Chapitre 34 -Cauchemar-
♫ GIF de Lydia ( Holland Roden ) pour vous montrez à quel point elle est magnifique !
J'ai également mis le casting pour votre curiosité :) bonne lecture ♪
" Thomaaasss devine qui est à la porte !? " crie Marie de la cuisine.
Je relève ma tête de mon écran d'ordinateur et m'élance vers la porte d'entrée,
Jules, c'est surement Jules !
J'ouvre la porte et ...
" Mon beau tu m'as tellement manqué ! "
" Louis ? Mais qu'est-ce que tu fais déjà là ? " Dis-je avant qu'il me prenne dans ses bras.
" Ma mère a accepter que je vienne plus tôt avec mon père " me chuchote-t-il à l'oreille.
" Ahah chouette ... "
OH MON DIEU.
" Tu as intêret à me dire tout ce qui s'est passé mon ptit ! " rajoute-t-il en m'empoignant les fesses.
Je bloque.
Matthieu-Jules-Louis/Matthieu-Jules-Louis/Matthieu-Jules-Lou(...)
" Hého tu m'écoutes ? Tu es subjugué par mon bronzage de rêve ou tu penses à tout ce qu'on va faire une fois arrivé dans ta chambre ? "
" Héhé, tu peux pas savoir ce que tu as manqué .. " dis-je en riant jaune.
" Je veux tout savoir ! Allez viens ! " Il me tire par la taille et m'emmène à l'étage puis dans ma chambre.
Je m'exécute et déglutis lentement ma honte.
Louis se pose sur mon matelas et commence à trifouiller sur mon pc à la recherche d'une musique.
Il s'allonge sur le lit une fois OWL city mis et me demande de le rejoindre par un signe de main.
Je m'avance vers lui et me couche près de sa carrure entourant de mes bras son torse chaud et fin.
Je peux sentir son odeur d'automne et fondre encore sur lui.
" Tu m'as manqué aussi... " finissais-je par dire dans mon souffle d'angoisse.
Il approche son visage du mien et embrasse mon front. Je caresse son visage de la paume et descends ses lèvres sur les miennes.
" Heu Thomas, y a quelqu'un à la porte ... " lâche Louis en se détachant doucement.
Je tourne interrogativement ma tête et merde putain je suis décédé.
" Juuuulllllesss qu'est-ce que tu fais ici ? " chantonnais-je en crispant mon faux sourire.
Il me regarde avec tellement de dégoût que je sens les larmes me monter aux yeux.
Puis il se dégage et rejoins l'extérieur en faisant claquer la porte d'entrée.
J'entreprends de le suivre en gémissant de m'attendre mais Louis me retient par le t-shirt et me recolle à son buste.
" C'est qui ? " demande-t-il jalousement avant de croiser les bras sur son ventre et de baisser le visage.
" C'est ... personne. "
" Il avait l'air de te connaître ... " relance-t-il en ne quittant pas des yeux le sol.
" Je l'ai seulement rencontré durant ma fête. "
" Et en parlant de ta fête comment c'était ?! " me crie-t-il gaiement avant d'attraper quelque chose dans son sac-à-dos.
Il est vraiment lunatique ce gars, c'est pas possible !
Je ne sais pas comment lui avouer que Matthieu a peut-être malencontreusement poser sa bouche sur la mienne et peut-être que " personne " nous a vu, et que peut-être que " personne " est peut-être un peu plus que " personne " .
" Rien de spé. " lui mentis-je en lui attrapant les mains.
" ahah donc j'ai rien manquer ? " sort-il en se rapprochant de moi.
" Léo et Julia se sont embrassés, Lydia sort avec Finn, mais sinon tout va héhé... "
" Hé après tu oses dire rien de spé !? " gueule-t-il en rigolant.
Il me tend ensuite un paquet emballé que je m'empresse de déballé.
" C'est pour symboliser notre amour... " murmure-t-il.
Dans mes mains se trouve un croquis de moi et louis allongés sur l'herbe humide du parc et observant les étoiles.
" J'ai reproduis cette nuit durant le bal d'hiver. " rajoute-t-il en attendant ma réaction.
Je suis vraiment un connard pensais-je.
" C'est magnifique, je ne sais pas quoi dire. " répondais-je en tremblotant.
Il s'approche de mon visage et m'offre un petit baiser sur le coin de la bouche.
Je ne peux m'empêcher de frissonner.
" Je pars au match dans 15 minutes, tu viens ? " dis-je changeant de sujet à l'occasion.
" Non, je dois rattraper les cours, on se revoit plus tard mon beau. " répond-t-il avant de partir de ma chambre.
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Le foot c'est un peu comme les échecs .. Mais, sans les pions.
Et c'est exactement ce qui est en train de se passer avec notre équipe qui se fait laminée depuis le tout début.
J'essaie pourtant de motiver les gars en leur faisant penser à la fête d'après victoire...
En plus mon père crie comme un débile dans les gradins en se ventant d'être mon progéniteur !
" Thomas, je dois te parler après le match. " me lance Finn en passant près de moi avant de courir vers la balle.
Je lui fait signe du pouce et m'avance vers le goal pour intercepter son tir.
Je marque de justesse !
Le joueurs m'acclament et Léo vient me féliciter d'avoir sauver l'honneur !
" Je sais je suis Dieu " me vantais-je en riant.
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Le match se termine et nous avons perdu ...
Mais Finn n'a pas perdu son envie (rumrum) pour Lydia, voilà qu'il l'étreint de toute ses forces contre un muret.
" Euh, Finn, tu voulais pas me parler ? "
" Si, je reviens ma belle. " il embrasse Lydia sur le front et me suit jusque derrière le vestiaire.
" Faut qu'on parle de quelque chose là. " Il est sec et à l'air en colère.
" Vas-y je t'écoute tu peux parler de tout avec moi Finn ... "
" C'est quoi ton truc avec Jules ... ? "
" Je vois pas ce que tu veux dire. " mentais-je en sentant mes joues rougir de honte.
" Ecoute Thomas Henri Records ( on dirait mon père ! ) tu vas pas me la faire à moi espèce de tombeur ! J'ai bien vu que Jules et toi ce n'est pas que de l'amitié et tu risques de le regretter si tu continues ! "
" Je.. Mais, (...)"
" Pas de mais ! Je veux entendre ce qu'il s'est passé. "
Mes yeux s'emplissent de larmes et de honte.
" Je suis un connard. " soufflais-je en prenant la tête entre les mains.
" Ouai, et c'est pas nouveau... " dit-il en croisant les bras sur son torse.
Je fixe le sol.
" Je vais allez parler à Jules. " lâchais-je.
" Tu vas lui dire quoi ? "
" Que c'est Louis que j'aime. "
" Bien. " Il me donne une petite tape dans le dos et rejoins le vestiaire.
Je reste un moment seul dans mes pensées et le suis à mon tour.
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Thomas 18h31 : [Jules, faut qu'on se parle.]
Jules 18h32 : [Je crois aussi.]
Thomas 18h32 : [ Chemin de fer dans 15 minutes ? ]
Jules 18h33 : [Ok]
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Je m'avance vers la gare où je vois Jules toujours aussi beau, assis sur un des bancs du quai.
Je marche surement, une boule me brûle le ventre et mes mains transpirent.
Il retourne sa tête et me regarde arrivé sans rien dire.
Il finit par se lever et me rejoins près d'un escalier en pierre taillées.
Le licence s'interrompt quand un train passe à proximité et nous envoie un courant d'air.
" Donc ..." commence-t-il en se mordant la lèvre inférieure.
" Je suis venu mettre les choses au clair. " je prononce tremblant.
Il relève son visage et me fixe dans les yeux. Il n'arbore aucune expression.
" Je ne voulais pas te faire de mal. " continuais-je mal à l'aise.
Son regarde s'endurcit et j'ai l'impression qu'il est désolé pour moi.
" Pourquoi tu m'aurais fait du mal ... ? " me demande-t-il.
" Je, je t'ai embrassé. Puis rejeté. " dis-je angoissé.
" Ce n'est qu'un baiser. " répond-t-il en riant.
" Non. C'est bien plus pour moi ! Et j'ai un copain ,dis-je fermement, Je crois que c'est mieux qu'on arrête de se voir Jules. "
" On ne fait rien de mal tu sais. "
Il se rapproche de moi et me piège en plaçant ses bras de chaque cotés de mon corps.
Le fait de revoir ses yeux verts plongés dans les miens me déstabilise. Son regard est si intense et sa bouche. Sa bouche ne fait que m'appeler.
" Arrête " objectais-je en le repoussant doucement de ma main droite.
" Pourquoi ? Tu ne veux rien de moi ? "
Je déglutis lentement et entrouvre la bouche pour respirer un bon coup.
" Je, je vais partir. "
Je me débarrasse de ses bras et entreprends de retourner chez moi.
Jules accourt vers moi,m'attrape par la taille. Il me pousse contre le mur, me colle à lui et m'embrasse dans le cou.
" Arrête " demandais-je en essayant de ne pas céder.
" Il ne le saura jamais... murmure-t-il sensuellement à mon oreille. Jamais. "
Je ne sais plus me retenir.
Je suis mauvais.
Mais c'est si bon, c'est injuste de ne pas pouvoir...
Ma mâchoire tremble, j'en ai besoin.
Dans un mouvement brusque, j'empoigne sa nuque pour pouvoir accéder à ses lèvres fermes.
Il prolonge notre baiser et me caresse les hanches en grognant de plaisir.
Il retire mon t-shirt tout en continuant à me toucher de ses mains douces et colle sa bouche sur mon torse glacé par le vent.
Un couinement s'échappe de ma bouche. J'attrape ses poignées et plaquent ses paumes sur le bas de mon dos.
Jules se fond en moi quelques secondes puis s'arrête et se recule.
Il me regarde bizarrement.
" Désolé. " finit-il par dire.
Doucement il dirige sa figure vers le haut de l'escalier où je suis adossé.
Plusieurs rire viennent en écho.
Je ne suis pas sûr de ce qui arrive.
Je relève mon visage et.
Merde.
Un appareil photo, des élèves de mon année et....
Matthieu.
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