Chapitre 13: Presque 24h déjà passés grâce à une certaine demoiselle!

Bonjour bonjour!!!! :D

Voici un nouveau chapitre après presque 3 semaines d'attente! Pour me faire pardonner, ce chapitre est très long! (11 pages, 3 500 mots environ). J'ai failli le couper en deux mais comme vous attendiez depuis déjà un bail, j'ai préféré tout mettre en une fois ;) Bon, il y a parfois des "tas" entre les dialogues et je m'excuse mais pas le choix ^^' Je me suis relâchée pour les précédents chapitres et je dois reprendre les brides en main! Bonne lecture!

Le comte repart doucement mais j'ai le temps d'apercevoir un léger rose sur ses joues et les miennes chauffent un peu. Je suis vraiment dans la merde avec lui...

Je secoue doucement la tête pour me remettre les idées en place et retourne voir mes « amis » de l'autre époque. En me voyant arriver, la dénommée Clémence éclate de rire et désigne mon visage.

« Regardez ! Elle est rouge !!

_ Q-quoi ?! N'importe quoi ! »

« Merde mes rougeurs n'ont pas disparues ! » pensais-je, frustrée.

« Mais si regarde ! Tu rougis ! T'es amoureuse ?!

_ N-non ! C'est juste que tu me gênes à crier ça tout haut !

_ C'est qui ?! Hein ? C'est quiiiii ?

_ C'est vrai ça, continue Magalie, qui est-ce ?

_ Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ?! Répondis-je, choquée devant la perte de soutien de mon amie.

_ T'es amoureuse ! T'es amoureuse ! Se met à chantonner Clémence tandis que je lui cours derrière pour qu'elle se taise en vain.

_ Hum hum... si vous voulez bien me suivre, le gouter est prêt. »

Je me retourne et aperçois le majordome dans l'encadrement de la porte, en train de nous regarder, moqueur. Lucas et Flo sont les premiers à réagir et entrent puis le reste de la troupe les suit. Nous arrivons dans le jardin et voyons une table garnie de nourriture. Les nouveaux arrivants sont bouches-bées devant tant de pâtisseries et bombardent Sébastian de questions pour savoir d'où viennent tous ces délices. Il ne répond rien et nous incitent à manger avant que ça ne se gâte. Ni une, ni deux, Clémence, Ludo, Cassidy et Manu se servent et complimentent tout ce qu'ils goutent. Pour Magalie et moi, nous ne prenons qu'une petite part de gâteau, ayant droit à une pâtisserie tous les jours et donc, faisant attention au sucre.

« Eh bien je vois qu'ils étaient affamés, s'exclame une voix au creux de mon oreille.

_ Hiiii ! »

Je sursaute violemment et me retourne. Ciel me regarde, les yeux rieurs et se tient toujours de manière hautaine, une main tenant sa canne, l'autre en poing, posée sur sa hanche. Je mets une main sur mon cœur et fais mine d'être horrifiée. Les autres se sont arrêtés en entendant mon cri.

« Nan mais t'es malade ?! Tu veux ma mort ou quoi ?!

_ J'ignorais que tu sursautais pour un rien, répliqua-t-il, mesquin.

_ Mais bien sûr ! Parce qu'entendre une voix surgir derrière toi sans que tu t'y attendes ça ne fais pas peur peut-être ?!

_ Ça dépend des personnes non ?

_ Ah oui j'avais oublié... comme tu es plus jeune tu as encore besoin de t'amuser de manière puérile c'est vrai, dis-je à voix basse en ricanant.

_ Pardon ?!

_ Oh ! Du gâteau au chocolat !

_ Oy ! Je te parle !

_ Qui veut du gâteau au chocolat ?

_ Eh ! Tu m'écoutes ?! S'énerve-t-il.

_ Qu'est-ce que t'as encore fait Mel ? Demande Magalie, exaspérée.

_ Rien du tout ! Pourquoi ?

_ Peut-être parce que le comte en a après toi...

_ Oulala c'est chaud tout ça ! S'écrie soudain Cassidy. Il en a après toi ? Tu ferais mieux de courir Mel !

_ Pardon ?! S'écrions-nous Ciel et moi.

_ Oh c'est mignooonnn ! S'exclame Clémence. Ils ont répondu en même temps !

_ Mél... tu me choques là..., dis Ludovic.

_ Mais vous parlez de quoi ?! Cass ! Comment ça « il en a après moi » ?!

_ Bah tu sais très bien ce que je voulais dire non ? Il veut te bai-»

Je la regarde choquée tandis que Ludo l'empêche de parler jusqu'à ce qu'elle se taise puis éclate de rire toute seule en s'accrochant à la table pour ne pas tomber. Je la regarde, à moitié dépitée puis choquée...

« Nan mais ça va pas de dire ça ?!

_ Hihihihihi !

_ Putain j y crois pas... T es vraiment folle...

_ Excusez-moi mademoiselle, m'interrompt poliment Sébastian. Que comptez dire la jeune fille pour que vous ayez besoin de la faire taire ?

_ Quelque chose de vulgaire et qui est faux sous toutes les coutures !

_ Et elle voulait donc dire... ?

_ Rien du t-

_ Je disais que Ciel, eh bah il veut bai- mmmmmhhh !

_ CASSIDY TAIS TOI ! M'exclamais-je en l'empêchant de nouveau de parler.

_ Mais laisse-la parler ! S'écrie le comte.

_ Tu es sûr de toi ?

_ C'est un ordre.

_ Très bien..., dis-je en retirant ma main. Tu peux répéter Cass...

_ Je disais donc ! Que Ciel... veut baiser avec Mel ! »

Et là, c'est le drame. Tous le monde éclate de rire tandis que je soupire en rougissant de honte. Le comte a les yeux écarquillés ainsi que son majordome et les fixent encore choqués. Je m assois et attend qu'il y est le silence tandis que nos hôtes se ressaisissent.

« Je t'avais prévenu...

_ Tu aurais pu me prévenir de ce qu'elle allait dire !

_ Tu es fautif. Tu as voulu savoir.

_ Tch ! Et vous autres là ! Qu'est-ce qui vous prend de dire de telles vulgarités ?!

_ Eh bien quand Magalie a dit que tu en avais après elle j'ai pensé à ça ! Répon Cassidy en rigolant encore un peu.

_ ...

_ Tu es folle..., dis-je doucement.

_ Mais nooon ! Je plaisaaaannnntteeee !

_ .... »

Je soupire et commence à rejoindre le manoir mais juste avant je m'arrête à côté de Ciel, pose une main sur son épaule et murmure :

« 48h avec eux... vu ce qu'ils ont comme mauvaises pensées je doute qu'on en sorte indemne... Qui craquera en premier ? Toi ? Ou moi... ?

_ Est-ce une menace ?

_ Non. Juste un jeu ! »

Je sens son regard jusque dans les escaliers ce qui manque de me faire rougir puis je file dans ma chambre quelques minutes pour chercher un haut de rechange car dans la surprise de tout à l'heure je me suis tachée. Je viens juste de me pencher pour prendre mon nouveau tee-shirt que la porte s'ouvre à la volée sur le comte et mes amis. Je rougis un peu de gêne puis me ressaisis et reprend calmement le vêtement que j'ai fait tomber quand la porte a claqué.

« Vous auriez pu toquer ! Y en a qui se change ici !

_ Oups ! Mauvaise porte ! » S'écrie Cass en rigolant tandis que j'aperçois Ludo qui se retourne et le comte qui détourne le regard, rouge de gêne. Le majordome, lui, détourne par respect mais s'en fiche royalement.

« T'as juste vu que je partais me changer et t'as ouvert la porte oui !

_ Aussi !

_ Pfff... Jamais tranquille, marmonnais-je en enfilant mon nouveau haut. Bon... vous voulez quoi ?

_ Le comte du ciel ne veut pas nous faire visiter son manoir !

_ Le comte... DU ciel ?

_ Bah oui !

_ Ciel c'est son prénom Cassidy ! Je te l'ai expliqué tout à l'heure ! » S'écrie gentiment Manu.

Le concerné, son majordome, mes amis et moi-même regardons la folle dingue avec désespoir qui s'écrie « Ah ouiiiiii » en souriant bêtement puis qui rigole. Je me redresse, ferme la valise, refait vite fait mon coin de lit et quitte la pièce doucement le temps que les autres s'écartent. Une fois dans le couloir, Clémence demande :

« Mais pourquoi il ne veut pas qu'on visite alors ?!

_ Le concerné est juste à côté de toi. Tu n'as qu'à lui demander !

_ C'est ce qu'on fait depuis tout à l'heure mais il refuse de répondre !

_ Eh bien il a ses raisons je suppose.

_ Parce qu'il a des raisons pour qu'on ne visite pas le manoir ?! On va tomber sur quoi ? Un cadavre ?

_ Mais non ! Et puis s'il y avait un cadavre l'odeur aurait déjà atteint nos narines !

_ On peut au moins trouver un endroit calme non ? Parce qu'il pleut dehors !

_ Peut être la bibliothèque dans ce cas... »

Je regarde du coin de l'œil le maître de la demeure afin d'obtenir son accord et il accepte en soupirant.

« Très bien vous pouvez aller dans la bibliothèque... Sébastian ! Conduis-les là-bas !

_ Bien monsieur.

_ Ensuite viens me voir dans mon bureau ! Nous devons parler.

_ Très bien, répond le corbeau.

_ Tu ne viens pas avec nous ? Demande Lucas.

_ J'ai beaucoup de papiers à remplir ! Je n'ai pas le temps de faire mumuse avec vous !

_ ... »

Sur ces magnifiques paroles, le bleuté se retire et comme convenu, notre guide nous conduit dans la salle des livres puis se retire à son tour silencieusement. Mes camarades du XXIème siècle sont estomaqués ! Ils hallucinent devant la taille imposante de la pièce et visite chaque rangée ! Pendant ce temps, je pars m'asseoir dans un fauteuil moelleux au fond de la salle. Il est de couleur bleu foncée et m'a tapé dans l'œil depuis le départ. En effet, quand je suis en manque d'idées, je viens m'installer ici pour lire. La première fois le comte m'a demandé ce que je faisais ici puis, en comprenant que j'adorais lire, m'a laissé la permission d'y aller. De temps en temps Magalie vient aussi et s'installe sur le fauteuil d'en face, de couleur bordeaux. J'ai pris l'habitude de laisser mon livre sur la table situé juste à côté ce qui m'évite de le chercher de nouveau ensuite. Les premières fois, le majordome rangeait, ce qui ne m aidait pas. Puis, après mon explication, il a arrêté de toucher aux livres de ce petit meuble. En prenant mon roman, je remarque qu'il a été déplacé mais n'y prête guère attention jusqu'à voir une plume tomber sur mes genoux. Je veux demander à Magalie si elle a vu quelqu'un toucher à mon bouquin étant donné que nous avons quitté cette pièce en dernières hier mais je vois sur ses genoux une plume plus grande, blanche, illuminée. La sienne est douce, la mienne lisse. Nous ne comprenons pas pourquoi une plume se trouve dans nos bouquins et avant de pouvoir y réfléchir, Ludovic arrive en courant, confus.

« Meliiiii !

_ Quoi ?

_ Viens voooiiiirrr !!

_ J'arrive... Oh... bonjour mademoiselle. Comte, j'ignorais que vous aviez de la visite.

_ Kawaiiiii !!! S'écrie la blonde agrippée au bras de Ciel. Ciiiieeeelll ! Pourquoi tu ne me dis pas quand tu invites tes amis ?!

_ Elizabeth..., commence-le concerné.

_ Roh arrête ! Je t'ai dit de m'appeler Lizzy !

_ Hum... mademoiselle ? Nous ne nous sommes pas encore présentés il me semble, répondis-je en feintant l'ignorance, ce que remarque le fiancé vu qu'il lève les yeux en l'air, dépité. Je me nomme Mélina. Et voici mes amis-

_ Ohhhh ! Ton nom est super joliiiiiii ! » S'écrie-t-elle encore une fois en me serrant très fort dans ses bras.

Je ne comprends pas ce qu'il se passe et reste bouche-bée tandis qu'elle se met à me parler de sa famille, que je dois l'appeler Lizzy, que ma tenue est étrange, et que mes amis sont tous forts sympathiques. Je la regarde du coin de l'œil, hésitant entre hurler pour demander ce qu'il se passe et soupirer de désespoir ce qui laisse échapper un ricanement du côté du comte qui a remarqué ma réaction tandis que Sébastian attend, neutre mais avec un air agacé dans les yeux. Je veux dire que je dois m'absenter mais la fiancée me prend par le bras et me tire en courant hors de la pièce.

« Ta tenue n'est pas mignonne du tout ! Heureusement, j'ai des vêtements qui t'iront sûrement !

_ Attendez ! Lizzy !! Calme-toi !

_ Bonne chance ! » Me crie mes amis de loin.

Je me retourne pour les fusiller du regard tandis qu'ils s'écroulent, morts de rire tandis que Ciel et son démon me regardent, moqueurs. La blondinette m'enferme dans une chambre et se met à fouiller une armoire contenant plusieurs robes. Il y en a tellement que j'écarquille les yeux et quand elle sort le corset je déglutis. Elle le pose et je le fixe avec dégout, comme si c'était le truc le plus immonde sur terre. Au bout d'un quart d'heure d'hésitation entre des multitudes de robes, elle en choisit une... et je suis choquée. Une robe, bouffante comme la sienne... mais bleu pâle avec un nœud bleu nuit derrière ainsi que la dentelle qui compose la robe, accompagné de chaussures dans les mêmes tons. J'hésite entre l'émerveillement et l'écœurement. Elle me laisse et appelle May-Linn. Je bataille une heure avec la bonne car je ne veux pas, premièrement, me déshabiller devant elle (chose qui échoua car elle m'enleva mes habits au bout d'une demi-heure de chamailleries sous mes cris de protestations) et deuxièmement, mettre le corset. Je me retrouve sans rien comprendre, plaquée, ventre contre mur, le corset en train de me broyer les côtes et la bonne serrant de manière à m'affiner la taille sous mes gémissements de douleur et d'énervement. Finalement, j'aurais mis trois heures pour mettre une robe sachant que pendant vingt minutes, je galère avec les talons car je n'ai pas l'habitude d'en porter et mes chevilles manquent de se briser au moins cinq fois dans la foulée. Je sors finalement, me tenant la hanche d'une main en cherchant de l'air autant que possible en pensant que c'est fini mais je me trompe... car maintenant les deux jeunes femmes me trimbalent dans la salle de bain pour terminer. Je me retrouve donc, avec les cheveux (qui sont courts je rappelle !) lissés, sauf ma mèche qu'elles ont un peu enroulée vers l'extérieur, mes yeux bleus ressortant grâce à du crayon noir mais sans mascara (encore ma demande), un peu de fond de teint pour rehausser la couleur de mes joues (j'ai failli péter une durite car je n'aime pas le maquillage...) et un rouge à lèvre un peu sombre. Elles ont eu le temps de me vernir les ongles en bleus nuit avec des dessins bleu pâle et de me parfumer. Puis elles me bandent les yeux et m'amènent je ne sais où. Nous devons descendre des escaliers et durant tout ce temps, je serre les dents pour éviter de tomber à cause d'un mouvement quelconque. J'entends des bruits de portes qui s'ouvrent et se referment puis soudain on s'arrête. J'attends quelques instants puis le bandeau tombe et la lumière m'éblouit. En rouvrant les yeux, j'aperçois devant moi mes amis qui gobent... littéralement. Magalie porte une robe qui souligne sa taille, de couleur beige avec un rouge à lèvres carmin, des espèces de ballerines de la même couleur que sa robe. Manu quant à elle, semble avoir remporté la victoire car elle a gardé ses habits. Cassidy porte une robe blanche et légèrement fine au niveau des jambes, un collier, un bracelet et des boucles d'oreilles assorties en perles de nacres, les yeux soulignés grâce au mascara, crayon et fard à paupière avec un rouge à lèvre pétant. Et pour finir chez les filles, Clémence, avec une robe verte pâle, en dentelle, avec des souliers et du fard à paupière vert foncé accompagné d'un rouge à lèvre rose pale. Chez les garçons se sont les mêmes tenus mais de couleur aléatoire : un haut de forme avec un nœud et une rose dessus, un costard avec une rose accroché, un pantalon élégant et des souliers de marques. Bleu pour Ludo, blanc pour Lucas, brun pour Florian.

« Vous êtes là depuis longtemps ? Demandais-je doucement.

_ Depuis un quart d'heure ou une demi-heure ça dépend de qui, répond Manu en s'adossant à un pilier.

_ Je vois... »

Nous sommes donc dans le hall mais je ne vois pas de comte à côté de mes camarades. Lizzy bave devant nos tenues et les complimentent sans cesse puis j'entends un raclement de gorge dans mon dos un peu au fond.

« Lizzy, peux-tu m'expliquer pourquoi tu invites encore des gens sans me prévenir ?

_ Mais de quoi tu parles Ciel ?

_ Qui est cette jeune fille dans ce cas ? »

Je ne comprends pas mais d'un coup tout le monde me regarde et je déglutis. Eh merde... il ne m'a pas reconnu... Je me retourne lentement vers lui en souriant.

« Alors maintenant tu n'arrives même plus à me reconnaitre Ciel ? Demandais-je moqueuse.

_ Mélina ?!

_ En personne !

_ ... »

Je le regarde, moqueuse tandis que le comte hallucine un peu. Le majordome me dévisage quelques instants puis part chercher un violon. Pendant ce temps, les fiancés s'installent mais durant la descente des escaliers, j'ai pu remarquer que les joues du bleutés avaient un peu rougies et qu'il ne me regardait pas ou sinon avec un regard proche du dégout. Cela me fit un peu mal car je reste sensible aux regards des autres. Une musique commence doucement au violon et j'aperçois Sébastian de l'autre côté de la salle. Ciel danse avec sa promise puis Lizzy nous invite à la rejoindre mais nous ne savons pas danser. Elle est estomaquée mais se ressaisit et nous trainent dans le jardin où les domestiques nous attendent en souriant.

« Regarde Bard ! Elle est magnifique ! S'exclame Finny en désignant Clémence qui le regarde, gênée.

_ Moi je préfère les filles un peu rebelles, répond le cuisinier en fixant Manu et un peu Cassidy pour ses formes.

_ Vous êtes décidément ravissantes mesdemoiselles ! » S'écrie la bonne pour Magalie et moi.

Les garçons se taisent et attendant puis, ne voulant pas les laisser ainsi, je les complimente tous sur quelque chose dans leur apparence ou la tenue. Nous nous installons et je dois me faire violence pour ne pas aller me changer et enlever ce rouge à lèvre qui colle délicatement mes lèvres. Je sens des regards mais ne parvient pas à savoir de qui ils proviennent et finit le souper avec les autres. Lizzy emmène Ciel faire une partie d'échec et je pars dans la bibliothèque pendant que les autres partent se coucher, exténués. Je me plonge dans ma lecture mais finit par m'endormir à mon tour sur le fauteuil. Je me réveille un peu en sentant des bras me soulever et aperçois des yeux carmin. J'ai le réflexe de me dégager mais il tient bon et me susurre à l'oreille :

« Ne vous inquiétez pas mademoiselle, je vous ramène juste dans votre chambre.

_ ... J'ai dormi longtemps... ?

_ Je l'ignore. Mais si cela peut vous aider, sachez que tous les habitants du manoir dorment.

_ C'est rassurant...

_ Quel est le plus rassurant ? Savoir que je vous ramène une fois tout le monde endormit ? Ou que vous êtes actuellement dans les bras d'un diable ?

_ Aucune idée... La première option est étrange et la deuxième... je m'en moque un peu...

_ Oh vraiment... ? Et puis-je savoir pourquoi ?

_ Je vous vois tous les jours. »

Je le sens me serrer un peu plus fort contre lui et grimace légèrement. Ma remarque ne lui a pas trop plu on dirait.

« C'est exact. Et moi je vous supporte tous les jours en plus des domestiques.

_ Un point pour vous. La balle est dans votre camp démon.

_ ... Vous vouvoyez un démon... intéressant... serait-ce une preuve de soumission quelconque ?

_ Tu peux rêver ! Je vouvoie par politesse et pars crainte de ne pas atteindre ma chambre sans avoir les os broyés.

_ Rassurez-vous, je ne tue plus à vive voix. Mon maitre risque de me passer un savon si cela le réveil.

_ Votre remarque refroidit bizarrement l'atmosphère.

_ Si vous le dites. Nous sommes arrivés.

_ Tu peux me laisser. Merci Sébastian.

_ Laissez-moi vous aider à enlever vos vêtements. Ceux de notre époque ont l'air beaucoup plus complexe que ceux de la vôtre.

_ Touché...

_ Je me banderais les yeux si cela vous rassure.

_ Que tu les bandes ou pas ça ne change rien.

_ Plait-il ?

_ Tu es un démon. Et comme tu le dis si bien, les « camelotes » humaines ne t'intéressent pas. Donc je me fou de savoir si tu m'aides avec ou sans les yeux bandés.

_ Si tel est votre souhait. »

En deux secondes, sans exagération, je me retrouve nue. Puis deux secondes après, en chemise de nuit avec un majordome en face de moi souriant et moqueur, les vêtements dans ses bras.

« Je vous souhaite une agréable nuit mademoiselle.

_ De même, Sébastian. »

Il quitte la pièce et je m'allonge à côté de mon amie qui dort à point fermés. Je sombre dans le sommeil, épuisée. « Déjà presque 24h avec les autres... Le temps passe si vite... »

Il est un peu calme comme chapitre je sais je sais... Mais bon, je l'ai commencé un peu hier (3 pages) et j'ai tout fini aujourd'hui (pause midi et ce soir : actuellement 23h là où je vis) donc je vous raconte pas que le sommeil me tire les paupières et que l'appel de mon lit est fort! Mais je voulais vraiment poster ça avant! Rassurez-vous, le prochain épisode sera plus marrant ;) Oh... et le prochain gage sera passionnant... attendez quelques chapitres ;) Bisous sur vos fesses!

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