Chapitre 7


PDV Drago Malefoy

Depuis le fameux repas, mon père n'a jamais cessé de dénigrer Théa, même si elle est moldue, elle ne mérite pas le rejet de mon père. Jusqu'à la fin des vacances, celui-ci se plaignait à longueur de journée, du fait que nous soyons entourés de moldus et que le Maître nous punirait de notre escapade. Franchement, j'en avais plus que marre de ses jérémiades et Mère lui tolérait tout, un vrai enfant gâté. La seule chose que j'espérai et que j'attendais avec impatience était le jour de la rentrée.

La veille de la rentrée, mes parents et moi-même sommes retournés à la maison pour accueillir le Maître. Mon père était stressé, ma mère ne voulant pas s'embêter de ces futilités avait décidé de se promener seule. C'est ma folle de tante, Bellatrix Lestrange qui arriva peu de temps avant le Maître. Déjà elle ricanait et sautillait partout dans le manoir. Ses robes noirs et ses cheveux tout aussi noirs accentuaient sa folie. Son passage à Azkaban n'a fait qu'empirer les choses et accentuer sa ferveur envers à la magie noire et au Seigneur des Ténèbres qu'elle idolâtre telle une gamine.

Un bruit semblable à un transplanage fit stopper les sautillements de ma tante. Il était là, devant nous. Le manoir d'habitude sombre à cause du peu de lumière semblait presque lugubre. De ses yeux rouges, il parcourait l'assemblée devant lui. Quand son regard se porta sur ma personne, je ne pus réprimer un frisson. Il est vrai qu'une aura noir et froide se dégageait de lui. Je comprends qu'il était craint de la population magique. Il s'avança vers mon père, son serpent le suivait, glissant sur le marbre de la salle de réception. Ce dernier, bien qu'imposant n'agit que sur les ordres de son maître. L'assemblée retenait son souffle, aucun bruit ne se fit entendre, à croire que tous avaient retenu leur respiration. C'est alors que devant mon père, il décida de parler pour la première fois depuis son arrivé.

-Alors comme ça, la famille Malefoy est partie se ressourcer en France, est-ce vrai Lucius ?

-Oui Maitre.

-Et comment c'était, la France ?

-Infestée de moldus.

-Bien bien bien, se délecta le Seigneur.

D'un mouvement rapide de sa baguette, je l'entendis formuler un doloris à l'encontre de mon père. Celui-ci s'effondra de douleur, mais aucun son ne sorti de sa bouche. Il serrait les dents.

-Cela t'apprendra, Lucius, qu'il ne faut pas m'abandonner à la suite d'un échec. Echec qui, je le rappelle est l'intrusion ratée à Poudlard.

Il se détourna de la vue qu'offrait mon père à ses pieds dans un mouvement de cape digne de mon parrain. Tout en ce détournant de sa victime, il nous convoqua pour une réunion officielle qui aura lieu demain dans notre manoir. Connaissant mon père, j'allais devoir retarder mon arrivée à Poudlard. Quand tout le monde quitta la salle de réception, mon père se releva avec difficulté, il implora mon aide, je le regardais dédaigneusement sans bouger ne serait-ce qu'un seul de mes doigts. Encore secoué par le sort, mon père s'assit sur le fauteuil le plus proche de lui. Enervé par mon manque de réactivité face à sa demande, il me congédia non sans m'avoir frappé avec sa canne à pommeau. Directement je montai dans ma chambre qui ressemblait fortement à un dortoir de Serpentard à cause des couleurs. Sans me déshabiller, je m'allongeai sur mon lit bordé.

-Kauchemar appelais-je

Dans un petit « plop », un elfe de maison apparu devant mon lit. Il me regardait avec ses grands yeux jaunes, il ressemblait à son frère, Kreattur qui servait la famille Black, ce dernier doit maintenant être au service de Potter qui est l'héritier du dernier membre de l'illustre famille Black. Le cousin de ma mère, Sirius est mort il y a maintenant un peu plus d'un an, il a été tué par sa cousine, qui n'est autre que la sœur de ma mère, Bellatrix.

-Informe Mère que je ne viendrais pas au repas de ce soir, et que si elle veut me voir, je descendrais pour la réunion du Maître.

-Bien Maître, je vais le dire à la Maîtresse.

Quand l'elfe de maison disparu, je pu enfin souffler et repenser à ces vacances. A plusieurs reprises, j'ai failli dévoiler le monde des sorciers à une moldue. La première fois, quand je suis tombé à cause d'une racine ou quelque chose dans le genre, j'avais voulu sortir ma baguette pour soigner mes blessures. La seconde fois quand ce débile d'hibou de Blaise a absolument voulu me donner la missive de mon meilleur ami. Une troisième fois quand elle a mangé chez nous et encore, c'est mon père qui a failli faire une belle bourde. Cependant, quand je repense à elle, je ne vois pas tout ce que je méprise chez les moldus, mais plutôt sa force de caractère et c'est cheveux bruns. Elle semblait me comprendre sans que je ne dise rien. A plusieurs reprises je l'ai laissée me regarder, quand elle me détaillait, j'avais l'impression d'être mis à nu comme si tous mes secrets étaient révélés. Elle était différentes des autres moldus. Cependant, je ne devais pas pensez à elle, à aucun moment, cela causerai ma perte. En bon légilimens, le Maître croirait que je le trahirais.

Cette nuit, le sommeil ne vient pas. Mon cerveau était trop torturé par mes questionnements quant à l'avenir et aux projets du Maître. Comme un lion en cage, je me sentais étouffer dans ce manoir. J'avais ouvert la fenêtre de ma chambre et avais attendu le soleil se lever sur le petit balcon de ma chambre. Lentement, le ciel jusqu'à présent noir illuminé d'astres plus brillant les uns que les autres, le soleil apparaissait à l'horizon éclairant le monde et ses individus à la recherche de lumière et d'espoir. Lentement, mes questionnements disparaissaient pour laisser place à un esprit vide et apaisé. Voir le soleil s'élever haut dans le ciel me rappela ces vacances d'été, sur un banc avec cette moldue à mes côté dans un silence apaisant seul l'horizon s'offrait à nous, radieux et loin de toutes confrontations.

Durant la journée, les heures passaient plus vite que la nuit. Dans la salle de réception, tous les plus proches mangemorts du Lord étaient déjà présent. Instinctivement je pris place entre Père et Mère. Le silence était maître de cérémonie, un sifflement se fit entendre. Il était là, parlant fourchelangue avec son serpent. Sans même nous regarder il prit place en bout de table. Tous les visages étaient fermés. Il commença un charabia que je n'écoutais pas. A cette heure-ci, je devais être à la gare King's Cross pour prendre le train en direction de l'école de magie. Mais il en avait été décidé autrement. Maintenant que j'étais marqué, il fallait que je participe aux réunions. Il continuait de parler sans que personne n'intervienne, personne n'avait cru bon d'ajouter quelque chose ou de le contredire de peur de souffrir de sa main. Le temps n'était pas en ma faveur. La réunion se passa dans une lenteur morbide. Quand le Seigneur quitta la table. Je pu entendre des soupirs. Personne n'avait été blessé cette fois. Je ne dirais pas qu'il est plus clément, non, mais je dirais juste qu'il sent la fin proche, beaucoup trop proche.

Le crépuscule tombait dehors quand Blaise vient frapper à la porte de mon manoir. Peu de temps avant la réunion je lui avait envoyé un hibou pour lui demander de venir me chercher quand le Poudlard express serait à l'école. Comme toujours, il avait respecté ses engagements. Il me dit que, comme ses parents n'étaient pas conviés à la réunion, il a pu rejoindre l'école normalement pour ensuite, sous dérogation de la vieille McGonagall, utiliser le réseau de cheminette pour venir me chercher. Fidèle à lui-même, Blaise souriait toujours, même si la situation n'était pas des plus plaisantes. Selon lui, se serait sa cousine qui lui aurait apprit à sourire. Apparemment, cette dernière ne ferait que de sourire et cela agacerait les personnes autours d'elle. Depuis la fin de l'année scolaire dernière, le garçon qui me sert d'ami, ne fait que de me parler de sa cousine qui viendrait faire sa dernière année à Poudlard, alors qu'elle aurait passé six ans à Beauxbâtons. Personnellement, je dis qu'il faut être complètement fou pour venir à Poudlard alors que le Seigneur cherche activement à tuer Potter, à faire un carnage de l'école et que les sorciers d'ascendance moldue sont menacés de mort. Mais bon, il est content que sa cousine soit avec lui à l'école, donc je ne peux pas lui anéantir tout espoir de bonheur. Cependant, il faut être réaliste, On peut se faire tuer à n'importe quel moment.

J'invitais Blaise à venir dans le salon pour utiliser la cheminée. Il prit de la poudre de cheminette, entra dans l'antre de la cheminée, je me plaçai à ses côtés. Il me regarda et me sourit narquoisement. Il savait que je détestais ce moyen de transport.

-Bureau du directeur, Poudlard, cria-t-il distinctement.

Des flammes vertes nous léchaient le corps. Nous étions partis du manoir. Lourdement nous atterrissions dans le bureau du Directeur. Ce dernier semblait nous attendre. Il nous regardait épousseter nos vêtements remplis de cendres par-dessus ses lunettes.

-Messieurs Zabini et Malefoy, s'exclama-t-il. Je suis désolé pour vous mais le repas touche à sa fin, je vous conseille vivement d'aller dans les cuisines et de demander aux elfes de vous préparer à manger. Pas besoin de vous rappeler le règlement, vous le connaissez déjà, sur ce, bonne soirée jeunes gens.

Rapidement nous sortions de son bureau et Blaise me conduisis aux cuisines. Le hall de l'école était rempli de sorciers de tout âge rejoignant pour la première fois ou non leurs dortoirs. Je sentais dans mon dos un regard plutôt prononcé. Je voulu me retourner pour savoir qui me détaillais de façon indiscrète, mais devant Blaise et moi, Potter et Weasmoche nous barraient le chemin pour rejoindre les cuisines.

-Alors la fouine, papa et maman ont oublié de te déposer à la gare ce matin, ricana le rouquin.

-J'avais des choses plus importantes à faire que de prendre un stupide train pour venir ici.

-Voldemort t'a encore donné une mission, j'espère pour ta misérable vie que cette fois tu n'échoueras pas.

-Ne prononce pas son nom la belette, m'emportais-je.

-Ou quoi ? Tu vas me lancer un impardonnable rigola Weasmoche.

Rapidement je sortis ma baguette de ma robe de sorcier pour la pointer vers ce traitre à son sang. Voyant que j'ai perdu mon sang-froid, Blaise me fis baisser ma baguette et me chuchota que l'on avait des très plus intéressant à faire que d'humilier Potter. J'aurai aimé rabaisser le caquet à son pote rouquin, mais Blaise avait raison, il fallait que l'on aille manger. Etant le nouveau Préfet-en-Chef avec Granger, il avait le droit d'aller n'importe où dans le château, c'est alors que devant les cuisines, il appela un elfe pour que celui nous prépare à manger rapidement. Une fois préparé, nous montions au septième étage pour aller manger dans la Salle sur Demande. Encore une fois, mon meilleur ami se plaignait du fait qu'il n'avait pas accueilli comme il se devait sa cousine. Il me la décrit comme une personne formidable qui a toutes ses chances d'être à Serpentard et que même si je ne l'avais jamais vu, je pourrais facilement la reconnaître à cause de ses cheveux gris.

N'en pouvant plus, je pris congé de Blaise pour rejoindre les dortoirs de Serpentard. Dans la salle commune, les plus vieux veillaient, se racontais leur vacances, dans un coin de la salle commune Pansy et Théo parlaient à voix basse, je m'approchais d'eux pour les saluer. A aucun moment ils ne m'interrogeaient sur le pourquoi de mon retard et du fait que je n'étais pas présent au diner. Ils parlaient d'une fille dont Théo la trouvait juste génial et qu'elle risquait de me faire de l'ombre, à moi, Sang-Pur et Prince des Serpentards. En revanche, Pansy ne cessait de la dénigrer comme quoi elle lui faisait penser à Granger, prétentieuse et sûre d'elle. Après ce long débat entre mes deux amis, je me rendis compte qu'ils parlaient d'une nouvelle élève, et pas n'importe laquelle. La cousine de Zabini.

Exténué par cette journée, je partis dans mon dortoir pour aller dormir. Le lendemain, à l'heure du petit déjeuné, on pouvait déjà entendre Granger et Weasley se crêper le chignon, de bon matin, cela égailla ma journée, enfin jusqu'à ce que je me rende compte que leur sujet de dispute était moi. Enervé, je me levai de table pour rejoindre mon dortoir pour prendre mes affaires de cours, ce matin je commençais avec potion avec le Professeur Slughorn qui m'insupporte au plus haut point, je préférai largement quand c'était Rogue qui nous faisait cours.

A peine arrivé à la hauteur de la salle de cours qu'une personne me heurta de plein fouet. Cette dernière légèrement plus petite que moi recula de quelques pas, sûrement sonné par le choc. Agacé par son comportement, je ne pu réprimer une réplique acerbe, mais en détaillant un peu plus la jeune fille devant moi, je ne pu terminer ma phrase.

Elle portait les couleurs de ma maison, mais ce qui me choqua le plus est la couleur de ses cheveux. Gris. En face de moi se tenait la cousine de Blaise. Ne comprenant pourquoi je ne finissais pas ma phrase, elle releva ses yeux vers moi, et là, ce fut le plus grand choc de ma vie. Ses yeux bleus me transpercèrent. Tout comme moi, elle me reconnu, néanmoins, ce ne fut pas difficile car je n'avais pas trompé mon apparence comme elle. Même si ces cheveux étaient gris et non bruns, je pu facilement reconnaître la personne que j'ai côtoyé pendant un mois entier et qui s'avère en plus d'être une sorcière, est la cousine de Blaise.

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Bonjour tout le monde :)

Alors voilà ce matin quand je me suis levée, j'ai vu que j'avais dépassé les 100 vues, ce qui pour moi est incroyable car je ne pensais pas que mon histoire pouvait vous intéresser. Donc du coup, pour vous remerciez, j'ai décidé d'écrire un nouveau chapitre qui aurait du être publié que la semaine prochaine.

N'hésitez pas à voter et à commentez pour que je puisse m'améliorer :)

Bon week-end à vous ;)


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