Mon problème (1/2)
«Ce n'est pas elle ton problème»
La tête posée sur sa main gauche, le regard dirigé vers la fenêtre mais surtout dans le vide, Kirishima repensait aux paroles de son ami. Cette conversation en elle-même revenait en boucle dans son esprit pour diverses raisons mais c'était cette phrase d'entre toutes qui ne voulait plus en sortir.
De même, cette sensation, cette boule au ventre, ne semblait plus vouloir le quitter. Le blond avait probablement touché juste sans que lui même sache ce qu'était cette justesse. C'était en quelques sortes frustrant, et même rageant s'il était honnête. Pourtant, il ne savait pas quoi faire.
Y aurait-il vraiment un problème entre lui et Bakugo ? Avait-il raté un élément qui mettrait à mal sa relation avec lui ? Élément qu'il ne pouvait pas avoir totalement ignorer vu la sensation qui tordait en ce moment même ses entrailles. Ou peut-être était-ce ça ? Il n'était que le malade imaginaire d'une histoire qui ne tenait pas debout. Kaminari avait tort, il n'y avait aucun problème... pas vrai ?
Ses yeux se plissèrent d'inquiétude, il ne voulait pas que ce soit le cas. Cette relation était trop importante. S'il réfléchisit beaucoup ce jour-là, il ne réagit pas à son dernier train de pensées qui était plus que révélateur et finalement une réponse à ses questions.
***
— Hey ! Mec ! HEY Eiiiiiiiiii !
— Que... QUOIII !? Ah !
Kirishima s'était soudainement relevé de son bureau, les deux mains plaquées sur la table. Il fut vite rassuré de voir que le cours était fini sans quoi il aurait eu la honte de sa vie, quoi que, il n'était sans doute plus à ça près avec un tel acolyte. En effet, après quelques secondes à constater sa chance, il releva son regard vers son ami électrique qui semblait bien plus enjoué que la veille.
— Ah bah ça y est, monsieur est de retour dans notre monde ! On juge les dormeurs de couloir mais j'en connais un qui choisit bien ses moments pour faire sa sieste !
Le rouquin cligna des yeux à plusieurs reprises. Le jeune homme était définitivement de meilleur humeur, ce qui n'était pas pour lui déplaire évidement. C'était simplement surprenant.
— Mec, je crois que tu traînes trop souvent avec Jiro. Tu te mets à parler comme elle. Ça commence à devenir flippant.
— Hein ?
Les joues du blond se teintèrent d'une nuance rougeâtre, et sa bouche se déforma en plusieurs expressions jusqu'à ce qu'il vienne se gratter la joue, gêné mais assumant parfaitement.
— Hum... peut être bien.
Posant son regard sur le rouge, il prit soudainement une attitude plus amusée.
— Mais bon, je ne suis pas le seul... tu es du genre plutôt... explosif dernièrement, tu sais ?
L'attitude presque vicieuse de son ami le rendit plutôt mal à l'aise. Qu'est-ce qu'il avait encore ?
— Qu'est-ce que tu racontes, mec ?
La main s'abattant à rythme régulier sur l'épaule de son ami, Denki essayait de se calmer, pris d'une crise de fou rire.
— Explosif ! Ah, ah, «explosif», je suis trop drôle !
— Arrête de dire des bêtises, mec... puis de te jeter des fleurs aussi. Tu devrais pas être fier là !
Kirishima semblait plutôt désespéré par l'attitude du blond pourtant il ne put se retenir de sourire pour la même raison. Ce n'était pas son ami pour rien.
— Oh, allez Ei ! Tu n'es pas drôle aujourd'hui...
L'électrique commença à faire la moue, déçu par le manque de réaction du rouquin. Seulement, celui-ci avait l'esprit bien trop encombré pour s'en rendre compte, le blond lui-même étant bien placé parmi ses préoccupations.
— Dis... tu es sûr que ça va ?
Denki redevint immédiatement sérieux. Définitivement, il ne pourrait plus faire comme si de rien n'était. Il douta un instant avant de répondre honnêtement à la question du rouge.
— Non.
Kirishima, qui pensait l'entendre nier comme la veille, ouvrit grand ses oreilles. Cependant, ce ne fut pas des explications qui suivirent cette déclaration.
— Mais ça va mieux.
Denki souriait, pas d'un grand et large arc de cercle qui envahissait son visage d'une joie sans borne, ni même une façade. Denki souriait simplement. C'était petit, fin mais réel et c'était finalement la plus grande preuve qu'il pouvait apporter à ses dires.
— Je vois... tant mieux alors.
Kirishima attrapa alors le bras de son ami et fit l'une de ses accolades viriles dont il avait le secret. Dans un même mouvement, il souffla à l'oreille du blond ces quelques mots.
— Mais n'oublie pas, je suis là en cas.
***
Denki était rassuré. Kirishima ne semblait pas avoir un mauvais souvenir de leur précédente conversation. De même, il avait choisi de le laisser gérer seul. Il en avait besoin, se retrouver face à lui-même, et pour cela il ne souhaitait pas qu'on s'investisse trop sur le sujet.
De plus, il était heureux de ne pas avoir froissé son ami, se disputer avec lui était bien la dernière chose qu'il souhaitait. Finalement, il ne devait pas être le seul à penser ainsi car ce fut le rouquin qui s'excusa et non l'inverse, comme il l'avait d'abord prévu.
Aux yeux de Denki, Kirishima était comme un ange. Toujours désintéressé et incapable du moindre mal volontairement, il trouvait cette définition lui correspondant bien.
Et puis, il y avait le diable : fort, rusé, sauvage et ambitieux. Il avait encore du mal à comprendre comment l'un s'était entiché de l'autre mais le constat était sans appel, Kirishima et Bakugo s'aimaient. Qu'ils l'aient remarqué ou non, qu'ils veulent le faire un jour ou pas, Denki ne pouvait que constater le lien fort qui unissait ses deux amis.
Alors pourquoi devait-il douter à ce point ? Pourquoi arrivait-il à être jaloux à ce point du premier ? Ce n'était pas qu'une question d'ordre romantique, il l'avait déjà compris.
C'était peut être devenu une excuse d'ailleurs. Même si la peur que la jeune femme le choisisse comme quiconque parierait toujours sur le meilleur élève plutôt que le pire, même ce dernier, était elle, bien présente.
Denki eu envie de pleurer comme de rire de lui-même. Encore. Encore, il se trouvait sur ce dédale de pensées alors que son chemin s'arrêtait devant sa porte. Il en devenait obsédé au point où il se sentait pathétique.
Seulement, aujourd'hui, il avait au moins une excuse, une raison pour franchir cette porte. Il avait bien le droit d'aller la remercier pour la veille. C'était même le strict minimum. Avoir le trac ne servait à rien.
Décidé, il attrapa la poignée de la porte juste au moment où elle s'ouvrait. Brutalement écarté, il se retrouva face à son homologue blond, les sourcils toujours aussi froncés. Denki ne put s'empêcher de reculer, la tête basse.
C'était plus fort que lui, cette faiblesse il la détestait ici. Seulement, le charisme de l'explosif avait de quoi l'affecter, maintenant plus que jamais. Jamais il n'oserait se mettre sur le chemin du blond cendré, c'était désormais inscrit en lui.
Il hésita entre attendre, sans plus faire de vagues, que son homologue blond disparaisse, ou fuir. Mais ce fut finalement la honte qui le prit aux tripes en premier. Se débectant pour les pensées qui l'envahissaient envers son ami, il prit ses jambes à son cou jusqu'à sa chambre qu'il referma dans un grand fracas.
«Ça va mieux.»
À qui avait-il essayé de faire croire ça ? Ce n'était qu'un espoir temporaire. Il ne faisait que dérailler de plus en plus. Les jambes entre les bras, dos à la porte, il se maudissait à nouveau.
«N'oublie pas, je suis là en cas.»
Cette pensée provoqua un certain élan dans l'esprit de Denki. Cette porte de sortie, ce secours, il voulait s'y rendre sur le champs. Seulement...
«Tu ne peux pas désespérer pour quelque chose pour laquelle tu ne fais pas d'efforts.»
Il devait gérer cela seul. C'était lui le problème. Il ne devait compter sur personne d'autre pour le régler. Lui seul pouvait le faire de toute façon. Si faire des efforts étaient la seule chose à faire. Il le ferait. Que la théorie soit plus simple que la pratique, il s'en moquait bien. Il s'en faisait juste la promesse, refusant de saigner davantage.
***
— Bakugo contre Kaminari ! En place...
Ces mots résonnèrent aux oreilles de l'électrique. Impossible, c'était impossible. Il n'aurait jamais cru que ses motivations seraient aussi vite ébranlés. Le destin savait lui jouer des tours. Il n'avait même pas attendu une journée avant de lui imposer, même dans le cadre d'un simple exercice, d'affronter sa peur.
Rien qu'imaginer ces mots avait le don de le mettre dans tous ses états et maintenant, il allait devoir affronter celui qu'il respectait le plus parmi ses alliés mais aussi celui qui représentait le pire adversaire possible.
Seul. Sans équipements ni décor. Il ne pouvait que se fier à lui-même pour affronter la fierté même. Il devait devenir son seul et unique allié alors même qu'il se voyait comme son pire ennemi.
Sa gorge s'assécha et son cerveau devint vide. Fuir. C'était tout ce qu'il pouvait penser, c'était tout ce qu'il voudrait faire, c'était presque ce qu'on lui criait. Il n'était pas le seul à douter de lui-même. Il voyait ces regards fuyants, ou encore désolés. Il entendait ces rires et même ces remarques.
«Ce n'est pas grave.»
Perdre. Échouer. Encore. Ça n'était pas grave ? Ils osaient penser que ce n'était rien, un simple manque de chance. Rien n'avait d'importance tant que ça le concernait. Ils en riraient tous ensemble bien vite, et lui le premier.
Les traits de son visage se tordirent en un rictus, les coins de ses lèvres s'élargissant. Nul trace d'un sourire ici, ce n'était qu'une tentative vaine du jaune pour retenir sa colère. Les dents serrées à outrance, il serra ses poings d'une force tout aussi importante dans l'idée de se calmer.
Il croisa enfin le regard de son meilleur ami, le rouquin le fixait en silence. Son attitude lui rappela pour une énième fois leur précédente confrontation, et particulièrement une phrase qui avait le don d'être à la limite de le hanter depuis.
«Tu ne peux pas désespérer pour quelque chose pour laquelle tu ne fais pas d'efforts.»
Il relâcha immédiatement la pression qu'il imposait à ses membres et commença à avancer vers le terrain. Il avait affirmé que les paroles de son ami étaient fausses, qu'il était capable et même qu'il faisait déjà beaucoup plus qu'on ne pourrait le croire.
Il releva la tête qu'il avait inconsciemment baissé en croisant celle de son futur adversaire. Il allait prouver ses dires internes, pas seulement pour les autres. Il devait se prouver qu'il pouvait faire ces efforts.
Les deux blonds s'arrêtèrent aux deux extrémités du ring, face à face, yeux dans les yeux, on pouvait lire la même détermination dans leur regard. L'un comme l'autre, que ce soit une habitude ou une nouvelle promesse, ils allaient gagnés.
— Commencez !
Pas une seconde, il n'eût même pas une seconde pour comprendre que le combat avait commencé que les bras de l'explosif se relevaient vers lui. Un flash lumineux, un tonnerre de bruit, déjà Denki était au sol.
Soufflé par l'immense explosion, il n'avait évité la sortie immédiate que de peu. Ses bras étaient venu naturellement protéger son visage des dégâts les plus graves, il avait de toute façon globalement était épargné grâce à la distance.
Proche de la limite du terrain, il avait le choix que lui imposait Bakugo : poursuivre au risque de devoir subir bien pire ou se laisser sortir.
Pour en finir, au plus vite, il connaissait la réponse la plus simple. Et en sentant ses bras trembler, il connaissait la décision qu'il aurait prise d'ordinaire.
Pourtant, il se releva et repris sa position de départ. Et si ses membres étaient toujours si instables, son regard n'avait pas changé.
Fuir et admettre ses peurs n'était pas une honte, c'était même inévitable et important à comprendre. Il fallait savoir reconnaître sa place, et l'accepter. C'était une qualité importante.
Seulement, aujourd'hui, il ne voulait pas se contenter de la médiocrité.
Il allait gagner.
Bakugo dévisageait son vis-à-vis sans bouger. Finalement, un sourire que quiconque qualifierait d'effrayant s'étendit sur son visage. Croisant les bras d'un geste expert, il agita frénétiquement ses doigts alors que la sensation habituelle d'étincelle commençait à s'étendre sur la surface de ses paumes.
Encore une fois, c'est à peine si l'ont pu reprendre son souffle avant qu'une immense déflagration vienne imprégner le terrain. Ce fut le cas pour la suivante, et toutes les autres.
À chaque fois le schéma était le même, Bakugo envoyait l'une de ses impressionnantes explosions, et Denki était expulsé en arrière. À chaque fois cependant, il restait toujours dans les limites du terrain imposées par les règles. À chaque reprise, il avait essayé, essayé de s'approcher de son adversaire, prêt à abattre les foudres de son alter.
Mais s'il échouait constamment, petit à petit, il réussissait à tenir sur ses jambes, petit à petit, il parvenait à arrêter sa course. En fait, plus son souffle était coupé, plus ses bras tremblaient de douleur, plus ses jambes semblaient pouvoir se défiler, plus son corps annonçait une défaite imminente, plus sa détermination se renforçait.
Alors que ses avant-bras étaient recouverts de brûlures en tout genre, et que son corps était resté prostré au sol pour une énième fois, il s'était à nouveau posé la question. Pourquoi faisait-il ça ? Que croyait-il au juste ? Il pouvait juste rester là. Ça faisait mal, terriblement mal.
— Kaminari sort de là !
— Arrête ça, Bakugo ! Tu vas le tuer !
— Abandonne !
— Sors le de là, ce combat n'a aucun sens !
Aucun sens, son combat n'avait aucun sens aux yeux des gens. Ses camarades, ses amis ne pouvaient voir que le pauvre perdant souffrir. Il avait déjà entendu de tels mots, il en avait prononcé à vrai dire.
Si ce tournoi remontait à à peine quelques mois, il semblait provenir d'un temps bien différent. À l'époque, lui aussi avait jugé Bakugo et son comportement comme tant d'autres. Il était peut-être terriblement cool au quotidien mais sa brutalité, ici envers la gente féminine, n'avait rien de tout ça.
«Tu n'as pas honte de t'en prendre à une fille fragile.»
Ils avaient tous pensé ces mots. Ils étaient juste une défense envers leur camarade. Bakugo s'était acharné sur une adversaire qui n'avait pas le niveau. C'était tout ce qu'ils avaient su voir.
Mais lorsqu'il entendait aujourd'hui le même genre de bonne foi et de soutien, il avait envie de pleurer. C'était ce qu'il était ? Un être fragile incapable de se tenir à la cheville du grand, que dis-je le génialissime, Bakugo Katsuki ?
Il comprit que si ses blessures le faisaient souffrir, ces remarques le faisaient tout autant malgré la bienveillance qu'elles s'évertuaient à transmettre.
Peut-être que ce jour-là, au lieu d'hurler au scandale, s'ils l'avaient encouragé. Peut-être que si leurs paroles avaient été aussi puissantes que sa détermination. Peut-être aurait-elle pu se sentir fière de ce qu'elle avait accompli. Il comprenait en tout cas désormais d'où venait ses larmes, cette frustration. Il n'y avait pas à engueuler qui que ce soit. C'était juste cette condition dans laquelle ils devaient se forcer à rester qui était rageante.
Si ses poumons n'étaient pas en feu, il hurlerait probablement sa rage au destin. Ou probablement pas, il devait conserver la face après tout. Bien que ce masque, qu'il s'était construit lui-même au point de ne plus arrivé à en sortir, aurait dû être la dernière de ses préoccupations. Bien qu'il aurait dû s'en foutre, il ne put le faire.
Encore, il se força à cacher son visage avec la paume de sa main. À défaut de sentir les larmes couler, il devait tout faire pour les empêcher de sortir. Ils ne pouvaient pas le voir ainsi. Il ne devait pas le permettre. C'est en pensant à voir et aux autres, qu'il voulu savoir, savoir comment elle réagissait à sa médiocrité. Denki tourna son regard vers le public huant, à la recherche de sa belle.
Elle le regardait. Pas Katsuki, pas le prof, en quête d'un arrêt de l'exercice. Non, elle le regardait, lui. En silence. Pas de blâmes, pas de plaintes, ni même de jugements. Elle le regardait juste. Comme si elle attendait de voir... de voir quoi au juste ?
C'était fini, ça avait toujours été le cas. Il n'y avait pas d'inattendu, pas d'autres résultats à attendre. Le professeur avait fini par s'en persuader en tout cas. Poussé par les réflexions de ses élèves et par l'inactivité de Denki, il releva le bras, prêt à appliquer sa sentence.
L'électrique tourna une dernière fois son regard vers son adversaire. Ses orbes dorées s'élargirent. Lui aussi. Lui aussi, était là, sérieux. Lui aussi, le regardait.
«Quelle part d'elle était fragile ?»
Ça avait été sa réponse à sa propre remarque stupide. S'il l'avait plutôt ignoré à l'époque, aujourd'hui il ne pouvait que frissonner à l'entente de ces mots. Ici, s'il perdait ce n'était que par abandon. Personne ne lui reprocherait à part lui-même.
Pourtant, ce n'était pas rien, ce n'était pas stupide. Ce combat était important, et encore indéfinie. Des deux adversaires se faisant face, il avait été le seul à douter de ce fait. Et quand bien même, il ne le serait pas. Il devait refuser de n'être qu'un perdant.
— Attendez !
Il stoppa All Might dans son élan, à deux doigts de prononcer le mot fatidique. Prenant appuie sur ses membres tremblants, Denki commença à se relever.
Il n'était pas faible.
Il avait la sensation que sa peau hurlait de douleur mais il prit appuie dessus, ignorant la sensation.
— Vous permettez à votre petit protégé d'aller jusqu'au bout... et à Bakugo de faire des siennes mais... je devrais me contenter de perdre pour quelques égratignures ?
Il n'était pas fragile.
Denki tremblait de part en part, sa respiration plus qu'erratique. Oubliant totalement la douleur, il se mit alors à sourire.
— Monsieur, regardez... tout va bien, je tiens encore debout.
À nouveau sur ses deux jambes, Denki semblait toujours prêt à s'effondrer au moindre coup de vent.
Pourtant, personne n'aurait pu le dire à ce moment-là. Son regard et la détermination qu'on pouvait y lire imposa un silence absolu.
En parallèle, on pouvait commencer à observer un autre tremblement. Jusqu'alors celui-ci était resté caché, son possesseur étant plein de retenu. Cependant, les conséquences de l'utilisation abusive de son alter étaient désormais clairement perceptibles. Pourtant, lui aussi, après avoir arrêté pendant un temps, élargi ses lèvres au point, en un rictus, de former un large sourire.
Bakugo tout comme Denki se faisaient face, sans avoir perdu une once de détermination.
Le combat ne faisait que commencer.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top