Chapitre 3 : Baptiste
Allongé sur son lit, Baptiste tente de calmer sa migraine en avalant le même calmant pour la troisième fois. Auparavant, le jeune homme respirait la santé et échappait à tous les virus qui se présentaient dans l'air.
Aujourd'hui, c'est différent. Baptiste souffre de céphalées chroniques, parfois légères, souvent intenses. Comme la plupart des jeunes de son âge, il se croyait invincible mais il avait tort. Baptiste a joué avec le feu en poursuivant ses cours de boxe malgré l'interdiction des médecins.
Résultat des courses, Baptiste fit le combat de trop et reçut un choc à la tête qui réveilla son traumatisme crânien. Celui que lui a crée ce connard de Damien ! En clair, les examens de Baptiste affirmèrent qu'il présentait une petite anomalie crânienne, à l'origine de ces migraines difficilement supportables.
Les douleurs qu'il endure sont de plus en plus difficiles à soigner, tant elles s'accroissent. Il semblerait que Baptiste doive souffrir de ce mal, pour le restant de ses jours. Rien qu'en y pensant, le jeune homme développe en lui une amertume directement tournée contre sa sœur. Si elle n'avait pas ramené ce Damien dans sa famille, rien de tout cela ne serait arrivé.
Vanessa n'aurait jamais dû endurer une nuit entière en prison, Baptiste pourrait encore s'adonner à la boxe et sa mère aurait pu continuer sa profession au lieu de jouer les nounous avec sa sœur. Baptiste a réalisé que Louise était une catastrophe ambulante, un être dénué de bon sens et dont la principale activité consiste à faire souffrir ses proches. Baptiste a décidé de tirer un trait sur cette fille et ce définitivement.
Vanessa surgit alors dans la pièce, la corbeille du linge sale à la main. Baptiste lui sourit de toutes ses dents, comme à chaque fois que sa petite-amie entre dans son champ de vision. Vanessa pose le panier en osier sur un fauteuil et s'écrie en lorgnant sur le torse nu de Baptiste :
- Tu n'es toujours pas habillé !
- Je peux l'être encore moins, minaude-t-il, en désignant son caleçon. Qu'est-ce que tu attends pour me rejoindre ?
Vanessa lève les yeux au ciel, en postant ses deux mains sur ses hanches. Les sous-entendus charnels de Baptiste ne désemplissent pas. Vanessa, il l'a dans la peau et loin de lui l'envie de réfréner ses ardeurs ! Le jeune homme la trouve séduisante, en toutes circonstances. La robe couleur crème qu'elle porte aujourd'hui semble avoir été conçue pour elle.
En l'espace de très peu temps, le corps de Vanessa n'a cessé de se modeler, grâce à ses récurrentes séances de sport. Désormais, elle fait de l'exercice par plaisir et ses formes sont maintenant sculptées sans pour autant avoir disparu. La jeune fille est bien dans son corps et ça se ressent ; Baptiste est d'ailleurs convaincu de posséder la plus belle fille au monde !
- Baptiste, ce n'est vraiment pas le moment, répond Vanessa. Viens plutôt m'aider à faire le tri dans le linge sale.
- Pas envie, maugrée-t-il, sans cacher sa frustration.
- Dans ce cas, tu ne te plaindras pas de rentrer avec la moitié de tes vêtements ! rétorque sa petite-amie.
- Figure-toi que je m'en contrefiche royalement.
Vanessa relève la tête et range une mèche rebelle, derrière son oreille.
- Tu as mal à la tête, je présume, comprend Vanessa, sachant que la mauvaise humeur de Baptiste est dû à ses douleurs crânienne.
- C'est trois fois rien, assure Baptiste, percevant de l'inquiétude dans la voix de Vanessa.
- Tu en es sûr ? ça devient de plus en plus répétitif...
Baptiste se redresse et tend sa main à Vanessa qui la saisit aussitôt. Cette prise de contact permet au jeune homme de se rapprocher de Vanessa, qui vient s'installer à ses côtés. Le regard anxieux de cette dernière attendrit Baptiste. Il l'embrasse tendrement avant de s'exclamer :
- Tu es le meilleur remède qui m'ait été donné.
- Peut-être mais il ne t'empêche pas d'avoir mal ! Dès qu'on arrive en France, on discute de tes problèmes à ta mère.
- Certainement pas ! s'écrie Baptiste. Elle se fait déjà suffisamment de mouron pour l'autre...
- L'autre s'appelle Louise, reprend Vanessa, n'appréciant pas son antipathie excessive.
- Comme il te plaira... De tout de façon, le sujet est clos. Ma mère n'a nul besoin de connaître l'existence de mes migraines.
Vanessa soupire mais ne renchérit pas. Baptiste peut se montrer très têtu, quand il s'y met.
- Il nous reste moins d'une demi-heure avant de partir, explique Vanessa. Tu entends ? Moins de trente maudits minutes donc habille-toi et finis de ranger tes affaires.
- J'ai compris, souffle-t-il, en faisant la moue.
La jeune fille lui envoie un baiser de la main, avant de le laisser à son rangement. Baptiste s'attèle à la tâche, avec lenteur et sans grande volonté. Il jette ses vêtements dans une valise, sans prendre soin de les plier. Contrairement à Vanessa dont les deux valises organisées avec soin, patientent déjà au rée de chaussée.
Baptiste n'a jamais été aussi déçu de devoir quitter un endroit tel que cette île paradisiaque. La Grèce est sans doute le plus beau pays que le jeune homme ait eu la chance de voir. Aussi bizarre soit-il, Alexi Diakos s'est avéré très généreux et n'a pas hésité une seule seconde à accueillir Jeanne et Baptiste dans son imposante demeure, nichée dans un coin aussi perdu qu'extraordinaire.
Depuis son arrivée, Baptiste a pour habitude de se lever avant toute la maisonnée, afin de s'accorder une promenade au bord de la plage. Ces discrètes escapades ont le pouvoir de calmer ses migraines et de lui permettre de réfléchir à son avenir.
Une année studieuse l'attend et Baptiste redoute de devoir délaisser Vanessa pour ses études d'architecture. En dépit de ses facilités, le jeune homme a conscience qu'il devra fournir un travail acharné pour parvenir à ses fins. Dès la rentrée, il risque de devoir affronter meilleur que lui...
La voix de Vanessa l'interrompt dans ses pensées. Baptiste se poste devant la fenêtre, plongeant son regard vers la mer d'un bleu azur dans laquelle il s'est baigné presque chaque jour. Il peut dire adieux à ses balades matinales en plein air.
Résigné, Baptiste attrape sa valise et quitte la pièce. Il ne trouve personne en bas des escaliers. Tous se sont réunis à l'extérieur et rangent les valises de Vanessa dans le coffre de la voiture d'Alexi.
Vanessa prend Sacha dans ses bras pour la dernière fois. S'il n'était pas le petit-frère de cette dernière, Baptiste serait sans doute jaloux de lui, tant Vanessa lui accorde de l'importance. En même temps, Baptiste ne peut que la comprendre : ce bébé est aussi beau qu'agréable à garder.
Les adieux s'éternisent. Jeanne et Vanessa s'étreignent comme si elles ne se reverront plus jamais. Elias et Baptiste se saluent et promettent de protéger leur sœur respective. Quant à Nathalie, elle tente désespérément de réfréner ses pleurs, sous le regard désabusé de son mari.
- Tu as quelque chose à faire passer à ta sœur ? demande Vanessa, en s'adressant à Jeanne.
- Non... Je n'en vois pas l'utilité, répond Jeanne, en partageant un regard complice avec Baptiste.
- Très bien, déclare Alexi, en frappant dans ses mains. Il est temps de partir. Le bateau ne vous attendra pas.
Baptiste est exténué, rien qu'en se remémorant le trajet qu'il a fait à l'allée. Aujourd'hui, Alexi conduira le couple jusqu'au vieux port. Là, une escale les prendra en charge et les amènera sur la terre ferme, loin de cette île incroyable.
Puis, les deux jeunes gens prendront une navette qui les déposera directement à l'aéroport d'Athènes, dans lequel ils devront patienter plusieurs heures avant d'enfin pouvoir décoller, en direction de Nice. Ensuite, un taxi les mènera sur la fameuse presqu'île qu'est Saint-Tropez.
La perspective de ce voyage long et fatigant n'enchante guère le jeune homme. Si cela ne tenait qu'à lui, il resterait volontiers auprès des grecs...Seulement, il ne peut se résoudre à passer le reste des vacances sans Vanessa...
Loin de soupçonner les pensées négatives de son cher et tendre, Vanessa couvre encore de baisers, les joues bien charnues du petit Sacha. Puis, elle daigne enfin s'engouffrer dans la voiture de son père. Alexi démarre en trombe, sans doute trop content de fuir ses devoirs de père de famille, pour quelques temps.
Pour une raison qui échappe à Baptiste, Alexi ne cesse d'agir étrangement ces derniers temps. Le trajet jusqu'au port est rapide. Alexi sort les bagages des tourtereaux, sans masquer une certaine morosité. Manifestement et à la manière dont il s'agrippe à Vanessa, il aurait souhaité que sa fille reste.
Tous deux se sont considérablement rapprochés depuis la fameuse garde à vue de Vanessa. Baptiste soupçonne même Alexi de la préférer à ses deux autres fils... Quel retournement de situation ! Leurs désaccords semblent être loin derrière eux.
- Appelez-moi quand vous serez arrivés, ordonne le père de famille.
- On n'y manquera pas, répond Baptiste, en glissant sa main dans celle de Vanessa. Je vous remercie de m'avoir accueilli aussi gentiment.
- Pas de ça entre nous ! s'enquit-il. Jeanne et toi faîtes maintenant partis de la famille !
Baptiste lui sourit, avant de faire remarquer qu'il temps de se diriger vers le bateau. Alexi acquiesce, avant de glisser discrètement à Vanessa :
- Tu me donneras des nouvelles de ta mère.
- Je ne la verrai que début septembre, rétorque sa fille. Et puis, je ne suis pas sûre qu'il soit approprié que tu gardes un quelconque lien avec elle.
Alexi baisse honteusement la tête, devant l'incompréhension de Baptiste. Vanessa poursuit alors :
- Papa, n'oublie pas de tenir ta promesse.
- Je vais essayer.
- J'espère que tu feras plus qu'essayer ! renchérit-elle, avec fermeté.
Son père marmonne quelques mots dans sa barbe, avant de regagner sa voiture, sans même les saluer. Vanessa soupire en l'observant s'éloigner d'eux. Piqué par la curiosité, Baptiste s'empresse de l'interroger sur cette mystérieuse promesse que doit tenir Alexi. Vanessa lui dit alors :
- Il doit faire en sorte de ne pas tout foutre en l'air !
- C'est-à-dire ?
- Mon père a toujours des sentiments pour ma mère. Du coup, il souhaite la reconquérir, quitte à briser sa vie de famille mais je compte bien l'en dissuader.
Baptiste lève les yeux au ciel. Alexi n'est pas vraiment pas un modèle en matière de fidélité. C'est le genre d'hommes qui ne sait pas se contenter d'une seule femme. Dès lors qu'il a croqué dans une pomme, il la trouve aussitôt moins attrayante et se rabat sur une autre. Un Don Juan des temps modernes !
Baptiste se jure intimement de traiter Vanessa avec tout le respect qu'elle mérite. Jamais il ne l'a trompera ! Cette dernière se dirige activement vers le quai, loin de se douter de l'accord qu'a passé son petit-ami avec sa conscience.
Les heures passent et se ressemblent. Le couple n'a cessé de parcourir des couloirs, de tendre des billets et leurs passeports une bonne dizaine de fois ainsi que d'essayer de s'armer de patience en jouant au carte ou en écoutant de la musique. Dans les alentours des dix-neuf heures, Baptiste et Vanessa parviennent à bout de ce long voyage et aperçoivent enfin la résidence secondaire des Legrand.
Une journée entière sacrifiée pour retrouver Louise en personne... Baptiste n'est pas certain que cela en vaille le coup ! Vanessa paye le taxi qui les a conduits jusqu'ici, tandis que Baptiste sort leurs valises du véhicule. Le jeune homme profite de cet ultime instant durant lequel il est seul avec sa petite-amie pour l'embrasser fougueusement.
Estimant que cela n'est pas le bon moment, Vanessa le repousse gentiment pour ouvrir le portail qui précède la jolie bâtisse en briques. Sa joie est manifeste et vexe quelque peu Baptiste, qui aurait souhaité qu'elle se montre moins réjouie à l'idée de voir Louise. Resté sur le trottoir avec les valises, Baptiste ronchonne dans sa barbe. Vanessa finit par se retourner en s'écriant :
- Qu'est-ce que tu attends ?
- Rien, répond-il, en haussant les épaules. Je garde de bons souvenirs de mes séjours dans cette maison et pourtant je n'ai aucune envie d'y entrer.
- Tout ça à cause de Louise ! Tu ne te trouves pas un peu ridicule ? demande Vanessa.
- De quel côté es-tu, au juste ? s'écrie-t-il, en traînant les bagages sans précaution.
Vanessa écarquille les yeux, sans doute surprise par la colère de Baptiste.
- Je suis du côté de la paix, rétorque-t-elle, avec justesse. Je t'aime et je tiens beaucoup à Louise alors ne me demande pas de prendre parti pour l'un de vous deux.
Baptiste soupire bruyamment, tandis que Vanessa s'empresse d'appuyer sur la sonnette. Le jeune homme finit par la rejoindre. Vanessa lui lance un regard complice, lui faisant comprendre qu'il occupe une énorme place dans son cœur. La porte s'ouvre alors. Rayonnante, Caroline ouvre ses bras au jeune couple et laisse échapper sa joie à travers des petits cris stridents.
- Ce que vous êtes beaux ! remarque-t-elle. L'air de la Grèce vous a fait un bien fou.
- Après la journée que l'on vient de passer, je ne suis pas sûr qu'on soit à notre avantage, lâche Baptiste.
- C'est vrai que ce voyage eut l'allure d'un véritable périple, explique Vanessa. Ce fut interminable mais heureusement nous voilà enfin.
Caroline les entraîne à l'intérieur, en leur assurant qu'il suffit d'une bonne nuit de sommeil pour qu'ils reprennent des forces. Quelques minutes défilent et le trio discute de banalités, quant à leur séjour dans le pays des plus grands philosophes de l'Antiquité.
Quand soudain, Louise débarque de la pièce qui fut la salle de jeux de la fratrie Legrand, pendant de nombreuses années. Jouant de ses pouces, tout en se dandinant maladroitement, la sœur de Baptiste n'ose se prononcer davantage. Ce dernier la dévisage avec insistance, passant outre l'étonnante timidité dont elle fait preuve.
Il ne peut que constater que l'état de sa sœur est encore pire que la dernière fois qu'il la vue, en l'occurrence un mois plus tôt. En effet, l'apparence de Louise semble avoir été laissée à l'abandon. Ses cheveux d'ordinaire d'un blond éclatant, sont aujourd'hui ternes et soutenus par une vulgaire pince en plastique. Quant à sa tenue, elle se résume à un vieux T-shirt sans doute appartenant à leur père et à un jogging miteux.
Baptiste jette un œil sur Vanessa qui semble tout autant surprise par l'affreuse mine de Louise. Passée le choc, Vanessa affiche un sourire bienveillant, en prenant son amie dans les bras.
- Je t'avais promis qu'on viendrait, dit Vanessa. Maintenant, je ne vais plus te lâcher...
- Quelle horreur ! ironise Louise. Je crois que je vais regretter mes longues journées en solitaire...
- Dans ce cas, tu aurais dû te retenir de jouer les dépressives afin de ne pas obliger Vaness' à quitter sa famille pour tes beaux yeux, réplique Baptiste, en gardant ses distances avec sa sœur.
Louise devient aussi rouge qu'une tomate et fuit le regard de Baptiste. Qu'a-t-elle donc fait de sa répartie ? Autrefois, elle n'aurait pas hésité à remettre le jeune homme à sa place... Caroline frappe dans ses mains, comme pour rompre la tension qui grimpe dans l'air et s'exclame :
- Du calme, voyons ! Je suis persuadée que Louise plaisantait. Il est évident que nous sommes très heureuses de vous savoir tous les deux parmi nous.
- C'est réciproque, renchérit Vanessa, en fusillant son petit-ami du regard. N'est-ce-pas Baptiste ?
- Je vais dans ma chambre, se contente-il de répondre. J'ai sommeil.
En réalité, Baptiste souffre d'une vexation aigue ainsi que de cette fichue migraine qui vient d'apparaître en même temps que Louise. Sans étage, Baptiste traverse la maison d'un bon pas, afin d'atteindre la petite pièce qui lui servit de chambre à chaque vacance.
Les jouets de son enfance jonchent encore le sol. Enervé, le jeune donne un coup de pied dans un dinosaure en plastique qui virevolte à l'autre bout de sa chambre. Puis, il déplit le clic-clac à la va-vite, avant de se jeter dessus brutalement.
Toujours très en colère, Baptiste ne peut que constater que Vanessa s'est ouvertement ralliée à la cause de Louise. Sa petite-amie aimerait-elle davantage Louise à lui ? Baptiste préfère ne pas savoir. Une chose est sûre : le reste de l'année risque d'être très compliqué.
Effectivement, à la rentrée, les Legrand et les Diakos procèderont à un échange d'enfant. Rien qui ne soit illégal, heureusement ! Pour faire simple, les Diakos acceptent d'héberger Jeanne pour sa dernière année au lycée. Caroline refusait que sa petite dernière soit seule sur Deauville, pendant des mois.
A l'inverse, les Legrand ouvriront leur porte à Vanessa, dans leur nouvel appartement parisien. Jeanne et Vanessa, toutes deux encadrées par une surveillance, voilà les parents rassurés par cette énième rentrée.
Seulement, aux yeux de Baptiste, ce compromis n'est en rien très ingénieux.
Louise partagera le même espace que son couple et viendra sans doute briser cette belle alchimie que partagent Vanessa et Baptiste. Lorsqu'ils vivaient encore sur Deauville, Baptiste pouvait se réfugier chez Vanessa quand il souhaitait être seule avec elle... Cette époque est manifestement révolue, au grand désarroi de Baptiste qui engloutit encore une fois, l'un de ces remèdes censés calmer son mal de tête.
Il appuie ensuite sur l'interrupteur, attendant de se nicher dans les bras de Morphée, tout en réalisant que ces nouvelles vacances débutent sous de très mauvais auspices.
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Chapitre 3 : posté.
Comme vous pouvez le constater, on retrouve dans ce tome 2, un Baptiste ronchon, très en colère contre Louise mais aussi très amoureux Vanessa.
Comment pensez-vous que le séjour de nos personnages va se dérouler ?
Au cas où vos ne l'auriez pas encore remarqué, je publie deux chapitres par semaine, le mercredi et le samedi.
N'oubliez pas de voter et de commenter !
PS : Un livre dans la catégorie Aventure vient de sortir sur Wattpad. Il est très prometteur. Comme tout le monde en début de publication, peu de gens connaissent l'existence de cette oeuvre. Je lui donne donc un petit coup de pouce pour faire connaître son histoire. Le titre est More than Best Friend ? de @Neydia. N'hésitez pas à y jeter un œil, cela en vaut la peine !
Voici le lien : http://my.w.tt/UiNb/1otyNvGNJF
Bises !!!
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