Chapitre 10 : Une jalouse
Hey! Je viens de me rendre compte que je n'ai rien posté depuis 3 mois!!!! 0.0 *a genoux* pardon ;-; Je voulais écrire la suite mais y'a eu les vacs donc repos puis de la famille et devoirs à fond ;-; Voici la suite ;)
Il a hésité après ma phrase... et ça je ne suis pas prête de l'oublier... Phantomhive... je te hais... ainsi que ses... sentiments étranges qui naissent doucement...
Je me réveille en grimaçant, ayant horriblement mal au crâne comme si on le broyait. Je remarque que mes amis dorment encore et commence à me lever... mais fonce vomir dans le seau toute la bile de mon estomac ce qui prend quelques minutes. Je me redresse, chancelante, pâle et nauséeuse en me tenant la tête avec une grimace dû à mon horrible migraine. Je ne boirais plus jamais d'alcool de ma vie ! En plus je me souviens de tout ce qu'il s'est passé et de tout ce que j'ai dit hier... Je me fais un facepalm en soupirant « Je suis désespérante... ! » J'entends des froissements de tissus et vois Lucas qui se réveille à son tour. Il est aussi pâle qu'un mort mais se lève sans aller vomir. On voit ceux qui n'auront pas ce problème... même s'il chancèle énormément et se raccroche aux meubles. On se regarde et on sourit faiblement. Même si je lui en veux, ce gage nous montre qu'on ne pourra pas indéfiniment s'ignorer. Je lui propose de quitter la pièce, laissant le sceau à côté de nos deux derniers amis et ferme la porte après avoir pris des vêtements. Je vais dans la salle de bain en ne croisant (heureusement !) personne dans les couloirs. Ma tête tourne et je dois prendre une bonne dizaine de minutes pour des sous-vêtements, un jean, un tee-shirt à manche longues et des converses... en me raccrochant toutes les 2 minutes au lavabo suite à des vertiges. Une fois fini je sors et arrive dans le hall, descendant les escaliers très lentement mais, arrivée à la dernière marche, je me retrouve écrasée par Lucas qui lui a trébuché. Encore un peu sonnée, je ne remarque pas notre position plus qu'indécente... Lui à califourchon sur moi, moi, sur le dos, les mais au-dessus de la tête. Immédiatement, je lui donne un puissant coup de poing dans le ventre et arrive à m'extirper tant bien que mal en le traitant de pervers obsédé tandis qu'il essaye comprendre ma réaction. Soudain j'émets sans le vouloir un rot qui fut un peu fort et je deviens rouge en deux secondes, les mains sur ma bouche, plus que gênée tandis que le géant se fou littéralement de moi. « Pire qu'un gosse... » pensais-je, dépitée. J'entends alors des ricanements qui n'appartiennent à personne d'autre qu'à...
« Ciel ?! Tu es là depuis longtemps ?! Dis-je, étonnée et gênée qu'il ai entendu mon son humiliant.
_ Bonjour. Je suis là depuis que j'ai entendu tes cris retentir jusqu'à la porte de mon bureau.
_ Oh je... je... heu... »
Je suis horriblement gênée et préfère ne rien dire, m'excuse et va dans la cuisine. Les domestiques ne sont pas là donc ils doivent être en train de se préparer ce qui me laisse le temps de prendre un verre d'eau calmement... Je retire ce que je viens de dire... En entrant dans la pièce je tombe sur Magalie et Florian, l'une avec une tête d'enterrement et l'autre un regard vide. Inquiète, je m'assois à côté de Flo après avoir rempli mon verre et lui tapote l'épaule. Aucune réaction. Je regarde mon amie et demande :
« Hum... ça va.. ?
_ ... Ouais..., répond Mag.
_ Et toi Flo ?
_ Je te dis qu'on va bien ! s'écrie mon amie tandis que j'entends la porte s'ouvrir.
_ Je ne te parle pas à toi mais à Flo ! Pourquoi tu t'énerves ?
_ Parce qu'on t'a répondu donc fous nous la paix !
_ TU as répondu ! Pas flo !
_T'as vu sa tête ? Il semble en état ?! » S'écrie-t-elle en tapant du poing sur la table.
Je me tais, ne voulant pas m'énerver, finis mon verre d'eau et commence à me lever. Une fois le verre lavé, je me tourne vers Lucas, Sébastian et Ciel qui attendent devant la porte.
« Un problème ?
_ Comment vous expliquez ça... ? Dis alors Sébastian
_ On n'arrive pas à entrer... comme si il y a avait un mur invisible, dis alors le brun.
_ J'ai beau avoir essayé de passer par la fenêtre et la porte arrière mais même avec ma force de démon je n'y arrive pas...
_ Mais qu'est-ce que vous racontez ? Demandais-je, un peu inquiète.
_ Comme on se retrouve... »
J'écarquille les yeux et me retrouve soudain plaqué violemment sur la table, à moitié sonnée et me faisant étrangler par... mon ami. Son expression n'est pas la même ! J'ai l'impression de revoir ce psychopathe qui à chercher à me faire mourir dans le rêve...
« Co...mment... ?
_ Il est tellement sobre à cause de l alcool que lui voler son corps quelques minutes n'est pas bien compliqué.
_ Salaud...
_ LA FERME ! »
Il me cogne violemment la tête contre la table, maintenant mes poignets d'une main et m'étranglant de l'autre. Je commence à voir des points noirs dans mon champ de vision et serre les dents en essayant de donner des coups de pied mais il se plaque contre moi et me chuchote à l'oreille :
« Comment as-tu trouvé les souvenirs du comte... ? Effrayant n'est-ce pas ? Et si je faisais ce qu'ils lui ont fait ? » Dit-il en commençant à s'allonger sur moi.
Soudain je l'entends grogner de douleur et sa pression sur mon cou diminue, me permettant de prendre de grandes inspirations. Derrière lui se trouve mon amie, un couteau aiguisé dans les mains, du sang dessus et j'aperçois le liquide rouge s'échapper de la cuisse de mon ami. Je souris, fière de l'assurance de la brune mais le psychopathe voit rouge... Il se retourne et hurle :
« Comment oses-tu... ?
_ Ne la touches pas ! S'écrie mon amie.
_ Oh vraiment... ? Pourtant...-»
Je le vois prendre un couteau de cuisine discrètement et s'avancer vers Magalie qui recule doucement. Je n'écoute pas son monologue et l'interpelle. Il se retourne... et je l'assomme violemment avec la poêle. Le corps de Florian s'effondre dans un bruit mat et je lâche mon arme qui retentit au sol tandis que Mag affiche un air indescriptible. J'entends alors Lucas qui me serre dans ses bras.
« Tu n'as rien ?! Toi non plus mag ?!
_ Non... ça va... »
Je remarque dans son regard une lueur qui me fait alors tilter et elle détourne le regard vivement, les yeux sombres. Je descends de la table et m'agenouille à côté de Sébastian qui examine mon ami. Celui-ci me rassure et m'explique que le châtain n'a rien de cassé puis l'amène dans sa chambre. De son côté, le comte s'est éclipsé et je me retrouve seule avec Mag, le géant ayant accompagné le majordome. Je prends doucement le poignet de mon amie et quitte la pièce. Nous allons dans le jardin mais seulement après plusieurs minutes durant lesquelles Magalie a essayé de se débattre et de m'ordonner de la lâcher. Nous sommes sous un arbre, à l'ombre et je me met devant mon amie pour l'empêcher de partir.
« Maintenant nous allons discuter.
_ Je n'ai rien à te dire. Fou moi la paix et vas-t-en !
_ Hors de question ! ..., je soupire, Mag... j'ai vu ton regard quand Lucas m'a pris dans ses bras... pourquoi tu ne m'en a pas parlé.. ?
_ Tu voulais que je dise quoi ? Hein ?! « Excuse-moi mais elle n'est pas la seule à avoir manqué de mourir ?! Lâches la ça m'énerves ?! »
_ Non ! Mais maintenant je comprends mieux la tension que tu avais créé entre toi et moi depuis le dernier gage.
_ Foutu gage..., dit-elle en marmonnant. J'avais juste envie de le gifler !
_ Hum... ta réaction est un peu excessive... Et puis tu le sais comme moi... Il te l'as dit, il ne t'aime pas comme toi tu l'aimes. Seulement, malgré ça il reste aussi proche ! Mais toi tu te fais souffrir inutilement !
_ ... hum...
_ Mag... reconnais-le...
_ Que veux-tu que je te dises exactement... ?
_ Je veux que tu ouvres les yeux et que tu comprennes que tu n'obtiendras rien à être jalouse !
_ Ce n'est pas ma faute !
_ Oh que si ! Bien au contraire. Tu souffres et te détruis toute seule. Arrête un peu et dis-toi que ce n'est pas un mec pour toi.
_ Si tu crois que c'est facile...
_ Je n'ai jamais dit que c'était facile. Mais il faut que tu arrêtes de te comporter comme ça ! Et puis pourquoi il ne t'as pas pris dans les bras d'après toi ? Tu as vu le regard que tu faisais ?
_ Ce n'est pas une raison, dit-elle en haussant les épaules, trop têtue pour admettre.
_ Bon écoute, c'est très simple, soit tu fais un effort pour comprendre que c'est fini, soit je vous enferme tous les 2 dans une pièce pour que vous discutiez et si tu ne le fais pas je m'en chargerais compris ?
_ ....
_ Alors ?
_ Oui ! C'est bon ça va ! Raaah ! Lâches-moi !
_ Tu as vu comment tu viens de réagir ?
_ Si tu arrêtais de me répéter les mêmes choses toi aussi !
_ Et si tu arrêtais d'être têtue ?!
_ ...
_ Voilà... pff... bon, c'est bon ? C'est fini ?
_ ... hum...
_ Mag... il me faut une réponse...
_ Ok...
_ Je ne fais pas ça contre toi tu sais..
_ Je sais... »
Après cette discussion assez riche en émotion, nous restons un petit moment sous l'arbre, allongées, à discuter de tout et de rien, comme si rien n'avait changé, que nous étions toujours au 21ème siècle, notre vrai chez nous. Puis l'heure du diner approchant, nous partons mettre les couverts, et mangeons. Pendant le dessert, notre camarade enfin réveillé nous a rejoint puis et vite reparti se coucher, encore épuisé (en même temps si un mec contrôle ton corps t'es pas trop en forme...). Après ma douche je souhaite une bonne fin de soirée à tout le monde et m'endort.
*Time lapse*
Une semaine est passée. Une semaine assez anormale... En effet Magalie souffre de maux de ventre et même les tisanes de Sébastian ne calment pas la douleur. La grande semble pourtant nous rassurez et savoir ce qu'il lui arrive mais se tait nous laissant dans l'incompréhension. Pour ma part j'ai des douleurs dans le bas du dos, la poitrine, plus fatiguée que d'habitude et irritable pour un rien ce qui arrange encore moins les habitants du manoir. Deux colériques pour le prix d'une ! Ils ont tirés le gros lot ! Pendant que je dors j'entends une voix à côté de moi et en me tournant face à ma camarade je remarque qu'elle parle dans son sommeil mais elle ne fait que marmonner, rendant ses mots inintelligibles (le mot bien chiant je sais XD) et même en la secouant elle continue. Je ne persiste pas, elle doit avoir le sommeil lourd. Pourquoi dort-elle avec moi ? Parce qu'avec ses maux de ventre, s'il y a un souci je peux aller immédiatement chercher de l'aide. Et puis le soir on en profite pour discuter et se détendre ce qui nous fait un bien fou ! Nous avons galéré pour que le comte l'autorise... En même temps à cette époque, voir deux filles partager la même couche était semblable à un couple donc comme si nous étions mariées. Nous avions éclatées de rire et ce ne fut qu'après l'autorisation du comte que nous avions réussi à nous calmer avant de le remercier une tonne de fois (pour ma part), avec pour résultat un regard choqué se demandant s'il se trouvait avec des humaines ou des psychopathes.
Je me réveille doucement, m'étire en baillant puis me tourne vers mon amie qui dort encore. Je la réveille doucement puis, prise d'une envie pressante, je fonce aux toilettes. En me relevant je pâlis et comprend enfin pourquoi j'avais tous ses symptômes... dans la cuvette... un liquide rouge... du sang... « Et merde ! » j'ai mes règles...
Voilà voilà! :D Bon! Le prochain chapitre devrait (NORMALEMENT!!!) arriver rapidement! >:3 Il sera très humoristique vous vous en doutez ;) Sinon que dire... JUSTE UN ÉNORME MERCI POUR LES 1.2k DE VUES C EST JUSTE GÉNIAL! Je n'y aurai jamais cru :D Encore merci ça fait super plaisir *^* Pour vous remercier je propose de vous écrire une fanfiction ou un OS (au choix à vous de voir ;) ) issus uniquement de vos propositions ;) Si ça vous tente :P Sinon un grand merci encore et à la prochaine! :3
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