Alors qu'un vent de panique envahit la salle, Alya tenta d'éloigner Marinette et de l'emmener vers la sortie, mais la jeune fille résista. 

- SaLe PeTiTe VeRmIne Je VaIs Te TuEr aboya le monstre d'une voix éraillée et caverneuse.


Le monstre en avait clairement après Adrien. Marinette hésita mais elle ne put se résoudre à s'enfuir lâchement. Après tout, elle était Lady bug, du moins elle avait été Lady bug. Mais sans Tikki, que pouvait-elle faire ? Son regard fut attiré par Adrien qui avait saisit le manche d'un balai. Il cassa la brosse en plastique d'un coup de talon et fit tournoyer le bâton au-dessus de lui. Un instant, elle vu Chat noir se réincarner en lui.

- Nath ! Je t'en prie, tu n'es pas un monstre ! hurla t-elle.



Le monstre se tourna vers elle, l'observa de ses yeux lugubres, ses crocs brillaient dans la pénombre. Il n'avait plus rien d'humain en lui. 


- BiEn SuRe qUe Si ... tU eS La BeLlE ... Je SuIs La BeTe, aboya t-il, une lueur de folie dans le regard. 



Puis, le monstre se retourna et s'élança vers Adrien qui l'attaqua avec son bâton, bondissant souplement, esquiva habilement chaque coup de griffe de la bête. Marinette voyait Chat noir dans chacun de ses gestes. 

Le monstre finit par coincer Adrien dans un coin et le désarmer de sa seule arme. Adrien était acculé contre le mur, et ne pouvait s'échapper. Alors que le monstre pris son élan pour frapper son adversaire d'un coup de griffe, un fil électrique vint s'enrouler autour de sa patte griffue et le tirer en arrière, le faisant tomber de toute sa hauteur. Adrien eut le temps de s'échapper et se rendit compte avec étonnement que Marinette lui avait littéralement sauver la vie en attrapant ce fil électrique et s'en servant comme d'un lasso. Il courut vers elle, attrapa sa main et s'échappa vers la sortie. 

Le monstre ne les suivit pas. Il ne s'arrêtèrent de courir que quelques rues plus loin, pour être sûre qu'il n'étaient plus suivis.

- Il est revenu, je pensais qu'on ... euh que Lady bug et Chat noir l'avaient vaincus ! dit Marinette à bout de souffle. 

- Moi aussi répondit Adrien. Et ses créatures semblent encore plus malfaisantes ...

- Où tu as appris à te battre comme ça, Adrien demanda Marinette en le dévisageant d'un air soupçonneux. 

- Ah euh ... j'ai fait pas mal de sport quand j'étais ado, tu sais ... se défendit-il. 

- Tu ne peux pas rentrer chez toi Adrien, Nath ... enfin cette chose, il va te trouver.

- Oui, je sais.

- Viens chez moi.

Adrien fut étonné par la proposition de Marinette. Mais accepta en hochant la tête.

- Il faut te soigner Mari ... dit-il en observant ses bras en sang.

  

****

Adrien entra dans le petit appartement de Marinette. Il observa attentivement chaque objet de décoration, chaque meuble. Son appartement était doux et épuré, d'inspiration scandinave. Marinette se sentit rougir sans vraiment savoir pourquoi. Elle était occupée à fouiller dans la pharmacie à la recherche d'un désinfectant et de pansements, Adrien s'approcha d'elle.

- Laisse-moi faire Mari ...

Adrien s'assit au bar et soigna les bras de Marinette.

- Qu'est ce qu'il t'as dit pour que tu te mettes dans un état pareil, Adrien ? interrogea la jeune fille. 

- Il t'a manqué de respect. dit-il. 

- Qu'est ce que ça peut te faire ? répondit-elle sèchement.


Adrien stoppa ses soins et l'observa. Son regard vert pénétra dans celui de Marinette qui sentit aussitôt un long frisson parcourir sa colonne vertébrale.

- Je tiens à toi Mari. J'ai toujours tenu à toi. Malgré ce que tu peux croire ... 


Marinette observait son regard lumineux s'assombrir instant. 



- Tu es tellement insaisissable Adrien Agreste. 

- Pourquoi es-tu si méfiante, Mari ? 

Parce qu'à chaque fois que j'y crois, ça me fait mal. Je le sais depuis le premier jour, qu'au final, tu me laisseras. Comme tu m'as laissé il y a 5 ans. songea Marinette. Elle brûlait d'envie de lui dire ces quelques mots qui tournaient en boucle dans sa tête depuis qu'Adrien était revenu.  

- Tu es amoureux de Chloé, et tu me dis que tu tiens à moi ?

- Quoi ? Attends, comment ça Chloé ? Tu parlais de Chloé tout à l'heure ? dit-il en écarquillant les yeux de surprise. 

- Bien sur. De qui veux-tu que je parles ??



Adrien éclata de rire tandis que Marinette fronça les sourcils. 

- Je ne suis pas amoureux de Chloé, Mari enfin ! s'indigna t-il.

- Mais ... c'est elle qui m'a dit que ...

- Et depuis quand tu crois ce que dis Chloé ?

- Alors pourquoi l'as-tu suivi au Etats-unis ?

- Je ne l'ai pas suivi, c'est elle qui a demandé à son père de la faire entrer à Brown, pour me suivre !

- Alors ... vous étiez là bas ensemble pendant 5 ans, c'est possible que ...

- Que quoi ?

- Que vous soyez sortis ensemble, non ? 

- Bien sure que Non ! 



Marinette rougit, honteuse d'avoir cru les histoires de Chloé. D'avoir pu imaginer Adrien amoureux d'elle. Elle sourit de soulagement, tandis qu'Adrien posa ses mains sur ses joues pour la forcer à soutenir son regard. 


- Comment as-tu pu croire une chose pareille, Mari ? 



Marinette se sentit immédiatement absorbée par son regard émeraude et sentit son coeur s'emballer. Alors qu'elle se sentait perdre le contrôle, elle ferma les yeux et inspira profondément. Intérieurement elle se maudissait d'être aussi faible face à ce regard si profond. Les années avaient passées depuis ce soir d'orage où il avait plongé son regard dans le sien pour la première fois, mais malgré tout, cela lui faisait le même effet à chaque fois et elle ne savait expliquer pourquoi. 

- Pourquoi, Adrien ? murmura t-elle. 

Adrien retira ses mains de son visage et soupira. Ce "Pourquoi" semblait lourd de sens. Il posait tellement de questions à la fois. Adrien l'avait bien compris. Les réponses à ces "pourquoi", il n'avait jamais vraiment voulu se les avouer. 

Pourquoi était-il parti ? Pourquoi est-il revenu ? Pourquoi Marinette lui avait tellement manqué ? Pourquoi pensait-il à elle ? Pourquoi n'avait-il pas le courage d'assumer ses sentiments ? Pourquoi n'avait-il jamais oublié ces yeux bleus ? Pourquoi cela semblait si compliqué ? Pourquoi ne pouvait-il pas simplement l'oublier ?  

J'ai peur d'aimer pour rien. Est-ce que ça vaut la peine ? songea t-il en repensant à son amour à sens unique pour Lady bug. Et si cela était le cas aussi avec Marinette ?

- Pardon Mari, je sais que tout ça est de ma faute. Je m'en veux tellement pour Nathanael, si je ne m'étais pas énervé, il n'aurait pas été akumatisé ... 

- Ta réaction était complètement disproportionnée. Mais ce que je voulais dire, c'est pourquoi est -tu parti Adrien ? Si ce n'est pas pour Chloé, alors pourquoi ? Et surtout, pourquoi es-tu revenu ?

***Flashback***

- Je veux que tu saches Lady bug ! Je veux que tu saches qui je suis !! Je n'en peux plus de me cacher derrière ce masque, je veux t'aimer entièrement. Pas juste quand je suis dans la peau de Chat noir.

- Arrêtes Chat noir ! Tu sais bien que tu ne m'aimes pas vraiment !

- Comment tu peux dire ça ?

- Tu ne sais pas qui je suis. Tu ne peux pas m'aimer. Tu aimes la super héroïne, pas la fille qu'il y a sous le masque.

- Je t'aime Lady bug, peu importe qui tu es sous le masque.

- C'est faux ...

Lady bug se tourna, prête à bondir sur le toit voisin pour échapper à cette embrassante conversation.

- Je t'aime, Lady bug. souffla t-il en s'accrochant désespérément à son bras.

- Idiot de Chat ... murmura t-elle avant de s'élancer pour disparaitre dans la nuit. 



***FIN DU FLASHBACK***

- Il y avait des choses que je devais laisser derrière moi Mari ... ici à Paris. Et je suis revenu, parce que quelque chose me manquait. répondit Adrien, le regard dans le vide. 

 Adrien se leva de son tabouret, se dirigea vers la fenêtre en serrant le poing. Il s'appuya contre l'encadrement et observa l'horizon. 

- Je sauverais Nathan du Papillon, Mari, je te le promet. continua t-il avec détermination.

- Comment vas-tu t'y prendre ? Lady bug et Chat noir ont disparu depuis des années, sans eux, le Papillon est invincible. 

- J'ai un plan ! répondit Adrien en lui adressant un clin d'oeil. 

Ce clin d'oeil charmeur semblait extrêmement familier à Marinette.  Sur ces mots, Adrien enfila sa veste. 

- Où vas-tu ? demanda t-elle inquiète. 

- Retrouver un vieil ami. Reste ici Mari, je repasse te voir tout à l'heure. dit-il en passant la porte d'entrée. 

La porte claqua si rapidement que Marinette n'eut pas le temps de protester. 

****

Adrien marchait rapidement dans les rues de Paris, les idées fusaient dans son cerveau. Au bout de quelques minutes de marche, il arriva devant la porte d'entrée d'un vieil immeuble haussmanien dans lequel il pénétra. Il grimpa les escaliers avec hâte, et s'arrêta devant une porte en bois sombre à laquelle il frappa. Quelques secondes plus tard, un petit homme agé, vêtu d'une chemise rouge à fleur blanche et portant une barbichette et de petites moustaches grisonnantes lui ouvrit. Le vieil homme ne semblait pas surpris de voir le jeune homme sur son palier. 

- Je savais que tu viendrais me voir. dit le vieil homme d'une voix sans émotions. 

- Vous devez me rendre Plagg. ordonna le jeune homme. 

- Plagg ne t'appartient pas, tu n'es plus le Chat noir. 

- Mais le Papillon est revenu et ... 

- Je sais. dit-il calmement en retournant s'asseoir devant la fenêtre. 

- Nous devons l'arrêter ! 

- Je ne peux pas te donner le miraculous du Chat noir. 

- Pourquoi ? J'ai été Chat noir pendant des années, vous ne pouvez pas ...

- Tu ne peux plus être Chat noir, Adrien. Les miraculous doivent être confiés à des âmes pures, ou ils peuvent se révéler très dangereux. 

- Et qu'est ce qui vous fait dire que je ne suis plus une âme pure ? 

- Tu es trop âgé pour détenir un miraculous sans danger. 

- Trop âgé ? Je n'ai que 24 ans ! 

- Plus le porteur du miraculous est âgé, plus la puissance est grande.

- Et alors ? C'est une bonne nouvelle ! 

- Les risques sont trop importants ... 

- Mais il faut faire quelque chose, on ne peut pas rester sans rien faire ! répondit Adrien en s'asseyant devant le vieil homme. 

-  Adrien Agreste. Je ne te comprend pas. Tu as une vie bien remplie, une belle carrière devant toi, pourquoi voudrais-tu redevenir Chat noir ? 

- Parce que je dois réparer mes erreurs, Maitre. Si Nathan a été akumatisé, c'est de ma faute. Je dois sauver Paris ! Et parce que je suis Chat noir, je l'ai toujours été ! C'est mon identité. C'est ce qui me manque depuis 5 ans. Sans Chat noir, je ne suis que l'ombre de moi-même. 

Le vieil homme l'observa un instant. La passion de son discours le laissa sans voix. Son kwami et lui se lancèrent un coup d'oeil complice. 

- Je vois. soupira le vieil homme.

Le vieux Maitre se leva et se dirigea vers une petite commode d'où il sortit un coffret en bois précieux. Il retourna s'asseoir devant Adrien qui le regardait avec des étoiles plein les yeux. 

- Mais prend garde Adrien. La puissance de ce miraculous n'est plus la même que celle que tu as connu. Et surtout, ne sombre jamais dans la colère ou la haine en l'utilisant ... où sinon, les effets seront terribles ...

Adrien acquiesce et se saisit de la boite. Il l'ouvre avec hâte et enfile la bague. Le sourire au lèvres, il inspire profondément. 

- Plagg ... Transforme-moi ! 

Un éclair vert surgit de la bague et envahit son corps entier. La lueur verte qui habituellement se contentait de recouvrir son corps d'un costume noir et de le parer d'oreilles de chat et d'un masque, cette fois, se propage sur sa peau, lui infligeant une violente sensation de brûlure sur tout le corps, presque insoutenable. La lumière verte dessine des signes mystérieux sur son corps tandis qu'Adrien ressent toute la puissance du miraculous se propager à l'ensemble de son corps. Tous ses sens sont décuplés. La sensation de pouvoir est intense. Puis le costume noir et les oreilles de chat apparaissent enfin. 

Quand la transformation fut achevée, Adrien observa ses mains, à la fois impressionné par la nouvelle puissance de son miraculous et soulagé d'avoir retrouvé son pouvoir. Un léger pincement au coeur fut provoqué par les souvenirs amers que cela lui avaient laissés.  

- Ouah ! Impressionnant. 

- Fais attention, Chat noir. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. 

****

Marinette faisait les cents pas dans son appartement. Il fallait absolument qu'elle trouve une solution. Comment pouvait-elle faire pour sauver Paris cette fois-ci ? Sans Tikki, cela lui semblait impossible. Une seule solution : récupérer son kwami. Et une seule personne pouvait lui rendre ...

Marinette attrapa sa veste et posa la main sur la poignée quand elle entendit soudainement un bruit sourd à sa fenêtre. Quand elle se retourna, elle crut s'évanouir de surprise. 

- Chat ... noir ? bégaya t-elle, incrédule. 

Chat noir était perché sur le rebord de sa fenêtre fermée, et toquait à la vitre pour que Marinette lui ouvre. Elle n'en croyait pas ses yeux. Son coeur se serra si fort qu'elle crut qu'il s'était arrêté de battre. Revoir Chat noir après tellement d'années, cela était tellement inattendu.  Elle se dirigea vers la fenêtre et l'ouvrit. 

- Bonjour Princesse ! lança t-il avec un sourire ravageur. 

Il bondit à l'intérieur du séjour de Marinette tandis que celle-ci l'observait dans les moindres détails. Il était plus âgé maintenant. Chat noir avait les cheveux légèrement plus long, de belles épaules bien dessinées, et il avait pris quelques centimètres. Sa carrure était impressionnante. Marinette se surpris à le trouver incroyablement beau. Revoir Chat noir en chair et os raviva en elle de douloureux souvenirs. 

Elle s'approcha de lui et l'observa avec attention. Elle n'en croyait pas ses yeux. Elle tendit la main pour toucher son bras, comme pour vérifier qu'il était bien réel. 

- Chat noir, comment ... mais ... que fais-tu ici ... 

Chat noir fit un pas de plus et posa ses mains sur les frèles épaules de la jeune styliste qui sursauta. Il approcha son visage du sien et planta son regard dans le sien. 

-  Chat noir est de retour pour sauver Paris ! dit-il.

- Comment c'est possible ? Tu es parti depuis si longtemps ... 

- Je t'aurais bien raconté ma vie Princesse, mais j'ai pas trop le temps. D'après ce que j'ai entendu dire, ton ex petit copain est entrain de retourner tout Paris en ce moment même ! Je suis juste passé te dire de rester bien au chaud, Chat noir s'occupe de tout !  

- Mais ... Et Lady Bug ? demanda t-elle. 

- Je ne m'inquiète pas. Tel que je la connais, elle ne devrais pas tarder à me rejoindre. 

Chat noir et Marinette restèrent l'un en face de l'autre, quelques minutes, silencieux. Marinette le regardait comme si elle voyait un fantôme. Chat noir n'arrivait pas à détacher ses mains des épaules de sa collègue. La façon dont elle le regardait le faisait frissonner. 

- Je dois y aller, le temps presse ... soupira le héros. 

Il aurait aimé resté plus longtemps. Car si en tant qu'Adrien, Marinette imposait une réelle distance, le regard qu'elle adressait à Chat noir était lui plein de tendresse. Il détacha ses mains de ses épaules, et se dirigea à nouveau vers la fenêtre, et bondit sur le rebord. 

Puis il sauta dans le vide dans une impressionnante pirouette en la saluant solennellement.   

- Toujours aussi frimeur celui là ! Mais il m'a manqué ! dit-elle le sourire au lèvre. 

La surprise et les émotions des retrouvailles passées, Marinette se précipita vers la porte d'entrée et sortit en trombe de son appartement. 

Un instant, l'étrange coïncidence du départ d'Adrien et du retour de Chat noir lui effleura l'esprit. Où étais allé Adrien ? "Retrouver un vieil ami ?" Et comment se fait-il que Chat noir soit passé la voir, comme par hasard alors qu'ils ne s'étaient pas revu depuis des années ...

Depuis 5 ans fit une petite voix dans sa tête. 

Elle n'eut pas le temps de démêler le fil de cette intrigue, son esprit était trop préoccupé par le sort de Nath, et de Paris aux mains du Papillon. Elle courut dans les rues de Paris à en perdre haleine. Elle arriva devant la grande porte de l'immeuble haussmanien et pénétra à l'intérieur, et grimpa deux à deux les marches de l'escalier. Au moment où Marinette s'apprêtait à toquer, le vieil homme ouvrit la porte.

- Je savais que tu ne tarderais pas à venir toi aussi. lança t-il à l'attention de la jeune fille. 

- Maitre ! Vous devez me rendre Tikki ! s'exclama t-elle. 

- Je sais et je vais te dire la même chose qu'à Chat noir, tu ne peux plus porter le miraculous de la coccinelle ! 

- Mais Maitre, le Papillon est de retour, je n'ai pas le choix ! 

- Vous êtes trop vieux pour posséder un miraculous, j'ai peur que cela soit une terrible erreur de vous les confier à nouveau.  

- La seule erreur serait de laisser Paris entre les mains du Papillon ! Vous n'avez pas le choix, et pas le temps de trouver d'autres élus. 

Maitre Fu secoua vivement la tête de désespoir et se dirigea vers la commode pour ressortir la petite boite en bois précieux qui contenait le miraculous de la coccinelle. 

- Prend garde Marinette, la puissance de ce miraculous n'a plus rien à voir avec celle que tu as connu. 

Marinette s'empressa d'ouvrir la boite, écoutant à peine les mises en garde du Grand Gardien et enfila les boucles d'oreilles. 

- Tikki ... Transforme-moi ! 

Une lueur rouge envahit sa peau, de la même façon que celle de Chat noir quelques minutes plus tôt, dessinant le mêmes types de dessins mystérieux, et lui infligeant la même douleur insoutenable. La même sensation de puissance inonda son corps tout entier.  

- Prend garde Lady bug, de grands pouvoirs ... commença Maitre Fu. 

- ... Implique de grandes responsabilités !  continua t-elle, le regard empli d'une nouvelle determination.  

Lady bug remercia le vieux Maitre puis ouvrit la fenêtre, et lança son yoyo avant de disparaitre sur les toits de Paris. 

- Qu'elle est cette manie qu'ils ont de passer par la fenêtre tout le temps ? fulmina le vieux Maitre.

Maitre Fu referma la fenêtre derrière elle en marmonnant. 

- J'espère que vous savez ce que vous faites, Maitre ! dit le petit kwami vert en surgissant sur l'épaule du vieil homme. 

- Je ne sais pas Wayz. Le temps nous le dira.