- Mila ?

- Oui Mike ?

- Et si tu nous disais ce qui ne va pas ?

- Pardon ?

- Tu sais très bien ce que je veux dire.

- Oh mince ! s'écria la jeune fille en regardant l'horloge au-dessus de la tête de son ami, je dois y aller ! Salut les garçons ! cria t-elle en s'esquivant.

- En effet, quelque chose ne colle pas, affirma Tarnak. Val' suivons-la. Il faut qu'on sache.

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- Mais où est-elle passée ?

- Je n'en sais rien elle était là et puis...plus là.

- Frangin, utilise ton flair, tu t'es plus souvent trouvé en sa présence que moi.

- Je sais bien, je connais son odeur par cœur. Mais là...rien. Rien de chez rien !

- On dirait bien que Valia et Mila sont décidées à nous cacher quelque chose.

- Oui, mais quoi ?

- C'est bien ça la question.

- Euh Valmir ?

- Oui ?

- Il faut que je t'avoue un truc.

- Quoi ?

- Le chien n'avait pas de collier quand Valia l'a récupéré. Mila nous a menti.

- Sérieusement ? Mais dans quel but ?

- Elle ne voulait pas nous dire comment elle avait su son nom.

- Alors, d'après toi elle en aurait trop dit au début et lorsqu'elle s'en est rendu compte, Mila a inventé cette histoire de collier.

- Exactement. Il y a aussi le fait que les deux sœurs refusent que nous n'allions chez elles, alors que Mike peut, lui. Et tu oublies le plus important : elles n'ont pas l'odeur de deux humaines. D'ailleurs, je ne te l'ai pas dit mais j'ai senti celle de Valia tout autour de la villa. Et dedans aussi.

- Y a -t-il d'autres choses que tu saches et que j'ignore, ou c'est tout ? lui demanda amèrement Valmir.

Il y a aussi que l'autre soir c'est Valia que j'ai vu entre les arbres...

- Non, rien.

- Menteur. Tu caches tes pensées, donc tu mens. Pourquoi ne m'as-tu rien dit?

- Tu n'avais pas l'air de te rendre compte qu'elles étaient étranges alors je n'ai pas voulu te mêler à ça...

- Je ne suis pas con Tarnak. Les seules choses que j'ignorais étaient l'absence du collier, la présence de Valia chez nous et ce que tu ne me dis toujours pas.

- Pourquoi tu ne m'as rien dit non plus ?

- Je ne sais pas. Bref d'après toi, que sont-elles ?

- Je n'en sais rien du tout.

- Alors il ne nous reste plus qu'à interroger Mike.

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- Valia, ils sont sur le point de découvrir qui nous sommes !

- Quoi ? Attend QUI ou CE que nous sommes ?

- Ce que nous sommes. Ils ont essayé de me suivre lorsque je rentrais à la Maison. J'ai réussi à leur échapper mais ils savent que nous ne sommes pas humaines. Et puis, au bar j'ai fait une bêtise.

- Laquelle ?

- J'ai dit le nom de Bandit.

- Et ?

- Pour explication je leur ai dit que j'avais lu ça sur le collier du chien. Mais... Tarnak sait qu'il n'en avait pas.

- La barbe !

- Je suis désolée j'étais fatiguée je n'ai pas réfléchis...

- C'est bon.

- Aussi Tarnak a dit qu'il avait "senti" ton odeur autour de "la villa". Tu sais de quoi il parle n'est-ce pas ?

- Oui je sais très bien. Tu as bien dit "senti" ?

- Oui. Et il a parlé de "flair" aussi.

- Il ne manquait plus que ça ! Quels Êtres Supérieurs ont un odorat plus développé que les autres ? A part les Impériaux et les animaux ?

- Et bien les Yaloos ou...

- Oui c'est sûrement ça. Ce sont des Yaloos, des Mi-hommes, Mi-animaux.

Valia espérait vraiment que les deux garçons soient des Yaloos. Car s'ils n'en étaient pas, cela signifierait qu'ils étaient des... Non. Bien sûr que non. Mais bien que l'Elfe tente de se convaincre que cette nouvelle information était vraie, le doute s'insufflait dans son esprit et la haine se frayait un chemin vers son coeur Alors qu'elle commençait tout juste à les apprécier, il serait tout de même malheureux de devoir les tuer. Vraiment dommage...