•|2|•
"Et bien, c'est un vrai bordel dans ta tête."
Jeanne battit doucement des paupières, groggy de ce long sommeil. Son dos la faisait un peu souffrir, son corps tout entier à vrai dire. Depuis combien de temps dormait-elle ? Pourquoi se réveillait-elle ? N'avait-elle pas brûlé dans un grand bûcher ?
"Tu es bien en vie, crois moi. "
Elle fronça les sourcils, se redressant difficilement sur ses coudes, cherchant du regard d'où provenait la voix qui s'adressait à elle. Ses yeux devaient s'habituer à la lumière de l'endroit, n'ayant pas eu à regarder quoi que ce soit pendant plusieurs semaines. Elle n'appréciait vraiment pas la langue dans laquelle on s'adressait à elle, le choix de l'anglais n'était peut être pas très approprié. Mais l'accent fort des paroles l'aidait à penser qu'elle n'était peut être plus en proie des ennemis.
"C'est irlandais, mon accent" une silhouette sortit de la pénombre. "Je ne suis pas non plus un fan des Anglais."
Un homme se tenait devant elle, les bras croisés sur la poitrine, la sondant de ses yeux bleus perçants. Jeanne, encore très fatiguée, ne comprenait pas où elle se trouvait, ni qui il était et pourquoi ses vêtement étaient si étranges. Elle n'avait jamais vu de pareil accoutrements en France.
"Depuis quand suis-je ici ?"
"Je dirais bien deux jours, Ajak t'a laissé entre mes mains. Mais tu es plongée dans un coma depuis quasiment quatre mois."
"Ajak était ici ?"
"Elle t'a écrit une lettre" lui expliqua-t-il.
Elle tourna la tête vers une petite table dans un bois exotique...
"C'est du bambou."
Elle lui jeta un rapide coup d'œil inquisiteur. Lisait-il dans ses pensées ? Sur la petite table, elle trouva un parchemin roulé. Elle se releva, s'asseyant sur le lit, calant son dos contre le mur. Elle se saisit du morceau de papier, puis tourna à nouveau son attention vers l'inconnu face à elle.
"Je m'appelle Jeanne."
Sa bouche s'arqua en un fin rictus, dévoilant d'agréables fossettes à la commissures de ses lèvres.
"Mon nom est Druig." Il se tut un instant. "Tu as des vêtements juste ici. Dès que tu es prête, rejoins moi à l'extérieur."
Il lui adressa un hochement de tête respectueux avant de sortir de l'étrange habitation où elle se trouvait. A sa droite, reposait un amas de tissus sur une chaise. Elle lâcha la lettre, curieuse de découvrir la façon dont elle serait habillée les prochains jours.
Parce qu'après tout, elle ne resterait que quelques jours tout au plus, n'est-ce pas ?
Elle sortit de la couverture fine, qui lui tenait déjà bien chaud, et remarqua qu'elle était entièrement nue. Un peu honteuse elle s'imaginait que le mystérieux homme ait pu la déshabiller pour la guérir de la violente fièvre qui semblait l'habiter, et ce malaise s'intensifia quand elle réalisa qu'il était le premier homme à l'avoir vu nue. Tentant de chasser ses pensées, elle attrapa le vêtement et découvrit une robe d'un tissus beige, léger et un peu rêche. Avant de l'enfiler, elle remarqua un grand bol d'eau qu'elle utilisa pour se débarbouiller. Là, enfin, elle pouvait s'habiller.
Elle s'assit finalement à nouveau sur le lit, récupérant la lettre. Elle inspira un instant, observant le décor autour d'elle. Elle se trouvait dans une petite hutte circulaire en bois, le toit était constitué d'épaisses et larges feuilles dont elle ne connaissait pas l'arbre, et le sol était simplement en terre sèche, à peine humide, parfois traversée par des racines. De la porte, en réalité il s'agissait surtout d'une entrée sans battant, elle apercevait des mouvements de vies, des gens circulaient à l'extérieur, des rires se faisaient entendre, des paroles joyeuses. Tout lui paraissait si calme.
"Ma chère Jeanne,
Cette endroit est encore plus beau que dans mes souvenirs. Je suis sûre qu'il te plaira, toi qui as toujours été si proche de la nature enfant.
A vrai dire, tu n'es encore qu'une enfant. Et tu es déjà pourtant si grande, si sage. Vingt ans de vie n'est pour moi déjà qu'un souffle rapide, mais avec toi le temps s'est envolé en un claquement de doigts. Chaque jour à tes côtés m'a prouvé à quel point vous, les humains, êtes précieux. A quel point tu es précieuse.
Druig l'avait compris bien avant moi. Tu seras en sécurité avec lui. Malgré nos différents, il a aussitôt accepté de te venir en aide. Il t'aidera avec tes pensées, il possède aussi ce don."
En lisant ces mots, Jeanne réalisa que sa réflexion s'avérait juste. Elle s'en amusa.
"Je me dois désormais de t'expliquer qui nous sommes. Tu as peut être des souvenirs des histoires que Sprite te racontait avec ses illusions, elles t'aideront à illustrer ce que je t'écris. Nous sommes les Eternels. Arishem, notre maître, nous a donné comme mission de veiller sur les humains et de vous protéger des Déviants. Les Déviants sont des créatures dévastatrices, mais nous les avons exterminé il y a de ça de nombreux siècles. Puis nous nous sommes séparés, pour vivre nos propres vies, et c'est ainsi que je t'ai rencontré.
Mais je ne peux plus vivre avec toi mon enfant, tu dois faire ton propre chemin. En t'accordant mon pouvoir, je croyais te laisser vivre en paix, mais le contraire m'a vite frappée. Je ne peux plus interférer avec le destin des humains, c'est trop douloureux pour eux, pour moi.
Je sais que tu voulais vivre avec moi. Nous nous recroiserons, j'en suis sure. En attendant vis la vie que tu veux. J'ai hâte que tu me la contes.
Avec amour,
Ajak."
⚜️
Lorsque Jeanne sortit enfin de la petite cabane, le soleil semblait vouloir éveiller son visage d'un sourire, mais une expression triste s'était empreinte de ses traits. En vérité, les rayons du soleil passaient difficilement au travers de l'épaisse forêt. Elle n'avait jamais vu pareil arbres, si grands qu'ils paraissaient atteindre le ciel, si forts qu'ils étaient impossible à casser. Elle s'imaginait inconsciemment voir le feu les éliminer, et un frisson désagréable traversa son échine.
Elle se déconcentra de ses pensées torturantes et s'intéressa au peuple. Tous faisaient l'effort de ne pas la fixer, mais leurs pensées les trahissaient. Faire taire son esprit n'était pas une tâche facile, elle y arrivait généralement lorsqu'elle était occupée à faire quelque chose. La guerre et les combats avaient été un bon moyen pour elle de créer du silence. Elle se demandait où elle se trouvait, tout semblait si paisible ici.
"Tu es en Amérique du Sud, dans la grande forêt Amazonienne."
Elle se tourna vers la gauche, en provenance des paroles. Druig venait de déposer quelques bûches de bois à un artisan qui s'afférait à les tailler plus finement pour elle ne savait qu'elle raison. Elle lui sourit, l'invitant à la rejoindre.
"Il va falloir arrêter ça" continua-t-elle de sourire tandis qu'il pencha la tête d'un air interrogatif. "Rentrer dans ma tête."
Ce fut au tour de l'homme de sourire. Il leva les mains, lui signifiant qu'il ne recommencerait plus, mais ses yeux ne quittant pas les siens, elle craignait qu'il ne lui mente.
"Je peux aussi arrêter ça."
Soudainement, toutes les voix du village revinrent violemment dans son esprit. Elle ne s'était pas rendu compte qu'à l'instant où il l'avait vu sortir de la cabane, il avait réduit les paroles intrusives des autres, les avait fait taire. Tout était soudainement bien plus fort, bien plus violent, bien plus différent. Les pensées du peuple de ce village se faisaient sur différents tons, différentes hauteurs, et la langue qu'ils parlaient ne lui rappelait rien qu'elle connaisse. Elle se prit la tête entre les mains, grimaçant de douleur. Il se rapprocha d'elle, et malgré sa difficulté à l'entendre arriver, elle releva les yeux en sa direction. Le silence se fit presque automatiquement et un long soupir de soulagement traversa la barrière de ses lèvres.
"Je continuerai à réguler ton pouvoir le temps qu'on apprenne à le maîtriser. Mais je n'entrerais plus dans ta tête, sauf si tu me le demandes."
"Merci" souffla-t-elle.
Elle n'arrivait pas à déterminer son âge. Certes, il était immortel comme le reste des Eternels, mais il lui semblait jeune. Mi-vingtaine peut-être, bien que ses traits trahissaient une vie bien plus ancienne. Il avait de courts cheveux bruns, légèrement ébouriffés par ses précédents efforts, des sourcils en accent circonflexes, et de plaisants yeux en amandes. Elle n'était plus sure de se rappeler avoir vu d'yeux aussi bleus, ceux d'Ikaris étaient bien plus sombres. Druig avait le ciel dans le regard. Elle s'en détourna, de peur d'être découverte dans son œillade qu'elle espérait discrète. Son nez était long, et se terminait plus large qu'à sa base. Sa bouche était d'une teinte rosée et parfaitement taillée, ni trop petite, ni trop grande, ne se perdant pas trop dans sa mâchoire large. Sa peau était assez pâle, malgré le soleil traitre de la forêt. Il était vêtu d'un haut gris sans manche, au col cygne, laissant ses bras forts à exposition de tous.
Un rictus s'installa sur le visage du garçon, amusé par le regard insistant et analyseur de la fille. Il ne lisait plus dans ses pensées mais s'amusait à les imaginer à travers les expressions de son faciès. Elle, avait les cheveux qui lui arrivaient aux épaules. Ils étaient d'une couleur ravissante, d'un roux si sombre qu'ils paraissaient surtout bruns. Ses grands yeux noisette encadrés de longs cils étaient vifs et intelligents. Elle était assez grande pour une femme et avait une silhouette assez musclée, certainement causée par les trois longues années de guerre qu'elle avait du mener.
"Je voudrais un pantalon. S'il vous plaît."
Elle le coupa dans sa contemplation et il s'amusa de sa remarque.
"On va aller t'en faire un. Profitons-en pour te faire visiter."
Druig ouvrit alors le pas et entama une visite du village. Il lui expliqua qu'il en était à la tête depuis le jour où il s'était séparé des autres Eternels. Elle n'avait pas osé poser de question à ce sujet, paraissant encore trop sensible à l'instant où il en parlait. Les habitants le considérait comme leur protecteur, un dieu, et son ego appréciait la comparaison. Elle remarquait facilement le respect qu'on lui portait par les regards et les gestes qu'on lui adressait, mais aucun d'eux ne mimait une certaine soumission. Druig était un bon leader, l'ami des siens. Jeanne aimait cette qualité qu'elle lui découvrait. Un homme apprécié de son peuple ne pouvait être qu'un homme bon.
"Il n'y a pas de place pour la violence ici" ajouta-t-il accusateur.
"Que dois-je comprendre ?"
Presque vexée, elle fixait durement le regard bleu de son interlocuteur qui pour la première fois ressentit une pointe de gêne et détourna les yeux.
"J'ai cru comprendre que tu étais une grande guerrière."
"Je n'en reste pas moins humaine."
Il rit.
"Je sais me tenir en société, je ne suis pas en quête constante de bataille."
"Je l'espère" il lui sourit amicalement, mettant fin à ce léger conflit qu'il ne voulait pas faire exploser.
Deux adolescents, un garçon et une fille un peu plus jeune, arrivèrent timidement près d'eux. Ils souriaient gauchement, heureux de pouvoir s'adresser à leur maître qui les observait avec bienveillance, et Jeanne cru même discerner une pointe d'amour dans le regard de l'homme. Ils échangèrent quelques mots dans une langue qu'elle ne comprenait pas, mais dont la sonorité lui plaisait. Druig semblait accepter quelque chose et les deux petits échappèrent des cris joyeux, dansant sur place. La petite fille déposa gentiment une couronne de fleurs dans les mains de Jeanne avant de partir à la poursuite de son ami en riant.
"Tu as déjà du succès ici."
Il se saisit de la couronne qu'il admira un instant, puis la déposa sur le haut de la tête de la jeune femme. Une certaine chaleur lui montait aux joues, chaleur qu'elle tenta de contrôler pour ne pas qu'il remarque la teinte rouge que prenait délicatement ses pommettes.
"Ils veulent organiser une soirée en ton honneur" révéla-t-il heureux.
"Oh non !" s'exclama la concerné mal à l'aise.
"Oh, ne fais pas la timide, tu as déjà du en avoir des centaines en ton nom" la taquina-t-il.
"Oui, enfin je les avais mérité ! Et puis, c'était aussi en l'honneur de mon bataillon. Non vraiment, je ne peux pas accepter."
"Mais moi je peux. J'ai déjà dis oui."
Il lui envoya un clin d'œil moqueur, et il reprit sa marche. Elle l'observa avancer, boudeuse, puis finit par le rejoindre.
⚜️
Elle était heureuse du pantalon que Druig avait fait tailler pour elle dans l'après-midi par une jeune couturière appelée Yara avec qui elle avait plus ou moins sympathisé. Elle avait pu danser un peu avec elle en début de soirée où on l'avait accueillie avec de beaux chants qui lui tournaient dans la tête. La nuit étant rapidement tombée, ils avaient fait un grand feu de joie, qui ne la réjouissait pas forcément. Elle s'en était éloignée, et depuis, n'avait plus bougé. Elle se tenait en retrait, triste de voir que l'alcool qu'ils brassaient n'avait pas d'effet sur elle - le vin lui manquait grandement - et ne faisait pas taire les voix dans sa tête. Druig s'était un peu détaché d'elle pour célébrer avec les siens, et sa manipulation mentale ne fonctionnait plus aussi bien, étant déconcentré par la fête.
Elle aimait le regarder danser, baignant dans une agréable lumière l'auréolant. Elle avait été là toute la journée, mais Jeanne essayait de ne pas y faire attention. Elle avait toujours vu des choses étranges, mais rien d'aussi beau. Il ressemblait à un dieu, bien plus qu'elle n'aurait voulu l'admettre.
Peut être que l'alcool faisait effet après tout.
Une flammèche du grand feu s'envola jusqu'à ses pieds et elle eu un mouvement de recul violent qui la fit tomber sur les fesses. Personne ne la vit basculer, personne ne vit la panique grandissante dans son regard. Les voix dans sa tête s'intensifièrent soudainement, ne lui permettant plus d'entendre un seul bruit environnant. Sa respiration s'accéléra petit à petit. Elle n'arrivait plus à quitter du regard l'endroit où la flamme était tombée. Des larmes envahissaient lentement ses yeux, elle n'arrivait plus à penser correctement, à respirer normalement. Elle s'étouffait. Tout tournait autour d'elle.
Elle regarda ses mains brûlant sous le feu ardent du bûcher des Anglais. Tout recommençait. Avait-elle rêvé sa rencontre avec Druig ? C'était-elle simplement évanouie pendant sa propre exécution ? Elle éclata en sanglot tant la peur lui tordait les tripes, tant la douleur lui déchirait l'âme. Elle se sentait mourir. Le feu la dévorait à nouveau.
"Hé, qu'est-ce qu'il se passe ma belle ?" fit doucement une voix.
Jeanne sortit de sa vision, battant des bras devant elle pour se séparer d'un potentiel danger, reculant sur le sol, toujours en pleurs, sa cage thoracique se relevant et s'abaissant rapidement au rythme de ses souffles.
Druig l'examinait avec grande inquiétude. Il l'avait sortit de son état de transe mais se refusait à voir ce qui la tracassait, lui ayant fait la promesse de ne pas regarder ses pensées.
Lorsqu'elle comprit qu'elle ne brulait plus, qu'elle ne risquait plus rien et que son hôte l'avait ramené de ses songes, elle tenta de se calmer avec peine. Il posa gentiment une main sur l'un de ses genoux et l'aida à caler sa respiration sur la sienne.
"Pour... pourquoi je ne suis pas comme les autres ?" sanglotait-elle.
Il ne lui répondit pas tout de suite, la berçant légèrement. Il était touché par son état de détresse. Il avait toujours eu un faible pour les humains, mais il ne comprenait pas ce qui l'attirait tant vers celle-ci.
"Je ne sais pas Jeanne, mais tout a une raison dans ce monde."
Elle ne semblait pas vraiment accepter cette réponse, mais elle réussit tout de même à faire sécher ses larmes.
"Je ne pense pas avoir rencontré quelqu'un comme toi avant, tu dois être le fruit d'une évolution chez les humains" la taquina-t-il, réussissant à la faire sourire. "Une mutante."
Elle lui tira la langue de façon enfantine, les yeux gonflés et rougis par les larmes. Il rit.
"Aller, retourne t'amuser."
Il l'aida à se relever et la poussa gentiment vers les fêtards qui n'avaient pas remarqué la scène. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que Druig les en avait empêché mentalement, leur créant une bulle d'intimité rien que pour eux. Il l'observait se rapprocher de Yara et son mari. Il la savait entre de bonnes mains et repartit de son côté.
Yara ouvrit ses bras lorsqu'elle aperçut la belle Jeanne, la serrant affectueusement contre elle. Elles partagèrent une étreinte agréable, bien qu'un peu timide de la part de la française. Elle lui présenta l'homme à ses côtés: Joao. La jeune femme les admirait discuter entre eux, tentant d'apprendre des mots de cette ancienne langue qu'ils parlaient. Elle prenait aussi beaucoup de plaisir à contempler la magnifique auréole rose qui entourait leur deux corps respectifs. Elle avait aussi pu voir ce phénomène avec Sersi et Ikaris, hormis que la leur était d'un jaune éclatant. Tout ce qu'elle avait pu en tirer, était qu'il s'agissait généralement de deux personnes qui s'aimaient tendrement.
"Yara ?" l'appela-t-elle discrètement, l'éloignant légèrement de l'homme. "Est-ce que tu l'aimes ?" lui mima-t-elle, pointant Joao et dessinant un cœur de ses doigts.
Yara échappa un rire clair et hocha vivement la tête, se jetant aux lèvres de son époux. Tous les trois rirent joyeusement. Sa nouvelle amie lui dit alors quelque chose, désignant le ciel. C'était écrit dans les étoiles, comprit-elle. À nouveau, elle les regardait babiller amoureusement, mais son esprit était ailleurs.
Ses yeux se tournèrent discrètement vers l'homme qui l'accueillait dans le village.
Druig, au loin, buvait avec quelques hommes. Il sentit un regard dans sa nuque.
Jeanne l'observait agréablement à l'autre bout de la fête. Il lui adressa un signe de la main, auquel elle ne répondit que tardivement, trop hypnotisée par la douce lumière blanche qui l'entourait.
⚜️
Hello hello !
Voici le petit chapitre 2. J'espère qu'il vous aura plu ! C'était une petite introduction de Druig et de sa relation avec Jeanne. On les verra évoluer un peu plus tard hihi. Notamment Jeanne et ses capacités (parce qu'elle en a plusieurs hehehe).
Bref, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, j'adore lire vos commentaires !
Voilà voilà, bisouuus
Marikabelle
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top