Chapitre 6


Un sourire fend mon visage jusqu'alors fermé. Il me rend mon sourire en écartant les bras. Je courus vers lui et viens me réfugier dans ces bras, je le serrai aussi fort que je pu.

-Tu commences à m'étouffer, rigola-t-il en toussant.

-Je suis désolée, disais-je avec un point de sarcasme dans ma voix.

-Mais bien sûr je vais te croire.

Ah, qu'est ce que j'aimais mon cousin. C'est fou de dire que nous sommes cousins alors que de base nous n'avons pas la même couleur de peau. Son teint est basané avec des cheveux bruns très courts et des yeux presque noirs. Il est grand, c'est-à-dire, que quand je lui fais un câlin, ma tête se pose au niveau de son torse. Depuis qu'il est tout petit il se plaint de sa taille car il est plus grand que tout le monde, mais d'un côté sa taille intimide. En revanche, il ne m'a jamais intimidé, en tant que parfaite et gentille cousine que je suis, je me moquais de lui à chaque fois que je le voyais et lui se vengeait.

Il me demanda de lui suivre car il voulait me montrer où il dormait. Docilement, je calquais mon rythme de marche au sien. Nous traversions divers couloirs, montions divers escaliers pour arriver à l'étage qui accueillait les appartements des Préfets-en-Chefs. Un tableau représentant un cavalier lors d'une joute médiévale ouvrit à Blaise après la prononciation du mot de passe. Sa salle commune était beaucoup plus chaleureuse que celle des Serpentards, mais beaucoup plus petite aussi car elle n'accueillait que deux élèves. Les couleurs dominantes étaient le marron et le beige, couleurs qui me mariaient très bien avec le mobilier environnant. Il m'expliqua qu'en haut des escaliers se trouvait sa chambre, la porte de gauche était la chambre de son homologue féminin et à droite la sienne. Quand il ouvrit la porte de sa chambre, je me croyais dans les dortoirs de Serpentard, le vert et l'argent règnent en maître dans la pièce. Il se déplaça rapidement vers une armoire pour en sortir un tee-shirt qu'il me lança. Je compris que nous allions faire comme quand nous étions plus jeunes, c'est-à-dire, allez au lit et se raconter tout ce qui s'est passé depuis la dernière fois que l'on s'est vu.

J'étais la première dans son lit, il me rejoint quelques minutes tard, il avait troqué son uniforme pour un haut un peu grand pour lui. Il vint me rejoindre dans les draps et me regarda avec des yeux curieux.

-Alors ? Raconte-moi toutes tes vacances, comment s'était Bastia ?

-Bah écoute, mes pères m'ont abandonnée, ils partaient tous les jours je ne sais où, alors que moi je restais dans la maison de vacances.

Je lui racontais aussi que j'avais découvert un coin super sympa et que la prochaine fois que je pars en vacances, je l'emmène dans ma valise pour lui montrer la falaise. Je lui parle aussi du moldu que j'ai rencontré, je reste assez vague à son sujet car sinon il va vouloir que je le revoie pour « plus si affinité » comme il aime si bien dire, ce qu'il faut savoir, c'est que c'est lui qui m'a fait rencontrer Joachim il y a deux ans, même si cela avait plutôt bien marché entre nous, je n'aime pas du tout quand mon cousin mette son nez dans mes affaires sentimentales. Puis rapidement, le sujet dériva sur Poudlard. Il me dit que son meilleur ami avait loupé le Poudlard Express et donc il a du aller le chercher en transplanant, et que par conséquent il avait loupé le diner et le discours du directeur.

-Comme d'habitude il a du faire son charabia sur le règlement et la forêt interdite, non ?

-Pas du tout, il nous a parlé du mage noir et comme quoi il fallait choisir son camps

Son regard s'assombrit subitement, qu'est ce que j'avais encore dit ? Il bougea, attrapa quelque chose sur ce que je supposais sa table de nuit.

-Lumos chuchota-t-il en pointant sa baguette sur son avant bras gauche.

La marque des ténèbres. Même en France nous savions à quoi elle ressemblait.

-Pourquoi ? Pourquoi tu as été marqué, le questionnais-je.

-Ne panique surtout pas, s'il te plait et écoute moi bien attentivement. Le Seigneur des Ténèbres cherche des élèves de Poudlard pour entrer dans l'école pour attraper et tuer le fameux Harry Potter. Je t'ai déjà raconté l'aversion du Seigneur pour lui. Et bien l'année dernière ses mangemorts ont failli entrer dans l'école. Cet été, j'ai appris qu'il existait un groupe qui essayait de se battre contre Voldemort, les membres forment, ce que l'on appelle l'Ordre du Phénix. J'ai intégrer ce groupe et j'ai appris que mes parents en faisait parti depuis ma naissance. Ils sont des espions pour l'Ordre. Ils portent la Marque comme moi et renseigne l'Ordre des faits et gestes du Lord. J'ai décidé cette été de faire comme eux, mais à l'échelle de l'école. Cet été, je me suis fait marquer par Lui. Mon meilleur ami s'est fait marqué l'été dernier, mais lui est endoctriné par son père qui est Son bras droit. Au sein de l'école, il existe des élèves qui s'entrainent en cachette, se sont les jeunes membres de l'Ordre. L'armée de Dumbledore est dirigée par Harry Potter, j'aimerai que tu en fasses partie pour ta protection.

Choquée par ce qu'il me racontait, je ne pus plus détourner mon regard de la Marque qu'il portait. L'encre noire bougeait, le serpent était effrayant. Je portais mes doigts vers son avant-bras, voulant la toucher. Voyant mon geste, Blaise formula le sortilège qui éteignit sa baguette. Forte de ses révélations, j'aimerai aussi apporter un petit quelque chose dans la chute du Lord.

-J'accepte d'intégrer l'Armée de Dumbledore

-Je n'en attendais pas moins de toi, soupira-t-il

Nous parlions encore une bonne partie de la nuit, mais peu à peu, le sommeil nous enveloppa de ses bras réconfortants. Le lendemain matin, ce sont des coups donnés à la porte de la chambre de Blaise qui nous réveilla.

-Debout Zabini, tu vas être en retard, disait une voix, qui devait être l'homologue féminin de mon cousin.

Rapidement je me levai, et grâce à un sort informulé, je pu créer des vêtements car je n'avais pas le temps d'aller dans les dortoirs de Serpentard pour m'habiller. Une fois présentable, je tirai les draps du lit de mon cousin et lui lançai un sort pour le réveiller.

-Aguamenti

Il hurla littéralement comme une fillette, un rire s'échappa de mes lèvres qui se transforma rapidement en un fou rire. Comme je sortais de sa chambre, il crachait des insultes à mon encontre ce qui ne pu que redoubler mon fou rire. En descendant dans la salle commune, une jeune fille aux cheveux bruns bouclés me faisait face. Elle me détailla d'un regard presque assassin. Je me présentai comme la cousine de Blaise, de surprise sa bouche forma un oh.

-Désolée, je t'ai pris pour une de ces nombreuses conquêtes, s'excusa-t-elle. Il faut dire aussi que ton cousin et son meilleur ami ont une réputation de charmeur et qu'ils ne laissent pas les filles indifférentes. Quand je pense qu'ils se sont tapé presque toute l'école.

En rigolant de son air exaspéré, je lui proposai de descendre aller manger, ce qu'elle accepta. En descendant, elle me parla d'elle, de sa vie à Poudlard et du fait que je n'étais pas comme les autres Serpentards. Génial, ma maison a une très mauvaise réputation auprès des autres maisons. Une fois dans la Grande Salle, c'est à son tour de me proposer de manger, mais avec elle et ses amis. Installée à la table des rouges et ors, les regards de sa maison et de la mienne étaient accusateurs. Je ne laissai rien paraître, et commençai à manger en lui parlant de ma vie à Beauxbâtons. Une jeune roux et l'autre brun s'installèrent en face de nous. Le roux voulu sûrement protester quand il vit les couleurs de ma maison. La jeune femme qui s'appelait Hermione, me présenta ses amis : Ron Weasley et Harry Potter. Elle leur expliqua Beauxbâtons, que mon cousin n'était autre que le dit « Zabini » et que ce dernier aimerai me faire intégrer l'Armée de Dumbledore.

Ces Griffondors me plaisait, ils me semblait passer outre les rivalités entre maisons sauf pour ce qui est de ma maison où, là, c'était plus compliqué. Tout en finissant mon repas, j'écoutais d'une oreille distraite ce que le trio disait.

-Vous avez entendu dire qu'apparemment Malefoy serait allée en vacances chez les moldus pour échapper à Vous-Savez-Qui

-Moi j'ai entendu dire qu'il avait participé à la razzia qui a eu près du chemin de traverse.

-Les garçons, quand est ce que vous allez arrête d'écouter toutes ces rumeurs.

Songeuse, je me demandai qui pouvait bien être le fameux meilleur ami de mon cousin dont on n'arrêtait pas de me parler mais dont je ne connaissais pas le nom.

-Mais Hermione, il est un mangemort, tout comme ses parents et sa folle de tante chuchota le roux.

-Ce ne sont que des suspicions que vous avez, vous n'avez même pas vu s'il portait la marque des ténèbres, cria Hermione.

Toute la salle se tourna vers le trio, en portant mon regard vers ma maison, j'aperçu Pansy qui me lançait des regards plus que meurtrier, mon cousin aux côtés de Théodore était livide. Des chuchotements se firent entendre, mais ma maison resta muette devant les paroles d'Hermione. Un mouvement se fit à la table de ma maison, mais je n'y prêtais pas vraiment attention, trop occupée à soutenir le regard de Pansy dans un air de défi.

-Tu as vu, on parle de mangemort et il est le premier à se lever et à sortir de la salle, comme un coupable, disais-t-on à mes côtés.

-Tais-toi Ronald, on n'accuse personne sans preuve, il est garçon comme les autres, certes avec un père mangemort, mais tout de même, ce n'est pas parce que ton père travaille au ministère de la magie que tu travailleras toi aussi au ministère. Et bien c'est pareil pour lui, tant que l'on n'a pas de preuve de ce que toi et Harry essayés d'affirmer, on le traite comme on l'a fait pendant ces six dernières années, s'énerva Hermione.

Elle prit ses livres, se leva et quitta la table sans un regard pour ses amis. Je voulu la suivre, mais elle avait déjà disparu. Blaise vient vers moi en me tendant une feuille. Mon emploi du temps. Je commençais avec potions. Il fallait que je retourne absolument dans mon dortoir pour prendre les manuels de la matinée. J'avais de la chance car le cours de potions se déroulait dans les cachots donc pas très loin de mon dortoir. Tout en me dépêchant je bousculais certains élèves, ces derniers grognaient de mécontentement.

Maintenant que j'avais mes livres, il fallait que je trouve ma salle de classe. Je pris la carte que m'avait donnée Théodore pour me repérer. De temps en temps je relevais les yeux de la carte pour éviter de me prendre un mur ou un élève. Mais bien évidemment, il fallait qu'au bout du couloir, juste avant de rentrer dans la salle de cours, je rentre dans quelqu'un de pleine face, que je n'avais malheureusement pas vu. Sonnée par le choc plutôt violent, je recule de quelques pas et secoue la tête. La personne qui se tient devant moi ne peut s'empêcher de lancer une répliquer acerbe :

-Fais gaffe où tu marches, la prochaine fois que... et il s'arrêta de parler en plein milieu de sa phrase.

Ne comprenant pas pourquoi il ne finissait pas sa phrase, je levais vers lui un regard que je voulais interrogateur, pourtant quand je découvris qui se tenait en face de moi, je ne pu montrer que de la surprise. Tout comme moi, son visage laissa transparaître de la surprise qu'il essaya de cacher tant bien que mal.

Il était là, devant moi, arborant fièrement l'uniforme des verts et argents. Je n'avais finalement pas rêvé.

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Bonjour tout le monde :)

Et voilà nouveau chapitre, n'hésitez pas à voter et à me laisser un commentaire pour savoir de qu'il faut que j'améliore ou non

Sur ce bon week-end à tous ;)

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