Leurs cris voleront tes nuits
Au bercement affreux de leurs agonies
Tu t'endormiras
Et les vies qui entre tes mains s'en allèrent
Dans ton sommeil reviendront s'amuser de ton remord amer
Car, meurtrière, là bas ils se souviennent de toi

Ô ils savent
Le baisé de la mort t'es connu
Au serpent ton coeur a appartenu
Bien avant que tu ne tues
Pour assouvir tes désirs et briser tes enclaves
Les esclaves de ta folie
Fantômes aux sourires bannis
Te regardent et te maudissent
Puissent-t-ils au moins trouver dans ton sang leurs délices
Comme tu as glacé le leur avec malice