J'étais tellement distraite et prise par les activités que je faisais avec Jéthro que je n'avais pas vu passer l'heure. Il était déjà 22 heures 30 et, j'étais très en retard au boulot. L'expression de mon visage était pire que celui d'une dragonne.

Moi: Bon sang! Il est 22h30. (Dis-je en regardant dans ma montre)

Jéjé: Et?

Moi: Tu fais exprès ou quoi? Je devais être au boulot depuis un bon moment.

Jéjé: Je te ramène alors. Je ne crois pas que ton patron va se fâcher pour si peu.

Moi: Mais, tu ne comprends rien. On dirait que cela faisait parti de ton plan. Tu cherches à me faire perdre mon boulot? C'est ça?

Jéjé : De quoi est-ce que tu parles?

Moi: De quoi est-ce que je parle? (Avec un Rire sardonique). Tu ne savais pas que je travaille chaque soir?

Jéjé : Oui mais, ça m'a échappé. J'ai pas vu passer l'heure.

Moi: Si jamais mon patron me renvoie, je n'aurai plus à faire avec toi. Je sais que tu as fait exprès.

Jéjé : Quel intérêt est-ce que j'aurais à te faire du mal Sam?

Moi: Tu me ramènes oui ou non? J'ai pas de temps pour tous ces charabias.

Jéjé : Calme toi ok Sam! Tout va bien se passer. (En se dirigeant vers sa voiture)

Moi: Me calmer? (Répondis-je sur les nerfs). Tu ne sais pas ce que représente ce boulot pour moi. (Répliquai-je tout en le suivant)

Jéjé : Ah Sam! Laisse tomber ok! Si toute fois ton patron n'accepte pas tes excuses, mon entreprise t'acceptera à bras ouvert. Tu as un diplôme en gestion des affaires. C'est un atout pour toi.

Moi: Je suis une femme indépendante Jéjé, une single lady. Je ne suis pas venue en France pour jouer mais pour devenir la femme que j'ai toujours voulu être. Je vais reprendre les cours dans deux jours. Où vais-je me dénicher un petit emploi qui conviendra à mon horaire maintenant?

Jéjé : Tu t'inquiètes pour si peu Sam. Tout finira par s'arranger. (Dit Jéjé en m'ouvrant la porte de sa voiture avant d'aller prendre le siège chauffeur et déraper). Tu feras une bonne assistante.

Moi: Tu ne connais pas mon histoire Jéjé. Tu ne me connais même pas. La fille que tu as devant toi n'est pas comme toutes les autres. Je n'ai pas eu une vie aisée comme toi. J'ai toujours travaillé pour gagner mon pain. Et, je compte réussir la tête haute, sans devenir ton assistante.

Jéjé: Tu veux dire quoi par là? Je ne t'ai pas dis cela avec un arrière-pensé.

Moi: Ça se voit. Tout le monde n'a pas eu ta chance. Tu es monsieur parfait. Monsieur qui a tout. Mais, tu ne m'auras pas.

Jéjé: Je ne comprends pas tes propos Sam.

Moi: Je sais. Tu n'allais jamais comprendre.

Jéjé: Avoir de l'argent et du pouvoir ne veut rien dire Sam. Je n'ai jamais abuser de mon influence pour faire du mal. En plus, ma vie n'est pas du tout passionnée comme tu le penses. Je peux te jurer que je n'ai jamais pu vraiment profiter de ma vie juste avant de faire ta rencontre. Tout comme toi, j'étais à fond dans ce que je faisais. Je voyais les loisirs comme une perte de temps. Mais, lorsque j'ai pris conscience que je vais passer la plus grande partie de mon existence sous terre, je me suis dit qu'il fallait que je profite du peu de temps qu'il me restait à vivre. Après avoir pris cette décision, je suis tombé sur toi. Il faut que je t'avoue que je ne regrette pas ces dernières heures passées en ta compagnie. Je me suis beaucoup amusé. Même si tu m'en veux, je te suis reconnaissant. Tu n'as rien à craindre avec moi Sam. Je ne suis pas comme tu le penses.

Moi: ...

Jéjé: Tu ne réponds pas?

Moi: Tu m'as poser une question?

Jéjé: Non, mais...

Moi: Tu peux accelerer stp?

Jéjé: On arrive dans deux minutes.

Moi: Je ne sais pas ce que je vais dire à mon patron.

Jéjé: La vérité. Ça n'a jamais fait de mal à personne.

Moi: Tu oublies que toute vérité n'est pas bonne à dire.

Jéjé: Je ne savais pas que mademoiselle était une menteuse. (En riant)

Moi: Maintenant, il se croit drôle. Je te rappelle que tout ça est de ta faute.

Jéjé: Calme toi Sam. On est arrivé. Je t'attends içi au cas où.
Moi: ...

J'étais descendu de la voiture de Jéjé sans rien lui dire. J'étais en colère et hors de moi. Je savais que ce n'était pas vraiment de sa faute. Je voulais seulement trouver un coupable et, il était là. J'avais passé une bonne fin d'après-midi en sa compagnie mais, il fallait si peu pour tout gâcher.
J'étais rentrée dans le bar un peu stressée. Je ne savais pas comment mon patron allait réagir. Il semblait être assez gentil mais, l'apparence est souvent trompeuse.

???: Sam (Entendis-je au loin)
Je me retournai pour voir qui c'était et c'était Tina.

Tina: Où étais-tu passée Sam? Le patron demandait après toi et, je ne trouvais rien à lui dire. Il est très furieux.

Moi: Je n'ai pas vu passer l'heure.

Tina: Pour une femme ponctuelle, tu m'étonnes.

Moi: Tout est passé si vite Tina. J'espère que le patron sera clément envers moi.

Tina: J'ai essayé de t'appeler à maintes reprises. Tu aurais pu décrocher tout de même.

Moi: J'avais laissé mon sac dans la voiture de Jéjé.

Tina: Anh! (Avec un regard pervers). Je comprends maintenant. Comment c'était?

Moi: Ce n'est pas ce que tu crois Tina. Il ne s'est rien passé.

Tina: Jure!

Moi: Je te le jure. On n'est qu'ami. Et, entre ami, tout n'est pas permis.

Tina: Voilà le patron qui arrive derrière toi.

Moi: ... (En faisant les gros yeux sans rien ajouter et sans me retourner)

Patron: Sam! Dans mon bureau tout de suite!

Moi: (En chuchotant tout bas) Qu'est-ce que je vais lui dire?

Tina: (En haussant les épaules pour me dire qu'elle ne sait rien). Du courage ma belle.

Moi: Merci Tina. J'en aurai besoin.

J'avais suivi le patron jusqu'à son bureau. C'était une pièce pas grande. Il était assis sur un fauteil et me regardait de la tête aux pieds.

Patron: Tu sais que je devrais te renvoyer sur le champs?

Moi: Oui, mais je peux m'expliquer.

Patron: Je t'avais pris pour une femme sérieuse Samantha.

Moi: Je le suis monsieur. Je vous jure que celà n'arrivera plus.

Patron: Tu sais ce que je voudrais te faire?

Moi: Non. Quoi?

Patron: Te donner une belle fessé. (En se délectant les lèvres)

Moi: Je ne suis plus une petite fille et, de nos jours, on interdit la violence sur toutes ses formes.

Patron: Tu comprends bien ce que je veux te dire Samantha. Pour te redonner ton poste, tu dois me donner quelque chose en retour. On sera gagnant/gagnant.

Moi: Je ne suis pas interessée monsieur. Merci bien.

Patron: Je sais que tu as besoin de ce boulot ( dit-il tout en se dirigeant vers moi). Toi et ton amie m'avez supplié pour vous donner ce boulot parce que vous êtes fauchées (ajouta-t-il en passant son index dans mon visage). On ne t'a jamais dit que tu as la peau douce?

Moi: Pouvez vous vous reculer svp? Vous commencez à dépasser les bornes.

Patron: Tu te prends pour qui hein? (Dit-il en passant son bras derrière mon dos pour me ramener à lui. Le pire il puait l'alcool)

Moi: Lâchez moi monsieur! (Dis-je en me débattant et en criant de toutes mes forces.) Vous me faites mal. Arrêtez!

D'un coup, j'entendis un Biw!
Le patron était à terre.

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À suivre...

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