Chapitre 16: Bordel...
Je m'explique. Ludovic est en train de parler de la sexualité des lamas à Lucas, Florian tente de montrer le jeu Clash of Clans à Ciel tandis que Manuella a mis de la musique créole et s'éclate dessus. En gros c'est le bordel...
« Hum..., commençais-je. On peut m'expliquer... ?
_ Elle est vivante ! S'exclame Manu.
_ Tu croyais quoi... ?
_ Que tu étais parti faire ta prostipute, réplique Ludovic.
_ NAN MAIS CA NE VA PAS ?! ET PUIS QUOI ENCORE ?!
_ Mais Flo, tu fous quoi ? Demande Magalie.
_ Il essaye de nous montrer un « jeu » sur cette forme métallique que vous appelez un « téléphone », réponds le majordome.
_ Quel est ce jeu ?
_ Clash of Clan, répond Florian en souriant.
_ Oh ! Comte, ça devrait vous plaire c'est un jeu de stratégie.
_ Vraiment ? Réplique-le concerné, surpris.
_ Magalie... on n'a pas internet à cette époque. Alors de toute façon il ne pourra pas y jouer.
_ Roooh ! Tout de suite les grandes excuses, râle mon amie.
_ ... tu me déprimes... »
Elle part rejoindre Ludovic pour traumatiser Lucas qui déglutit et rigole nerveusement tandis que Cassidy et Clémence on rejoint Manuella pour danser et chanter. Et moi je me retrouve comme une idiote au centre, assistant au bordel sans comprendre... ça rit, ça chante, ça parle, pas de calme... c'est n'importe quoi. Je prends une inspiration et soupire, lasse. Le majordome m'entend et relève la tête, un sourire mesquin sur le visage. N'ayant rien d'autre à faire je prends une chaise et m'installe en face de lui pour discuter.
« Tu as le droit de t'amuser de temps en temps ou tu passes ton temps à subir tout ça ?
_ Je m'amuse rassurez-vous.
_ Tutoie-moi. Te voir utiliser des politesses me dépite.
_ Pourquoi ça ?
_ Un seul mot. Démon.
_ ... Et en quoi cela m'empêcherai d'être poli mademoiselle ? Rétorque-t-il avec un sourire carnassier.
_ Une créature vile qui n'a que faire de tout ceci et qui attend bien sagement son repas en suivant les ordres d'un jeune humain alors que tu as plusieurs siècles derrière toi... résumé ainsi c'est un peu lamentable...
_ Je vous déconseille de faire votre insolente avec moi sur ce terrain ardu.
_ Pourquoi ? Je n'ai pitié seulement je trouve ça parfaitement illogique.
_ L'esthétique que nous avons et l'amusement des diables est différent de chez vous les humains.
_ J'avais remarqué, ce n'est pas une nouveauté.
_ Vous rendez-vous compte que vous parlez au diable et non au majordome en ce moment ?
_ Si avec le sourire que vous avez on ne le remarque pas ça veut dire que j'ai des problèmes en plus d'être suicidaire...
_ Suicidaire~ ? Tiens dont...
_ Je m'ennuie et je viens parler avec le diable pour m'occuper tout en critiquant son esthétique. N'est-ce pas suicidaire pour vous ?
_ Un peu... mais c'est également amusant de voir comme ma nature ne semble pas vous déranger.
_ En fait que tu sois ange, démon, shinigami, homme ou nain je m'en fou. Notre nature ne définit que notre caractère.
_ Continuez...
_ Un homme comme vous le voyez, est insatiable. Toujours vouloir plus, on se trahit pour mieux se détruire, on se pense supérieur mais montrez un être plus puissant qu'eux et ils essayeront de le tuer sous la panique. Un diable est rusé, vile et sans honneur. Il n'y a que l'esthétique qui compte et si c'est un gourmet comme vous, seules les âmes les plus surprenantes vous attirent. Un shinigami est dans une continuelle routine de collecte d'âmes et un ange ne pense qu'à la « pureté ». Alors franchement votre nature me laisse indifférente.
_ Joli résumé. Mais vous oubliez une chose~
_ Laquelle ?
_ Nous les diables, sommes très attirés par le péché de la luxure~, susurre-t-il à mon oreille en se penchant.
_ C'est limite répugnant ce que vous dites, répliquais-je avec dégoût.
_ Et toutes les femmes qui m'ont dit ça on finit par hurler sous mes coups sachez-le.
_ Oui eh bien défoulez-vous sur d'autres femmes. Je ne suis pas censée être née alors bas les pattes akuma.
_ On parle de diable ? Demande Ludovic en arrivant.
_ Pourquoi toujours les diables ? Rouspète Magalie. Les anges aussi sont intéressants.
_ On peut m'expliquer de quoi on parle ? Demande Clémence sans comprendre.
_ Tu préfères les démons ou les anges ?
_ Magalie, tu es sérieuse avec ta question ?
_ Réponds !
_ Les démons.
_ Pourquoi ?!
_ J'en sais rien. C'est plus amusant que les anges, dit-elle en haussant les épaules.
_ Et toi Ludo ?
_ Tu me connais Babe... Les anges bien sûr t'as cru quoi ?!
_ Et toi Manu ?
_ Hum... honnêtement je m'en bas les couilles ! Dit-elle en riant, ce qui choqua nos hôtes.
_ Nan s'il te plait répond !
_ Bah... je dirais les démons.
_ Et toi Lucas ?
_ Heu... j'en ai aucune idée...
_ Vous le faites exprès pour ne pas répondre ou je rêve ? Rouspète Magalie en soufflant.
_ Non ! Mais tu poses des questions chelous !
_ Mais répond !!!
_ Ok ! Calme ! Hum... les démons. Contente ?
_ NON !
_ Pourquoi ?! J'ai répondu !
_ Je ne voulais pas cette réponse !
_ Alors pourquoi nous laissez le choix... ?
_ Pff. Bon. Flo. Tu préfères lesquels ?
_ ... M'en fou. Démons. T'as d'autres questions ?
_ Et toi Cassidy ?
_ LA BOUFFE !
_ ... Non. Ange ou démon ?
_ ... LES DIEUX... HAHAHAHAHAHAHA, dit-elle en éclatant de rire pendant que Clémence fait une grimace.
_ Ok ça passe parce qu'ils sont surpuissants!
_ Pffr ! Pouffais-je, me foutant littéralement de sa gueule.
_ Pourquoi tu ris toi encore ?!
_ Eh bien... on dirait que pour la concurrence les démons l'emportent... c'est triste.
_ Ok bah ne venez pas vous plaindre si ce soir vous vous faites tous violer ! »
Ludovic, Ciel, Lucas, Florian et moi-même, regardons soudainement Sébastian avec une drôle de tête. Le majordome nous dévisage à son tour sans réellement comprendre l'origine de notre choc. Puis je regarde de nouveau Magalie.
« Ce que tu viens de dire est extrêmement glauque...
_ Je ne dis que la vérité mon enfant~
_ Non. Tu es folle...
_ Mais nooon !
_ Hum hum ! Si vous voulez bien excuser mon interruption, il est l'heure de diner, intervient le diable.
_ Super ! La bouffe ! Crie Cassidy en souriant.
_ Parfait~, dis-je en ricanant, m'attirant le regard suspicieux de tout le monde.
_ Ok les gens ! Personne ne touche à la bouffe ! Mél a fait un truc chelou avec, s'exclame Mag.
_ Prostipute ? Demande Ludovic.
_ Mais je t'encule ! ... Oups... désolé comte...
_ ... Ce n'est rien...
_ Prostipuuuuttteee !!! S'écrie Ludo, Cassidy, Clémence, Manu et Magalie ensemble.
_ Bande de connards ! Attendez que je vous donne en charpie aux chiens !
_ Ludo et moi seront sauvés par la bénédiction des anges !
_ Les anges je leur brûle les ailes Mag~ »
Cela fit rire le comte et son majordome qui reçurent un regard assassin de la part de Magalie. Puis nous descendons dans la salle à manger et le majordome part chercher l'entrée qui se compose d'une salade accompagné de foie gras. Je mange en regardant discrètement Ludovic d'un œil sournois. Il lève soudain la tête et me remarque.
« Un souci ?
_ Non. Pas le moins du monde. Pourquoi ?
_ ... »
Il se tait et finit de manger puis le repas arrive. Je jubile en sentant l'odeur et me lèche la lèvre en regardant le black avec un air inquiétant. En voyant le contenu de son assiette, Ludovic hurle, faisant sursauter la plupart d'entre nous.
« NOOOOOONNN !!!! POISSOOOONNN !!!! NICOOO !!! BAAAAABBBEEEE !!!!
_ Non mais tu es malade ?! S'écrie le comte. Ça ne va pas de crier ainsi durant le repas ?!
_ VOUS AVEZ ASSASSINE BABE !!!
_ Pardon ?!
_ Nous mangeons du poisson Comte~, dis-je avec un sourire de sadique.
_ ... Mélina. Je te donne dix secondes pour quitter la table, dis froidement Ludovic.
_ Pourquoi ? Quelque chose te déplait ?
_ Bon les gens on se calme.
_ Tais-toi Magalie. Je prévois le meurtre de la prostipute.
_ Ludo calme toi tu n'as pas la force pour ça.
_ Je suis calme Mag.
_ Voyons Ludovic~, pourquoi me soupçonnes-tu ? Je n'ai rien fait...
_ Tu me regardes depuis tout à l'heure comme si j'étais un rougail saucisse et tu as souris comme une folle en voyant le repas arriver.
_ De simples coïncidences.
_ Ludo, mange. Réplique Magalie.
_ Mais .... C'EST BABE !
_ Oui. Et c'est très bon. Alors... tu te tais et tu manges.
_ MAIS C'EST POISSON !
_ On est au XIXème siècle. Ton poisson n'est pas encore né.
_ Mais...
_ Mange !
_ ... »
Après cet incident, nous finissons le repas dans le calme, mon ami me jetant des regards légèrement meurtriers mais amusé, se prenant au jeu. Magalie quant à elle le surveille, voulant absolument garder l'ambiance paisible. Les autres semblent exténués et se hâtent de finir pour aller se coucher, n'ayant même pas participé à notre discussion, se contentant de nous regarder avec lassitude ou amusement. Je finis tardivement avec Magalie et le comte, savourant les délicieux choux à la crème fait par Sébastian. Une fois rassasiés, nous quittons la table mais le comte m'intercepte, me gardant avec lui dans la salle, m'adressant un regard étrange. Mon esprit tordu se met soudain à imaginer des scénarios improbables sans aucune raison valable et je me gifle mentalement, maudissant ma fatigue qui me fait divaguer n'importe comment. Il fait signe à son majordome de partir et lui demande d'aller s'assurer que tous les autres dorment, ce qui me surprend encore plus. Une fois seule, je me tourne vers lui pour lui poser une question mais ses lèvres m'empêchent de parler. Je n'y réponds pas, surprise et le laisse faire sans comprendre jusqu'à ce qu'il se recule avec un air gêné mais satisfait.
« Un baiser donné ainsi te convient mieux ?
_ Pardon ?
_ Tout à l'heure tu m'as giflé pour t'avoir embrassé en disant que cela ne se faisait pas devant ma fiancée. Comme elle est partie je l'ai recommencé. Cela te convient ?
_ Vous n'étiez pas obligé...
_ Ta gifle était douloureuse.
_ Elle n'est dû qu'à vos agissements.
_ ... et je m'en excuse.
_ Pardon ?
_ Tu m'as entendu.
_ Vous êtes tombé ?
_ Non.
_ Vous êtes malade alors.
_ Non.
_ Vous êtes vraiment le comte ?
_ Tu te moques de moi j'espère.
_ Nan mais je ne sais pas si vous avez remarqué, mais vous venez de vous excuser.
_ Oui. Et donc ?
_ Votre fierté s'est fait la malle ?
_ ... ?
_ Vous avez encore votre fierté après ça ?
_ Une excuse ne blesse pas.
_ C'est sûr que s'excuser auprès d'une inconnue n'abime pas votre fierté. En revanche, une excuse envers votre majordome~
_ N'y pense même pas. Cette créature ne mérite pas d'excuses.
_ Faites attention, vous fumez des oreilles, dis-je en ricanant.
_ Cesse de rire. Je me suis montré gentil mais c'est exceptionnel.
_ Justement. Pourquoi avoir eu cette soudaine marque d'affection envers ma personne ?
_ Je veux éviter les tensions au sein de mon manoir. C'est pénible à gérer.
_ Hn. Logique. Bon ! Il se fait tard et je suis épuisée donc si vous voulez bien m'excuser, je vais prendre congé.
_ Mh. »
Il me fait un geste vague de la main et je quitte la pièce, croisant Sébastian au passage qui m'adresse un sourire moqueur par lequel je réponds avec un magnifique doigt d'honneur. Je monte me changer puis pars me coucher à côté de mon amie qui marmonne encore dans son sommeil. En fermant les yeux je me rends compte de quelque chose. J'ai. Laissé. Le. Comte. M'embrasser !!! ... Bordel...
Heeeyyy!!! Oui... j'avais dit que j'allais poster le même jour mais mon amie la flemme s'est incrusté sorry x) Bref! Au moins vous avez un nouveau chapitre avec seulement 10 jours d'attente ;) (et pas 5 mois comme avant... ^^') Et le chapitre 17 est en cours car le 18 va être.... PIRE que ce bordel actuel~ Bisous <3
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