Chapitre 9

Arcachon, villa, 5h28

Je me réveille encor une fois en sursaut, je sens un poids à mes côtés, je regarde Benji dormir paisiblement. Comment il fait pour être au près de moi, après ce qu'il c'est passé hier soir ? Je me lève doucement afin de rejoindre la cuisine, je regarde la réserve d'alcool, et je me décide de boire un verre de rhum pure. Je le boit tranquillement devant la terrasse, je surprend un reflet derrière moi sur la vitre, je n'y fait pas forcément attention.

-Vicky ? Je reconnais la voix de Marceau.
-... Je ne lui répond pas.
-Vicky, parle moi... Ne te raccroche pas à tes démons.... Tu peux tout me dire. Il semble tellement inquiet.
-Je sais pas Marcelin... Je répond doucement en sirotant mon verre. Je sais pas, pourquoi tout me reviens comme ça...
-Hier soir tout allait bien pourtant non ? Pourquoi tu t'inflige tout ça à nouveau ? Il s'avance vers moi, je le sens derrière moi.
-J'en sais rien, Marcelin.... J'ai réalisé surement que tout ceci était trop beau pour être vrai... Qu'un jours je vais me réveillé et tout ceci auras disparue, notre amitié, mon couple avec Benji, notre colocation... Je comprend pas pourquoi j'ai le droit à autant de bonheur... Je sens une larmes couler le long de ma joue et mourir sur mes lèvres. Ca fera bientôt un an ... Je me confie. Un an que je l'ai trouvé dans notre lit avec une autre que moi...
-Oh, Vicky... Je suis tellement désolé... Je sens l'émotion dans sa voix. Désolé que tu es eu à vivre cela seule, que ça t'es arrivée, c'est la pire chose qu'un homme puisse faire, ça et ... J'espère qu'il ne t'a jamais forcé ?
-Non... Non... Enfin, je sais plus... Je ne voulais plus rien faire, c'est peut-être ma faute aussi ?!
-Non, Vicky, ce n'est pas de ta faute. Tu as dut avoir un traumatisme qui t'empêchait de vouloir avoir des rapport avec lui...
-Surement... Je porte le verre à mes lèvres. Retourne te coucher Marceau, il est tôt.
-Non, je n'y retournerais pas tant que tu seras là.

Je souris et part m'installer sur le canapé, suivis par mon ami. Marceau c'est vraiment le meilleur ami que tout le monde rêve d'avoir, il est tellement attentionné avec tous le monde. Sa futur copine aura de la chance. Il m'observe, je porte à nouveau mon breuvage à mes lèvres et en boit la fin. Je pose le verre sur la table. Marceau suit mes mouvements, lorsqu'il attrape mon pignet gauche, je veux pour le lui soutirer mais il me fait comprendre que ce n'est pas une bonne idée. Il relève la manche du pull et écarquille les yeux à la vue du bandage, il le déroule doucement, surement par peur d'y voir ce qu'il y a en dessous et de me faire mal. Il retire la gaz rouge de mon sang, il tire doucement dessus collé sur ma plaie. Il ouvre encore plus les yeux en découvrant la profondeur de la coupure. Je l'observe regarder attentivement mon poignet. Je lis toute la tristesse devant mon geste dans ses yeux. Il relève ses yeux sur moi, une larme roule sur sa joue.

-Pourquoi ? Il me demande faiblement. Pourquoi ?

J'hausse les épaules et essuie ses larmes à l'aide de mes pouces, il plonge sa tête dans sa main. Je vois sa poitrine se soulever sous ses pleures, redoublant les miennes. Je le prend dans mes bras.

-Je suis désolé, Marceau, tu n'étais pas sensé voir ça...
-Pourquoi tu t'inflige toute cette douleur ? Pourquoi tu nous parles pas, nous sommes tes amis. Il me demande légèrement en colère. Parle moi, bordel Vicky, mais ne refait plus ça, je t'en pris... Je supporterais pas de te perdre en sachant que j'aurais put t'aider... Qu'on aurait put t'aider. Si tu as mal, si tu souffre dis le nous, bordel. Tu n'es plus seule. Je pensais que l'avais compris.
-Je... J'ai ... Je me remets à pleurer de plus belle devant son énervement légitime. Je finis toujours par tout gâcher, vous allez vous lasser de moi, me laisser seule, m'abandonner comme ils l'ont tous fait avant vous, je... Je te demande pardon Marcelin, je veux pas que vous souffriez de mes conneries. Mais j'y arrive pas...
-Tu as vraiment rien compris alors ! On se retourne vers les autres qui nous observent. T'avais rien compris à ce qu'on t'as dit ? Demande Sid.
-Tu es rentré dans nos vies, tu vas pas en ressortir d'aussi tôt, moi qui te l'dit. Reprend Sacha.
-Pour une fois qu'il dit quelque chose d'intelligent ! Se moque Manas. Parle-nous, il reprend sérieusement, ne reste plus dans ton coin à souffrir.
-Nous ne sommes pas comme t'es "amis". Continue Marine. Nous serons toujours là pour toi.
-Pense à nous, à ta famille... Surtout pense à ce que Ben pourrais ressentir ? Finis Camille.

Je regarde Benji qui est effacé des autres le regard baissé, j'ai agis égoïstement encor une fois, je n'ai pensé qu'à moi. Je repose mon regard sur Marceau qui me souris genre "tu vois, tu n'es plus seule". Je souris à mon tour entre mes larmes en prend dans mes bras Marceau, les autres nous rejoigne vite et toujours entre mes larmes je leurs demande pardon. Sidjil revient avec une trousse de soin et me demande mon poignet que je tend avec hésitation, je le vois grimacer devant la plaie. Il prend du désinfectant qu'il badigeonne sur la compresse, les autres sont autours de nous.

-Ca va piquer ! Me prévient il.
-T'inquiète pas pour moi, va.

Il hausse un sourcil et applique la compresse remplie du liquide sur ma plaie, j'ai un mouvement de sursaut suite à la fraicheur et à la légère morsure de douleur du produit. Il sourit l'aire de dire "je t'avais prévenu". Je l'observe me soigner et je doit avouer qu'il a un certain charme concentré, il me pose un compresse propre et sans produit avant de mettre du sparadrap et de remettre ma bande délicatement, une fois fait, il caresse ma main et me prend dans ses bras. Je baisse le regard et m'excuse une nouvelle fois.

-Oh, c'est bon cousine, arrête de t'excuser on l'a compris la première fois tu sais. Il rigole.

On se regarde tous et on part tous en fou rire, ça fait longtemps qu'on en avait pas eu un. Benji se pose à mes côtés et me prend dans ses bras en embrassant mon crâne, on reste comme ça tous ensemble cinq bonne petites minutes.

-Bon, c'est pas tout, mais faudrait peut-être finir notre nuit ? Demande Sacha en baillant.
-Ouais, grave... Et si on prenait nos matelas et qu'on l'es descendant dans le salon et qu'on dormais tous ensemble ? Demande Sidjil tel un enfant.
-Oh, ouiiiiii ! Répond surexcité Manas.

On rigole et tout le monde part chercher leurs matelas, je regarde Benjos et l'embrasse tout en lui demandant pardon encor et encor, il souris dans notre baiser et part chercher notre matelas, les autres descendent quelques seconde après, on pousse le canapé afin d'avoir plus de place et on installe comme il faut les matelas, on se couche tous et on regarde tous le plafonds, on se mets tous à rire de nouveau. On se souhaite tous bonne fin de nuit. Je me cale dans les bras de mon amoureux et l'embrasse.

Arcachon, Villa, 13h55

On se réveille tous tranquillement, on se regarde tous avant d'exploser de rire. On se lève et les garçons vont ranger les matelas et nous entre filles nous faisons le petit déjeuné. On rigole bien toute les trois, je m'excuse encore une fois au près d'elles et elles me prennent dans leurs bras. Je souris, j'ai vraiment merdé, mais hier j'étais vraiment dans un badmood. Aujourd'hui je pense que ça va mieux. Je sens deux bras m'enlacer par la taille et une tête se poser sur mon épaule. Je souris en posant mes mains sur ses avant-bras, il m'embrasse la tempe, puis le cou, sous mon rire.

-Ca va mieux ? Il me chuchote à l'oreille.
-Oui, merci pour tous... Et vraiment désolé pour hier...
-T'en fais pas Bébé, mais ne recommence pas. Il me rassure. Va t'habiller on va sortir toi et moi.
-Où ça ?
-On va aller se balader.

Je lui souris et part dans notre chambre, je mets un jeans par dessus un collant résille, un croc-top noir et un sweat à capuche. J'enfile mon blouson et mes bottines. Je rejoins Ben dans l'entrée et il prend ma mains en croisant nos doigts, on dit au revoir aux autres. Il me dirige dans les rue de ma ville, nous arrivons dans le centre ville, puis nous traversons la rue piétonne pour se rendre à l'ascenseur du parc Mauresque, puis nous nous dirigeons vers l'observatoire Sainte-Cécile, nous montons sous les cries de frayeur de Ben, ce qui me fait rire, nous arrivons en haut et la vue me coupe le souffle comme à chaque fois. Il me prend dans ses bras, il y a beaucoup de vent mais nous profitons de la vue quand même. Je le regarde et lui souris avant de poser mes lèvres dans sa barbe. Il me regarde à son tour et il pose les siennes sur les miennes. Il me fait sourire en murmurant des choses interdites au moins de 18ans. Il sort sont téléphone et nous prends en photo avec la vue en arrière plan, je nous trouve vraiment mignon dessus, on fait une série de photo, une où je lui embrasse la joue, une autre où c'est lui, on fait aussi des grimaces, bref on s'amuse à faire n'importe quoi sous le regard admiratifs d'autres couples monté à l'observatoire. On décide de redescendre et de se promener dans le parc, je lui raconte toute mes anecdotes passé dedans, il m'écoute avec le plus de sérieux que je lui ai jamais connue. Il se moque de certaines, d'autres où il fronce les sourcils lorsque je lui raconte que quand j'étais petite j'y venais avec des amis, dont mes amourettes de l'époque.

-Heureusement, je suis le dernier. Il me dit sérieusement.
-Tu ne sais pas de quoi l'avenir est fait Ben.
-Crois moi je ferais en sorte que je sois le dernier.

Je lui souris et nous retournons vers l'ascenseurs afin de ce diriger vers le Monoprix pour y faire des courses. Je me décide alors de leurs préparer des nouilles chinoises façon carbonara. C'est une tuerie ce truc. Je dis bonjour à mes anciennes collègues, qui sont ravis de me voir en forme et heureuse. Je leur présente l'homme à mes côtés, nous payons et rentrons enfin à la villa. Nous sommes à peine arrivé que nous apercevons Sidjil pourchasser Sacha dans toute la villa, il vient d'ailleurs se cacher derrière nous.

-Cachez moi les gars, Sid veut me castagne.
-Pourquoi encor ? Je demande exaspéré.
-Il se peut que je lui ai pété son écran de téléphone sans le vouloir.
-Débrouille toi tout seuls. Je lui répond en me dirigeant vers la cuisine.

Ben me rejoins et nous sortons les courses pour préparer le repas, ce qui étonne beaucoup les autres que Benjos ce mette à cuisiner avec moi. Il le prenne d'ailleurs en stories. On rigole bien tout les deux, il s'amuse à me chatouiller les côtes, me faire des bisous dans le cou, on arrive tout de même à finir le repas de ce soir. On mange dans la joie, je me rends alors compte de la connerie que j'étais entrain de faire, de me renfermer sur moi-même. Ils ont réussis une première fois à briser ma coquille, ils sont ma nouvelle famille, sans eux je ne serais vraiment rien. Je me reconcentre sur la conversation, une anecdote de leurs années collège à Sidjil et Sacha. En les écoutant, je me rend compte que j'ai vraiment pas eu la même vie que eux, que finalement j'étais plus studieuse. Après j'avais pas forcément les amis les plus fun, je donnerais cher pour revenir en arrière et m'amuser plus.

-Et toi, Vicky ? Me demande Sacha. -Quoi ?
-Raconte nous des anecdotes de tes années collèges. Reprend Sidjil. -Moi ? Oula, c'est beaucoup moins fun que les votre... Euh... A part essayer d'avoir de bonne note je faisais pas grand chose. J'étais dans une classe vraiment studieuse, que des intellos, vraiment on pouvais pas faire de grandes conneries...
-Chiantos, quoi ! Me dit Sidjil.
-Ouais, en gros.

On finis de manger et nous nous mettons devant un film, je suis entre Marceau et Benji, mon homme me prend dans ses bras et m'embrasse la tête pour ensuite soupirer d'aise en reportant son regard vers l'écran. Je pense que je m'endors rapidement devant le film puisque je ne rappel pas grand chose de celui-ci.














Bonjour, bonsoir, petit chapitre, j'avoue ne pas être beaucoup inspiré pour celui-ci. Dites moi ce que vous en avez penser ! Hésitez pas à voter et commenter. Bonne journée, bonne soirée.

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