Je te libère du mal

Attention un petit Lemon s'est glissé dans cette histoire - Interdit au moins de 16 ans-

***

"Les monstres existent, et ils vivent en nous"*

Après leur éprouvant combat et leur visite catastrophique à Nathanael, Marinette et Adrien avait décidé de rester dans l'appartement d'Adrien pour la nuit. Nathan connaissant l'adresse de Marinette, il fallait être prudent au cas où il serait à nouveau akumatisé par le papillon. Au moins, personne à Paris ne savait où habitait Adrien Agreste, et ils pouvaient donc dormir sans crainte dans l'immense appartement parisien qu'Adrien avait acquis en revenant à Paris. L'appartement était bien meublé, mais aucune décoration sur les murs, ni aucun bibelot n'habillait la pièce, témoignant de la récence de son emménagement ici. L'ensemble était très épuré, la pièce principale sentait le neuf et la peinture fraiche et des cartons encore bien fermés servaient de décoration à la pièce. 

- Désolé Mari, je n'ai pas eu le temps de m'installer, ni même de défaire tous les cartons ... s'excusa Adrien en poussant un carton du pied. 

- C'est immense ici pour toi tout seul, non ? 

Adrien ria et se passant la main sur la nuque. Il lança à Marinette un regard attendri.  

- C'est à peine plus grand que ma chambre au manoir. répondit Adrien en écartant les bras au plafond pour désigner le volume de la pièce. 

Marinette pouffa de rire en mettant pudiquement sa main devant la bouche ce qui fit sourire son hôte. Il continua la visite.   

- Du coup, je n'ai qu'une chambre à coucher de prête pour le moment, je te la laisse, je dormirais sur le canapé. reprit-il.

- Ah merci beaucoup... 

Adrien ne fit pas attention à la légère déception dans la voix de son amie. Marinette se demanda brièvement pourquoi elle se sentait déçue. Elle repensa soudainement à ce film romantique dans lequel l'héroïne était obligé de partager le lit de son ennemi juré. Evidement, les deux acteurs finissaient par tomber amoureux à la fin du film. 

- Fais comme chez toi ici, Mari ! Même si c'est assez spartiate niveau déco, il y a tout ce qu'il faut.

Adrien invita Marinette dans la chambre principale. Elle devait faire la taille de l'appartement tout entier de Marinette, tellement elle était grande. Il y avait cette énorme baie vitrée qui surplombait les toits de Paris devant laquelle était disposée une baignoire centrale, comme dans ces palaces de luxe. Le lit était si grand qu'il pouvait au moins accueillir 4 personnes.

- Il est énorme ce lit, on peut y dormir à plusieurs ! s'étonna Marinette. 

-  Je ne savais pas que c'était l'un de tes fantasmes, Mari ! se moqua Adrien en lui adressant un clin d'oeil.  

Marinette lui lança un regard noir en rougissant et Adrien se mit à rire. Marinette le bouscula d'un coup de coude et Adrien fit mine de se plier en deux. Les deux héros éclatèrent de rire en coeur. 

- Si tu veux, tu peux prendre un bain. dit-il en désignant l'immense baignoire. 

- Merci Adrien. 

- De rien. Je t'attend dans le salon Mari.  

Quand Adrien eut fermé la porte derrière lui, Marinette se déshabilla et fit couler l'eau du bain. Elle se glissa dans l'eau chaude et sentit tous ses muscles endoloris se détendre. Elle en avait tellement besoin après ce combat éprouvant. La vapeur du bain l'aida à réfléchir et une vague d'inquiétude l'envahit. Comment allait-elle faire pour aider Adrien ? 

- Je pense que l'on devrait aller voir le grand gardien, Marinette ... lui conseilla Tikki qui mangeait un cookie, assise sur le rebord de fenêtre. 

- Et si il décidait de lui retirer son miraculous ? s'inquiéta Marinette. 

- Il faut prendre le risque Marinette, sinon il va ... enfin il est possible que ... 

- Oui je sais Tikki, je sais ... la coupa Marinette. 

Marinette ramena la mousse vers elle et joua avec, pensive. La vue d'ici était magnifique. L'appartement était si haut, qu'elle avait une vue parfaite sur les toits de Paris, et le soleil courant donnait au ciel parisien des teintes chaudes. Marinette soupira. Tout était tellement plus simple avant, pourquoi faut-il que les problèmes deviennent de plus en plus important au fur et à mesure des années ? Est-ce que c'était le prix à payer pour devenir adulte ? 

Quelques minutes plus tard, elle décida de sortir de la douche mais elle se rendit avec horreur qu'elle n'avait pas pensé à demander une serviette à Adrien. 

- Oh non, Tikki ! Je ... je n'ai pas de serviette ! s'affola Marinette. 

Le kwami regarda dans la pièce mais ne trouva aucune serviette à disposition. 

- Désolée Marinette, il n'y a rien ici. 

- Je ... je ne vais quand même pas appeler Adrien ?

Le coeur de Marinette s'emballa à cette idée et elle sentit une vague de chaleur la traverser brièvement. Elle regarda autour d'elle, se forçant à ne pas céder à la panique et à paraitre le plus naturel possible. Elle s'assit dans le bain, ramassant la mousse restante autour d'elle pour se camoufler au maximum. Elle releva le menton et pris son courage à deux mains. 

- Euuuh ... Adrien ! Tu peux venir s'il te plait ? appela t-elle, pleine d'une fausse assurance. 

Il ne fallut pas longtemps à Adrien pour entrer dans la chambre, ne se doutant pas une seconde de ce qu'il allait y trouver. Quand il ouvrit a porte, son coeur fit un bond dans sa poitrine et une vague de chaleur le saisit. Il resta planté dans l'encadrement de la porte comme une statue, la bouche entrouverte de surprise. Un bref instant, son esprit s'interrogea sur la raison qui avait poussé Marinette à l'appeler alors qu'elle était encore nue dans son bain. Voyant le malaise de son hôte, Marinette se justifia. 

- Ce ... ce n'est pas ce que tu crois hein, c'est juste que ... en faite, je n'ai pas de serviette...

Les neurones d'Adrien se reconnectèrent soudainement, comme un fusible qu'on enclenche après que les plombs aient sautés. 

- Ah ? Euh, oui. Pardon ... j'ai oublié ... de ... ne bouge pas. 

- Je vais certainement pas bouger ... 

- Pas que ça m'ennuie mais ... 

- La serviette Adrien s-il te plait. voyant Adrien se disperser. 

- Désolé. 

Adrien sortit brièvement de la pièce et revint avec un serviette blanche. Il s'approcha de Marinette hésitant, essayant le moins possible de la regarder. Il tendit le drap devant elle et tourna le visage. Marinette hésita. 

- Ah non, pas question ! s'exclama t-elle. 

- Allez Mari, promis je ne regarde pas ! Allez sors, sinon tu vas mettre de l'eau partout ! 

Adrien resta planté devant elle avec la serviette tendue, le visage tourné vers la fenêtre attendant qu'elle veuille bien s'extirper de son bain. Marinette hésita puis se leva, tout en regardant Adrien d'un air méfiant. Quand il sentit Marinette s'approcher de la serviette, il l'enveloppa avec. 

- C'est bon, tu peux sortir maintenant dit-elle en se serrant la serviette contre elle.  

Au moment où Marinette enjamba la baignoire, son pied glissa sur le parquet, et elle fit un vol plané vers Adrien, qui la retint de justesse avant qu'elle ne s'étale au sol. Marinette se retrouva les bras enroulés autour de son cou, et Adrien la soutenait par la taille pour qu'elle ne glisse pas. Leur corps étaient collés, et Adrien fut pris d'une bouffée d'excitation en s'apercevant de leur soudaine proximité. Leur visage étaient à quelques centimètres et ils ne pouvaient se quitter des yeux. Adrien ne pouvait empêcher son cerveau d'envoyer des signaux à son corps et la réaction de ce dernier ne se fit pas attendre. Il n'arrivait pas à décoller son corps du sien et luttait contre l'envie de caresser, toucher, découvrir le corps de Marinette, uniquement recouvert d'une simple serviette qui lui aurait été très facile à faire tomber, vu la position dans laquelle il se trouvait. Mais Marinette l'avait déjà repoussé une fois et il avait quelques réticences à retenter sa chance, et surtout à profiter d'une éventuelle position de faiblesse. Elle était encore très en colère contre lui pour son attitude avec Nathanael et nul doute que ce n'était pas le meilleur moment pour céder à cette tentation. Cela n'avait ni rime, ni raison, mais il lutta pour réprimer cette impulsion. 

- Pardon Mari, je ... je ne voulais pas ...dit-il en la remettant sur pieds. 

Marinette se redressa et serra la serviette contre elle pour éviter qu'elle ne tombe. Elle perçut clairement l'hésitation et la gêne de son ami mais à cette instant, elle aurait eut envie d'être embrassé fougueusement. Elle se souvint du super vilain Dislocoeur qu'elle avait vaincu en embrassant Chat noir ... le mal pouvait être vaincu par l'amour, c'est ce qu'elle avait retenu de ce combat. L'idée traversa un instant l'esprit de Marinette. 

- Ne sois pas gêné Adrien, je t'ai vu en blouse d'hôpital tout à l'heure, on est quitte. dit Marinette avec un sourire moqueur . 

Adrien rougit et eut un petit rire nerveux en se frottant la nuque. 

- Je suis pas sûre qu'on puisse dire qu'on est quitte, Mari. Tu es encore trop habillé ! répliqua t-il en désignant sa serviette.  

Les deux partenaires s'observaient. Adrien ne pouvait qu'imaginer les courbes avantageuses de sa coéquipière sous cette mince serviette qui ne cachait pas grand chose. Ces jambes, ses épaules, ses bras, et le haut de sa poitrine, mais ces quelques bribes de peau le firent rougir plus que de raison. Sa peau humide, sur laquelle perlait quelques gouttes d'eau lui semblait tout à coup incroyablement attirante. Il réprima un frisson qui l'envahit soudainement, il tenta de recouvrer ses esprits et de stopper les dérives de sa fertile imagination. Il vit Marinette rougir en réponse à son regard insistant plein de concupiscence et un lourd silence s'installa entre eux.  

- Bon ... Je ... je vais prendre ma douche moi aussi dit Adrien pour masquer sa gêne.

Il recula lentement, comme désorienté jusqu'à la porte à laquelle il se cogna légèrement derrière laquelle il disparut. Marinette inspira, comme si elle venait de reprendre d'un coup sa respiration en sortant la tête de l'eau. Elle ne pouvait nier le coup de chaleur qui l'avait soudainement envahit, l'électricité entre elle Adrien était palpable. 

Après s'être séchée et habillée, Marinette ouvrit la porte pour sortir quand elle entendit une désagréable voix familière provenir du hall d'entrée.   

- Pourquoi tu ne me laisses pas entrer Adrien ? Il y a quelqu'un avec toi ? demanda la voix féminine. 

- Oui, je ne suis pas seule, Chloé. répondit fermement Adrien.

Chloé ?? s'étrangla Marinette derrière la porte de la chambre. Tikki lui mis la main sur la bouche pour l'empêcher de faire trop de bruit. 

- Ah oui ? Et qui est-ce ? Une trainée que tu as trouvé dans un bar ? 

- Je n'ai pas de compte à te rendre ! s'énerva Adrien. 

- Adrichou, voyons ! Après tout ce que nous avons partagé à Brown, tu peux bien me rendre ce petit service ? 

- Il en est hors de question ! Marinette mérite amplement ce poste ! 

- Tu sais que j'ai de bonnes relations, Adrien. Je peux très aisément ...

- Bon courage pour faire changer d'avis mon père, alors. 

- On verra bien Adrien. Mais je te préviens, je ne laisserais pas cette idiote avoir le poste dont je rêve. 

- Et moi, je ne te laisserais pas avoir ce poste à sa place. 

- C'est ce qu'on verra, Adrichou. Tu sais que ça pourrait lui porter préjudice si tu avais une relation autre que professionnelle avec elle ? N'est ce pas ? Tu sais ce qu'en dirais Gabriel Agreste. menaça la fille du maire. 

Adrien sentit ses muscles se crisper et une violente envie de faire taire Chloé l'envahit soudainement. Sa mâchoire se crispa et il sentait que cette conversation ne devait plus durer trop longtemps où il allait perdre son self-control. 

- Bonne nuit, Chloé. conclu t-il. 

Adrien ferma la porte au nez de sa visiteuse, tentant de contenir sa rage. Il se dirigea ensuite vers la deuxième salle de bain de l'appartement et s'y enferma en claquant la porte. Marinette sursauta, la colère d'Adrien était un signal d'alarme désormais pour elle. 

En faisant couler l'eau de la douche, Adrien repensa à Nathanel et au combat qu'ils avaient menés. Ce combat avait si éprouvant. Il se demanda comment il pourrait faire face au papillon désormais. Adrien enleva son t-shirt et quand il vit son corps, son coeur manqua un battement. Il était entièrement recouvert des mystérieux signes vert qui avaient déjà envahit son corps lorsqu'il avait récupéré son miraculous chez Maitre Fu. Des arabesques et des signes chinois d'un vert fluorescent qui semblait être mués de leur volonté propre recouvrant son torse, son ventre, son dos, ses bras jusqu'à son cou. Adrien les toucha du bout des doigts comme si ils voulaient se convaincre qu'elles étaient bien réelles. 

- Plagg ? demanda t-il inquiet. 

- Je crois qu'on va avoir des problèmes Adrien ... dit le kwami qui avait perdu son sens de l'humour. 

-  Qu'est ce que ça signifie ? 

- Chaque émotion négative attise un peu plus l''esprit du chat noir. 

- L'esprit ? 

- Oui ! D'où penses-tu que tu tires tes pouvoirs ? répondit Plagg avec dédain.

- Eh bien, de la bague ! Non ? 

- La bague est un sceau qui permet de contenir l'esprit du Chat noir. Contenir mais aussi contrôler. Mais à force de s'en servir, l'utilisateur peut être possédé par l'esprit du Chat noir qui s'en échappe peu à peu ... d'autant plus si des émotions négatives l'animent, car cet esprit s'en nourrit et deviens plus fort. Et vu les marques sur ton corps, l'esprit a déjà pris possession d'une partie de toi. 

- Que va t-il se passer si l'esprit du Chat noir me possède entièrement ? demanda t-il en dissimulant son inquiétude. Plagg hésita à lui répondre.  

- Le dernier Chat noir chez qui sont apparus ces signes ... ce ... ça ne s'est pas très bien terminé pour lui. avoua t-il.

- Que lui est-il arrivé ? 

- Et bien ... sa colère était si forte que personne ne pouvait l'arrêter. Personne, à l'exception de ...

- Lady bug ? 

Le kwami acquiesca péniblement. 

- Comment a t-elle fait pour l'arrêter ? 

- Elle ... 

- Dis-moi Plagg ! s'impatienta Adrien. 

- Oh Adrien, tu sais ... c'est une bien triste histoire dont je n'ai pas vraiment envie de me souvenir. 

- Elle l'a tué ? 

Plagg ne répondit pas se contenta de voler jusqu'à la fenêtre, les yeux vers l'horizon. 

- Tu sais, ce pouvoir. C'est un pouvoir de destruction. Il peut tout détruire. Absolument tout. Même son possesseur. C'est pour ça qu'il ne peut pas appartenir trop longtemps à la même personne, et qu'il ne peut pas être utilisé sans le pouvoir de la coccinelle pour équilibrer les forces. Toi ... tu es celui qui le possède depuis le plus longtemps. Mais ... Maitre Fu a pris le risque de te le donner à nouveau. 

Adrien sursauta en entendant Marinette frapper à la porte. N'entendant pas de réponse, Marinette ouvrit la porte ce qu'elle vit lui coupa le souffle et une sueur glaciale la pénétra instantanément. 

- Mari, je ... dit-il en ouvrant les bras en signe d'impuissance. 

- Oh Adrien répondit-elle la voix cassée par l'émotion en plaquant ses mains sur sa bouche. 

Elle s'approcha de lui doucement et observa les marques sur son corps. Elle tendit la main vers lui et effleura son torse du bout des doigts, redessinant les signes lentement. Elle leva les yeux vers lui, elle avait bien du mal à masquer son inquiétude. 

- Je ... je vais trouver une solution chaton, je te le promet. 

Adrien ne répondit pas. Il s'en voulait d'être aussi impuissant. Surtout face à elle. Elle qui était toujours si forte et qui maitrisait toutes les situations. Et lui, idiot impuissant, incapable de contrôler ses émotions. Marinette continuait de l'observer, son regard azur analysant chaque émotion. Elle tendit lentement sa main vers son visage et la posa sur sa joue. Adrien posa sa main par dessus la sienne et se força à lui sourire. Un sourire qui se voulut rassurant mais Marinette n'était pas dupe. Tikki s'approcha de Plagg et lui lança un regard grave, le kwami ne pouvait cacher son inquiétude face à l'état d'Adrien. 

- Ne t'inquiète pas buginette, tout ira bien. dit-il en collant son front au sien.  

- Adrien ... tu ... tu ne dois plus te transformer. Vraiment.   

Adrien acquiesca difficilement. Marinette fit semblant d'être rassurée et lui rendit son sourire. 

- Je ... je vais te laisser prendre ta douche. 

Marinette recula en baissant sa main puis tourna les talons pour sortir de la pièce en prenant soin de refermer la porte derrière elle. Elle tenta de retrouver son calme. 

- Tikki ... je dois ... 

- Oui, je sais Marinette ...répondit le fidèle kwami. 

- Tikki ... Transforme-moi ! dit-elle doucement pour qu'Adrien ne l'entende pas. 

Une fois devenue Lady bug, il ne lui fallut pas une seconde pour bondir par la fenêtre du salon et courir à toute allure sur les toits de Paris en direction de Maitre Fu. Le seul qui pouvait encore les aider. Une fois dans l'appartement du vieux sage. Lady Bug tenta de contrôler son angoisse et d'expliquer clairement au gardien ce qui arrivait à Adrien. 

- Je savais comment cela finirait, Lady Bug. avait-il simplement répondu sans la regarder. 

- Mais ... il faut que vous fassiez quelque chose ! 

- Je ne peux pas t'aider, je suis navré. répondit-il stoïquement. 

- Mais ... ce n'est pas possible ! Il y a certainement une solution ! s'énerva la super héroïne sentant les larmes lui monter aux yeux. 

- Je ne peux rien faire pour toi. répliqua t-il avant de continuer après un temps de pause bien trop long au gout de Lady Bug. Il n'y a que toi qui peut le sauver. 

- Comment ? 

- Quel est la nature de ton pouvoir ? 

Lady bug se sentit désemparée et pour la première fois, elle avait envie de secouer le grand gardien pour le forcer à avouer la solution à son problème. Mais elle tenta de garder son calme. 

- La création. répondit-elle plus sèchement qu'elle n'aurait voulu. 

- Tu es capable de libérer le mal ... en toute chose. répondit-il mystérieusement, comme si il ne l'écoutait pas. 

Les yeux de Lady bug s'écarquillèrent comme si elle venait de trouver la solution à une grande énigme. 

- Mais comment faire ? s'impatienta la super héroïne. 

- Tu devras le découvrir par toi-même. dit-il en se retournant vers la fenêtre. 

Lady Bug savait qu'elle n'obtiendrait pas plus de réponse. Elle pris congé auprès du gardien et retourna le rapidement possible à l'appartement, profitant de ses grandes enjambés sur les toits pour retourner les mystérieuses révélations du gardien. "Libérer le mal en toute chose" Elle retourna cette phrase dans sa tête, imaginant tout les scénarios possibles. Elle bondit à l'intérieur de l'appartement au même moment où Adrien sortait de la salle de bain. Il sursauta en voyant Lady bug pénétrer par la fenêtre du balcon dans le salon. 

- Tu es allé prendre l'air ma Lady ? demanda t-il, étonné. 

- Trouver des réponses.  

- Et tu as trouvé ce que tu cherchais ? 

- La nuit porte conseil, chaton. 

Adrien s'approcha d'elle et l'observa avec attention. 

- Ca te va tellement bien d'être une super héroïne. Si ... Si il m'arrive quelque chose, j'aimerais que ... 

- Chut ! Ne dis rien s'il te plait ! répondit-elle en posant sa main sur ses lèvres pour le faire taire. 

Adrien la regardait incrédule. Lady bug enroula soudainement ses bras autour de son cou et s'y accrocha désespérément. Adrien se dit qu'il y a quelques année, une telle scène l'aurait fait complètement chavirer mais à cet instant, Lady bug semblait étreindre un mourant et cela lui déplaisait au plus au point. Surtout pour la peine qu'il provoquait en elle. 

- Je ... je te sauverais Adrien. Je te le promet. murmura t-elle, le visage enfoui dans son cou. 

Adrien passa des mains qui se voulaient rassurantes dans le dos de Lady Bug, sentant le tissu lisse de son costume glisser sous ses doigts. Il ne put s'empêcher néanmoins de trouver la sensation agréable malgré le fatalisme de la situation. 

- Allez buginette, on va pas se morfondre toute la soirée !

Lady bug acsquiesca et desserra son étreinte. Les bras toujours accrocher à son cou, elle essuya ses larmes et se força à lui sourire. 

La nuit venue, Marinette alla se coucher dans la chambre tandis qu'Adrien s'était installé sur le canapé. Marinette avait du mal à trouver le sommeil et tournait sans cesse dans le lit. Adrien lui, observait les lumières de la rue s'animer sur le plafond. Soudain, il entendit la porte de la chambre s'ouvrir puis des pas légers et discrets se diriger vers lui. Adrien se redressa sur ses avant-bras et vit Marinette dans la pâle lueur de la pénombre. Il ne put s'empêcher de la trouver belle, dans la clarté des lumières de la ville qui dessinaient des ombres chinoises sur son visage. Ses grands yeux en amande brillaient d'une lueur intense. Elle portait un vieux t-shirt d'Adrien bien trop grand pour elle, ce qui la rendait adorable et ses longs cheveux noirs cascadaient sur ses frêles épaules. 

- Mari ? s'étonna t-il. 

- Je ... j'ai du mal à m'endormir. Tu ... tu ne veux pas dormir avec moi ? demanda t-elle hésitante. 

- C'est une invitation à partager ton lit, princesse ? 

- En toute amitié, évidemment. Je me dis que ce canapé ne dois pas être très confortable ...

- Evidemment. 

Adrien eut un sourire amusé puis se leva et suivit Marinette dans la chambre. 

- Ce n'est pas la première fois qu'on va dormir ensemble de toute façon. continua Adrien dans un dernier effort d'enlever le léger malaise qui régnait entre eux. 

- Oui, tu as raison. Et le lit est assez grand pour nous deux. 

- On mettra des coussins entre nous pour délimiter les zones. dit Adrien ses masquer son ton ironique. 

Marinette repensa un instant à la comédie romantique à laquelle elle avait pensé, et se dit que cela avait commencé comme ça aussi dans le film. Ils s'allongèrent tous les deux sur le lit, le visage vers le plafond avec un bras de distance entre eux. Un silence gênant s'installa entre eux. Marinette n'arrivait pas à dormir pour autant. La présence d'Adrien à quelques centimètres d'elle n'était pas forcément la meilleure idée, mais malgré tout, elle se sentait rassurée de l'avoir près d'elle. 

- Chloé sait où tu habites ? interrogea Marinette, suspicieuse. 

- Pardon ? Ah oui, Chloé ... elle est toujours bien renseigné ... 

- Qu'est ce que vous avez "partagé" exactement à Brown ? demanda t-elle sans détour.  

Adrien se redressa sur un coude et se tourna vers Marinette, s'approchant légèrement.  

- Serais-tu ... jalouse, princesse ? 

- Non. Ca m'intrigues tout au plus ... 

Adrien s'approcha d'elle un peu plus et tenta de capter son regard dans la pénombre.

- Tu ... Mari ... Je ... si je suis revenu après toutes ces années, c'est pour toi. Parce que je me suis rendu compte à quel point tu me manquais. Je suis amoureux ... de toi. Et rien que toi, Marinette. Je ne veux plus être séparé de toi, une seule seconde de ma vie. 

- Adrien ... 

Marinette ne s'attendait pas à une telle déclaration de la part de son coéquipier et son coeur s'arrêta net dans sa poitrine. Elle sentait son souffle se raréfier. 

- Tu as le droit de me traiter d'imbécile, parce que je suis parti, parce que je n'étais pas vu que c'était toi derrière le masque, mais ... 

Les yeux de Marinette s'emplirent de larmes qu'elle eut du mal à réprimer, et pour seule réponse, elle posa sa main sur sa joue, s'approcha de lui et colla ses lèvres aux siennes. Adrien sursauta de surprise, mais repris bien vite ses esprits en saisissant à son tour le visage de sa Lady avec une telle possessivité qu'il eut du mal à se reconnaitre dans ce geste. C'était comme si il avait attendu cet instant toute sa vie. La prise d'initiative de Marinette l'avait tellement fait frémir, que tout son corps avait réagi instantanément. Il sentit l'excitation monté, au fur et à mesure qu'il caressait ses lèvres avec les siennes, jouant même audacieusement avec sa langue. Marinette bascula bien vite sur le dos et Adrien s'allongea sur elle, sans quitter sa bouche. Ses lèvres fougueuses descendirent bientôt le long de sa mâchoire, puis de son cou. Les deux partenaires ne pouvaient retenir leur fougue, comme si ils avaient retenu leurs pulsions durant des années. Marinette serra Adrien contre elle, comme si elle avait peur qu'il ne s'échappe soudainement. Ses mains se faufilèrent sous son t-shirt pour ressentir pleinement la chaleur que dégageait son partenaire puis remontèrent dans ses cheveux pour l'inciter à continuer l'exploration de son corps avec ses lèvres. Adrien ne se fit pas prier et déposa de brulants baisers sur sa poitrine, se servant de ses mains pour caresser sa peau délicate du bout des doigts. Ils fit impulsivement glisser ses doigt sur ses hanches, sa taille et remonta vers ses côtes. Marinette sentit une vague de frustration la traverser, elle aurait aimé que ses mains remonte plus haut vers sa poitrine. Elle l'embrassa à nouveau, ses mains agrippées dans ses cheveux blonds. Adrien se sentit plus qu'excité par l'audace de sa partenaire, il n'avait jamais imaginé que la timide Marinette puisse se comporter de telle manière. Son corps se fit raide, et il tentait de maitriser son excitation grandissante. Mais les effets que lui procuraient ses baisers audacieux se faisaient de plus en plus flagrants sur son corps d'homme. Adrien en voulait plus, et il voulait pouvoir se délecter de son corps, en connaitre les moindres recoins, pouvoir observer chaque grain de beauté qui le parsème. Adrien roula sur le dos, obligeant Marinette à se placer à califourchon sur lui. Leur entrejambe entrèrent en contact et ils fut tout deux parcouru d'un violent courant électrique à ce simple contact. Marinette en eut le souffle coupé, jamais elle n'avait ressenti pareille sensation dans le bas de son ventre. Ses mains en tremblaient d'excitation.Elle sourit et Adrien lui rendit le même sourire. Tout deux savait à présent que leur niveau d'excitation était le même. Marinette le regarda avec envie, et s'empara à nouveau de ses lèvres, ses mains se perdirent dans ses cheveux tandis que celles d'Adrien, appuyaient sensuellement le contact de leur bassin en tenant fermement ses hanches. Puis ils ramena ses mains à son visage pour caresser tendrement ses cheveux, appuya son front contre le sien et l'observer s'animer de désir pour lui. Qu'est ce qu'elle était belle. Les cheveux en bataille, les joues rosies, ses yeux brillants qui le dévoraient et les lèvres entrouvertes prêtes à accueillir les siennes. Aidé par Marinette, Adrien retira son t-shirt, dévoila à la jeune femme le magnifique corps sculpté de son partenaire. Marinette sentit sa respiration s'accélérer. Sa peau était si douce sous ses doigts qu'elle ne put s'empêcher de parcourir chaque muscle du bout des doigts, ce qui amusa beaucoup Adrien. Celui ci en profita pour retirer le t-shirt de Marinette. Adrien se mordit la lèvre d'envie et ne se fit pas prier pour explorer le reste de son corps du bout des lèvres, déposant des baisers humides sur chaque parcelle de peau, commençant par son cou, puis descendant lentement vers son ventre, passant entre sa poitrine. Avant de la faire basculer en arrière, s'allongeant à nouveau sur elle. Marinette eut un petit rire étouffé de surprise. Adrien et Marinette enlevèrent les derniers vêtements qui leur restait. Leur respiration se firent haletantes et leur gémissement plus intenses. Adrien observait Marinette, allongé sur elle, il caressait délicatement ses cheveux en lui souriant. Adrien glissa lentement vers son entrejambe pour retirer avec une grande aisance son sous-vêtement avant de retirer également le sien. Puis, d'une geste lent, ses hanches firent un mouvement très suggestif et Marinette poussa un gémissement plus sonore que les précédents en sentant Adrien en elle. Il était si doux avec elle, comme si il avait peur de lui faire mal. Pour l'inciter, elle souleva son bassin vers lui et ramena ses hanches contre elle à l'aide de ses mains, ce qui surpris son partenaire. Adrien ne put se retenir plus longtemps, il bougea son bassin d'avant en arrière, procurant à Marinette un plaisir intense, d'abord lentement, puis de plus en plus vite, encouragé par ses gémissements de plus en plus sonores. Marinette eut cette sensation inédite que l'union de leur deux corps avait consolidé entre eux, le fil invisible de leur complicité. Comme si elle était reliée désormais à Adrien toute sa vie entière, en souvenir de cette nuit où il n'avait fait qu'un. Et cette pensée la rassura, elle avait ce sentiment qu'elle ne serait plus jamais seule. 

En se réveillant le lendemain matin, les sensations de la veille étaient encore tellement présentes que la boule de chaleur qui avait élue domicile dans son ventre se raviva à l'instant où elle vit Adrien endormi, torse nu, à ses côtés. Elle le regarda dormir un moment, caressant ses cheveux en bataille, retraçant la ligne de ses sourcils. Elle ne l'avait jamais trouvé aussi beau qu'à cet instant. Si il n'avait pas été la, endormi à côté d'elle, elle aurait pu croire que la nuit d'hier était un rêve. Il avait été si doux, si attentionné, cela avait attisé en elle un érotisme qu'elle ne soupçonnait pas. Il avait l'air tellement paisible ainsi, loin des soucis qui les animent en ce moment. Et de la menace qui pèse sur leur duo. 

Adrien ouvrit doucement les yeux, et son visage pris vie lorsqu'il croisa le regard azur de Marinette. 

- Tes yeux Mari ... ils m'ont toujours fascinés. On peut y lire tellement de chose. 

- Et tu lis quoi là ? dit-elle en s'approchant de son visage. 

Adrien se redressa et lui vola un baiser ce qui la fit sourire. Ils s'échangèrent de furtifs baiser quand soudain, le vacarme assourdissant de quelque chose qui s'effondre retentit dans le salon, et fit trembler tous les murs de la bâtisse. 

Marinette et Adrien bondirent du lit sans se faire prier et se ruèrent dans le salon. Là, il découvrirent le mur de la façade principale dans lequel on avait taillé une entrée avec un objet qui devait être extrêmement coupant vu la coupe net qu'il avait laissé dans le mur. Devant eux se tenait une jeune femme blonde, les cheveux attachés en une queue de cheval très longue, son corps recouvert d'une combinaison noir orné d'un plastron doré. De son dos, d'immenses ailes de guêpes battaient frénétiquement et au bout de ses bras, deux énormes épées brillantes ressemblant à un dard qui semblaient faire parti intégrante de son bras. Son visage était recouvert d'un masque noir mais Marinette reconnu parfaitement ...

- Chloé ? s'étrangla t-elle. 

- Tu vas payer Marinette ! Adrien est à moi et tu me l'as volé ! Sale petite peste, je vais te détruire ! s'écria la guêpe avec une voix nasillarde. 

Marinette se tourna vers Adrien et s'approcha de lui. 

- Ne. Te. Transforme ... surtout PAS ! Quoi qu'il puisse se passer ! dit-elle à voix basse, en insistant bien sur chaque syllabe. Adrien se contenta de grogner et lança un coup d'oeil à Plagg qui secoua la tête comme pour confirmer les dires de Marinette. 

Marinette et Adrien esquivèrent de justesse le coup d'épée que la guêpe leur avait assené en utilisant leur habituelle technique de dispersion. Marinette s'élança en courant à travers l'appartement mais quand elle s'approcha du trou béant dans le mur elle ne s'arrêta pas. Toujours poursuivie par les coups d'épée destructeurs de son ennemie, elle s'élança sans retenue dans le vide. 

- Mari !!!! s'écria Adrien, les yeux exorbités de terreur. 

De colère, il s'attaqua à Chloé avec un succès plutôt discutable. Il se contentait de la provoquer en lui envoyant toutes sortes d'objet au visage et d'esquiver ses ripostes mais ne lui causa pas de gros dégâts. Lady Bug atterrit soudain dans l'appartement avec beaucoup de grâce. Elle récupéra son yo-yo et défia la super-vilaine. 

- Si c'est moi que tu veux Chloé ! Alors attrape-moi ! lança t-elle.

Chloé ne se fit pas prier, elle balança ses bras pour tenter d'atteindre la super héroïne, mais Lady Bug courait sur les murs pour lui échapper. Son yoyo s'enroulant autour d'elle, lentement, sans qu'elle s'en aperçoive. Quand elle fut entièrement entourée du fil, Lady Bug tira un coup sec et La guêpe tomba à terre, déséquilibrée. Lady Bug s'approcha d'elle, triomphante. Elle se pencha au dessus d'elle, se saisit d'une broche dorée qui ornait son costume sous le regard enragé de Chloé, et la brisa en deux. 

Mais aucun akuma n'en sortit. 

Marinette resta dubitative et n'eut pas le temps de se demander où est-ce qu'elle avait fait un erreur qu'elle ressentit une violente douleur sur le flanc droit. La guêpe avait libéré un bras et l'avait entaillé sur le côté droit de son ventre. Lady bug recula, effarée d'avoir fait une telle erreur, la pièce tournait autour d'elle et elle porta sa main sous ses côtes, elle pouvait sentir le liquide chaud et visqueux s'échapper de la plaie. Elle n'entendait plus la voix terrifiée d'Adrien s'approcher d'elle, ni les ricanements aigus de Chloé comme si son corps avait décidé que pour survivre, certaines fonctions étaient devenues inutiles. Et bientôt sa vision se brouilla. Elle perdit connaissance. 

Adrien accouru auprès d'elle, les larmes s'accumulant au coin de yeux. Ses mains ensanglantées se saisirent du visage de Marinette, lui ordonnant de ne pas s'évanouir. La rage qu'il ressentait à cet instant n'avait pas d'égal, il se sentait comme une bombe nucléaire prête à exploser. Il se retourna vers Chloé le regard noir. 

- Je vais te tuer ... Chloé ! s'écria t-il. 

Chloé se contenta de ricaner, fière de sa victoire. 

- Plagg ...

- Non Adrien, il ne faut pas ... répondit le kwami, apeuré. 

- Transforme-moi !! s'écria t-il. 

Le corps d'Adrien se couvrit des habituels ornements verts mais quelque chose avait changé en lui. Une rage incontrôlable l'animait, ses yeux étaient devenus jaune flamme, et ses cheveux avaient soudainement pris une teinte ébène. A peine transformé, il s'élança sur Chloé et roula avec elle jusqu'au bout de la pièce. L'expression sur son visage était presque animal, Chloé eut l'impression qu'il allait la dévorer mais il se contenta d'activer son cataclysme. Penché sur Chloé, il approcha sa main de son visage. 

- Devine ce qu'il va se passer si je pose ma main sur ta tête ? dit-il le regard dément. BOUM ! 

Il approcha sa main à quelques centimètres du visage de Chloé quand il sentit une main se poser sur sa cheville. Il se retourna en sursautant. Lady Bug s'était trainée jusqu'à lui en laissant derrière elle quelques traces de sang et avait posé sa main sur sa cheville sans dire un mot. 

- Adrien ... Arrête je t'en prie. Arrête. supplia t-elle, les yeux à demi-clos. 

- Tu as vu ce qu'elle t'as fait ? Cette fille doit mourir ! Maintenant ! dit-il en se tournant à nouveau vers la blonde. 

- Nooon ! supplia Lady Bug à bout de souffle. 

Lady bug se hissa sur ses avants-bras tandis que Chat noir approchait dangereusement sa main du visage de Chloé. Elle se redressa difficilement en se tenant à lui mais Chat noir ne faisait plus attention à elle. Elle posa ses mains sur sa tête et murmura avec ses dernières forces :

- Je te libère du mal ... 

Le corps de Lady Bug sembla aspirer entièrement une étrange vague verte qui provenait de Chat noir. L'énergie qu'elle avait déplacé fut si forte qu'elle fut projetée en arrière et Chat noir vola lui aussi à l'autre bout de la pièce. 

Chloe se redressa péniblement. L'onde de choc lui avait fait perdre la barrette dorée qui retenait ses cheveux longs. Celle-ci avait glissé jusqu'à Lady Bug qui, encore allongée sur le sol, abattu son poing dessus pour le briser. 

- Bye bye petit akuma ... chuchota t-elle, à bout de force. 

Puis elle se détransforma, laissant une Marinette dans un piteux état. 

Chloé ne comprit pas ce qui lui arriva quand elle revint à elle. Et Adrien se redressa péniblement en retrouvant son apparence normal. Il releva la tête et quand il vit Marinette gisant dans son propre sang, il se précipita les jambes tremblantes. 

- Mari ... Non Mari je t'en prie. supplia Adrien en la prenant dans ses bras. 

- Adrien ? chuchota t-elle les yeux clos. 

- Tiens bon buginette, tout ira bien maintenant. 

- Je t'avais dit ... de ne pas te transformer.

- Tu étais en danger, je n'avais pas le choix. 

Marinette lui sourit, les yeux toujours fermés, sa tête se balançant légèrement, Adrien voyait qu'elle luttait pour ne pas s'évanouir. 

Chloé eut le réflexe salvateur d'appeler du secours. Quelle ironie, que celle qui a tenté de tuer Marinette soit également celle qui lui sauva la vie. L'ambulance emmena rapidement Marinette à l'hôpital le plus proche où les médecins stoppèrent l'hémorragie. Tirée d'affaire, Adrien resta à son chevet jusqu'à son réveil. 

- J'ai eu tellement peur Mari ... dit-il en déposant un baiser sur sa main. 

- Moi aussi, j'ai eu peur Adrien. J'ai cru que je t'avais perdu. 

- Tu m'as sauvé, comme toujours. Tu me sauves toujours la vie. 

Marinette ria ce qui lui fit atrocement mal. Adrien l'embrassa sur le front et lui caressa les cheveux. 

- Maintenant que tu es à mes côtés, tout ira bien chaton.  

- Marinette ... est-ce que tu ... tu veux rendre les miraculous ? osa Adrien, craignant sa réponse. 

La question d'Adrien, Marinette se l'était déjà posée plusieurs fois. Leur vie seraient tellement plus simple sans. Mais être un super héros, c'est une vocation que l'on ne peut renier si facilement. 

- Hors de question Adrien. On est des super-héros ! Maitre Fu nous fait confiance. On ne peut pas abandonner alors que Le Papillon vient de réapparaitre.

Adrien esquissa un demi sourire. Il aimait tellement la voir combative, quand Marinette faisait sortir la Lady Bug qui dormait en elle. Et il se sentit rassurer de savoir qu'elle était toujours aussi déterminé. Autant que lui. 

- Alors ... partenaires ? dit Marinette en tendant son poing vers lui. 

- Partenaires ! répondit Adrien avec un immense sourire. 

**FIN**

Note de l'auteur : 

Après une éternité d'attente, j'ai enfin fini ce livre dont je tourne la dernière page. C'est sans doute l'histoire qui m'a demandé le plus de travail, et ce dernier chapitre m'a demandé énormément de temps et de relecture. Je n'arrivais pas à trouver une fin convenable. Ce qui fait que ce chapitre est hyper long ! 

Petit point Lemon : Je n'ai pas écris le Lemon parce que je voulais absolument un Lemon mais il s'est imposé à moi naturellement. Je l'ai volontairement épuré et censuré car je sais que de jeunes âmes lisent mes fictions (et qu'elles s'en tapent complètement de mon "disclaimer") et par devoir moral, je devais rester le plus soft possible. Tant pis pour les amateurs du genre. (pitié ne me faites pas de commentaires du type "ils ont pas mis de préservatif" ou "il a pas enlevé ses chaussettes". Vous êtes responsables de vous-même, et j'ose espérer que tout le monde sait qu'il faut se protéger lors des rapports sexuels. Je ne suis pas là pour faire un cours d'éducation sexuel, mais pour écrire une jolie histoire. Donc le fait que je ne le mentionne pas, est juste un choix de style. De même que je n'écris pas "il enleva ses chaussettes, son t-shirt, son jean, son bracelet, sa bague, son caleçon et sa ceinture". Dans ce cas autant écrire "il marcha sur le sol avec ses pieds en alternant pied droit et pied gauche". Vous ne liriez pas jusqu'au bout j'en suis sûre.) Sur ce, Peace and Love mes amis. 

J'espère que cette histoire vous a plu, j'attends vos commentaires et si vous avez aimé, votez ! Bisous les miraculers, à bientôt pour de nouvelles aventures.  

*Stephen King 



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