Chapitre 11: Les règles ne font pas bon ménage...
En me relevant je pâlis et comprend enfin pourquoi j'avais tous ses symptômes... dans la cuvette... un liquide rouge... du sang... « Et merde ! » j'ai mes règles...
Je grimace, me nettoie et fonce dans la chambre fouiller dans la valise avant de soupirer. Il y a les moyens du 21ème siècle ! Hallelujah ! Je me change vite mais au moment où je vais partir, Magalie se réveille.
« Salut...
_ Salut Mag ! Ça va ?
_ ... ça peut aller, dit-elle en baillant et en se redressant.
_ Tu as encore mal au ventre ?
_ Moins qu'hier en tout cas.
_ Tant mieux !
_ Et toi ?
_ Niquel ! En fait j'ai... mes règles...
_ Ooh ! »
Elle ne rajoute rien et retire les couvertures puis pousse un juron. En regardant dans sa direction je remarque une tache rouge... comme moi... ce qui me fait tilter !
« Alors voilà d'où viennent ses maux étranges !
_ Eh oui ! J'ai des douleurs 1 semaine avant et les 3 premiers jours ça alterne.
_ On est dans la merde...
_ En effet... »
Nous nous préparons puis descendons manger, ayant entendu les autres passer devant notre porte puis senti l'odeur du pain grillé. En fait, depuis notre arrivé, nous avions prévenu le majordome de nos petits-déjeunés et il comprit très vite que deux simples tartines suffisaient avec en supplément un jus, un chocolat chaud ou un café. Arrivés dans la cuisine, ma camarade et moi demandons une tisane contre les maux de ventre et Sébastian s'exécute bien qu'étonné. Par chance, notre journée se passe bien. Nous sommes en fin d'après-midi, à peu près vers 16h et le comte sirote un thé dans le jardin pendant que mes amis et moi-même discutons de tout et de rien un peu à côté. Tout est parf- BIP ! ... Je retire ce que j'ai dit... Le psycho nous appelle... Nous décrochons donc et le comte, averti par son démon se tait et attend donc, attentif.
« Bonjour bonjour !
_ Salut..., disons-nous en chœur, déprimés.
_ Je vois que vous êtes ravis de me revoir !
_ Sans blague ! Répliquais-je.
_ Bon ! Trêve de bavardages ! J'ai un nouveau gage pour v-
_ AH NON PAS CETTE SEMAINE ! Crions-nous Magalie et moi.
_ Pardon ?
_ Vous allez bien ? Demande le comte.
_ Pourquoi avoir crié ça ? S'étonne les garçons.
_ Hors de question d'avoir un de tes gages de merde cette semaine ! Répliquais-je.
_ Mais je fais ce que j'ai envie !
_ Et nous aussi !
_ N'oublie pas que j'ai vos familles !
_ On a nos règles ! »
Mon annonce provoque un silence d'étonnement et de perplexité (oui je vous emmerde avec ce vocabulaire XD) que ce soit avec les personnes qui m'entourent comme à l'autre bout du fil. Puis j'entends un raclement de gorge et l'inconnu reprend :
« ... Et alors ?
_ Et alors on ne va pas faire un de tes gages pendant cette période !
_ Mais si je l'ai décidé vous n'avez pas le choix !
_ Ok tu sais quoi ?! Viens en face de moi ! Ensuite je te donne un coup dans tes bijoux de famille ! Et je fais en sorte que cette douleur reste pendant une semaine ça te va ?
_ La douleur ne doit pas être aussi forte n'exagère pas !
_ Tu penses vraiment qu'on exagère ?! S'énerve mon amie qui vient de poser une main sur le ventre en grimaçant, la douleur revenant.
_ Vous pouvez très bien !
_ Mais putain j'suis en train d'avoir mal comme pas possible et tu dis que je déconne ?! Mec j'ai l'impression qu'on m'arrache les tripes !
_ Qu'est-ce qui me prouve que vous avez vos règles au fait ?
_ Tu veux que je t'envoie une photo ?! Dis-je énervée.
_ Pourquoi pas !
_ Ok !
_ Hey ! Je déconnais !
_ Balecouilles ! Tu veux une photo tu vas en avoir une !
_ Mais-
_ Ta gueule ! »
Il se tait puis commence à vouloir parler mais j'ignore ses propos car je m'en fou complet ! Je me redresse et fonce dans la chambre, prend une photo du drap, une montrant l'ouverture du sachet de serviettes, les emballages puis une de mon amie désormais avec un visage montrant qu'elle a mal puis j'envoie tout ça au sale moche.
« Tu nous crois maintenant ?
_ Je... je... vous mentez !
_ Putain t'es vraiment con ! » Répliquais-je en raccrochant à son nez.
Je relève la tête vers les garçons (tous les garçons !) présents dans le jardin et qui me dévisagent.
« Quoi ?!
_ Raccrochez de cette manière est vraiment impoli mademoiselle, commence le majordome.
_ Là tu vois je m'en fou royal ! Il refuse de nous croire et il me casse les couilles !
_ Votre langage ! S'énerve le comte.
_ Roh ça va foutez-moi la paix putain ! On vient pas de la même époque je vous rappelle ! Notre langage n'est pas le même ! Lâchez-moi les basques !
_ Hey calme Mél ! Me prévient mon amie.
_ Mais ils me saoulent ! Ils sont chiants aujourd'hui !
_ Comme tous les jours tu sais...
_ Ah bah putain ça doit pas être la joie !
_ Oh que oui...
_ Bon il a fini son charabia à l'autre bout du fil ?!
_ Hum... il est en train de jurer sur toi mais oui il a fini, répond le géant.
_ Attend passe-moi ton tél...
_ Hein ? Mais pourq-
_ TA GUEULE ET PASSE MOI TON TEL ! Dis-je en serrant le poing et en le mettant devant son visage.
_ Ok ok !
_ Merci ! »
Je saisis son téléphone et écoute ce qu'il dit. Je vais le buter de mes mains l'enfoiré !
« Cette connasse ! Me raccrocher au nez je vous jure quelle impolitesse ! C'est qu'une sale gamine ! Je l'emmerde ! Qu'elle aille se faire foutre !
_ Ok j'y penserais.
_ Hein ?! Tu n'as pas raccroché toi ?!
_ Le « toi » à un prénom je te signale !
_ Tout comme moi !
_ MAIS PUTAIN ON VEUT SAVOIR TON PRENOM TU NOUS DIS DE NOUS DÉMERDER COMMENCE PAS A VOULOIR TE DEFENDRE ET ASSUME BORDEL ! ARRETE DE ME CASSER LES COUILLES LA !
_ Mais c'est le but du jeu ! Si je vous dis mon prénom une partie du suspense disparaitra !
_ ALORS PENDANT CE TEMPS TU N'AS PAS DE PRENOM ET ON T'APPELLE COMME ON VEUT ! DONC JE VAIS T APPELER « L ENCULE DE SERVICE » !
_ REPETE UN PEU POUR VOIR !
_ ENCULE DE SERVICE !
_ FILLE DE CHIENNE !
_ T'AS DIT QUOI ENC-
_ Fermez... vos... GUEULE LES GENS ! S'écrie Magalie dans le téléphone ! VOUS ALLEZ VOUS TAIRE MAINTENANT SINON JE VOUS TUE TOUS ! JE SUIS PLIEE EN DEUX A L'AGONIE DONC VOTRE DISPUTE LA C EST JUSTE DE LA MERDE PUTAIN DE MERDE ! ALLEZ BRULER ! EN ! ENFER ! JE VOUS EMMERDE ! TOOOOUUUUS ! »
Nous nous tournons tous vers elle, choquées. Elle se racle la gorge et reprends calmement :
« Hum hum... merci de votre compréhension.
_ Magalie... tu nous fais peur là..., disons-nous Flo, Lucas et moi.
_ Pourquoi donc ?
_ .... Non pour rien laisse tomber...
_ Booooon... je vais vous laisser hein ! A dans une semaine ! S'exclame soudain le sale moche.
_ Hep ! Hep ! Hep ! Tu t'en vas toi ? Non mais tu restes là mon chou. Tu vas rester avec nous ! Dis calmement Magalie, ce qui nous fait encore plus flipper.
_ ...Allez bye ! Dit-il en raccrochant. »
On se tourne donc vers Magalie qui, après avoir buggé deux minutes à dire : « Tu as raccroché ?... Tu as raccroché... Tu as raccroché ?! », balance son téléphone en proférant des tonnes d'injures en créole, français, espagnol, anglais ainsi que des propos sortant du commun comme « Va boire la javel ! Va bruler ! Bouffe du cyanure connard ! Ça te rendra aimable ! ». Nous la regardons tous, bouche bée, des sueurs froides dans le dos.
« Hum... on l'attache ou on attend qu'elle se calme ? Propose le brun.
_ Lucas j'allais dire que je vous aimais tous...
_ Oh oh...
_ Mais vu ce que tu viens de dire... je vais te tuer..., dit-elle en se rapprochant.
_ Oh putain !
_ J'ai besoin d'assouvir de terribles pulsions meurtrières... soit gentil et ne bouge pas. Laisse-moi te tuer mon enfant...
_ ON ! SE ! CASSE ! Crions-nous en chœur en prenant la fuite dans le jardin.
_ Pourquoi partez-vous ? Je suis gentille les gens...
_ MON CUL OUAIS ! Vas te faire soigner ! » S'écrie Lucas.
_ Mais... mais... revenez... tu pourrais me faire plaisir et me laisser te tuer... tu es ma victime préférée Lucas...
_ ... Sauvez-moi s'il vous plait...
_ Adieu Lucas ! Ravie de t'avoir connu ! Tu as étais un super ami ! Dis-je en rigolant et en lui tapotant l'épaule.
_ Merci Mélina. Toi tu me comprends. Allez viens par ici mon enfant...
_ AAAAAAAHHHHH ! Hurle-t-il en fuyant.
_ Pire qu'un gosse, répond mon amie doucement en soupirant sans le poursuivre.
_ En même temps tes propos n'étaient pas très rassurants..., répliquais-je.
_ Mais tu me connais Mélina... tu sais que j'adore le traumatiser...
_ Ouais ouais...
_ Bon sinon j'ai faim les gens ! Pas vous ?
_ Ok tu me fais plus que peur là...
_ Moi ? Mais voyons ? Pourquoi donc ?
_ Rien du tout... oublie...
_ Eh bien monsieur... On dirait que le XXIème siècle s'avère très... particulier..., dis alors Sébastian en soupirant mais amusé.
_ ... Rentrons ! J'ai des papiers à finir !
_ Bye Cielooouuu~ », Dis-je en rigolant.
Il se retourne vers moi en affichant un air mi- blasé mi- énervé tandis que je lui souris comme une petite fille mesquine. Nous nous regardons quelques secondes puis il soupire et s'en va tandis que Magalie pars à la recherche de Lucas pour « le rassurer et pouvoir se soulager » comme elle le dit si bien. Je soupire avec le châtain et les attend. Je comprends les garçons en fin de compte... Il ne faut jamais approcher une fille ayant ses règles... question de sécurité mentale comme physique... Je souhaite bien du courage aux habitants du manoir car cette semaine n'est pas prête d'être finie rapidement.
Heeeeey! :D Donc j'espère que ce chapitre vous aura plus! ;) Je pouvais le finir et le poster hier mais j'ai préféré attendre et je ne regrette pas! Mon amie jouant le rôle de "Magalie" m'a aidé pour l'écriture du dialogue en me donnant ses répliques et je dois avouer que nous avons bien rigolé en finissant tout ça! :P Donc maintenant rassurez-vous! Je ne partirais plus 3 mois sans rien poster! ;) La suite normalement se fera rapidement également :P Dites-moi ce que vous en pensez, si vous avez des questions, etc :3 A bientôt bye! ;)
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