Lundi 03/07/17

Aujourd'hui j'ai failli faire un truc dingue. Le genre de truc qui vous fout sérieusement dans la merde. J'ai failli me lever, faire un doigt d'honneur à l'assemblé et tourner les talons. C'est le genre de connerie qui nous rend très fier et implacable durant cinq minutes puis nous retourne l'estomac les 24H suivante. Il parait que lorsque ça nous arrive il faut refouler ce besoin primaire d'insulter tout le monde et réfléchir. Je vous l'accorde que c'est compliqué sur l'instant présent mais il parait que lorsqu'on est au bord du précipice il faut regarder la chute et lui sourire. Ah non merde. ça c'est avec la mort je crois.

Il faut sourire à la mort non ?

Ouais je crois avoir entendu ça dans un film. Mais ce qui est certain c'est qu'il faut aussi sourire quand on a un gros connard en face de soit qui s'amuse juste à démonter tout ce qui bouge.

Vous savez, quand on est chef on s'en balance déjà assez les uns et les autres dans la tronche alors si un beau matin le patron décide de rajouter son grain de sel, ça fini en orgie de couille mole.

Ouais, parce que il y a deux catégories de gens face au big boss. Cherchez un peu à savoir dans quelle catégorie vous vous trouvez...

La première est la plus répandue. Il s'agit d'un groupe de personnes qui travaillent durement ou simplement. Peu importe au final. Il ne s'agit pas de savoir qui travail plus. Donc dans cette catégorie, nous allons rencontrer tout corps de métier et toute gueule différente. On passe par le beau commercial, la petite infirmière a qui l'on veut enlever la blouse, le boutonneux d'informaticien ou encore le haut commandement.

Il s'agit de la catégorie des "j'veux pas d'histoires".

En gros pour la faire simple, ce sont un groupe de personnes qui préfèrent laisser chahuter son petit monde autour de lui en essayant au maximum de ne pas attirer l'attention sur eux. Surtout et même particulièrement lors d'un sommet de l'Otan de l'entreprise. Pour vous la faire courte, c'est le genre de réunion où presque tous le monde est conviés pour subir le jugement du patron. Ce genre de réunion peut être comparé à ce genre d'évènement. Parce que l'on vous fait venir comme les rois du monde mais au final on va juste vous pointer du doigt. C'est pareil. On va vous charcuter.

Donc, le sommet de l'otan en place, le grand de ce monde décide de faire son spitch parce qu'il n'est pas satisfait. Il en marre de la vie, du travail, de votre travail surtout. Des créances. Des huissiers qui ne sont surement pas loin de ses fesses. De ses associés. Du prix du gazoil ou du papier cul. Tout ça le fait grandement chier et il a envie de vous le faire savoir. Eh bien c'est à ce moment là, que l'on remarque la catégorie de j'veux pas d'histoire. Parce que ces gens là, vont faire une toute, petite, chose, ridicule. Baisser la tête comme des chiens battus. Et il vont essayer de ne pas la relever sauf si et seulement si l'on s'adresse à eux. Et dans ce cas de figure, ils vont acquiescer chaque parole du grand patron pour ne surtout pas l'énerver d'avantage. Je suis certain que vous connaissez ce genre de personnes dans votre entreprise ou pire encore... C'est vous ?

Voilà donc la première catégorie de collègue lorsqu'il y a une réunion de crise de ce genre. Puis il y a la seconde partie. Les autres, qui décident de ne faire qu'une choses ou plusieurs, ça dépend de leur état d'esprit. Souvent, ils s'installent confortablement et regardent autour d'eux les autres baisser le regard. Ils observent tout ce micmac un peu avec détachement et s'amusent à voir la situation dégénérer d'avantage. Ils font des paris dans leur coins en se demandant lequel sera le prochain à s'en prendre plein la tronche et ils patientent calmement en attendant leur tour. Parce que leur tour viendra, c'est certain. Ou du moins, ils partent avec cet état d'esprit qu'à tout moment ça peut aussi leur péter à la gueule.

Vous avez un idée dans quel catégorie je me trouve non ?

Bien. Cette catégorie est plutôt calme en apparence mais si on les titiles un peu trop ils peuvent faire des trucs bien fous. Du genre se lever et dire aux gens au alentours qu'il vous emmerde bien profondément.

Je dois admettre que je sourit tout autant maintenant que ce que j'ai fais fait ce matin en salle de réunion. Je n'ai pas pété ma durite. Non pas encore. Je garde ce jour de gloire précieusement. J'ai tout un plan d'action d'ailleurs.

Non, ce matin j'ai souris. Vous voyez le petit sourire en coin, très discret mais qui en dit beaucoup sur votre état d'esprit. Ouais... je me suis pointé avec ce sourire et j'ai attendu mon moment. Celui où on aurait à me critiquer. Il n'a pas fallut longtemps pour que ça arrive. Il ne faut pas oublier que vos collègues sont des charognards qui ont peur pour leurs fesses alors beaucoup se plaignent des autres en essayant de détourner le regard d'eux parce qu'ils "ne veulent pas d'histoires"

BREF. Des couilles moles.

Mais dans ma catégorie, on sourit et on passe une bonne journée parce qu'au fond, votre patron peur faire autant de menaces, ou vous dénigrer autant qu'il veut. Il oubli souvent un détail très important mais que vous ne devez jamais perdre de vue.

Votre travail, vous le connaissez, et vous emmerdez ceux qui vous font croire le contraire.

N'oubliez pas une chose les amis. Un patron a plus besoin de vous que l'inverse et n'oubliez pas de le rappeler un peu en entrant dans la catégorie de gens de...

"jm'en branle"


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