PDV SOON-MIN

Je suis enfin à Séoul.
Après 3 mois à Daegu pour tenir compagnie a ma mère et aller à l'enterrement de mon père décédé il n'y a pas si longtemps.
J'ai dû rester aux côtés de ma mère le temps que ses parents viennent emménager avec elle, habitant à Hong-Kong.

Je vient à peine d'arriver à Séoul après des heures de train.
Je suis en route vers chez moi. 

Il est environ seize heures et je suis devant la porte d'entrée de l'immeuble car j'habite dans un appartement. Après avoir déverrouiller la porte, j'entrais dans la hall.

Avant d'appeler l'ascenseur pour monter au 2ème étage , mon étage , je passe ouvrir ma boîte aux lettres située dans le hall.

J'enfonce la clé dans la minuscule serrure et la tourne puis ouvre la petite porte de la boîte.
A mon plus grand étonnement, elle est vide.

La boîte est vide.

Cela veut donc dire que durant mes 3 mois d'absence je n'avais rien reçu ?
C'est étrange.

Je ne m'attarde pas plus sur ce détail et appelle l'ascenseur, entre dedans a son arrivée et appuie sur le bouton menant au troisième étage.

Arrivée a mon étage, je sorti de l'ascenseur et me dirigea vers ma porte d'entrée.
Je m'approchais de plus de ma porte d'entrée.
Une fois arrivé devant, je me figea.

Cela faisais tellement bizarre de revenir ici après trois mois à Daegu.

Je sorti mes clés de ma poche, entra la clé dans la serrure et tourna la clé. Après avoir soufflé un bon coup pour me donner du courage, je posa ma main sur la poignée et appuya dessus.

J'entra dans mon appartement.

Je déposa mon sac juste devant l'entrée, enleva mes chaussures, me débarassa de mon manteau et me dirigea vers le salon.

Je m'avachi littéralement sur mon canapé, contente de le retrouver.

Une pensée vint me taper l'esprit.

Si j'étais tellement heureuse de retrouver mon canapé... Qu'en était il pour mon lit ?

À cette pensée, je me leva déterminée comme jamais et m'avança à toute vitesse vers ma chambre.
J'ouvris brusquement la porte qui étais fermé mais me figea directement en voyant  l'état de cette dernière.

Elle était parfaitement rangée, nettoyé minutieusement et l'odeur des produits ménagés flottais encore légèrement dans l'air donnant à la pièce une atmosphère encore plus sereine.

Je resta à la porte longtemps à scruter ma chambre dans chaque recoin avant de m'avancer vers mon lit et de  me laisser tomber dessus.
Je m'allongea de toute ma longueur me mettant à mon aise et commança à fermer les yeux pour entamer une sieste.

La sonnette de ma porte retenti.
Ne m'attendant pas du tout à ça, je sursauta violemment faisant trembler mon lit.

Je me leva en direction de ma porte et ne pris même pas la peine de regarder à travers le Juda que J'ouvris directement.

Je redécouvrit en face de moi mon voisin.
Un jeune homme, brun, vingt-cinq ans, un mètre quatre-vingt un,gentil et attentionné, sérieux et passionné, défendeur des crabes surnommé

"The God Of Destruction".

Namjoon.

Kim Namjoon.

Il resta un moment à me scruter, étonné de me voir ici. Moi même étonné, je faisais de même de mon coter. J'observé chaque trais, chaque bout de peaux, chaque parcelle de son visage. Jusqu'à ce que nos regards se croise. Ce qui vint briser notre contact visuel qui, à mes yeux, avait duré une éternité, ce sont les grands bras musclés de Namjoon entourant mon frêle corps. Namjoon étais plus qu'un voisin à mes yeux. Il étais un confident.
Un ami.
Un psychologue.
Une épaule sur laquelle pleurer.
Quelqu'un sur qui compter.
Une présence rassurante et une chaleur apaisante.
Après cette longue accolade, je le fit  entrer chez moi et l'invita à s'assoir sur le canapé tandis que je fit de même.

- . . .
Nam : Ça va ?
-Oui et toi ?
Nam : Oui ne t'inquiète pas !

Encore bouleverser par la venu soudaine de Namjoon chez moi, je pâli à vue d'œil mais ne m'en rend pas compte.

Nam : Tu es toute pâle...

-C'est juste que... Ça fais bizarre de te revoir après tout ce temps... D'ailleurs, est ce que tu sais pourquoi il n'y a rien dans ma boîte au lettres ? Le facteurs à oublié de passer ? Pendant 3 mois ?

Le brun ria légèrement.

Nam : Non, le propriétaire de l'immeuble m'a charger de s'occuper de ton courrier, que j'ai posé sur la table dans la cuisine. Tu y jetera un coup d'oeuil quand tu pourra ! dis il en souriant.

J'hocha la tête en signe de compréhension.

Nam : On en a profiter pour nettoyer un peu aussi !

- Merci Nam, vraiment... lui dis-je en lui souriant.

Sourire qu'il me rend.
Son sourire, tellement mignon.
Oui, j'en pince pour le brun qui se trouve devant moi.
Oui, j'en pince pour mon voisin.
Oui, j'en pince pour Kim Namjoon.
Mais je sais très bien que ça n'est pas réciproque.
Ça ne pourrais jamais l'être.
Qui pourrais vouloir de moi.
Personne.
Surtout pas lui.
Mais les sentiments ne s'oublis pas en un claquement de doigt.
Ils restent, au fond me mon cœur.
À chaque sourire,
Chaque étreinte,
Chaque moment passé avec lui.
Mon cœur se sert petit à petit.
Car je sais que, jamais, il ne m'aimera en retour.
Jamais je ne partagerais ma vie avec lui.
Jamais nous ne serons ensemble.
Car, à ses yeux, je suis une amie.
Une voisine.
Une simple voisine.
Juste ami.

Nam : T'es sûr que ça va Soonie ?

- Oui oui, juste un peu fatiguée...

Ce surnom.
"Soonie".
Tu es le seul à m'appeler comme ça Namjoon.
Le seul faisant battre mon cœur à tout rompre quand tu le prononce.
Pourtant, tu ne t'en aperçois pas.
Tu ne vois pas que je souffre.
Mon amour pour toi me fais perdre la tête.
Ne vois tu pas que je meurt de l'intérieur.
Je brûle.
Comme la dernière fois que nous avons fais les magasins ensemble et que sur le chemin, tu avais insisté pour me ramener en voiture.
Toi au volant, moi passagère.
Je me suis assise et je regardais ta voiture brûler avec le feu que tu as allumé en moi. Mais jamais je te laisserais venir l'éteindre.

Nam : Oh, je vois. Tu dois avoir besoin de repos. Je vais partir alors !  Repose toi bien et à bientôt Soonie !

Je me contente de sourire.
Sourire qui sonne affreusement faux.
Mais tu ne le vois pas.
Je te regarde partir de chez moi.
Te regarde disparaître derrière ma porte.
J'ai pris une décision.
Je vais lui dire.
Demain.
Mes sentiments.
Pour lui.

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Ellipse au lendemain : 16h30.
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Je suis devant la porte de Namjoon. J'hésite vraiment à toquer. Il faut juste que je lui dise 3 mots.
3 petits mots.
"Je t'aime"
3 minuscule mots.
Mais qui ont tellement de valeur.
J'inspire un grand coup puis souffle tout l'air pour me donner du courage et sonne à sa porte.
J'entends des pas ce diriger vers la porte.

Mon cœur accélére.

J'entend le cliquetis de la serrure m'indiquant qu'il m'ouvre la porte.

Mon cœur me fais mal tellement il bat vite.

Il ouvre la porte et me fixe.

Mon cœur va exploser.

Nam : Salut Soonie !

-...

Nam : Ça va ? Qu'est ce qui t'amène ? dit-il avec un grand sourire.

- Je t'aime.

Voilà c'est dit.
C'est fait.
Je ne peut plus reculer.
Maintenant, il sait.

Nam : ...

Je me contente de lui sourire légèrement.

Nam : Euh, je-

- Non, ne t'inquiète pas. Tu n'a même pas à répondre. Je voulais juste te le dire. Voilà.

Nam : D'accord... Et bien..

- À plus Nam !

Nam : Passe une bonne fin de journée...

Et il referme la porte. Je retourne chez moi et m'assoit sur mon canapé à fixer mon téléviseur éteint.

C'est bon, c'est fais.
Je l'ai dit.
Je lui est dit.

Et c'est ainsi que je m'assoupi sur mon canapé.

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Ellipse 3 semaines - 19: 00
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Pourquoi.
Qu'est ce que j'ai fais pour mériter ça.
Pourquoi moi, pourquoi moi, pourquoi moi.
Namjoon m'évite depuis ma révélation.
Et je le vois vivre sa meilleure vie avec ses amis.
Je ne peut pas l'empêcher de vivre mais qu'il m'évite ça me fais du mal.
Le pire c'est que je suis passé à coter de toi et tes amis. Je t'ai sourit puis t'ai dit bonjour. Tu m'a regardé froidement de haut en bas comme ci on ce connaissaient pas, tu m'a ignorer puis tu es parti.
Pourquoi ?
Est ce que je t'ai blessé ?
Après avoir avouer mes sentiments pour toi, tu m'évite.
Est ce que tu m'en veut ?
Tu m'en veut de ressentir ça envers toi ?
Je te dégoute ?
J'ai mal Nam, encore plus que quand tu ne savais rien et que tu me parlais encore.
Te voir me parler comme ci j'étais ta sœur me faisais mal car je t'aime.
Mais que tu m'ignore me fais encore plus mal.
L'ignorance, ton ignorance me tue.
À chaque fois que tu me vois, tu m'ignore.
À chaque regard croiser, tu m'ignore.
Et à chaque fois, c'est comme ci on me poignardais.
Coup par coup avec un couteau planté dans mon cœur.
J'ai pris une décision.
Qui changera ma vie.
Et qui y mettera un terme au passage.
Si la seul personne dans ce monde qui me soutenais, me parler, m'aimais un minimum m'ignore, à quoi je sers ?
À rien.
À quoi sers ma vie ?
À rien.
À quoi me sert-il de vivre ?
À rien.
Donc j'y met fin.
Je mets simplement fin à mon enfer sur terre.

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Ellipse soirée - 00 : 05
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Ce pont sur lequel j'ai tant rit.
Tant pleuré.
Tant sourit.
Tant crier.
J'y met fin ici et maintenant.
Comme seul temoin, la lune.
Un pied.
Deux pieds.
Une fois les pieds sur le rebords du pont, je me mets debout dessus et observe une dernière fois la ville.

J'aurais aimé te serrer une dernière fois dans mes bras.

Namjoon.

Je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime.

J'écarte les bras pour mieux ressentir le vent sur moi.

Namjoonie.

Je t'aime comme une folle.
Malgré ça, tu es mon meurtrier.

Kim Namjoon, je t'aime.

Maintenant tu sais, maintenant je suis libre.

Je me laisse tomber en arrière dans le vide pour atterrir dans l'eau. Je n'essaie même pas de me débattre pour rester à la surface et me laisse engoufrer dans le fond de l'eau.

Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais.

[ end ]