Montée d'adrenaline
Enfin, Valia parvint à un velux. Elle jeta un bref coup d'œil par la vitre afin de savoir ce qu'il se passait en dessous. Ne voyant personne elle attarda davantage son regard. Ce velux donnait sur un bureau. Les rideaux des fenêtres murales masquaient la vue de l'intérieur aux regards indiscrets.
Très bien. La jeune fille sorti de sa poche droite un fil de fer qu'elle introduit de force sous le bord du velux au niveau de l'ouverture. Elle tourna le fil dans plusieurs sens puis fini par entendre un petit bruit. Elle avait réussi. L'Elfe/humaine posa ses deux mains en bas du velux et poussa en levant ses mains. La vitre s'ouvrit.
Valia fit une pause et tendit l'oreille. Toujours aucun bruit.
Elle atterrit doucement dans le bureau, prêt du siège.
Restant aux aguets, la jeune fille s'assit dans celui-ci et regarda l'ordinateur. Il était allumé. On voyait l'écran d'accueil. Fond bleu mi- teinte, avec les trois termes qui représentaient la France écrit en lettres blanches dans le dessus : Liberté, Egalité, Fraternité. Et en haut à droite, le nom du propriétaire de ce bureau et son affiliation. Sergent Lavril. Section04F. Puis des dossiers. L'Elfe/humaine tenta d'entrer dans la base de données. Il fallait un code. Rien de plus simple ! Elle regarda attentivement les touches du clavier afin de voir sur lesquelles il y avait le plus de traces de doigts. Un œil humain ne pouvait les voir. Un œil d'Elfe, si.
"section04F"quel mot de passe peu recherché. Le nom de sa section, rien que ça.
Bon, elle était entrée dans la base de données. Valia tendit à nouveau l'oreille. Toujours pas de signe alarmant. Elle continua donc en cliquant sur le dossier intitulé "Disparitions". Un nombre important de profils apparurent. Des enfants, des femmes, des hommes. Disparus depuis 3, 10, 24 jours. 1, 3 ou 4 mois et même plusieurs années. Valia devait trouver une jeune femme aux cheveux comme les siens – lorsqu'elle avait son apparence d'origine – dont on était sans nouvelles depuis environ 2 semaines. Après ce laps de temps, on n'était plus tout à fait sûr que la personne soit toujours en vie.
Elle fit défiler les photos, doucement tout d'abord, puis de plus en plus vite. Il fallait une sélection de plusieurs têtes, pour être sûr de trouver quelqu'un. Mais il fallait le faire rapidement.
Des bruits de pas se firent entendre. Montée d'adrénaline. Position de défense. Prête à l'attaque.
Les pas s'éloignèrent. On passait juste devant la porte.
Heureusement que les rideaux étaient fermés.
Ce sergent ne devait pas aimer être vu lorsqu'il réfléchissait. Cela se comprenait.
Puis, un éclat de voix. Une voix forte. Une voix d'homme. Qu'elle connaissait. Le sergent approchait. Il fallait se dépêcher. Des pas rapides. Plus rien.
- Vous êtes sûr que ce mot n'était pas là avant ?
- Certain.
Un pas.
- Cette histoire est bien étrange.
Ils parlaient de la note que Valia avait rédigée à propos de la localisation du corps du petit Tommy.
Au souvenir du petit garçon les yeux de Valia s'embuèrent.
Deux pas rapide. Elle devait se dépêcher.
- Aller, au boulot !
Plus rien.
L'homme était arrivé. Il était derrière la porte. L'Elfe/humaine accéléra la cadence. Les photos défilaient à une vitesse vertigineuse devant ses yeux. Vite !
Rester calme. Elle ne devait pas se faire prendre !
Respirer.
La poignée commença à tourner. Mince ! Légère accélération cardiaque. L'Elfe/humaine ferma le dossier. C'était quand même plaisant cette sensation de danger. Elle se leva du siège et sauta pour atteindre le velux. Trop haut. Elle retenta.
La porte s'ouvrit.
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