, en essayant de retenir mes pleurs, qui coulaient malgré moi. Pourquoi? Pourquoi cet espèce d'abruti de Malefoy lui avait fait ça? Pourquoi à lui? Je m'assis sur la chaise disposée à côté du lit, mes jambes ne supportant plus mon poids. Je le voyais, l'air si paisible, puis je pris sa main, elle était complètement gelée. Et je pleurais de plus belle, je ne pouvais plus m'arrêter. Je pleurais pendant un long moment, ma main tenant la sienne, puis à un moment, je me senti tomber de sommeil, à cause du trop plein d'émotions.
PDV Neville:
Je me sentais bizarre, en fait non, justement, je ne sentais plus, je n'arrivais plus à bouger, ni à ouvrir les yeux. Mais qu'est ce qu'il m'arrive putain! Bon Neville calme toi, tu dois être en train de dormir et de faire un cauchemar. Mais si j'en faisais un je ne pourrais pas m'en rendre compte!
Et là, je commençais à tomber dans l'inconscience, je me voyais, moi, dans mon lit, Luce assise sur le côté, mon rêve se dissipa, et ensuite, un autre apparu, je me voyais à un bal, seul, et tout d'un coup, quelqu'un s'approcha de moi, seule aussi, et je la reconnaissais, Luce encore, elle arrivait, ses yeux d'un bleu profond plongés dans les miens, elle se positionna à côté de moi, me regarda, elle était magnifiquement belle, légèrement plus petite que moi, et d'une douceur incomparable. Et tout d'un coup elle m'embrassa, ce fut la première fois, et, même si je sentais que malheureusement c'était un rêve, j'adorais ça! Et après je nous voyais tous les deux, ensemble, seuls, en train de nous tenir la main, c'était une sensation tellement étrange, mais j'aimais ça, j'avais l'impression de vivre ces scènes, mais, au fond de moi, je savais que c'était un rêve, car qui pourrait aimer quelqu'un comme moi, les seuls "amis" que j'avais n'éprouvaient que de la pitié par rapport à moi... D'ailleurs, on voyait bien que c'était ça que Luce éprouvait, elle m'avait retrouvé en train de me faire embêter par Drago, et c'est elle qui m'avait sauvé. Je me voyais à côté d'elle, à l'infirmerie, tandis que nous discutions assis sur le bord du lit. Et après, mon cerveau me montrait toute la scène de la bibliothèque, quand elle m'aidait pour le devoir de potion, et que je la fixait, les yeux remplis d'admiration et d'une autre chose que je ne saurais pas nommer... Et bien sûr, elle ne voyait pas mon regard, mes yeux rivés sur elle. Et je revoyais la scène où elle m' avait embrassé... Et puis soudain, les flashs s'arrêtent, je ne vis que du noir... Et l'immense joie qu'il m'avaient apporté disparu, remplacé par de la morosité que je ne me connaissais pas... Je sombrais à nouveau, je ne voyais rien, comme dans un pot d'encre noire...
PDV Luce:
Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais assise là, en train de tenir la main de Neville. Il semblait si paisible, sa respiration douce et calme. Je me levais, je devais aller dans ma chambre, pour pleurer sans que qui que ce soit puisse m'entendre... Ici, Neville pouvait m'entendre, enfin c'est ce que m'avait dit le professeur McGonagall, mais je trouvais ça très bizarre. Je déposa un baiser sur le front de Neville et je parti dans ma chambre, dans la tour des Serdaigle. J’y arrivais, il devait être environ 14 heures je devais aller en métamorphose, mais l’envie n’y était franchement pas, en plus j'étais sûre qu’elle comprendrait la raison de mon absence. Je m’assis sur mon lit et je ferma les rideaux. Je lança aussi un sort d’insonorisation pour pouvoir pleurer sans être dérangée. Je me coucha et regarda le plafond étoilé du dortoir. Je pensais, en fait je crois que mon cerveau ne se rendait pas compte de ce qu’il s’était passé… Il était dans le Coma, à demi mort, et il allait partir à sainte Mangouste. Pourquoi ça lui arrivait à lui?
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