CHAPITRE 28 : Harry Styles

Quand je pousse la porte de mon appartement, je remarque l'énorme pile de lettres sur mon plan de travail. J'ai chargé Dua de me déposer mon courrier sur la table si elle venait chez moi. Je ne suis pourtant parti qu'un mois... Je ne les lit pas toutes. Les factures impayées et le loyer atteindront deux petites minutes. Puis une grosse enveloppe attire mon attention. Voilà ce que j'attendais de Dua. La fameuse lettre. Je balance toutes mes affaires pour m'empresser de lire le rapport que je lui ai demandé. Une bonne dizaine de pages complètes avec beaucoup trop d'informations que je mets un moment à décortiquer. Rien ne me paraît étrange. Même en lisant tout le document, rien ne me parait anormal. Dans la foulée, j'appelle Dua pour lui proposer un déjeuner demain midi.

J'en profite pour donner quelques nouvelles à mes proches dont ma mère qui doit se faire un sang d'encre. Je ne plaisantais pas quand j'ai dit que je ne voulais voir personne pendant ma période de cavale. Zayn et Liam ont été mes exceptions (sans compter Lily parce qu'elle est enceinte). Et mon dieu que ça m'a fait du bien. Même si le plus dur a été de lire les dernières pages du petit carnet bordeaux. Ce petit carnet qui a retracé la fin de notre histoire. Parfois, j'ai même du mal à me dire que tout ça n'existera plus. Les dernières pages m'ont émues aux larmes. Parce que je sais que Louis était désolé. Je sais qu'il a commis une erreur, mais on s'este donne une seconde chance, une seconde chance qui a échoué comme la première. Peut être qu'il fallait juste se mettre en tête que c'était fini. On en a souffert tous les deux, on a douté mais c'était la meilleure solution. Je n'ai pas continué de lire les carnets mais je vais le faire.








Le lendemain, c'est les cheveux coupés, le visage rasé à blanc, en costume que je reviens au bureau. Cristal me saute presque dans les bras quand elle me voit arriver.


« Ah Monsieur Styles vous revoilà ! On finissait par se demander si vous alliez finir par refaire surface.

- Bonjour Cristal, vous avez l'air en forme. Je lui dit en observant sa robe blanche à fleurs qui la met vraiment en valeur. »


Cristal est un petit bout de femme dont je ne pourrais pas me passer. Elle est l'élément central de ce cabinet et dotée d'un très grand professionnalisme.


« S'il y a bien une chose que je ne suis pas en ce moment, c'est en forme ! Le téléphone sonne tous les jours pour des demandes d'interviews de votre part, des journalistes un peu trop curieux qui campent à moitié devant la porte. Vous savez que j'en ai chassé à coups de balais ? Ils sont coriaces hein ! »

Je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire en voyant son air indigné. Le bagout de Cristal m'a vraiment manqué.

« Enfin bon, avec votre retour, ils devraient se calmer. J'espère parce que je vais finir par la faire moi-même l'annonce sur cette maudite affaire. Elle continue de bougonner.

- Sinon rien d'important ?

- Non pas vraiment, Dua et Niall ont vraiment bien géré le cabinet et ce n'était pas simple. Ils attendent dans votre bureau. »

C'est en petit comité d'accueil que je retrouve mes deux amis assis à mes fauteuils.

« Un revenant ! Tu as l'air d'être rayonnant. Dua me serre rapidement dans ses bras.

- Le soleil de la France m'a pas mal aidé. Non je plaisante, il a plu et neigé pendant tout mon séjour. J'ai eu une bouffée d'air quand j'ai vu une éclaircie ce matin.

- Pour fêter ton retour, on a un petit cadeau. »

Niall se lève et part dans son bureau. Décidément, je suis gâté. Peut être que je partirai plus longtemps la prochaine fois. Lorsqu'il revient avec d'énormes classeurs dans les bras, je comprend que ce n'est pas vraiment la surprise que j'attendais... Mais alors pas du tout.

«Tiens, voilà ton boulot pour les 30 prochaines années et plus de vie sociale !

- Dites moi que je rêve...

- Eh non, bon retour. »

Fiers de leur petite blague, ils s'en vont tous les deux en gloussant. Est ce que j'ai fait pour mériter des amis pareil ? Ils m'ont donné encore plus de boulot. Mais bon, on va leur pardonner. L'affaire Pemberton m'a complètement absorbé sans que je ne puisse m'occuper d'autres affaires. J'espère qu'elle sera vite finie pour que je puisse reprendre une activité normale. C'est par curiosité que je vais voir les dernières nouvelles sur l'affaire.Chose à ne surtout pas faire. C'est vraiment bizarre de voir sa tête sur le Daily Mail, The Sun et Même The Times. Apparemment, mon silence sur l'affaire fait parler. Certains voient une forme de lâcheté, d'autres un cocon protecteur pour éviter de dire n'importe quoi, comme fait Hans. Il est sur tous les plateaux de télévisions à parler de son client, client dont il en a strictement rien à foutre. J'en suis désolé pour Louis. Après, Hans peut faire un très bon boulot. Ça serait même un avocat plus que brillant, pour ne pas dire le meilleur, s'il ne pensait pas qu'à son porte monnaie. Il est pire que l'oncle Picsou ! Les articles défilent et les rumeurs et les mensonges s'accumulent, jusqu'à arriver à ma relation avec Louis. Apparemment, ce n'est plus un secret pour personne et les journalistes ont fait des recherches approfondies pour alimenter leurs torchons. Chaque pans de notre ancienne relation est exposé, jusqu'à des faux témoignages de soi disant proches. C'est là que je me rend compte que tout ça va trop loin que cette médiatisation intensive est mauvaise pour les deux parties. Personne n'est vraiment épargné : que ça soit moi, que ça soit Louis ou Elizabeth. On parle même de Peter qui n'a strictement rien à faire dans cette affaire. C'est dur de voir que l'on peut inventer tout et n'importe quoi pour vendre. Et l'implication de mes proches m'agace. Ils ne devraient pas être mêlés à tout ça. Je quitte les différents sites d'informations pour me replonger dans mes dossiers.








Lors de notre pause, j'amène Dua dans un petit pub dont j'ai perdu l'habitude d'aller : le Made In the Lunchtime. C'est de lire le journal de Louis qui m'a donné envie d'y retourner. Dès que je rentre, je suis surpris que l'endroit n'ait pas changé. C'est toujours cet endroit chaleureux et agréable qui me rappelle tellement de bons souvenirs. Le bois foncé vernis, cette odeur de cannelle et la convivialité. Nous prenons une petite table face à la Tamise et aux quartiers des affaires.

« J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne suis pas venu ici.

- Tu y venais souvent avec Louis. Tu m'as souvent parlé de cet endroit.

- C'est vrai. »

Je ne suis pas revenu ici parce que j'avais peur de mes souvenirs. Qu'ils soient trop forts, que je finisse par être envahi d'un sentiment de tristesse ou d'un pincement au coeur, mais finalement, je suis heureux de retrouver ce pub. Avant d'entrer dans le vif du sujet, nous discutons de tout et de rien. Dua est aussi bavarde que Cristal. Elle me raconte ses nombreuses aventures avec l'un de ses derniers prétendants qui a fait preuve d'une énorme goujaterie au moment de l'acte et qui a fini à moitié nu au milieu couloir à trois heures du matin. Encore un qui n'a pas compris que Dua ne plaisante pas.

« Je peux te dire qu'il ne faisait pas le malin en calbut dans le couloir. Il a fini par partir quand ma voisine a menacé d'appeler les flics. J'en ai marre, je veux aussi trouver mon Peter. Elle soupire, rêveuse.

- J'espère qu'il trouvera quelqu'un comme toi au masculin qui prendre soin de lui. Un petit sourire triste s'affiche sur mes lèvres.

- Je suis désolée, je ne voulais pas te rappeler ça. »

C'est moi qui ai merdé dans cette histoire. Si j'avais été moins pris par cette affaire et par mon ex, j'aurais peut être fait attention à lui. Je mérite ce qu'il s'est passé. Ça fait vraiment mal parce que c'est la deuxième fois. La deuxième fois que je ne prends pas soin de la personne que je suis censé aimé et qu'elle s'en va. C'est quelque chose de récurent avec moi apparemment. Heureusement, la serveuse arrive avec nos plats pour couper cet échange un peu gênant.

« Tu as reçu la lettre que je t'ai envoyé ?

- Le rapport médical et psychologique ? Oui je l'ai lu en rentrant. Mais quelque chose ne correspond pas dans les dates données.

- Comment ça ?

- Dans le dossier, le dépôt de plainte d'Elizabeth est antérieur aux faits. Elle a porté plainte un mercredi et selon elle, elle a été agressé le vendredi matin.

- Tu penses qu'elle a menti ?

- J'en suis même sûr, hélas. Ce que j'aimerais savoir, c'est pourquoi. Il y a quelque chose qui m'échappe dans ce dossier. Je sais qu'Elizabeth est une victime mais de quoi et de qui. Hans a raison. La vidéo de surveillance ne prouve rien et c'est l'un de nos seuls éléments de preuve, facilement réfutable par la défense. C'est vraiment faible. Hans sait que le doute profite à l'accusé et il va sûrement jouer de ça. Pour l'instant, ce n'est même pas pour disculper Louis que je fais ça, mais pour rétablir la vérité parce que quelque chose ne va pas du tout.

- Donc, tu penses qu'Elizabeth a bien été agressé mais que ce n'est pas Louis ? Je hoche la tête en guise de réponse. Mais qui alors ?

- J'en sais rien. Et ça me rend dingue. Elle m'a envoyé un message quand j'étais à Avoriaz en disant qu'elle voulait me parler. Depuis, je n'ai plus de nouvelles. »

J'ai été surpris quand j'ai vu le message d'Elizabeth en me disant qu'elle avait besoin de me parler. Comme si c'était l'envie de se débarrasser d'un poids, de quelque chose qui la pesait. Je n'ai pas eu de nouvelles depuis et ça m'inquiète un peu. Quelque chose ne va pas mais je n'arrive pas à trouver ce qui se passe vraiment. Les preuves sont faibles, comme si tout avait été lissé.


« Cette affaire va tous nous pousser à bout. Soupire Dua.

- Je ne te le fais pas dire et je pense que ce n'est que le début. Il faudra que je revois Elizabeth seule, sans ses parents. J'ai l'impression que ses parents ont une grande influence sur elle.

- Surtout la mère. Elle m'inspire pas confiance avec ses robes zèbres de l'ancienne collection de Victoria Beckham. Il faut être louche pour porter ça. »


La remarque de Dua détend un peu l'atmosphère et nous arrête de parler du boulot. C'est en début d'après midi que nous rentrons tranquillement jusqu'au cabinet, profitant du beau temps de Londres. Étrangement, je suis un peu plus serein depuis mon retour d'Avoriaz. J'ai profité du temps que j'avais pour fouiller mon passé, redécouvrir des choses qui m'ont fait mal. Oui, ça m'a fait mal de me dire que j'ai été quelqu'un d'heureux et qu'en une soirée, ma vie s'est écroulée. C'est l'impression que j'ai eu. C'est difficile de vous dire que la personne que vous avez aimé, vous trahisse juste pour assouvir un désir, une pulsion. Je me suis senti faible de ne pas pouvoir satisfaire mon compagnon pour qu'il aille voir ailleurs. Je m'en suis voulu après lui en avoir voulu. Et en relisant ses pages, tout a été remis en cause. Tout ce que j'ai pensé, toute la haine que j'ai eu, ces dernières années. Je n'ai pas su écouter parce que je lui en voulais, parce que je m'en voulais.


Sur le chemin du retour jusqu'au cabinet, je reçois un message. Il est court et précis. Je reconnais tout de suite l'écriture fluide et légère de Charlotte, la soeur de Louis. Je suis pour le moins surpris d'avoir ses nouvelles surtout que ça fait des années que je ne lui ai pas parlé.

+555 203 187 204, 13h35

Bonjour Harry, je suis désolée de te déranger mais j'aurais te parler. N'y voit rien de méchant, juste une discussion autour d'un café, quand tu auras le temps.

Bonne journée, Charlotte.


J'hésite à lui répondre, mais je suis coupé par un comité d'accueil de haut vol. Une dizaine de journalistes qui cherchent à tout prix un scoop ou une déclaration de ma part. Dommage pour eux, je ne dirai rien et je n'ai pas grand chose à dire de toute façon. J'ai décidé de ne rien dire pour ne pas que l'on déforme mes propos et puis, c'est une affaire qui doit être traitée par la justice, pas par la presse. Cristal essaie tant bien que mal de les repousser mais en vain. C'est un peu sonné que je rentre dans le cabinet. Je ne suis pas quelqu'un qui est habitué à autant d'attention sur moi.

« Et c'est ça depuis deux semaines ! Soupire Dua. Ma mère collecte toutes les photos de moi dans un classeur, alors que je ne suis même pas mêlée à l'affaire.

-Il y a de quoi devenir fou. »

Au bout d'un moment, les journalistes voient bien qu'ils n'obtiendront rien de nous et ils s'en vont. Un soulagement pour tout le monde de ne plus les avoir dans les pattes. Le cabinet est étrangement calme cet après midi. Niall est parti auprès de Lily. Elle va accoucher dans les semaines à venir et elle est toujours suivie à l'hôpital par les médecins. Tous les jours, je m'attends à ce qu'ils m'annoncent l'arrivée de ma filleule ou de mon filleul. Une attente qui commence à être pesante comme apparemment, si je suis le seul clampin à ne pas connaître le sexe du bébé. Les heures défilent et le message de Charlotte me trotte dans la tête. Si elle veut me voir, c'est qu'il y a un rapport avec Louis. Elle ne l'a pas fait ses dernières années. J'hésite encore à lui répondre et accepter cette proposition de rendez-vous. Mon altercation avec Jill me reste encore en travers de la gorge et je ne dois plus être le bienvenu chez les Tomlinson.











C'est un peu nerveux que je me rends dans le petit café où Lottie et moi nous sommes donnés rendez-vous. Coin dans une petite rue à Camden, le café est agréable, complètement envahi par de la verdure. La terrasse donne dans une cour intérieur, ce qui donne un côté plus intime que côté rue. Je reconnais tout de suite Charlotte. Elle n'a pas vraiment changé depuis la dernière fois que je l'ai vu : grande, fine, le corps bronzé comme en plein été et des jolis yeux gris. La seule chose qui a changé depuis la dernière fois, c'est ses cheveux qui sont maintenant teintée d'une jolie couleur rosée. D'un geste de la main, elle m'appelle pour venir à sa table. Ma nervosité est à son maximum jusqu'à ce qu'elle me serre dans ses bras.

« Je suis contente que tu sois venu, je ne pensais pas que tu viendrais.

- Moi non plus à vrai dire. Je ris nerveusement. »

Un serveur dépose un chocolat chaud et un tasse de thé avec quelques scones.

« J'espère qu'un thé te va, je me suis rappelée que tu en buvais beaucoup avant. Elle me dit, un petit sourire timide.

- Merci, ça me va. »

Nous sommes tous les deux un peu gênés de cet échange qui ne semble pas du tout naturel. Après deux ans sans se voir, aucun de nous ne sait comment réagir, comment parler. Des deux, je dois être le plus mal à l'aise parce que j'ai un peu peur qu'elle me fasse une scène comme Jill dans le commissariat. Lottie a toujours été une femme de caractère qui a toujours voulu ce qu'elle voulait. Elle me rappelle énormément Gemma.

« Et qu'est ce que tu fais maintenant ? Il faut lancer le dialogue par quelque chose hein.

- Je suis en formation pour devenir maquilleuse et en parallèle, je travaille dans une petite boutique pas très loin. Et j'ai de grands projets comme de créer ma marque de maquillage. »

Je ne suis pas vraiment étonné par les projets de Charlotte. Elle rêve de devenir maquilleuse et même quand elle était à Doncaster, elle travaillait déjà dans une enseigne de mode. Puis, nous embrayons sur nos vies respectives et elle me parle de sa fille. Une petite tête blonde aux boucles clairs et aux grands yeux bruns. C'est étrange de voir que des gens que l'on a vu grandir ait une famille, des projets, etc.

« Voici, Nina, ma fille d'un an maintenant. Elle est avec son papa en ce moment.

- Vous ne vivez pas à Londres ?

- Non dans un village. Londres est une ville devenue trop chère pour nous. Mais, on aura un jour un appartement comme le vôtre à toi et Louis avant. C'était si beau ! Je me souviens encore de votre canapé et du tapis blanc crème. »

L'évocation de notre ancien appartement me fait sourire. On l'adorait cet appartement. Il était agréable et quand on s'est séparé, ça été un vrai déchirement de le quitter. C'était notre petit nid douillet où on se sentait bien. Mais depuis que j'ai reçu son message, une question me brûle les lèvres alors je me lance :

« Pourquoi vouloir me voir maintenant ? »

Lottie ne semble pas vraiment surprise de ma question et elle joue nerveusement avec sa tasse.

- Parce que j'ai besoin de te parler.

- De Louis, je suppose ? Écoute, Lottie, je ne suis pas son avocat, je ne peux rien te dire. Je lui réponds, agacé.

Oui je suis agacé parce qu'elle voulu me voir uniquement avec une intention derrière et ce n'est pas juste pour prendre des nouvelles.

« Merci pour le thé, je vais aller payer.

-Non attends. Elle me retient par le bras. Reste assis, j'ai quelque chose pour toi. »

Je capitule et me rassieds. Lottie sort de son sac un carnet. Encore un carnet qui va sûrement me donner énormément de lecture.

« C'est le dernier carnet. Il était dans les affaires de Louis. Quand je suis allé le voir en prison, il m'a dit de te le donner. Je ne l'ai pas lu, alors je ne sais pas ce qu'il contient mais c'est important apparemment. Lis le au moins.

-J'ai déjà lu, tous les autres. Je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin. Je marmonne. »

Lottie ne relève pas ma phrase mais elle sourit. Je prends quand même le dernier carnet et nous nous saluons en nous promettant de pas attendre aussi longtemps avant de se revoir.

« Harry ? Elle m'appelle avant que je m'éloigne.

-Oui ?

- Je ne t'en veux pas, je ne t'en voudrai jamais de faire ton boulot. Tu avais sûrement des bonnes raisons d'accepter cette affaire. »

Ce n'était pas les bonnes raisons au départ. La gentillesse de Lottie me ferait presque pleurer. Elle tient vraiment ça de Johannah. Nous nous séparons avec la promesse de se revoir très vite. Quand je rentre chez moi, je m'enfonce dans le canapé devant un programme abrutissant de télé réalité. Cependant, je résiste pas à l'envie de jeter encore une fois un coup d'oeil au dossier Pemberton. Je suis toujours dans l'idée de trouver une faille dans l'argumentation de Hans. Puis, quelque chose tombe. Une enveloppe qui a été glissé dans le dossier que Cristal m'a redonné cet après midi. La lettre n'est pas signée, elle est juste à mon nom, sans rien de plus. Je déchire la lettre et un mot en tombe.

Monsieur Styles,
Vous ne devez pas savoir qui je suis et je préfère garder mon anonymat. La lettre que vous venez de recevoir contient les preuves qui manquent à ce dossier. Les pièces qui cachent toute la supercherie de cette histoire.
J'espère que vous en ferez bon escient.

Un anonyme qui m'envoie une lettre ? Rien de plus flippant. Décidément, cette affaire prend des tournures de plus en plus étranges... Un petite pile de photo est dans la lettre. La première photo est très floue mais l'on reconnaît bien Catherine Pemberton sortir de l'entrée principale de l'Université. Elle porte un long manteau noir et des lunettes de soleil. Sur la deuxième photo, elle est rejointe par quelqu'un. Une personne que je reconnais très bien ;  le doyen de la fac.  













The end is near....
Pour celles qui sont intéressées, après cette fiction, j'en reprendrai une autre qui est déjà en cours sur mon autre compte, qui s'appelle In Your Heads

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