53. Héros

Pdv Izuku


Depuis un an et demi que nous sommes devenus héros pros, nous avons toujours réussi à réserver certaines dates, comme nos anniversaires par exemple. 

Sauf que là, l'une des plus importantes, nos 3 ans de couple, nous nous retrouvons de garde et comme par hasard, des vilains ont décidé de foutre la pagaille dans un quartier au sud de Hosu.


Puis comme d'un fait exprès, ils ont fini par se retrancher dans un restaurant et décidé de garder les clients en otage pour négocier leur fuite. Évidemment, envie d'être ailleurs ou pas, il était hors de question de céder, donc, ce fut long, et chiant.


Ensuite, ô joie, nous avons dû faire notre rapport à la police une fois que nous avions livré les vilains. 

Et pour finir, obligé de se taper la paperasse puisque notre patron veut qu'on la fasse systématiquement dans la foulée, tant que c'est frais, excepté si nous sommes blessés, bien sûr.


Avec tout ça, il est 23h et des bananes et c'est à peine si on a pu se parler de la journée hormis pour le travail. 

Notre garde a commencé très tôt ce matin et ne se termine que demain midi, alors de toute façon, pour fêter notre anniversaire, même brièvement, c'était mort d'avance. Mais me vient une idée...


Izuku : Tu as fini ?


Katsuki : Dans 2 min


Izuku : *décroche le téléphone* Oui, c'est Deku, vous pouvez mettre le transfert d'appel pour 30 min s'il vous plaît. En cas de grosse urgence, je prends mon portable, mais là, on a besoin d'une douche. Merci *raccroche*


Katsuki : Dis tout de suite que je pue le chacal !


Izuku : Nous ne sommes que tous les deux à cet étage... Nous sommes encore le 17 Octobre durant exactement 37 min et... j'ai dit on ~


Ah bah bizarrement les dernières lignes de son rapport se sont écrites en quelques secondes. Il n'en a pas fallu beaucoup plus pour que nous nous retrouvions totalement nus dans le vestiaire, pris dans un échange fiévreux.


Izuku : T'as fermé à clé ?


Katsuki : Bien sûr Deku. Le risque de se faire surprendre est excitant, mais pas au boulot


🍋 Nous reprenons là où nous nous étions arrêtés tout en nous dirigeant vers les douches. Kacchan me pousse contre le mur du fond, mon dos heurte le carrelage glacé et ce n'est rien comparé à l'eau qui commence à couler. 

La température ambiante contraste avec les mains chaudes de Kacchan qui me caresse avidement, ce qui rend son toucher encore plus agréable que d'habitude.


Nos érections gonflent tandis que l'eau devient presque bouillante, provoquant une vapeur qui embrume toute la pièce. 

Ses paumes glissent lentement vers le bas, sa bouche quitte la mienne pour venir picorer mon cou, avant de descendre elle aussi.


Accroupis face à moi, il me lèche de la garde au gland, puis enroule sa langue autour, avant de me gober d'une traite. Ses doigts se frayent un chemin entre mes cuisses pour ensuite venir jouer en moi.


Je retiens difficilement mes gémissements et ce n'est pas au goût de mon amant, qui intensifie ses assauts jusqu'à ce que je m'exprime sans retenue. 

Après quelques minutes, il ne me laisse pas reprendre mon souffle et m'embrasse avec fougue, ce qui veut dire qu'aujourd'hui, je vais avoir le droit au Kacchan sauvage.


C'est effectivement avec peu de délicatesse qu'il m'incite à me retourner et à me pencher en avant, les mains en appuie sur le mur. 

Il entre d'abord lentement, avant de finir d'un grand coup sec qui me fait me serrer les dents pour ne pas laisser un hurlement s'échapper.


Une énorme claque s'abat sur l'une de mes fesses, me faisant instantanément cambrer. Il en profite pour saisir ma tignasse et commence à bouger énergiquement. 

Son autre main campe sur ma hanche, ses ongles qui s'enfoncent dans ma peau me laisseront, eux aussi, de belles marques.


Son bassin qui tape contre le mien ravive le feu qu'il a allumé plus tôt, cette délicieuse douleur me fait littéralement planer, jusqu'à ce qu'il me tire les cheveux, me ramenant à la réalité. 

Il me force à me redresser et à pencher la tête en arrière, lui laissant tout le loisir de mordre durement mon épaule.


Toujours légèrement cambré, je reçois une dernière salve bien placée avant qu'il ne vienne en moi et qu'il me fasse venir à mon tour. 

Je le sens haleter dans mon cou, moi aussi, je peine à reprendre mon souffle, faut dire qu'en plus de l'intensité de nos ébats, l'ambiance suffocante n'aide pas. 🍋


Katsuki : Joyeux anniversaire Deku


Izuku : Joyeux anniversaire Kacchan


Je me retourne pour l'embrasser tendrement, malgré que je sois encore d'humeur passionnée. Je sais que, bien que l'on apprécie tous les deux de pimenter ainsi les choses de temps à autre, il ressent le besoin de « s'excuser » en étant particulièrement doux ensuite, alors je fais de même.


Nous avons profité d'être sous la douche pour réellement nous laver, tant qu'à faire. Avant de revenir dans le bureau, Kacchan a voulu passer prendre de quoi soigner la morsure à l'infirmerie. 

Il a ramené sa chaise pour être en face de moi et tamponne minutieusement chaque marque de dent.


C'est vrai qu'il y a des endroits où il a mordu jusqu'au sang, mais ce n'est pas bien grave après tout... 

Pourtant, j'ai l'impression qu'il est en train de bouillir intérieurement et qu'à la fois, il est à deux doigts de pleurer. Il pose délicatement un pansement dessus et le fixe quelques instants.


Izuku : Kacchan ?


Katsuki : Ouais


Izuku : Tu te souviens de la fois où j'avais les ongles un peu trop longs et que je t'ai lacéré le dos ?


Katsuki : *petit sourire en coin* Ouais, ça m'a piqué durant des jours dès que mon tee-shirt effleurait ma peau


Izuku : Et je m'en suis beaucoup voulu


Katsuki : C'est vrai, t'as pas cessé de dire pardon pendant que je te les coupais


Izuku : Et tu m'as répondu quoi ?


Katsuki : Qu'avec le métier qu'on fait, ça, c'était rien du tout


Izuku : Voilà *grand sourire* Alors, tu veux bien arrêter de t'en vouloir pour si peu ?


Katsuki : T'façon, t'as retourné mes mots contre moi, je suis foutu quoi que je dise *embrasse Izuku*


Izuku : C'est que ce sont de sages paroles *grand sourire*


*****


Nous avons passé le reste de la nuit à discuter, puis à l'aube, nos collègues ont commencé à arriver, jusqu'à ce qu'il soit enfin midi et que nous puissions rentrer. 

En ouvrant la porte de l'appartement, j'ai senti la bonne odeur du katsudon de ma mère qui planait.


Kacchan lui avait demandé si elle voulait bien nous en préparer et nous le déposer un peu avant la fin de notre garde. 

Nous avons 4 jours de congés et nous allons les entamer avec un bon repas et une petite sieste pour ne pas trop se décaler, mais à mon avis, ce soir, on ne fera pas long feu. 

Heureusement que l'agence fait en sorte que nous soyons dans les mêmes équipes le plus souvent possible. Ce genre de rythme tout en étant en couple, si en plus, nous n'avions pas les mêmes horaires ou presque, ce serait l'enfer.


Eiji et Denki aussi arrivent à se synchroniser assez souvent, leurs patrons respectifs ainsi que leurs collègues sont arrangeants du moment qu'ils renvoient l'ascenseur. Ils sont dans des agences beaucoup plus petites que la nôtre, alors c'est moins évident.


Nous, c'est vrai qu'en plus d'être dans une grosse agence, comme nous sommes dans la même et que nous sommes très complémentaires et efficaces ensemble, c'est plus facile. 

J'aime beaucoup travailler avec Kacchan, nous sommes un très bon binôme autant sur le terrain que pour les enquêtes ou la préparation d'intervention. 

Avec Shoto, nous formons une équipe de choc, c'est pour ça qu'il n'est pas rare que nous soyons tous les trois.


Kacchan a fini par admettre qu'il l'aimait vraiment bien et pas juste « mouais ça va » comme il me sortait quand je le taquinais avec ça. 

Ils sont devenus très complices tous les deux et du coup, Momo et moi sommes aux anges, nos hommes ne râlent plus sans raison, et on peut se faire des soirées entre amis, c'est très plaisant...


NDA : Semaine prochaine, le dernier chapitre ainsi que l'épilogue seront postés et ce sera la fin de cette histoire, qui est l'une de mes premières sur la plateforme 😥

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