Préface - Aimer ou être aimé
— ''Pardon, je voulais pas te blesser mais...'' tu ne comprends pas que le «mais» était déjà de trop, imbécile...
Kyoka se trouvait actuellement dans sa propre chambre, seule. «Enfin !» pourrait-elle dire. En effet, ces derniers temps n'étaient pas très propices à ce genre de besoins qui étaient pourtant une part intégrante de sa personnalité.
Bien que seule ne serait pas tout à fait adapté. Tout en ne regardant que le vide, assise sur le rebord de la fenêtre, la jeune musicienne tenait son téléphone à la main, le micro de ce dernier juste devant les lèvres.
— Le nombre de fois où ce genre de choses a dû faire toute la différence... tu connais bien ça, hein... puis, c'est pas comme si les excuses étaient sincères de toute façon... ce n'est pas «je ne voulais pas dire ça» qu'ils devraient dire tous... mais plutôt «je ne voulais pas dire ça devant toi». Là, ils seraient tout de suite plus honnêtes ! ...après, je suis mauvaise langue parce que ce n'est pas son genre...
Déjà plus ou moins repliée sur elle-même, la jeune femme resserra ses bras contre son corps.
— Mina est juste... maladroite ? C'est ça, maladroite ! Ils sont beaucoup comme ça ici... si on m'avait dit que ça serait à Yuei que je tomberai sur des imbéciles pareils ...enfin bon, ils sont attachants. On peut pas dire le contraire. J'ai tiré le gros lot cette fois... Dommage qu'on ait pas eu cette chance à l'époque... Bon ! C'est pas tout ça... mais j'ai cours, moi. À plus, Noru !
Relâchant la pression sur le logo d'enregistrement, la violette suivi la manœuvre par un simple contact avec la touche d'envoie. Le message vocal alla ainsi rejoindre bon nombre d'autres en direction d'un seul et unique contact, celui de Hisan Nanoru.
***
— Bon, c'est quand que tu passes au corps ?
Kyoka recracha violemment toute l'eau qu'elle s'était évertué à boire pour se déshydrater. Devenant tout aussi soudainement rouge pivoine, elle tourna brusquement la tête vers son interlocuteur.
Si parfois ces séances en tête à tête avec l'explosif restaient silencieuses jusqu'au bout, et que d'autres fois, ce dernier confiait quelques mots, c'était bien la première fois qu'il faisait directement allusion à elle.
Cependant, si elle le savait déjà, le tact n'était définitivement pas le fort du jeune homme.
— Ça va pas de dire des choses comme ça ?!
Son compatriote lâcha un râle d'agacement avant de regarder son ami de travers.
— Tu vas pas nous la jouer vierge effarouchée, hein ! T'es pas Marie-sue non plus !
Kyoka empoigna la serviette qu'elle avait laissé reposer sur ses épaules jusqu'alors et frappa violemment Bakugo avec, sans que cela ne l'affecte outre mesure.
— Déjà, la vierge elle te dit bien des choses ! Ensuite... arrête d'appeler Momo comme ça.
— Tss...
Le blond ne répondit rien durant un temps avant de se gratter la nuque et de détourner le regard de la violette.
— Bon... ça avance ou pas ?!
Elle eut d'abord envie de le taquiner pour son intérêt sur le sujet mais finit par se retenir, elle ne souhaitait pas le froisser inutilement. Alors, elle pensa à une réponse plus adaptée tout en visualisant sa situation avec le blond.
— Ça dépend ce que tu appelles par avancer...
A mi-chemin entre la réprimande et l'encouragement, Bakugo pointait du doigt la jeune musicienne, ses cheveux exprimant aussi bien son agacement que ses gestes ou ses paroles.
— Raah, c'est pour ça que j'te dis d'attaquer ! Faut du concret !
Ce fut au tour de la jeune femme de détourner le regard, la main sur la nuque.
Je ne peux pas lui dire...
— C'est pas aussi facile que ça en a l'air !
Si tu n'essayes pas en même temps, tu risques pas d'y arriver, mais... je ne peux définitivement pas lui dire ça...
Les yeux baissés exprimant un regret accepté depuis longtemps, elle joignit ses deux lobes d'oreilles en soupirant.
— Je suis pas vraiment un sex-symbol, tu vois. C'est pas fait pour moi la drague.
Et tant mieux !
À la surprise de la musicienne, un rire sec s'échappa des lèvres de l'explosif.
— P't'être parce que tu n'en as pas b'soin, couillonne ! J'en connais une qui a plus de succès qu'elle ne le pense...
Kyoka ne comprenait pas vraiment ces paroles. Du moins, elle n'arrivait pas à en traiter les informations. Elle ne su que se figer à ces mots.
Non !
Cela eu le don d'amuser le blond d'autant plus alors qu'il se relevait de sa position pour s'étirer. Le silence plana à nouveau jusqu'à ce que la jeune femme se ressaisisse.
— Qu'est... ce... qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ça ?!
Tu sais bien ce que ça veut dire, arrête de jouer l'idiote !
Sans même lui jeter un regard, le blond lui répondit d'un mouvement d'épaule.
— C'que ça veut dire.
La violette cligna des yeux à plusieurs reprises avant de se relever avec hâte pour faire en sorte que le batteur accepte de croiser son regard.
— Tu ne réponds pas à ma question ! Tu sais des choses, pas vrai ?!
Pourquoi tu demandes ? Bien sûr qu'il sait des choses, tu le sais sans doute aussi d'ailleurs. Mais tu ne veux pas le voir, alors tu restes ignorante. C'est bien l'ignorance ! Alors, pourquoi tu... pourquoi je demande ?
Sans bouger, et alors que l'échange silencieux continuait avec la musicienne, le blond réfléchit aux mots qu'il allait prononcer.
Ce terrain ne le concernait pas. Il ne devrait pas s'en mêler. Seulement, la jeune femme face à lui ne pouvait rester dans l'ignorance éternellement, tout en en tirant des complexes ridicules.
D'une moue à l'air toujours aussi énervé et pourtant plutôt calme pour son cas, Bakugo empoigna les cheveux de la violette d'un mouvement mi-brutal mi-doux.
Sentant d'abord la douleur, cette dernière essaya de se dégager jusqu'à comprendre la teneur de son geste presque fraternel. Elle aurait bien continué de bouger ainsi, rien que pour faire taire la réponse qu'elle ne voulait finalement pas entendre.
Cependant, son concert de pensées fut interrompu par ce son de batterie qu'elle seule entendait dans la voix rauque du blond cendré. Un son qui n'exprimait pour la première fois aucune violence.
— Écoute moi bien, l'espionne ! Tout n'passe pas par les mots, y a les gestes, les regards ! Ils parlent beaucoup plus comme ça d'ailleurs. Et apparemment, de ce que j'ai attrapé, ton charme rend pas tout l'monde indifférent. Maint'nant... à toi de voir ça toute seule !
Après la mise en place de ce mouvement de va et vient avec sa main dans la chevelure parme de la jeune musicienne, il retira vivement celle-ci pour la replaquer plus fortement d'un coup sec et ferme.
— Ouvre tes sens, bordel ! Ça t'connait, non ?
Recouvrant l'envie d'avoir des réponses, bien malgré elle, la violette partie à la suite du blond qui s'était détourné, prêt à partir.
— Mai–
Bakugo s'était retourné vers elle et d'un même mouvement avait donné un coup de baguette sur le front de la musicienne.
— Pas de mais ! Démerde toi ! J'suis pas ton cleb's, moi !
La bassiste n'eut pas le temps de cesser de se frotter la tempe que le blond avait déjà quitté la pièce. Elle soupira vivement sans chercher à le suivre. Elle ne tirerait rien de plus.
— J'aurai peut-être dû lui dire...
***
C'était fait, la psychose l'avait gagné. Elle aurait aimé ignorer les paroles de son ami ou simplement les oublier. Cependant, son esprit ne semblait pas en accord avec elle. Kyoka ne pouvait plus faire un pas sans croiser quelqu'un. Et désormais, elle ne pouvait plus croiser qui que ce soit sans se mettre à réfléchir à outrance.
La plupart n'avait aucune chance d'être les personnes désignées par Bakugo. Mais, aux yeux de la jeune femme, personne ne pouvait l'être. Or, il avait clairement insinué, du moins dans sa propre compréhension du garçon, qu'ils étaient plusieurs.
Même en admettant que Denki fasse partie du lot, ce qu'elle aurait pu souhaité en d'autres circonstances mais qui, encore une fois, lui paraissait improbable. Même en admettant cette possibilité, il devait toujours rester quelqu'un.
Tout cela pouvait n'être qu'une mauvaise interprétation de l'explosif, il serait tant facile de pencher vers cette réponse. Pourtant, la confiance qu'elle avait su offrir au blond lui fut renvoyée en pleine figure. Elle croyait en lui et en ses paroles, et ce, à son grand désarroi. Tout allait recommencer sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit.
Plongée dans ses pensées, elle n'aperçut pas l'arrivée d'une tierce personne dans la pièce. Sentant ainsi une main sur son épaule, Kyoka se retourna vivement et s'éloigna d'un geste presque paranoïaque, faisant tout aussi peur à la personne concernée.
— Ça va, Kyoka ?
Comprenant enfin a qui elle avait affaire, la jeune musicienne se calma immédiatement.
-— Ah c'est toi, Yaomomo ! Tu m'as fait peur.
Portant sa main à ses lèvres, cette dernière ne put empêcher un rire franc de s'échapper.
— J'ai cru voir ça, en effet. Que fais-tu en plein milieu de la pièce commune de bon matin ? Pas encore réveillée ?
Se grattant nerveuse la nuque de honte, elle accompagna sa meilleure amie qui reprenait sa route.
— Non, non, ce n'est pas ça... Je réfléchis trop, c'est tout. Foutu pétard mouillé !
Toujours aussi amusée par l'attitude de la violette, Momo exprima tout de même son inquiétude.
— Toi aussi, tu te mets aux surnoms ? Je ne suis pas sûr qu'il apprécie celui-ci.
— Pas comme si je m'en préoccupai de son avis, surtout là-dessus ! Il se prive pas, lui !
— Oui, oui, si tu le dis. Alors qu'a-t-il dit pour te mettre dans cet état ?
— Des bêtises ! Rien de plus !
Si la musicienne essayait de montrer sa colère, seul un fin filet rougeâtre parvint à se faufiler sur ses joues.
— Si tu y es si sensible, ça n'en sont certainement pas, pas pour toi en tout cas. Et ça... ça fait toute la différence.
La musicienne se gratta la nuque à nouveau, montrant son irritation.
— Il a juste trop parlé. Ou pas assez, je ne sais pas. En fait... il a plus ou moins dit que je plaisais à quelqu'un et je ne sais pas trop quoi en faire.
Yaoyorozu s'arrêta alors brusquement, attirant l'attention de la violette qui l'avait devancé de quelques pas. La gorge asséchée, la brune essaya de ne rien laisser paraître.
— Il parlait de Kaminari, non ? C'est une bonne nouvelle pour toi si un ami proche, celui-ci en particulier, le dit.
— Non. Ce n'était pas lui. Ou pas seulement lui.
Accentuant les mots contredisant la remarque de son amie, la musicienne secoua la tête.
— Ah... vraiment ? Et il... t'a donné un nom ?
Un sourire figé placardé sur le visage, la déléguée ressentait à nouveau la sensation du regard de braise qui avait su voir en elle avant qu'elle ne le puisse seule. Son corps était parcouru d'un frisson désagréable comme si la peur envahissait ses veines. Qu'avait-il fait ? Est-ce que sa décision avait été vaine ?
— Non... il ne m'a rien dit de plus. Quitte à dire les choses, autant aller jusqu'au bout ! J'en peux plus de ce type.
Face au débat interne de son amie, Kyoka ne voyait que rouge, son agacement gagnant du terrain. Cependant, en entendant le soupir soulagé de la brune, la violette remarqua les signes précédents de la nervosité de cette dernière.
— Mais...
L'une fronçant les sourcils, l'autre se tendant de nouveau, les filles se regardèrent, toutes deux en attente de la suite.
— Toi, tu en sais plus, pas vrai ?
— Moi ?
— Tu n'aimes pas vraiment mentir mais tu pourrais très bien couvrir quelqu'un si on te le demandais... si tu... si vraiment tu...
Se grattant de plus en plus vite l'arrière du crâne en cherchant ses mots, la violette fini par lâcher un râle fatigué.
— Laisse tomber, c'est stupide !
La bassiste se détourna du regard de la brune en se maudissant. Elle se posait bien trop de questions de son point de vue bien inutiles. Il était tout aussi vain d'importuner son amie pour cela.
De son côté, la noiraude qui ne savait plus que faire pour ne pas arriver au point de non-retour, se permit de reposer ses épaules lorsque le contact visuel avec son amie fut rompu.
— De toute façon, qui pourrait le faire, hein ? Je n'en vaux vraiment pas la peine.
La jeune rockeuse semblait vouloir conclure le sujet ainsi. La tête tournée à nouveau vers la brune, elle souriait et balayait d'un mouvement de main le problème.
Le sujet était clos. Yaoyorozu n'avait plus à s'inquiéter. Tout allait bien.
Tout allait bien... pas vrai ?
Elle n'aimait pas ça. Ce sourire, cette phrase, ils n'allaient pas ensembles.
La musicienne était ce qu'on pouvait appeler une grande gueule. Elle criait haut et fort ce qu'elle pensait, quitte à se mettre à dos quelqu'un. C'était au début ce qu'elle avait pensé, ce que beaucoup devait penser.
Mais plus la brune avait passé du temps en sa compagnie, plus elle avait décelé autre chose. Ce n'était pas vraiment une battante de ses propres ambitions. Kyoka n'élevait vraiment la voix que pour les autres. Quand une remarque la visait elle et elle seule, son attitude était ce qui semblerait des plus désintéressée.
En voilà encore un trait de caractère qui lui sciait bien. Détachée, elle ne semblait pas atteinte par les commentaires désobligeants, et était même capable de surenchérir derrière. Quel plus beau signe d'ouverture d'esprit que l'autodérision ?
Ou plutôt son auto-dénigrement, car ce n'était que ça. La brune les voyait clairement, ces sourires en coin au goût terriblement amer, ces regards de côté, ces rires vides. Elle entendait tout autant ces constats et ces soi-disant vérités qui la mettaient systématiquement sous un mauvais jour. Ils entraient d'autant plus en contraste avec la manière dont elle avait de parler en bien de ses amies, et plus encore de sa meilleure amie.
«Je n'en vaux vraiment pas la peine. »
Définitivement, la jeune femme n'aimait pas ça. À vrai dire, s'il y avait bien une part de la violette qu'elle se mettait de plus en plus à trouver insupportable, c'était bien celle-là.
Yaoyorozu attrapa le poignet de son amie, la faisant instinctivement se retourner. La surprise était clairement perceptible sur son visage, celle-ci ne fit que grandir en voyant la colère de la brune. Aussi rare qu'un Bakugo calme, plus encore peut-être, c'était la toute première fois qu'elle voyait la déléguée énervée.
— C'est ce que tu dis qui est absurde !
Peut-être que si la raison avait gouverné les actions de la pianiste comme elle le faisait toujours d'ordinaire, Yaoyorozu aurait cherché un exemple l'éloignant de tout soupçons.
Elle aurait alors pu se débarrasser de ce poids qui entaillait sa poitrine à chaque remarque néfaste de la violette envers elle-même, et ce, sans pour autant laisser s'échapper ce qu'elle avait décidé de laisser enfermé.
Peut-être que si elle n'avait pas tout autant envie d'ouvrir ces verrous qu'elle proclamerait le contraire, peut-être alors que son secret serait resté secret à perpétuité.
Seulement ce ne fut pas le cas. En mal comme en bien, elle n'en avait pas été capable.
Elle s'approcha de la musicienne, ou peut-être, qu'elle la rapprocha d'un mouvement du bras. Sûrement les deux. Elle ne savait pas. Elle était juste une autre cette fois-ci. Elle aussi saurait être honnête pour les autres. Ce n'était vraiment pas pour elle...
«Ne privilégie jamais tes envies par rapport à celles des autres.»
Tant que ce n'était pas pour elle-même, elle le pouvait. Elle avait le droit. Le droit d'oublier ce sourire parfait. Le droit d'oublier ce calme feint. Le droit d'oublier cette maîtrise, cette bienséance. Tout ce à quoi elle était rompu. C'était tout autant pourquoi son propre serment n'avait plus de valeur.
Mais malgré qu'il vienne d'elle et d'elle seule, elle ne l'avait passé que pour la violette. Alors le briser n'était-il pas une mauvaise chose ?
Alors oui, en réalité, Yaoyorozu pensait. Elle restait Yaoyorozu Momo après tout. À la différence près qu'aujourd'hui, cet océan ne l'immobilisait pas. Ses pensées étaient bien présentes, l'inondant de réflexions qui s'auto-répondaient en permanence. Mais apparemment, elle aussi pouvait jouer l'ignorante.
— Tu ne le mérites pas ? Mais qui a décidé de la valeur d'une personne ? Tu ne sembles qu'avoir les bons mots quand il s'agit des autres, ou même de moi. Tu m'as qualifié d'idéale... à plusieurs reprises. Si je suis si parfaite... dis-moi... est-ce que tu penses réellement que la personne que je souhaite avoir à mes côtés ne vaut... rien ?
La violette semblait perturbée alors que son cœur martelait violemment sa poitrine.
Elles étaient proches. Très proches. Trop proches.
La direction que prenait le cours des événements ne lui convenait absolument pas. Elle n'avait qu'à détourner la conversation, elles n'auraient qu'à oublier par la suite. Pas de remarque de Bakugo. Pas de supplique de Yaoyorozu.
Ça n'était pas ça. Ça ne pouvait définitivement pas être ça.
Finalement, comme une dernière barrière, elle prit toute la salive qui lui restait pour répliquer.
Pressentant la tentative de son vis-à-vis, la brune relâcha sa dernière offensive face à une violette bornée, faisant céder les dernières défenses de l'une comme de l'autre.
Leurs lèvres rentrèrent en contact, scellant un baiser comme les mots qu'auraient pu prononcer chacune des musiciennes.
*~*~*
Hello, hello,
Je vous retrouve ici pour la première partie de l'Os dédié à la continuité du cas «Momo/Kyoka relationship». Je l'aurai bien écrit en une fois mais ça me paraissait bien plus drôle d'arrêter ici xD
Bon.. au delà de simplement narguer, ce message est avant tout là pour évoquer un point, j'ai intégré un OC à l'histoire (comme ça, au moins je serai sûre que personne n'ira chercher en mode «c'est qui elle déjà ?» ou autre xD).
J'ai longtemps hésité à le faire car, je voulais à la base permettre à cette fanfiction de rester dans les clous de l'histoire originale au maximum. Mais finalement en voulant développer le personnage de Jiro, il m'a semblé plus pertinent d'aborder son passé et donc, de le créer de toute pièce. C'est d'ailleurs ce que je vais me permettre pour la suite, en dehors du cas d'OC. Enfin, tout en étant cohérent et réaliste tout de même ! Je vais donc influencer sur la trame principale à plusieurs reprises à partir de maintenant.
Voilà, c'était juste une petite mise au clair. En attendant n'hésitez pas à vous faire une première opinion sur «qui est ce personnage» et ce qui le lie à Kyoka ou alors à faire vos pronostics... Kamijiro ou Momojiro ? Ou bien, aucun des deux ? ;)
A la prochaine ^^
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