Chapitre 6
Arcachon, Villa, 13h26 :
Je me réveille, je regarde mes réseaux, mes messages. J'entend toquer à ma porte et celle-ci s'ouvre sur Marceau qui entre timidement, il se mets sous la couette et me prend dans ses bras. Je me souviens très bien de ce qu'il c'est passé, mais j'ose quand même demander à Marceau si tous cela est réel, il me le confirme et me dit qu'il a dormi sur le canapé, qu'ils ont fait un débrief à Camille (la copine de Manas), j'ai un peu mal au nez, je lui en fait la remarque et il me dit qu'il ne comprend pas pourquoi. Il m'arrache un rire, je me pose de nouveau contre son torse et souffle, je n'ai aucune envie de le croiser pour le moment. J'ai pas envie d'avoir une confrontation avec lui. Marcelin me dit qu'il faudrait que je descende pour manger un peu et puis pour peut-être m'excuser au près des autres même si je ne veux pas le faire au près de Ben. Je soupire et tire la couette mais la remets immédiatement, il fait bien trop froid en dehors. Il rigole à plein poumon et me passe un plaid qu'il enroule autour de moi et me dis de grimper sur son dos. On descend jusqu'au salon où ils sont tous à me regarder, j'évite celui de mon meilleur ami, enfin celui que je pensais être comme tel. Je descend du dos de Marceau et prend une petite voix à l'attention de tous.
-Je tenais à m'excuser de mon comportement de cette nuit... Je voulais pas créer de problème...
-T'inquiète ma reuss, on t'en veux pas. Me répond Sacha en ouvrant ses bras.
Je m'y réfugie et le serre fort contre moi. Je regarde Marine et Camille et leur sourie. J'ignore toute la journée Benji, quand il entré dans une pièce je sortais, clairement c'était le jeu du chat et de la souris. Je suis remontée dans ma chambre et qu'elle fut ma surprise en le trouvant là. Je le regarde noir et pose mes mains sur les hanches.
-Tu fou quoi dans ma chambre ?
-A la base c'est la mienne aussi, je te rappel.
-Non, plus depuis hier soir.
-Ah, mais ma grande c'est pas toi qui décide.
-Benjamin, je te jure sors d'ici. Je commence à m'énerver.
-Sinon quoi ? Hein ?
-Je veux pas voir ta tronche tu le comprend ça ? Je veux pas te parler ! Tu hors de ma vue !
-Wesh, tu t'es pris pour Wejdenne ou quoi ?
-J'ai pas envie de rire là Benji !
-Mais moi non plus, on va quand même discuter !
-J'ai pas envie ! Fou moi la paix ! SORS DE MA CHAMBRE PUTAIN BENJI ! Je me mets à hurler.
-PUTAIN MAIS LAISSE MOI PARLER !
On voit les autres arriver en trombe dans ma chambre, je suis vers la baie vitrée tout en reculant, je suis dans un tel état de colère et d'énervement envers lui. Marine s'approche de moi et me prend dans ses bras, les garçons font sortir Benji, qui demande toujours à me parler. Camille vient également me prendre dans ses bras, je craque, je pleure elles me consolent. Elles m'installent dans mon lit avant d'elles même se mettre dedans, je suis prise en sandwich entre elles. On parle de tout et de rien, surtout elles essaient de me changer les idées et pour ça je les remercie. Je m'endors même grâce à elles.
Arcachon, Villa, 4h57 :
Je me réveille en sursaut, j'ai encor fait se rêve, que je faisait avant, mais cette fois-ci je voyait Benji à la place, j'observe mes copines dormirent tranquillement. Je décide de me lever et d'aller boire un verre d'eau, je regarde sur le canapé et vois Ben dormir. Le plaid a glissé, je décide alors dans un élan de bonté, je lui remet comme il faut. Je l'observe un temps et retourne dans la cuisine, mais je me fait arrêter par sa main qui attrape la mienne. Je m'installe alors à ses côtés assises. Il me prend la main et entrelace nos doigts.
-Pourquoi ? Il me demande.
-Je... Ben, j'ai... Je sais pas.
-Si tu le sais, mais tu veux pas le dire. Ca m'a fait mal hier comment tu t'es comporté ?
-J'veux pas... Je sens mes yeux s'embuer, la lumière de la cuisine nous éclaire. J'veux pas souffrir encor une fois. J'ai peur, Benji, j'ai peur de se que je ressens pour toi, je crois que je suis entrain de tomber amoureuse de toi. Il se relève légèrement et prend ma nuque pour la caresser du bout du pouce. J'ai peur de revivre tout ça. J'ai peur de te perdre comme ami aussi...
Il ne me laisse le temps de rien et m'embrasse, je mets un certains temps avant de réagir, puis enfin que je comprend je répond à son baiser et pleins de sensation monte en moi, des millions de papillons prennent leurs envole dans mon ventre. On arrête tout doucement ce baiser et un sourire niais nait sur mes lèvres, je le regarde et l'interroge du regard.
-Je suis désolé pour hier, j'aurais pas du te faire ça, mais j'voulais voir si ce que moi je ressentais, tu le ressentais ou non. Et qu'aujourd'hui tu me ghostais je me suis vraiment dit que j'avais merdé de A à Z, te voir autant mal et énervé je me suis senti comme un con, comme une merde.
Il me regarde avec des yeux amoureux, je me lève et part éteindre la cuisine, il me tire contre lui et on se rendors sur le canapé, je suis en mode cuillère et je sens ses lèvres dans mon cou.
Arcachon, Villa, 8h35 :
-Euh... wesh, on a loupé un épisode ou ...?
-Frère, c'est même pas un épisode là, c'est une saison carrément.
J'ouvre les yeux et tombe nez à nez avec la grosse tête de Sacha et Sidjil. J'ai un mouvement de recul, pendant que eux rigolent, je sens Benji me resserrer contre lui. J'offre mon doigts aux autres et me tourne vers Ben afin de cacher mon visage. Il souffle et toujours les yeux fermés m'embrasse le front, je respire de bonheur. On ouvre petit à petit nos yeux, il me souris avant de me faire un câlin. On se lève pour rejoindre les autres à table, nous déjeunons et je vois les petits regard de Camille et Marine. Je rigole et leurs montres l'étage, on s'y précipite sous le regard dépité des hommes. Une fois dans ma chambre on profite de la vue et je leurs explique tout, au même moment on entend des cris de joie venant des garçons. On rigole et on se mets alors à sautiller en se tenant par les épaules, puis nous nous écroulons sur mon lit. On redescend afin de faire à manger, on discute et passons à table tous se passe bien, puis nous sortons en ville, on va voir le marché de Noël, on se prend du vin chaud, des chichis et tout. On s'amuse bien, on rigole bien, on prend même des photos avec le père Noël, enfin eux, pas moi. J'ai peur de se genre de délires, et bien sur il faut que les garçons m'affichent sinon, c'est pas drôle. Bien sur tous ceci est filmé, je suis pas bien j'ose à peine m'approcher du Père Noël, mais il me fait approcher alors je prend mon courage à deux mains et m'approche afin de faire la photo, mais plus crispé que moi tu peux pas. Je remercie le Papa Noël, et m'en vais le plus loin possible sous les rires de mes camarades. Je décide de les amener vers la plage, on s'installe tranquillement sur le sable et on regarde l'horizon, je reçois un appel de ma mère, je mets le haut parleur.
📲Maman
-Allo ?
-Oui, ma chéri, ça va ?
-Oui et toi ?
-Oui, oui, vous faites quoi ?
-Là on est sur le sable on était au marcher de Noël... Ils m'ont forcé à faire une photo avec le père Noël.
-Oh, les vilains. Les garçons rigolent. Ils ont pas ose te faire ça ?
-Hé, miskine rigole pas.
-Ah, même ta mère te respecte pas. Rigole Sacha.
-Bon bref tu voulais quoi ?
-Ah oui, vous voulez manger à la maison ? Ton père fait du lapin à la moutarde.
-Oh, ouais, ouais on vient. Je répond heureuse.
-Il y aura ta sœur aussi.
-Oh, il y aura Inès ? Demande Sacha.
-Oui !
-Allez on arrive alors. Rigole Sid. A tout d'suite.
-A tout de suite.
Elle raccroche et je souris, il est vrai que Sacha et Marceau ont beaucoup aimé ma filleul, et elle aussi, elle me demande souvent de les voir quand on s'appel en visio. On se diriges vers les voitures en direction de chez mes parents, on arrive en même temps que ma sœur. Inès saute dans mes bras et me fait un énorme câlin en hurlant Marraine. Puis elle va de bras en bras pour finir dans ceux de Benjos. On dit bonjour à ma sœur et mon beau-frère et mon neveu. On monte dans l'ascenseur et trouvons ma mère sur le pas de leur porte. Je la prend dans mes bras avant de prendre mon père. On s'installe sur le canapé et on commence à prendre l'apéro, je suis entre Marceau et Benji, qui tiens toujours Inès dans ses bras. On discute de tout et de rien, mes parents pose beaucoup de question au garçon par rapport à leurs vidéo. Mon frère sort de sa chambre accompagné, je fronce des sourcils, il est vrai que j'ai eu une bonne accroche avec son ex, alors le fait qu'il en ramène une autre me fait quelque chose. Il nous la présente, je me recale dans le fond du canapé, Marceau se penche vers moi pour me parler sans que personne entende.
-T'arrête de faire cette tête ?
-Quoi ? Je demande.
-On dirait que tu vas la tuer. Il rigole.
-Pfff, pas du tout !
Je lui tape l'épaule redoublant notre fou rire, je vois la nouvelle copine nous juger du regard. Ouh va pas falloir qu'elle fasse un réflexion celle-ci. Je sens la main de Benji se poser sur ma cuisse et faire des caresses avec son pouce. Ma filleule nous regarde tous les deux en fronçant les sourcils, je pouffe de rire et regarde mon amoureux et il m'embrasse du bout des lèvres sous le sourire rayonnant d'Inès, elle nous fait un câlin en criant un grand "Oui".
-Hé! Hé! Arrête de crier. La gronde mon beau-frère.
-Mais... Mais Marraine elle a un amoureux.
-Ah bon ? S'étonne Djilsi. Et qui?
-Bah... Elle commence. C'est Benzos.
-Ah, bah alors si c'est Benzos on est sauvé. Il rigole.
Oui, ma filleule à un cheveux sur la langue ce qu'il fait beaucoup rire les toulousains. Quand elle est venue ils ont pas arrêté de lui faire répéter certains mots et le premier est bien sur Sid. Je rigole, puis regarde Inès et souffle tellement elle parle. Ben me pince la cuisse, je couine et le regarde méchant, il me regarde en faisant l'innocent. On rigole et je me cale dans ses bras, il m'embrasse le dessus de mon crâne et je souffle d'aise. Mon père nous invite à nous mettre à table. Il sort une bonne bouteille de vin rouge, tout se passait à merveille jusqu'à ce que je reçoive un appel d'un numéro que je connaissais que trop bien, je m'excuse et part sur le balcon. J'entend les gars demander à Ben qui c'était. Je décroche et porte le combinait à mon oreille et des ses premières paroles je me sens faiblir je doit m'accrocher à la rambarde.
📲
-Vicky ?
-C'est Victoria pour toi. Je dis sèchement.
-Victoria, c'est moi...
-Je sais, j'ai reconnu ton numéro.
-Je... Tu vas bien ?
-Bon, qu'est-ce que tu me veux Andrew ?
-Euh... Je voulais te parler d'un truc avant que tu ne l'apprenne par quelqu'un d'autre. Il laisse un blanc s'installer. Je vais être papa...
-Oui, je sais. On m'en a déjà parlé.
-Ah... Qui ça ?
-Ca te regarde pas. Et ?
-Bah voilà. C'était tout.
-Attend c'est tout ? tu te fou de ma gueule ? Je commence à monter le ton. Tu m'annonce ça après des mois sans nouvelle ? Tu me dis ça alors qu'avec moi tu te sentais pas de l'être ? TU m'as fais avorté il y a 4 ans de ça. J'ai du sacrifié beaucoup de chose, après TA tromperie j'ai été plus bas que Terre, j'ai fait des choses que je regrette à l'heure actuel parce que au final TU n'en valait pas la peine. Et là, là tu m'appel en plein milieu de repas avec MA famille et MES amis, pour me dire ça. Mais tu te fou vraiment de ma gueule Putain. T'es vraiment le Roi des enculé de première.
-C'est bon tu as finis ? Il me coupe.
-Nan, mais... Nan, mais je rêve ? T'es sérieux là ? Putain heureusement que t'es pas en face de moi parce que je te jure tu aurais mangé mon poing dans la gueule.
-Mais tu t'es jamais posé la question de pourquoi j'ai fait ça ? Il me recoupe énervé. On faisait plus rien toi et moi au lit. Tu ose me reproché de t'avoir trompé ?
-Putain, mais tu t'es pas non plus poser une seule fois la question de pourquoi je voulais plus avoir à faire à ta bite ? Hein ? A ton avis ? Comment je me suis sentie après mon avortement ? J'ai essayé d'avoir envie de toi, mais j'y arrivé plus. Et puis tu me disais que tu voulais pas d'enfant, c'était encor pire.
-Mais putain à l'époque on avais pas la situation qui allait, j'étais au chômage, c'était pas avec ton salaire de caissière qu'on allait pouvoir l'élever.
-On aurais pu s'en sortir.
-Mais bien sure et être à découvert tout les mois ? Demander de l'argent à nos parents ?
-Les miens étaient près à nous aider financièrement oui. Seulement tu as suivis aveuglément TA famille. A aucun moment ils nous on proposer leur aide.
-Vas-y, on va arrêter là, sinon je vais dire des trucs.
-Ouais c'est peut être le mieux.
-Je te dis pas aurevoir.
-Non, vas te faire foutre... J'entend les tonalités signe qu'il a raccroché. CONNARD !
Je me met à hurler de rage et balance mon téléphone par le balcon, je me tourne vers la baie vitrée sous le regard médusé de ma famille et de mes amis. MERDE, mon téléphone, je me penche par dessus la rambarde et aperçoit mon téléphone 4 étage plus bas. Je rentre afin de sortir et d'aller récupérer mon téléphone, je suis vraiment trop conne. Je le ramasse et vois la vitre complètement explose, je récupère la SIM et dans un autre excès de rage le balance à terre, j'explose, pourquoi il a fallut qu'il m'appel ? Pour me dire tout ça en plus. Je cogne mon poing dans le mur en crépis de l'immeuble, je sens une paire de bras me serrer contre lui tout en me maintenant contre un torse. Je reconnait l'odeur de mon nouveau petit copain. Il m'embrasse le front, me disant que tout va aller mieux maintenant, que tout ça c'est derrière moi, qu'il fallait que tout ça sorte. je le remercie d'un baiser passionné, sous les sifflement et hurlement de joie de nos amis toulousains. Je leurs fait un doigt et on remonte finir de manger, puis nous rentrons à la villa dans une bonne ambiance, je ne tarde pas à m'endormir dans mon lit serrer contre Benji.
Bonjour, bonsoir, comment allez-vous ? Et voici le 6ème chapitre; dites moi ce que vous en avez pensé, hésitez pas à voter aussi, ça fait toujours plaisirs. 🫶🏻
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