Chapitre 10 : Louise

Une brise légère et matinale vient caresser le visage encore juvénile de Louise. En raison de la canicule, la jeune fille a ouvert la fenêtre afin d'avoir le luxe de pouvoir respirer pendant la nuit. La jeune fille ouvre lentement les yeux.

Son regard gagne aussitôt la pendule accrochée au mur en face d'elle. Il est dix heures. S'étant couchée très tardivement la veille, Louise estime qu'elle ne s'est pas suffisamment reposée. Cependant, elle ne peut se résoudre à se rendormir : c'est dans sa nature, dès qu'elle est réveillée, elle ne peut plus revenir en arrière.

Elle se retourne sur la gauche et découvre Vanessa, le visage enfoui dans son oreiller. Son amie porte encore ses vêtements de la veille. A vrai dire, depuis la signature de son contrat, Vanessa n'a guère passé de temps en la compagnie de sa cousine et de Louise. Constamment sollicitée par Patrick Müller, Vanessa s'implique totalement à la préparation de son casting qui semble lui tenir très à cœur.

Hier, elle partit tôt le matin pour rejoindre Patrick qui lui impose un emploi du temps surchargé. Apparemment, Vanessa est encadrée par un professeur particulier archi diplômé dans divers domaines universitaires, qui l'oblige à réviser des heures durant afin d'assurer ses arrières lors de l'épreuve de culture générale.

De ce fait, Louise a passé la majeure partie de son temps avec Alyson. Ce ne fut pas pour l'en déplaire. Outre son humour dévastateur, Alyson sait faire preuve d'une touchante complaisance. Ella a accueilli Louise comme si elle faisait partie de sa propre famille. Alors que Vanessa assurait son avenir dans Every Women, Louise eut l'occasion de discuter tranquillement avec Alyson.

Les deux jeunes filles se sont ouvertes l'une à l'autre. Si Louise lui a confié ne pas réussir à vaincre ses complexes, Alyson lui a avoué que la solitude lui pesait davantage ces derniers temps. Elle aimerait vraiment qu'un homme gentil et mature rencontre sa route. Agée de vingt-quatre ans, Alyson commence sérieusement à vouloir se poser malgré ce qu'en disent les apparences.

S'étant rapprochée d'Alyson, Louise osa alors évoquer son amitié avec Damien. Se sentant coupable de l'avoir contraint à retourner derrière les barreaux, Louise dévoila avoir l'impression d'être une horrible personne. Alyson la rassura, affirmant que si c'était le cas, Vanessa ne se serait pas attardée sur elle. Léo est aussi revenu plusieurs fois dans leur conversation, Louise ne comprenant toujours pas pourquoi sa mère est encore en contact avec lui...

Discutant de tout et de rien, les filles ne virent pas les heures passées. A trois heures du matin, Vanessa ainsi que Matilde n'étaient toujours pas rentrées. Décidant de ne pas attendre leur retour, Louise et Alyson se résignèrent à regagner leur chambre respective. Après quelques minutes, Louise s'oblige à se lever avec la plus grande précaution qu'il soit afin de ne pas perturber le sommeil de Vanessa.

Elle sort alors de la pièce et découvre que le canapé-lit du salon a été déserté par Matilde. La salle de bain semble occupée par cette dernière. Louise se permet de ranger le salon et de replier le canapé en attendant que la salle de bain se libère. Matilde finit par sortir et découvre la jeune fille.

Comme à son habitude, un sourire s'affiche sur son visage sitôt qu'elle repère une personne dans son champ de vision. Habillée d'une robe fleurie et les cheveux attachés en une queue de cheval, Matilde dégage une certaine confiance en elle. Comme tous les Beaumont, elle se veut tactile et n'hésite pas à prendre Louise dans ses bras pour la saluer.

- J'espère ne pas t'avoir réveillée en allant prendre ma douche, s'inquiète-elle. J'ai essayé de faire le moins de bruit possible.

- Ne vous en faites pas, assure Louise. Je n'ai rien entendu.

- Tant mieux ! Je vais préparer le petit-déj', lance-t-elle. Va te préparer le temps que je mette tout en place.

Louise ne perd pas de temps et s'enferme dans la salle de bain. Elle se lave rapidement avant d'entourer une serviette de bain autour de son corps pour regagner sa chambre. Confuse, elle traverse le salon sur la pointe des pieds. Placée derrière les fourneaux, Matilde ne l'aperçoit pas.

Elle entre alors dans sa chambre. Vanessa dort encore à poing fermé. Louise en profite donc pour tirer les rideaux de la fenêtre avant d'oser se dénuder. Elle enfile les premiers sous-vêtements qui lui viennent entre les mains. Puis, les paroles d'Alyson lui reviennent en tête : « pour briser ses complexes, il faut tout bonnement oser prendre les choses en main ! ».

En dépit d'être peu convaincue par ce genre de proverbes, Louise fait l'effort de choisir une tenue qui la mette un tant soit peu en valeur. Elle choisit un short noir et de taille haute dans lequel elle fait rentrer un T-shirt à rayures noires et blanches.

De bonne volonté, elle se décide à se maquiller très légèrement en appliquant un trait d'eyeliner ainsi que du mascara sur ses yeux clairs. Quant à sa chevelure blonde, elle se contente de la réunir dans un chignon un peu négligé. C'est avec surprise qu'elle constate à travers le miroir que son allure n'est pas si disgracieuse qu'elle le pensait.

Malgré ses nombreux défauts physiques qu'elle aimerait corriger, la jeune fille avoue se sentir un peu mieux dans sa peau que dans l'ordinaire. Sur le départ, elle enfile une paire de sandales, très appropriées pour cette période estivale.

Son séjour chez Alyson la revigore ; Louise apprécie enfin ses vacances depuis qu'elle est entourée de personnes de son âge, qui ne la jugent pas et qui l'acceptent telle qu'elle est. Elle finit par rejoindre Matilde, installée à la table de la terrasse. Des toasts et des viennoiseries tendent les bras à la jeune fille. Matilde fait volte-face et brandit ses pouces en l'air pour la féliciter sur sa tenue.

- Tu es sublime !

- Merci... lâche Louise, ayant du mal à accepter les compliments.

- Je suis contente de me retrouver seule avec toi, lance Matilde en tournant sa petite cuillère dans sa tasse de café.

- Vraiment ? s'étonne la jeune fille qui ne comprend pas l'intérêt que lui porte la mère de Vanessa.

- Je tenais à te remercier pour avoir poussée Vaness' à rencontrer Patrick. Je sens que cela va changer sa vie et de manière positive...

Louise assure qu'elle n'a guère insisté pour que Vanessa se laisse convaincre par les valeurs d'Every Women.

- Je la soutiens de tout cœur, affirme Louise. A ce propos, comment s'est passée la journée d'hier ?

- Elle fut... éprouvante ! Pour Vanessa en tout cas. On lui a fait passer des tests à la chaîne pour évaluer sa culture générale et ce dans la langue de Shakespeare. Elle doit maitriser l'anglais comme personne. Pour l'instant, ce n'est pas gagné...

- Elle va y arriver. Rien ne lui semble insurmontable ! glisse Louise, vouant une profonde admiration envers Vanessa.

- C'est vrai, ma fille est très courageuse. D'ailleurs, pour saluer ses efforts, Patrick nous invita au restaurant en fin de soirée. Et puis, en plein dîner, il s'est souvenu avoir été invité à une soirée tenue par un magazine dans lequel il publie ses articles. Il nous a tout de suite proposé de l'accompagner. Cet homme témoigne d'une galanterie sans nom ! Du coup, Vanessa a fait pleins de rencontres. J'ai pu constater qu'elle n'était absolument pas timide en société.

Louise imagine parfaitement Vanessa sociabiliser avec de parfaits inconnus. Elle l'a déjà vue à l'œuvre. Aucune timidité ne trahit son visage, comme si elle n'avait peur de rien ni de personne. Le portable de Louise vibre soudain sur la table. Elle vient de recevoir un message envoyé par sa mère.

Très laconique, elle l'informe simplement avoir quitté précipitamment Saint-Tropez avec Baptiste dans la nuit. En clair, sa mère et son frère sont sur Paris dans leur nouvel appartement loué spécifiquement pour que les enfants Legrand puissent faire leurs études dans la capitale. Louise comprend vite que son séjour chez Alyson est révolu car Caroline l'ordonne de retrouver son frère.

- Mauvaise nouvelle ? s'interroge Matilde.

- Oui et non... Ma mère et Baptiste sont arrivés à Paris. Je vais devoir les rejoindre.

- C'est super ! Il faut avertir Vanessa de leur venue.

- Pas besoin. Baptiste m'a déjà prévenue par sms...

Les filles se retournent. Vanessa se tient devant eux et tente vainement d'émerger de son sommeil. Elle a eu l'intelligence de se débarrasser de ses vêtements de la veille pour enfiler un simple peignoir. Elle baille bruyamment en s'étirant. Malgré la courte nuit qu'elle vient de passer, Vanessa n'affiche pas la moindre cerne sur son visage. En effet, elle arbore une certaine fraicheur presque envieuse.

- Alyson dort encore, je présume, ajoute Vanessa en s'installant à table.

Louise et Matilde hochent la tête.

- Tu devrais installer tes affaires dans l'appartement des Legrand très rapidement, suggère Matilde à sa fille. Je ne veux pas que tu débutes l'année dans le désordre.

- Pourquoi ça ? demande Vanessa en se servant une tasse de thé.

- Il était convenu que tu vives chez eux, rappelle Matilde en fronçant les sourcils. Si tu n'es pas élue au casting, il faut bien que tu aies un logement pour commencer tes études de psychologie.

Vanessa soupire en buvant sa boisson du bout des lèvres. Matilde l'interroge du regard.

- Je compte rester chez Aly', finit-elle par répondre. Que je rate le concours ou non.

- Et Baptiste ? Je pensais que vous vous ne vouliez pas vous séparer.

- Les choses changent, affirme Vanessa sans trop en dire. A l'heure actuelle, moins je suis avec lui et mieux je me porte...

Louise ne peut cacher sa déception. Elle rêvait de vivre aux côtés de son amie au quotidien. En réalité, elle va retrouver l'ambiance de Deauville, bercée par l'ignorance de son frère et la surprotection de sa mère...

- Fais ce que bon te semble, concède Matilde en caressant les cheveux de sa fille. Je souhaite juste que tu sois heureuse.

Louise écarquille les yeux. Elle a la preuve qu'une mère peut se montrer compréhensive, non intrusive et très permissive. Matilde est la maman cool et attentionnée par excellence. Si Caroline prenait exemple sur elle, Louise ne chercherait pas constamment à l'éviter...

Encore une fois, Louise envie l'univers de Vanessa qu'elle juge tout bonnement parfait. Louise reçoit un nouveau message, provenant de nouveau de Caroline qui la somme de rentrer très rapidement. La jeune fille ne préfère pas se rebeller. Elle explique qu'il est temps pour elle de retrouver les siens.

Sans grand enthousiasme, elle cale ses affaires dans un vieux sac à dos appartenant à Alyson. Lorsque l'heure est venue de partir, Louise décide de ne pas réveiller cette dernière qui dort comme un bébé dans ses draps fushia. Vanessa et Matilde lui ont appelée un taxi. Elles l'accompagnent jusqu'en bas de l'immeuble.

Vanessa la serre longtemps dans ses bras, en lui glissant à l'oreille qu'elle ne regrette absolument pas de l'avoir rejointe sur Saint-Tropez. Sans Louise, elle serait encore en Grèce à se disputer avec Baptiste... Comme toujours, Matilde la laisse s'en aller sur une gentille parole. Le trajet se fait dans une profonde mélancolie.

Louise ne se doute pas de ce qu'il l'attend et pourtant elle a la très nette impression que l'insistance de sa mère n'est pas anodine. Arrivée à destination, Louise marque une pause devant l'immeuble ancien dans lequel sa famille a décidé de débuter leur vie parisienne.

Elle sait d'avance qu'elle n'y trouvera aucun carton car sa mère et elle ont accordé la plupart du mois de juillet à aménager ce bel espace de cent mètres carré. Louise ne juge pas nécessaire d'user de l'ascenseur, l'appartement se trouvant au premier étage.

Prenant une grande inspiration, elle toque à la porte trois fois suite avant que Caroline daigne lui ouvrir. Le visage fatigué et les cheveux enrubannés dans une serviette, Caroline n'a pas fière allure. Elle attrape le sac de sa fille d'un coup sec et l'ordonne de rentrer.

- Tu en as mis du temps ! se plaint-elle.

- J'ai fait aussi vite que j'ai pu, se défend Louise, regrettant déjà la joyeuse ambiance du foyer des Beaumont.

Caroline dépose le sac sur une chaise avant de jeter des emballages de pizza laissés sans doute négligemment par Baptiste.

- Pourquoi êtes-vous partis de Saint-Tropez ? Les vacances ne sont pas terminées.

- Crois-moi, ce ne fut pas de gaieté de cœur, lâche Caroline, en fuyant le regard de sa fille. J'ai reçu un appel de la clinique. Un de mes patients que je suis depuis longtemps a fait une rechute. Il fallait je sois sur place.

- Je salue ton professionnalisme. Tu as dû être contente de retrouver l'univers médical, s'exclame Louise en lui souriant.

Sa mère relève enfin la tête pour la regarder dans les yeux. Louise perd son sourire face à l'étrange comportement de sa mère. Celle-ci contourne alors le comptoir pour enfouir la tête de sa fille dans son étreinte. Louise profite de cet instant pour lâcher de manière faussement innocente :

- Aurais-tu par hasard des nouvelles de Léo ?

Caroline s'éloigne aussitôt, reprenant son attitude quelque peu guindée.

- Pourquoi me poses-tu cette question absurde ? ça n'a aucun sens...

- Vanessa a surpris Léo en train de t'appeler en pleine nuit.

- N'importe quoi ! s'exclame Caroline en retirant la serviette de ses cheveux. Pourquoi ton ex m'appellerait en pleine nuit ? Vanessa te ment, c'est évident.

- Quel intérêt aurait-elle à me mentir ? demande Louise avec un certain aplomb.

Sa mère passe la main dans ses cheveux blonds et laisse sa question en suspens. Louise ne se décourage pas et réitère sa requête. Caroline soupire et s'enquit :

- C'est honteux que tu oses remettre ma parole en doute. Tu préfères croire ta copine à ta mère !

- Je ne comprends pas pourquoi tu t'énerves à chaque fois que je parle de Léo, souligne Louise, en défiant le regard de sa mère.

- Je m'énerve parce que je souhaiterais que tu ailles de l'avant. Léo est loin. Il ne pense pas à toi, il ne t'aime pas et c'est tout ce que tu peux tirer de lui !

Louise est choquée par la dureté de ses propos. Inutile d'en venir à de tels extrêmes pour expliquer son ressenti.

- Au lieu de perdre ton temps à me soupçonner, tu ferais mieux de discuter avec ton frère, révèle Caroline. Il a une nouvelle à t'apprendre.

- Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, on ne se parle plus depuis plusieurs mois.

- Aujourd'hui, il fera une exception, lâche sa mère, en restant dans le vague. Moi, je retourne à la clinique. J'étais juste venue prendre une douche.

Caroline disparait, laissant sa fille encore plus tourmentée qu'à son arrivée. Sa mère n'a même pas relevé son effort vestimentaire alors qu'elle bat bec et ongle, depuis des lustres pour que Louise ose s'habiller autrement qu'en survêtement... Louise attend que la porte d'entrée claque pour se relever de son siège.

Elle empoigne son sac à dos et se dirige dans le couloir. Contre son gré, elle s'arrête devant la chambre de Baptiste. La porte est entre ouverte ; elle se permet d'entrer. Un morceau de papier à la main, Baptiste a le visage tourné vers la fenêtre et pose un regard vide sur la vie trépidante qu'offre Paris. Louise se racle la gorge, perturbant les pensées de son frère. Il se retourne et cache tant bien que mal les larmes qui coulent sur son visage. Paniquée, Louise lâche son sac à l'entrée et pénètre dans la pièce en passant outre son intimidation.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Je ne crois pas t'avoir autorisée à entrer dans ma chambre.

- Jusqu'à preuve du contraire, j'ai passé plusieurs jours à décorer ta fichue chambre, afin qu'elle convienne à tes goûts ! Pour cette raison, je mérite un peu ton respect.

Baptiste est surpris par le ton qu'elle prend. Ça change de d'habitude. Louise est aussi étonnée que lui mais il faut croire qu'elle en marre de se faire malmener sans oser répondre en retour.

- La femme qui m'a abandonné a écrit une lettre à ma naissance. L'orphelinat l'a confiée à papa et maman qui l'ont gardée pendant dix-huit ans.

- Que dit cette lettre ? demande Louise en s'approchant de Baptiste.

- Elle dit que j'ai un frère jumeau s'appelant Pablo.

Louise pousse un cri qu'elle étouffe en posant sa main sur ses lèvres. Sa réaction attendrie Baptiste.

- Qu'est-ce que tu comptes faire ? s'interroge Louise.

- Je ne sais pas... souffle-t-il, en haussant les épaules. J'imagine que j'aimerais le connaître...

- Je suis sûre que papa et maman vont tout faire pour le retrouver, assure Louise. Moi aussi, je vais t'aider. Quoique j'aie pu en dire, tu es mon frère... Et maintenant que je sais qu'un autre frère se balade dans la nature, il est absolument impensable qu'on ne tente pas de le chercher !

Baptiste esquisse un sourire, qui a le don de combler la jeune fille. Ce geste aussi minime qu'il soit, ne parait pas banal aux yeux de Louise. Peut-être est-ce le début d'une éventuelle réconciliation...

- Est-ce que tu pourrais me laisser seul ? demande-t-il. J'aimerais réfléchir tranquillement à cette situation...

- Bien sûr ! affirme Louise, qui comprend qu'il faudra être patiente pour retrouver cette si grande complicité qui l'unissait à son frère.

Louise fait demi-tour, saisit la poignée de la porte qu'elle referme derrière elle. Puis, elle se ravise et ouvre la porte de nouveau. Elle laisse apparaître sa tête dans l'embrasure et clame avec gaieté :

- Je te souhaite un Joyeux Anniversaire en retard ! J'étais loin d'avoir oubliée que tu es un adulte maintenant.

- Merci, se contente-il de répondre. Ça me fait plaisir.

D'un simple regard, Louise réalise que Baptiste éprouve moins de haine envers elle. Elle regagne alors sa chambre avec l'espoir de rencontrer un jour ce mystérieux Pablo...

-----------------------

Chapitre 10 : Posté

Louise reprend du poil de la bête, juste au moment où l'on apprend que Léo se retrouve dans la même ville qu'elle. Triste coïncidence n'est-ce-pas?

Quant au couple "Vaptiste", il semble prendre une très mauvaise tournure. Si Vanessa souhaite rester chez Alyson, Baptiste a l'air bien plus préoccupé par sa situation familiale que par sa relation. Vont-ils parvenir à se rapprocher de nouveau ?

N'oubliez pas de voter et de commenter !

Bises !!!


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top