CHAPITRE 14 : Harry Styles.

Je suis resté dix minutes devant mon dressing ne sachant pas vraiment quoi mettre. Pourquoi pas un costume ? Ou peut être une chemise ? Et si c'est une grande réception et qu'il faut être super chic ? Ou est ce que c'est une simple soirée à la cool ? Je décide par prendre le costume le plus sobre que j'ai et un simple pantalon, un peu ample. Ça devrait faire l'affaire.

J'arrive dans la salle quelques dizaines de minutes après qu'elle ait commencé. Le vigile n'a pas voulu me faire rentrer et puis, j'ai joué de mes charmes et ça a marché. La salle est immense. Le hall d'entrée de la boîte a été totalement décoré pour l'occasion. Un endroit devenu très chic et clinquant. Tout ce que je n'aime pas à prime abord. Je traverse la foule pour essayer de trouver Peter. Mon dieu, mais ils sont combien à travailler ici ? Je finis par tomber sur lui en train de rire à gorge déployée avec un homme, sûrement l'un de ses collègues. Puis plus j'avance, je vois qu'ils ne sont pas tous les deux. Arrivé face à eux, je reconnais monsieur Pemberton et sa femme. Mais qu'est ce qu'ils font ici ? Voir mes clients en dehors du travail m'a toujours fait bizarre. Surtout des personnes aussi puissantes. Peter finit par me voir. À son regard, je vois, qu'il semble extrêmement surpris.

« Harry, qu'est ce que tu fais ici ? Je croyais que tu ne venais pas.

- Soit plus heureux de me voir. Je m'approche de lui et l'embrasse.

- Monsieur Styles, je ne savais pas que vous veniez. Catherine me serre la main.

- Moi non plus à vrai dire.

- Votre ami est charmant. Ajoute t-elle très souriante. »

Mon ami charmant qui aurait pu me prévenir que l'un de mes clients venaient. J'évite de montrer que je suis visible troublé de les voir. Peter continue de parler avec son collègue avec qui il semble très complice, ce qui a encore plus le don de m'énerver. Je regrette presque d'être venu ici. Je prends une coupe de champagne sur l'un des plateaux que je bois d'une traite. Peter se tourne enfin vers moi.

« Oh j'ai oublié de te présenter Oliver, un collègue informaticien. Intervient Peter. »

Le dit Oliver me serre la main rapidement.

« Enchanté de te connaître, Pete parle souvent de toi. »

Et moi je ne te connais pas alors ne t'emballes pas, je me retiens de dire. Au lieu de ça avec un grand professionnalisme, je lui réponds par un sourire dépourvu de chaleur. Décidément, c'est une soirée qui commence mal. Dans sa robe avec très peu de tissus, je vois le regard de Catherine qui pèse sur nous. Puis quand Oliver annonce qu'il va partir, elle ajoute :

« Attendez Oliver, j'aimerais vous parler. Je ne suis pas très douée en informatique et j'aimerais savoir quelques astuces utiles. »

Monsieur Pemberton, une coupe de champagne à la main semble pris dans une discussion passionnante sur le monde de la bourse avec mon chéri. J'ai actuellement l'impression d'être une plante verte. Je n'aime pas ce genre de soirée. C'est souvent d'un ennui mortel. Boire du champagne, manger des petits fours et attendre que la soirée passe en en complimentant à tout va, des choses qui ne vous plaisent même pas. Voilà à quoi ressemble des soirées mondaines. Si je suis venu, c'est uniquement pour faire plaisir à Peter, qui avait l'air de tenir à ce que je sois là. Et puis, les dernières semaines ont été difficiles pour notre couple. On ne s'est jamais autant disputé et toujours à cause du même sujet. Au bout d'un moment, je décide de sortir un peu.

« Tout va bien ? Tu veux rentrer ? Il me demande inquiet.

- Pourquoi tu ne m'as pas dit que les Pemberton venaient ? J'attaque dès que nous nous éloignons un peu.

- Je ne savais pas qu'ils venaient, je t'assure. Et puis, ça m'a étonné de te voir ici. Je croyais que tu ne voulais pas venir.

- Oui et bien je n'aurais pas dû. Je déteste rencontrer de mes clients hors du travail.

- Ils ne vont peut être pas rester. »

Je soupire exaspéré de cette situation et n'attends pas sa réponse pour m'éclipser. Une fois dehors, je souffle un peu. La nuit est fraîche mais elle m'apaise. Les derniers jours ont été intense. Que ça soit au cabinet ou au niveau personnel. Mes parents devaient venir à Londres me voir mais ma mère a encore fait des imprudences. Maintenant, elle est clouée au lit avec une grippe. Elle est impossible ! Redditch me manque parfois. C'est un coin tranquille hors du tumulte de Londres, c'est loin de tout. Et qu'est-ce que j'aimerais partir loin...

« La nuit est calme. C'est pour ça que je l'apprécie. Tout est figé et par beau temps, on peut apercevoir les étoiles, qui symbolisent la vérité vous n'êtes pas d'accord ?

- Je ne vous savais pas aussi poète, monsieur Pemberton. Je réplique.

- Vous ne connaissez pas grand chose de moi, monsieur Styles. »

Il s'approche de moi, sa coupe de champagne toujours à la main. Toutes les fois où j'ai vu cet homme, j'ai été subjugué par sa présence et son charisme. Miles Pemberton est un homme de pouvoir, ça se sent.

« Je peux vous poser une question ? A propos de l'affaire.

- Oui allez y, même si je n'aime pas parler de travail en dehors du cabinet.

- Qui défendez-vous, monsieur Styles ? Ma fille ou votre ex-mari ?

- Je ne vois pas ce que vous voulez dire.

- Vous savez très bien. Pourquoi aller voir son ex-fiancé en prison ? Plusieurs fois en plus. Je commence à me poser des questions.

- Vous m'avez fait suivre ?! Je commence à hausser le ton.

- J'aime savoir si les gens sont honnêtes avec moi. Et je ne sais plus si je peux encore vous faire confiance. Il crache froidement. »

La tension est vraiment palpable. Je n'accepterais pas que l'on me suive alors que j'exerce mon métier. Il a peut être du pouvoir, mais moi, j'ai la possibilité de me défendre.

« Si vous continuez à me suivre et à m'observer, je vais finir par ne plus rien faire pour vous. Personne n'entrave mon travail, qui que ça soit.

- N'oubliez pas que vous avez besoin de cette affaire. Votre cabinet est en mauvaise posture même si vous êtes bien reconnu dans le milieu.

- Je n'aime pas que l'on me menace, monsieur et encore moins que l'on me fasse du chantage. »

L'ombre d'un sourire en coin se dessine sur ses lèvres.

« Défendez ma fille correctement et peut être que j'arrêterais de surveiller où va mon argent. Sur ces douces paroles, je vais retrouver ma femme. »

Avant qu'il ne rentre, je lui dit :

« Vous saviez que j'étais l'ex-fiancé de l'accusé, alors pourquoi m'avoir pris ?

- Parce que je savais que étiez quelqu'un de professionnel, j'espère ne pas m'être trompé. »

Sans un mot de plus, il me quitte et rentre à l'intérieur.





Bonsoir ! Un nouveau chapitre comme prévu, même s'il est tard, je tenais à le publier. Qu'en avez-vous pensé ? Je suis curieuse de savoir ! Je vais essayer de publier en milieu de semaine mais je ne promet rien. On arrive petit à petit à la fin de la première partie dont la fin réserve quelques surprises. Pour la deuxième partie, je vais peut être essayer de publier un petit trailer, pour donner un petit avant goût ;) je vous tiens au courant.

Bonne lecture, Loriana.
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