LOU-ALBAN BREHERET

LOU-ALBAN BREHERET

PEU IMPORTE LE JOUR, LOU-ALBAN RIAIT À S'EN DÉCHIRER LES CORDES VOCALES.

Peut-être discret, peut-être gamin, LOU-ALBAN aura eu le droit à tellement de surnom que ça ne se compte que sur les pattes d'une araignée. Mais LOU-ALBAN, ce qu'il aime vraiment, ce pour quoi il tuerait l'humanité entière - et il faut savoir que c'est un sage gars - c'est pour rire. Mais pas simplement rire comme rit sa grand-mère devant les nouvelles technologies ou comme rit Milo quand il a au dessus de douze à un contrôle de mathématiques. Non, pour rire à s'en déchirer les cordes vocales. Que ce soit en cours de maths, au self ou chez-lui, seul, LOU rigole. Car LOU aime. Valentine lui répète souvent qu'il pourrait faire clown, qu'il pourrait ouvrir un cabinet du rire, et même si cette idée l'enchante au plus haut point, LOU veut véritablement faire rire. Alors, chaque soir il travaille sur des phrases censées faire rire puis il les donne gracieusement à des gens dans le besoin, et LOU, il est plutôt bon dans ce domaine. Les gens savent déjà que frapper à sa porte signifie frapper à la bonne adresse.

LOU-ALBAN N'A PAS TENU COMPTE DES CONSEILS DE SA MAMAN DU TRAVAIL.

Il n'était pas spécialement mauvais bosseur, il aimait bien les cours ; découvrir de nouvelles contrées en histoire-géopraphie ou faire le tour de la planète avec son accent anglais un peu Frenchy. Mais LOU-ALBAN préférait aider. Ou fumer avec Théophile et Agathe dans les toilettes du lycée, mais ça, il faut pas le dire à maman du travail, ou elle lui collerait l'étiquette junkie dans son dos et au revoir les emplois. LOU détestait sa maman du travail, qu'il trouvait injuste et terriblement démodée d'encore faire passer les femmes en dernière. Alors quand ses professeurs lui ont dit que son association du rire était un ramassis de connerie, qu'il finirait à Pôle emploi dès la sortie du lycée, il ne les a pas écoutés. Même si c'est ce qui est arrivé, car la maman du travail n'est pas respectable - elle a écouté aux portes de son avenir.

LOU-ALBAN N'A PRESQUE RIEN FAIT APRÈS SON BAC ES, OCCUPÉ À CONVAINCRE DES ASSEMBLÉES ENTIÈRES POUR FINALEMENT ABANDONNER. IL RÉUSSIRA ET QUAND IL LEUR METTRA LA PREUVE SOUS LE NEZ, ILS IRONT PLEURNICHER EN VOYANT L'ARGENT DE PERDU. EN ATTENDANT, LOU-ALBAN RIT.

Alors quand Agathe réussit, LOU-ALBAN rit. Il rit parce qu'il savait qu'elle réussirait, il savait que quand elle disait qu'elle n'y arrivait pas, elle y arriverait. Parce qu'Agathe ne croyait pas en elle. LOU-ALBAN a finit par rire. Son rire cristallin reconnaissable parmi mille, le rire qui a caractérisé sa carrière et sa jeunesse. Aujourd'hui, il passe d'hôpitaux en hôpitaux, et les enfants vivent réellement. Ils sentent qu'ils sont autre chose que des patients à soigner et ça, ça vaut tout l'or du monde. LOU-ALBAN a rencontré quelqu'un aussi. Un quelqu'un qu'il connait depuis tant d'année. Il l'a toujours aimé, mais il ne pensait pas que c'était réciproque. Valentine a toujours été admiratif de sa faculté de rire si facilement. Peut-être que la vie dans laquelle ils ont grandi ont aidé, tellement imbécile et imbue d'elle-même, avec des gens formés de la même manière. Normal, maman du travail ne veut que des gens identiques. Mais LOU-ALBAN, il aime juste avec son coeur, pas avec la société. Et LOU-ALBAN, il rit quand il voit Valentine, quand il l'embrasse, quand il l'aime. Bien plus tard, ils se retrouvèrent, et ce qui avait le plus manqué aux autres, c'était son rire. Car un monde sans son rire, c'était un monde ennuyeux. Et puis de toute façon, LOU-ALBAN avait décidé à ses quinze ans, que le monde sans LOU-ALBAN BREHERET, il serait bien triste.

RIRE.
Il en a fait sa philosophie de vie, il en a fait son métier et il s'est forgé une vie avec.

AUJOURD'HUI. LOU-ALBAN A RÉUSSI.

***

Ouiii ! Cette petite histoire qui a occupé mon week-end est fini, elle n'est pas très recherchée mais bon, j'l'aime.

Et vous, vous aimez ?

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