- Valia, tu t'es encore faite remarquée.

- Tu aurais préféré que je le laisse ? rétorqua l'aînée en désignant le chien toujours dans ses bras.

- Non je ne critiquais pas. Je fais de la place sur la table et tu le pose dessus.

- Tu n'as pas peur de salir ta table blanche ? ironisa Valia en déposant délicatement l'animal blessé.

- Non.

- Il n'est pas bien du tout. Il a l'air d'avoir été maltraité.

- Et d'avoir erré seul un bon moment.

- Oui, tu peux faire quelque chose, Mila ?

- Evidemment que oui ! Je dois le remettre sur pattes.

- Je vais te chercher ta sacoche.

- Tu sais où...

- Bien sûr que oui, mon flair est infaillible.

- C'est vrai.

Une minute plus tard, l'aîné sautait les sept dernières marches des escaliers et tendait à sa sœur la fameuse sacoche marron foncé, pleine de plantes médicinales en tout genre.

- Merci. Je pense qu'avant tout il faut l'alimenter mais comme il est inconscient, on va devoir le nourrir à la main. Et je pense aussi qu'il nous faudra réduire la nourriture en bouillie et la lui faire couler dans la gorge.

- Oui, mais comment ?

- Avec un mixeur et une seringue. Mais nous n'en avons pas...

- C'est bon, reste avec lui j'y vais. Je sais à quoi ça ressemble et où ça se trouve.

- Oui... mais non. Reste avec lui s'il te plaît. Tu es la première personne qu'il voudra voir en se réveillant, alors s'il vient à ouvrir les yeux, il faut que tu sois là.

- Ce n'est pas la véritable raison.

- C'est vrai. Je sais que tu es très forte, mais tu as reçu un choc violent et j'aimerais que tu te reposes. La voiture a heurté ta jambe, et le tronc, ton dos. Donc s'il te plaît, restes un petit peu tranquille histoire de ne pas malmener ton corps à nouveau.

- Ok, je reste ici. Pour lui.

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- Mila arrive les mecs !

- Comment le sais-tu Val' ?

- J'entends un cheval arriver au loin. Et vu que la galopade que j'entends n'est pas énormément bruyante comme celle du cheval de Valia, ce n'est pas lui, donc ça ne peut être que la jument de Mila et donc Mila arrive. Regardez, elle passe là.

En effet, l'Elfe/humaine et la douce Bella passèrent devant le bar de Mike à une vitesse supérieure à la dernière fois que la jument avait été vue en ville.

- Mila ?

- Pas le temps, Mike.

- Très bien. Tiens-moi au courant.

- Les mecs, je peux vous assurer que notre amie est très pressée. C'est mauvais signe je pense...

- Quoi, tu crois qu'il s'est passé quelque chose ?

- Je ne sais pas Thomas, peut-être. J'irais les voir après mon service.

- Vas-y maintenant, on s'occupe de tes clients.

- Non Hugo, vu l'empressement de Mila, je risque de les gêner si j'y vais maintenant.

- On viendra avec toi alors.

- Non, sûrement pas Tarnak.

- Pourquoi ?

- Parce que, c'est comme ça.

- Ok.