Chapitre 29
non corrigé
Coming out
Je suis aux anges, allongé sur mon lit contre Clément qui me tiens fermement entre ses bras protecteur, je souris de façon béante, je réalise à peine l'ampleur de la situation tellement elle me semble improbable.
Moi Fabien, je suis en couple avec lui, ce garçon qui a changé ma vie depuis la seconde ou nos chemins se sont croisées, et franchement je n'ais aucun regret, aucun doute ne vient obscurcir mes pensées.
Je me sens tout simplement bien, comme si j'avais trouvé l'engrenage manquant au puzzle constituant mon bonheur et mon bien être, et depuis tout ce temps, c'était lui.
-Pourquoi souris-tu? me demande Clément en posant un baiser contre ma joues ce qui à le dont de me faire rougir.
-Oh pour rien, je pensais à un truc, répondis-je en me tournant dans le lit pour me retrouver face à lui.
Nos regards s'accroche l'un à l'autre quelques secondes avant qu'il ne vienne poser ses lèvres douces contre les miennes, je ferme les yeux instinctivement et répond à son baiser.
L'envole des papillons est de retour ainsi qu'une agréable sensation de chaleur qui s'empare de moi, nous nous détachons un peu reprenant nos esprits dans le regard transis de l'autre.
-Si tu savais depuis combien de temps je rêve de pouvoir t'embrasser et te tenir contre moi sans que ça ne semble bizarre pour toi, tu me plais tellement Fabien, me déclare Clément alors que je me sens fondre de l'intérieur par son aveux.
-Tu me plais aussi bébé, arrivé-je seulement à lui répondre, trop préoccupé par la profondeur et l'intensité de son regard sur moi.
-Je sais qu'il est peut-être tôt pour en parler mais... je ne veux pas me cacher, j'ai pas peur de montrer au monde entier que je t'aime, alors j'aimerai savoir si tu es prêt à t'afficher aux yeux de tous, me demande mon petit-ami avec un regard un peu plus inquiet.
Est-ce que je suis prêt à montré à tous que je suis en couple, qu'elle est le problème? le fait qu'on soit deux mec peut-être, moi je trouve ça débile, je suis amoureux d'une personne pas d'un sexe, alors qu'il soit une fille ou un mec, ou même un chat, j'ai pas honte de me montrer à ses cotés, mains dans la main prêt à affronter le regard de autres.
Après tout nous sommes un couple, et nous devons donc traversé les choses ensembles, dans le meilleur comme dans le pire,mais maintenant que j'y repense, se mettre en couple avec un chat, je crois que ça serait un peu bizarre, l'amour me fait déjà perdre la tête.
-Oui je prêt, d'ailleurs on pourrait déjà l'annoncer à mes parents, ainsi j'aurais pas à garder ça secret chez moi, et ça serait faire de bonne fois vis-à-vis de toi, lui répondis-je en souriant ce qui à le don de le faire sourire également.
-Et tu penses leurs dire quand, me questionne-t-il en m'indiquant de passer sur lui, je me retrouve donc plus ou moins allongé sur mon mec, rien de pervers certes, mais je me sens épié, comme si son regard désireux parcourait chaque millimètre de ma peau.
Je me redresse un peu, restant assis sur ses cuisses en entremêlant mes doigts aux siens.
-La priorité, c'est mes parents, je crois que le plus tôt sera le mieux, je n'ais pas d'angoisse particulière, ils n'ont jamais montré de signe d'homophobie, puis ça reste mes parents, ils vont m'accepter, dis-je confiant.
Clément se redresse et s'assieds contre la tête de lit, en me gardant sur ses cuisses, ses bras passent sous mon tee shirt pour caresser la peau de mon dos.
Je rougis un peu suite à ce contact qui je dois l'avouer est agréable et je l'écoute parler.
-Tu sais, mes parents savent déjà que je suis gay, c'est pour ça que j'ai disparu la dernière fois, mon père à eu du mal a l'accepter, je savais qu'il aurait dure, par contre je ne pensais pas qu'il aurait pu dire des horreurs, alors certes il ne les pensait pas, mais tu dois te dire que le fait qu'il t'aime et tout ne va pas forcément se dérouler comme prévu, alors prépare toi à toutes éventualité mon coeur, me dit-il en exerçant une pression sur le bas de mon dos pour me prendre dans ses bras.
-Pourquoi tu ne me l'as jamais dit bébé? tu sais je ne t'aurais pas repousser, et t'en fais pas, tu seras la hein? j'ai pas envie d'être seul face à eux, puis je veux qu'il sache que c'est toi que j'aime, toi et seulement toi, expliqué-je en posant ma tête dans son cou en fermant les yeux pour savourer la chaleur de son corps contre le mien.
-Tu sais, j'avais déjà des vues sur toi avant cette soirée, alors j'étais pas amoureux de toi, disons que tu semblais différent des autres, tu n'as jamais fait attention à moi dans les couloirs comparé aux autres qui eux tentaient d'éviter de croiser mon chemin de peur que je les frappes, alors oui quand on a du faire un travail ensemble en français et que tu avait le même regard qu'eux ça m'a fait mal, j'avais jamais rien fait contre toi.. mais à la soirée ce baiser, je m''y attendais pas, et c'est là que j'ai compris que tu m'attirais, j'avais peur de te le dire car j'avais peur de te perdre voila tout. Et je serais la pour te soutenir bébé t'en fais pas tu es pas seul.
Il vient de se confier encore une fois, et je me sers contre lui encore plus, si j'avais su qu'il m'aimait aussi, j'aurais pas eu autant de mal à lui avouer mes sentiments, même si cela fait pas longtemps que j'en ai pris conscience.
- On devrait se préparer, même si j'ai pas envie de me décoller de toi, j'aime trop t'avoir contre moi bébé, me dit Clément en déposant un baiser chaste sur mes lèvres.
-Ne dis pas ça, tu sais que je vais rougir et tu t'en amuse, râlé-je en quittant ses cuisses pour me lever.
Il se lève et m'attire contre lui, je suis dos à lui et je sens ses lèvres se poser dans mon coup avant qu'il ne me susurre ses quelques mots qui me procurent des frissons dans tout le corps.
-Toi tu me rends dingue baby.
Je me détache de lui rouge comme une tomate, depuis que nous sommes officiellement en couple il ne cesse de me dire ce genre de phrase qui me rendent dingues, et il en joue ce con, je me retrouve impuissant et complètement à sa merci.
Je pourrais jouer aussi à ce petit jeux, je suis sûre qu'il doit avoir des points faibles, mais je ne les connais pas, mais une chose est sûr, ma vengeance sera terrible.
Nous faisons nos valises rapidement et rejoignons ma mère qui semble déjà nous attendre dans la cuisine, elle à préparer un petit plat à réchauffer une fois chez mon père, ainsi cela évite qu'on ne commande à manger.
elle sait commet nous sommes, quand on à la flemme de cuisiner on va au plus simple, puis bon une pizza ou un bon burger bien gras, ça fait toujours plaisirs de temps en temps.
-Vous avez tout prit mes chéris, me demande ma mère en prenant son sac à main ainsi que le plat emballé dans de aluminium.
-Oui, nous sommes prêt à y aller maman, dis-je en prenant une grande bouffée d'oxygène et en quittant l'appartement suivi de prêt par mon petit ami.
Au fur et à mesure que nous approchons de notre destination je sentais en moi une boule de stresse se former et me couper la respiration, comment allais-je réussir à leurs annoncer ça si je finis par tomber là.
Heureusement que j'aperçois le regard bienveillant de Clément à travers le rétroviseur, il m'apporte son soutien et ce sans prononcer un mot, il sera la, et franchement c'est déjà énorme.
Que pourrais-je souhaiter de plus,à part peut-être de pouvoir rester contre lui le reste de ma vie, dans la chaleur de ses bras puissant, à l'abri du reste du monde.
J'ai de la chance de l'avoir, à chaque fois que je me souviens que nous sommes ensemble je peine à le croire et pourtant c'est le cas, ça me donne d'ailleurs une monté de confiance dont je ne connaissais pas l'existence jusqu'à maintenant.
Je me sens prêt à affronter n'importe quel situation, je n'ai rien à perdre, juste à y gagner, et ce parce que je l'ai lui déjà, et qu'il me suffit amplement.
Si cela dérange et pose un problème à mes parents, certes je serais triste mais je ne serais pas pour autant tout seul, et c'est rassurant de le savoir.
-Nous sommes arrivées à bon port les enfants, annonce ma mère me faisant sortir de mes pensées.
-Tu viens souper avec nous j'espère, demandé-je en la regardant avec un regard de chien battu.
-Pas besoin de me le demander avec ce regard là, si je viens pas vous allez faire cramer le plat que je vous ai cuisiner toute l'après-midi, dit-elle en sortant de la voiture.
Ma mère passe devant et nous la suivons, je sens les doigts de Clément frôlé les miens, je tourne mon regard sur lui et il me fait un clin d'oeil suivi de quelques mots d'encouragement.
Je lui souris et nous entrons dans la maison, mon père est installé dans le canapé et regarde un match de foot, en nous voyant il se lève et vient nous accueillir content de nous revoir.
Il ne doit pas avoir l'habitude de se retrouver seul deux jours entiers dans cette maison calme, déjà que quand nous somme là elle est pas vraiment bruyante.
-Tu t'es bien amusé, me demande mon père alors que ma mère intervient aussitôt.
- Dit que je suis chiante temps que tu y es,dit-elle un peu sèchement.
Ça commence mal là, ça risque d'être plus compliqué que prévu s'il commence çà se chamailler comme des gosses.
-C'est pas ce que j'ai voulu dire, désolé si tu l'as pris ainsi, précise mon père pour calmer la situation.
-Et oui j'ai passé un très beau week-end papa, maman à été super, dis-je en exagérant un peu pour flatter l'ego de ma mère et cela marche, car elle sourit à pleine dent.
-J'ai fait à manger, les garçons ont souhaité que je mange avec vous, j'ai accepter mais si tu souhaite que je m'en aille , je comprendrais, dit-elle en sachant qu'il ne fera pas ça.
-Oui il n'y a pas de souci tu peux rester, annonce mon père en nous invitant à se rassembler dans la cuisine.
-Tu vas bien Clément, tu ne dis rien depuis que nous sommes arrivés, lui demandé-je soucieux.
-Oui ne t'en fais pas, ça va bien, répond mon petit ami en me donnant une petite claque sur les fesses pour que j'avance vers la cuisine.
Que j'y pense lui aussi doit appréhender cette annonce, il pourrait être vu d'une autre façon et je pourrais le perdre, admettons que mes parents l'accepte pas et qu'il lui demande de ne plus m'approcher..
Je commence à avoir peur de leurs dire, mais si je veux être avec lui je n'ai pas le choix, je dois le faire, pour moi même aussi, je dois me montrer fort et courageux, lui montrer que je l'aime et que je l'assume.
Même si j'ai peur, que je stresse et que je redoute ce moment, je dois le faire et ne pas renoncer, plus je vais reporter et plus dure ça sera de leurs dire.
-Ça sera prêt dans 15min, nous prévient ma mère.
Je m'installe à table à coté de Clément et me prépare à leurs dire, je sens la main de mon petit ami se poser sur mon genoux en signe de soutiens et entremêlement nos doigts ensembles.
Mes parents sont assit face à nous et parle entre eux, je les écoute et les regarde en cherchant le bon moment pour intervenir, mais surtout comment l'annoncer.
Hey je suis gay, sinon ça va comment? j'en sais rien, je dois peut-être me lancer et laisser les mots venir d'eux mêmes, j'aurais sûrement plus de succès.
-Vous êtes bien calme, vous allez bien? s'interroge ma mère alors que je vois ça comme une opportunité de leurs dire.
-Enfaite... je dois vous dire un truc, commencé-je un peu stressé.
-Oui on t'écoute, me dit mon père en fronçant les sourcils inquiet.
-Je... bah enfaite.. je suis..j'aime Clément, dis-je finalement sous la pression du stresse.
J'ose pas regarder leurs expressions faciales suites à mon annonce, j'angoisse et ma jambe se met à trembler frénétiquement, une autre vague de stresse s'empare de moi quand je sens le bruit d'une chaise qui frotte contre le sol et je sens ma gorge devenir sèche.
Je me met à pleurer sans me contrôler et commence à paniquer suite au silence qui devient pesant, je sens la main de Clément me serrer fortement la main, ou c'est moi qui l'a lui sert, je n'en sais rien.
-Lève toi Fabien me demande mon père sur un ton neutre, je ne sais pas si je suis censé prendre ça de façon positive ou négative, mais je finis par me lever de ma chaise.
Je sens qu'on me tire avant de sentir deux bras m'enlacer, je sens mes larmes couler abondamment sur mon visage, soulagé d'être accepter par mon père, je reconnais l'odeur de son parfum.
-Nous le savions déjà, enfin je le savais, j'ai surpris une conversation entre toi et Lucas en venant me servir du café, je ne voulais pas te le dire car je voulais que ça vienne de toi, je t'aime fiston et je me fiche de qui tu peux bien aimer tant qu'il te rend heureux, et depuis qu'il est dans ta vie tu es beaucoup plus ouvert et souriant, donc je n'irai pas contre votre relation, explique-t-il alors que je resserre mon étreinte contre lui.
-Je m'en suis douté, tu n'as jamais aimé partager ton lit avec qui que ce soit, puis bon le regard que vous avez l'un envers l'autre ne trompe personne, je suis heureuse pour vous les garçons, nous dit ma mère en venant me prendre à son tour dans ses bras.
-Je vous aimes tellement, avoué-je heureux comme jamais.
Ma mère finit par se séparer de moi quand elle se rappelle qu'un plat est au four et qu'il pourrait cramer si elle ne le sort pas.
Je fonce sur Clément et l'embrasse à pleine bouche oubliant presque mes parents qui doivent surement profiter du spectacle.
-JE T'AIME, crié-je un peu fort en séparant mes lèvres des siennes.
-Moi aussi mon coeur, moi aussi, dit-il en me serrant contre lui.
Ma tête est sur son épaule et je réalise que je me sens léger comme l'air, leurs dire m'a enlever un poids que je ne connaissais même pas, je vais pouvoir avancer tranquillement aux cotés du mec que j'aime.
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