Humiliations

Misa fut légèrement surprise de voir Akira si bien s’entendre avec les aides-soignants de leur base. Le jeune homme avait reçu un sermon de la part de Laura  l’une des infirmières, pour être dans un état si lamentable, ce à quoi Akira répondit qu’il ferait plus attention la prochaine fois. Laura leva les yeux aux ciels, montrant qu’il s’agissait d’une promesse que le révolutionnaire n’avait pas l’intention de tenir. Misa assista à la scène en silence. Elle n’avait pas spécialement envie de se faire remarquer puisqu’elle était celle qui avait mis Akira dans un tel état. 

« Tu es un cas désespéré. » Se lamenta Laura alors qu’elle appliquait de la pommade sur le bras du révolutionnaire.

« Se sont juste des bleues… » Se défendit ce dernier mais tiqua lorsque l’infirmière exerça une pression sur son avant-bras.

« C’est drôle. On pourrait presque croire que tu en es fière. » Rajouta la jeune femme alors qu’elle relevait un peu plus la manche de son patient.

Cependant, elle avait l’impression que plus elle remontait vers son bras, plus les hématomes apparaissaient à son grand désarroi. Elle finit alors par ordonner à Akira de retirer son haut, qu’elle puisse enfin apercevoir la totalité des dégâts.

D’abord mal à l’aise, le jeune homme refusa doucement avant de recevoir une seconde menace de la part de l’infirmière. 

Akira regarda du coin de l’œil Misa qui n’avait pas vraiment l’air de prêter attention à la scène. Le jeune révolutionnaire soupira avant de retirer son sweat.

Laura s’insurgea encore plus lorsqu’elle constata dans quel état se trouvait le jeune homme. Misa se retourna également, alerter par la voix de l’infirmière et fut tout aussi sidérée.

Bien que certaines blessures lui aient été infligées aujourd’hui, et c’était bien cela qui avait causé le choc de Laura, une vieille cicatrice parcourait le torse du jeune homme depuis son épaule droite.

Misa détourna la tête ne voulant pas être plus indiscrète que cela tandis que Laura terminait de soigner Akira. Lorsque cette dernière finit, elle partit, non pas sans un dernier reproche envers le jeune homme, cédant par la même occasion sa place à Misa.

La révolutionnaire s'assit à côté d’Akira qui s’empressait d’enfiler son haut.

« Laura t’as demandé d’attendre que la pommade sèche avant de te rhabiller. » Lança Misa en regardant l’infirmière du coin de l’œil.

« Ça ne fait rien. De toute manière, elle savait que je n’en ferai qu’à ma guise. » 

Disant cela, Akira baissa la tête, jouant avec ses doigts. Il n’avait pas vraiment envie de discuter avec qui que ce soit après ce catastrophique premier entraînement.

« Comment tu te sens ? » Osa demander Misa après un silence plus que suffisant à son goût.

Akira soupira. Sa solitude allait devoir attendre.

« Mon égo en a pris un coup, mais je survivrai. »

« Tu ne devrais pas avoir honte. » Le jeune homme se retourna vers Misa. « Tu as été très tenace durant notre duel. Je te dois le respect. »

« Pff, dernier en course, dernier en combat… » Siffla Akira avec un rire jaune. « Je ne mérite pas votre respect. »

« Toi, tu souffres de complexe d’infériorité… » Chantonna la jeune femme un sourire au coin des lèvres.

« Comment ? Moi ? »

« Ne dramatise pas. Il arrive à tout le monde de se sentir faible de temps à autre mais n’oublie jamais de te donner un peu d’estime quelques fois. » 

Un silence pesant s’installa entre les révolutionnaires, Misa contemplait le plafond de l’infirmerie se sentant un peu hypocrite.

« Tu as du potentiel Akira, je l’ai vue durant ta course comme dans notre duel. Tu as juste été trop borné à vouloir imiter ton frère et tu t’es poussé dans des retranchements qui ne te conviennent pas vraiment. »

« Mon frère ? Mais d’où est-ce… » 

« Tu te rends au moins compte de ton erreur durant ta course ? » Le coupa Misa. « Tu as démarré trop rapidement dès le début, alors que j’avais précisé que vous aviez vingt tours à finir. Tu as de la chance que ta pression n’ait pas subi un choc. » Akira passa sa main dans ses cheveux montrant qu’il était mal à l’aise. « C’était un comportement stupide. » Assena Misa faisant une pichenette près de la tempe du jeune homme.

« J’ai saisi, pas la peine d’en rajouter. » Dit-il alors qu’une veine se dessinait sur son front.

« Ce n’est que la stricte vérité. » Répondit Misa en haussant les épaules. « Te comparer à ton frère ne te servira à rien puisque vous n’avez pas de points communs ; pas en stratégie ou art martial en tout cas. Après tout Grend est un grand combattant, stratégique, endurant, assez intelligent, plutôt mignon… » Enuméra la jeune femme sur ses doigts tandis qu’Akira laissa son regard dérivé ailleurs. « Cependant, tu n’as rien à lui envier »

Le jeune révolutionnaire releva la tête vers sa cheffe qui avait quitté son siège. Elle s’étira légèrement avant de lancer d’une voix enjouée :

« Toi, tu as quelque chose que ton frère n’a pas. »

« Quoi ? » Demanda Akira d’un air désintéressé malgré sa curiosité.

« Je te l’ai déjà dit au début de notre conversation. » Sourit Misa. 

« Akira ? »

Harue déambula soudainement dans la pièce, faisant sursauter quelques aides soignants. 

« Je vais vous laisser. Profitez bien de cette pause, demain commence le véritable entraînement. »

Sur ses mots, Misa quitta la pièce le cœur léger.

Les futurs entraînements furent plus que satisfaisants, et ce, à bien des niveaux. Akira avait pris toutes les remarques de Misa en compte depuis leur dernière entrevue, et avait éventuellement fait énormément de progrès. Il avait développé ses propres techniques en combat, très efficaces en plus.

Il en allait de même pour Dilsiz. Bien que le jeune homme paraissait un peu à l’ouest au départ, il avait incontestablement prouvé sa valeur à plusieurs reprises, et non uniquement grâce à ces techniques de combat. Il s’est avéré, que le jeune révolutionnaire portait plus d’une corde à son arc, et l'une d'entre elle était ses connaissances en médecine. Misa l’avait surpris dans le couloir près de l’infirmerie à discuter de sa formation avec le doc.

Haya, également, avait montré l’étendue de ses capacités, dont un haki de l’armement assez impressionnant. Bien qu’elle possède toujours cet air hautain, il n’était plus question d’un comportement immature. Et ce, même si, elle s’habillait toujours d’une manière très indécente, mais Misa s’en fichait un peu tant que sa recrue était confortable.

En revanche, elle ne pouvait pas en dire autant d’Akio. Certes, le jeune homme possédait de nombreuses capacités, irréprochables mêmes ! Mais il avait en lui un tel orgueil, que travailler en sa compagnie devenait un vrai supplice. Il ne suivait pas la plupart des ordres et ne manquait pas une occasion pour créer des tensions entre lui et Misa. 

La jeune femme se satisfaisait du comportement d’Harue pour se détendre. La jeune révolutionnaire avait, en effet, été la meilleure parmi les autres. Elle était rapide, forte, et par-dessus tout, endurante. Mais ce que Misa appréciait le plus chez elle, était son empathie et cette faculté qu’elle avait de toujours s’entendre avec les autres.

Mis à part Akio, les choses avaient évolué dans le bon sens, voilà un fait que Misa ne pouvait nier. Et ce, malgré la peur qui la submergeait lorsqu’elle passait son temps libre avec Akira et Harue.

En effet, la jeune femme avait réussi à se lier d’amitié avec les deux révolutionnaires. Elle avait trouvé un nombre incalculable de points communs entre elle et Harue, et Akira était quelqu’un de sympathique toujours présent lorsqu’on avait besoin de lui. 

Et voilà ce que craignait Misa ; que tout disparaisse. Les liens qu’elle avait réussi à tisser étaient les premiers depuis onze années de solitudes et de souffrances. Bien sûr elle ne riait pas beaucoup avec eux, mais elle devait admettre que leur présence avait changé sa vie pour le mieux. Et la dernière chose qu’elle souhaitait, serait de les perdre.

Malheureusement tout à une fin.

Il s’agissait là, d’une journée comme les autres, l'entraînement quotidien s’était bien déroulé et avec leur avance, il pouvait même quitter Baltigo plus tôt que prévu. 

Cependant à l’heure de leur repas, Harue et Akira avaient supplié à leur Misa de les rejoindre et ainsi passer plus de temps ensemble. 

Cette dernière refusait constamment de manger dans leur réfectoire lorsque ce dernier était bondé, préférant nettement prendre son repas une fois que leur réfectoire est moins peuplé, ou mieux, vide. La raison n’avait rien à voir avec une envie de solitude. Il s’agissait plus d’une prévention en cas d'accident qui pourrait mettre le feu aux cuisines.

Mais pour une raison qui lui échappait, elle avait finalement cédé aux supplications de ses amis. Peut-être voulait-elle leur faire plaisir, ou peut-être était-ce pour elle. Dans un cas, comme dans l’autre, Misa s’était retrouvée assise dans un coin au fond du réfectoire et beaucoup trop loin de la porte à son goût.

« Misa ? » La concernée sursauta, manquant de lâcher sa fourchette lorsqu’elle releva la tête vers Akira. « Tu es sûre que tu vas bien ? »

Ce dernier n’aimait pas vraiment le comportement de son amie. Depuis qu’ils avaient mis les pieds dans le réfectoire, il décelait une certaine tension chez Misa. Harue était du même avis, et avait supposé que le problème provenait de l’ambiance qui résidait dans la pièce. En effet, cela faisait un moment que les révolutionnaires comméraient entre eux au sujet de Misa et la discrétion ne semblait pas être leur fort.

« Pourquoi ça n’irai pas ? » Rétorqua Misa en ramenant son attention vers son plat.

« Ca fait bientôt dix minutes que tu louches sur ton assiette sans rien faire. » Lâcha Harue dont la patience avait atteint sa limite. 

Akira lui fit un coup de pied sous la table, mais cela n’avait eu aucun effet sur la jeune femme qui poursuivit dans sa lancé.

« Est-ce que c’est à cause des remarques ? Si c’est le cas… »

Misa ne donna pas l’occasion à Harue de continuer et pouffa en silence. Akira la regarda, incrédule.

« Pardon Harue, je ne moque pas de toi. » Misa repris sa respiration avant de poursuivre. « J’apprécie que vous vous inquiéter autant pour moi, mais je jure que je vais bien… Je suis juste un peu mal à l’aise, mais ça va passer. »

Harue comme Akira se contentèrent de cette réponse, bien qu’un peu flou, et se lancèrent dans différentes conversations pour passer le temps.

Les messes basses qui faisaient il y a quelques instants bon train entre les révolutionnaires s’arrêtèrent également et, désormais, c’était une ambiance calme et agréable qui régnait dans la pièce.

Du moins, jusqu’à ce qu’une atroce odeur ne se répande entre les tables. 

Du tabac.

Misa, comme la plupart des révolutionnaires, se retourna vers la source de l’odeur nauséabonde que dégageaient les cigarettes que fumait un groupe de révolutionnaires.

Elle sentit son cœur raté un battement lorsqu’elle vit l’un d’entre eux jouer avec le briquet qui leur avait permis d’allumer ces dernières. Voilà le genre d’objet que Dragon se démenait à retirer de leur base.

Les mains de Misa s’étaient crispées sur sa fourchette et son couteau alors qu’elle était prise de sueurs froides. Plus qu’une seule pensée lui venait à l’esprit ; qu’un incendie ne survienne à cause d’une mauvaise manœuvre. Et si, sans le faire exprès, le bois de la table prenait feu ? Avec une telle chaleur sur l’île, les flammes prendraient vite de l’ampleur et les bombonnes de gaz exploseraient. Ce serait la panique, et personne ne serait en mesure d’arrêter l’incendie.

Misa allait en parler à ses amis, mais se ravisa. Elle se leva finalement de table dans un grand bruit dû à sa maladresse. Elle s’excusa à la hâte avant de se diriger d’un pas pressé vers la sortie.

Cependant, étant trop occupée à essayer de garder son calme, Misa ne se rendit pas compte que le groupe de révolutionnaires bloquait son trajet. Elle aurait éventuellement pu faire un détour, mais sa fierté venait de prendre le dessus.

Elle toussota légèrement, espérant se faire remarquer. Mais cela n’eut aucun effet.

« Pardon, j’aimerai passer. » Lâcha-t-elle en regardant ailleurs.

« Il y a assez de place pour que tu puisses passer si je ne m’abuse. »

« Si je me colle à vous, bande d’idiots ! »

Misa allait faire part de cette pensée, mais sa phrase mourut dans sa gorge. Elle se sentit soudainement étouffée, alors que des gouttes de sueur commençaient à perler sur son front. Elle n’arrivait plus à quitter la petite flamme des yeux. Un comportement assez étrange pour le groupe de révolutionnaire.

« J-je… » Bégaya-t-elle en serrant les poings. « Je ne… pense pas, que fumer… ici soit conseillé… éteignez vos cigarettes ! »

La bande de révolutionnaires éclata de rire, avant que celui qui tenait toujours le briquet en main, ne s’avance vers Misa.

« Sous quel prétexte on devrait t’écouter ? Aux dernières nouvelles, on ne fait plus partie de la même équipe et je n’ai aucun ordre à recevoir de ta part… »

Misa accorda à nouveau son attention à celui qui venait de parler, mais aurait préféré ne pas le faire. C’est l’un des anciens membres de son équipe, celui dont elle avait été le plus proche : Marc. Il avait fait preuve d’une grande sympathie envers elle et elle croyait qu’il la respectait, malgré les rumeurs qui couraient à son sujet. 

Cependant, là, tout de suite, il la regardait avec un regard si dédaigneux et hautain, presque satisfait de la voir dans un état si pitoyable. Misa ne savait plus quoi dire, pas qu’il y ait besoin de mots pour comprendre. Mais alors qu’elle s’apprêtait à répondre, Marc la devança après avoir rallumé une nouvelle cigarette.

« Je me suis toujours demandé... Pourquoi tu avais fui lors d’une mission en laissant un coéquipier en détresse derrière toi ? » Il respira un bon coup dans son joint avant de poursuivre. « Et, je pense, que j’ai finalement ma réponse. »

Il avança d’un pas vers Misa, et elle dû relever la tête pour garder contact avec son regard méprisant. Il plaça ensuite, le briquet entre lui et Misa qui retint de peur sa respiration. 

« Sais-tu que le type que tu as laissé en plan ce jour-là, est mon frère ? »

Il compléta sa phrase en jouant plusieurs fois avec le briquet avant que ce dernier ne s’allume. Misa ne réagit pas immédiatement, pétrifiée par la peur. Sa raison lui soufflait de ne pas s’inquiéter, mais son cœur, lui, martelait si fort dans sa cage thoracique qu'elle n’arrivait plus à réfléchir.

Elle recula alors d’un pas, ces jambes menaçant de la lâcher à tout instant. Et plus elle s’écartait de Marc, plus il avançait. Ce fut, finalement, une planche mal fixée qui eut raison sur l’équilibre de la jeune femme. Elle trébucha, atterrissant lourdement sur le sol poussiéreux de leur cafétéria. Mais là encore elle ne prêtait aucune attention aux quelques moqueries qui s’égaraient entre les révolutionnaires, puisque son attention restait focalisée sur les petites brides des cendres encore rouges, provenant de la cigarette, qui s’éparpillaient sur le parquet.

Misa essaya de reprendre le contrôle sur son esprit, mais ne put s'y résoudre lorsque Marc s'accroupit pour être à sa hauteur.

« Est-ce que c’est pour ça que tu l’as abandonné ? » Lui demanda-t-il en secouant le briquet juste sous son nez. « Ose me dire que c’est pour ça que tu as été si lâche ! »

Le timbre de sa voix ne parvenait plus aux oreilles de Misa, qui commençait à voir flou, et non seulement à cause des larmes. Elle fut prise d’hallucination, l’air de la pièce devint atrocement lourd et elle voyait un feu funeste l’entouré, celui de la décharge. Elle attrapa son visage entre ses mains, espérant retrouver ses sens, mais cela n’eut aucun effet.

« Je suis désolée. » Balbutia-t-elle d’une petite voix. « C’est de ma faute… »

Soudain, elle sentit qu’une masse de fraîcheur s’était abattue sur elle, ce qui lui provoqua l’effet d’un réveil. Misa releva subitement la tête sentant que ses cheveux étaient on ne peut plus mouillés. Son regard s’était paralysé à la vue yeux bleus perçants d’Akio. Le jeune homme se tenait entre elle et Marc, un seau en fer à la main, et regardait la jeune femme d’un air sévère avant de s’accroupir face à elle.

« Quand je pense que tu es cheffe d’une mission… » Lâcha-t-il avec dégoût en la regardant dans les yeux. « Tu fais vraiment pitié. »

Cette phrase eut l’effet d’un vrai déclic sur Misa. Personne, n’anticipa ce qui avait suivi en revanche. Le bruit de la gifle retentit dans tout le réfectoire. Misa, les larmes encore aux yeux avait eu une réaction irréfléchie, elle le savait. Et la marque qu’elle avait laissée sur la joue d’Akio, lui faisait comprendre qu’il y aurait des conséquences à ce geste.

Misa sursauta lorsqu’elle sentit la main d’Harue se poser sur son épaule. Encore un peu embrumée par les évènements, elle retira rapidement la main de son amie, sans prêter attention aux appels d’Akira.

Elle quitta la pièce, y laissant derrière elle un silence de mort.

Les entrainements qui avait suivi cet évènement furent une vrai torture pour tout le monde. Misa était à chaque fois, d’une humeur exécrable et cela créa des tensions au sein de l’équipe. Elle évitait Akira et Harue la plupart du temps, bien qu’ils essayaient de la suivre pour discuter avec elle. Haya et Dilsiz, en revanche, ne voulaient pas l’approcher, et ce, au grand soulagement de Misa. 

Cette dernière aurait même préféré être invisible, même si ce n’est que pour un temps. L’incident au réfectoire avait fait grand bruit durant un certain temps, en particulier la scène avec Akio.

Misa grogna en se rappelant l’expression de visage du blond. Lui, en particulier, l’avait humilié à un point incroyable. Elle ne regrettait, à aucun moment, de l'avoir gifler. Il en méritait même une deuxième !

La jeune femme ferma la porte de sa chambre avant de s’affaler sur son lit. Elle espérait trouver le sommeil après tant de drame, mais il fallait qu’elle se rende à l’évidence ; demain elle se retrouvera sur un bateau où la tension régnerait en maître.

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Hello les gens !

Comment ça va ?

Que dire sur ce chapitre ? Il fut sacrément intense... Non, je ne cherchais pas à torturer mon personnage principal (j'allais même enlever toute la scène mais mon amie m'a encourager à la garder).

Mais outre ce détail, comme vous avez pu le constater, mes autres personnages ont également eut un petit développement, et ce n'est que le début !

À la semaine prochaine pour le prochain chapitre ;)

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