9.
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Kylian :
Hier après le match, je n'ai pas trop compris ce qui s'est passé. On rigolait avec les gars et Maxence est venu nous féliciter pour la victoire en disant que sa sœur a failli débarquer sur le terrain jouer à notre place. C'était vraiment drôle par ce qu'on l'a entendu à la fin du match qui complimentait Achraf. Désireux d'en connaître plus sur cette dernière, Presko, Achraf et moi avons décide d'aller lui faire un petit coucou.
Tout allait bien jusqu'à ce qu'on la trouve avec l'autre là. Je ne sais pas, c'est quoi son problème, mais elle regarde trop mal et prend un air condescendant alors que c'est une fille comme les autres. Et pour couronner le tout, il fallait que Presnel fasse sa petite fouine dans les histoires qui ne le regarde pas. Ça a commencé à chauffer entre Maxence et sa pote, puis je crois qu'il a fait une gaffe et elle a commencé à s'en aller. On est resté un moment interdit puis la petite sœur de Maxence le regarde en mode t'es sérieux là frère et a prit la parole :
– Mais qu'est-ce que tu fais encore là ? Dépêches toi d'aller la rattraper gros bêta où tu auras de gros ennuis.
– Ah, mais c'est bon, j'y vais.
Pendant que Maxence s'en va retrouver son amie Achraf, tape la discute avec la Lou.
– Comment tu as trouvé le match ?
– Plutôt bien même si à certains moments, j'ai failli descendre des tribunes pour venir prendre le ballon.
Presnel et Achraf se mettent à rigoler, mais ils partent dans un gros fou rire, ils finissent quand même par se calmer et Presko lance :
– Ah ouais, à ce point-là ? En arquant les sourcils.
– Évidemment ! Vous énervez comme pas possible, genre, on crie faites la passe à un tel parce qu'il est démarqué, vous n'écoutez pas. Luce et moi, on a failli se plomber les cordes vocales à forcer de hurler contre vous là.
Je me retourne quand elle prononce le prénom de Luce et m'intéresse enfin à leur conversation. Allez pas croire qu'elle m'intéresse ou quoi, c'est juste que madame a toujours des airs de jemenfoutiste collé au visage.
– Genre, vous y connaissez grand chose au foot quoi ? Je veux dire être sur le terrain et non dans les gradins, commentai-je.
Les gars me regardent bizarrement et Lou me répond :
– Ouais, on y sait quelque chose, peut-être pas en niveau professionnel, mais on y a joué. Je faisais partie de l'équipe de foot de mon école en primaire, et Luce m'a raconté plein d'anecdotes de ses parties de foot avec ses potes en cousins.
– Mouais, dis-je.
– Racontes en une s'il te plaît, on te promet de garder le secret, supplie Presnel alors qu'Hakimi se moque de lui.
– Ok, mais ça reste entre nous hein. Vous voyez les longues jambes de Luce là, et bien à chaque match elle était soit au goal soit en défense. Une fois, elle avait arrêté un but avec sa jambe en faisant un grand écart, son pied s'était tellement allongée qu'elle-même n'en revenait pas. À cause de ça, on l'avait mis en défense et là, elle avait choqué son adversaire au tibia dans un contre. Luce n'avait rien eu, mais l'autre...
Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase que Maxence et Luce reviennent. Les gars se retiennent de rire et s'efforcent de garder un air sérieux. Le blondinet vient vers nous alors que sa pote se met un peu en retrait, toujours, elle se la pète un genre.
Nous discutons un moment et la sonnerie d'un iPhone retentit, on se regarde, mais ce ne sont pas les nôtres puis on voit Luce s'écarter pour répondre. On écoute des bribes de conversation, son père, faut voir comment elle est, même sa manière de parler. Un moment donné, elle arrête de bouger, tout le monde l'observe, c'est peut-être indiscret, mais elle n'avait qu'à aller plus loin ou arrêter de serrer la corde de son sac.
Quand l'appel se termine, elle prend une grande inspiration puis relâche fortement ses épaules. Elle se retourne vers nous et Lou va la prendre dans ses bras. Je m'abstiens de faire tout commentaire là-dessus, nous nous disons au revoir et je rentre avec les gars. Dans la voiture Achraf et Presnel font un petit débriefe du match avant de basculer sur le sujet des filles.
– Plutôt sympa les deux gamines non ? Demande l'Antillais.
– Ouais, j'ai bien rigolé, ça se voit qu'elles ont un bon mood.
– Carrément ! T'en penses quoi Kylian ?
Comme par hasard, il fallait qu'il me mélange à ça, flemme.
– Bah, ce sont des fans comme les autres, je lance sans intérêt.
– Kylian le rabat-joie fait son entrée ! Eh mec, calme, c'est comment, t'as vue comment t'as agressé la petite sœur de boucle d'or ?
Je rigole au surnom qu'il donne à Maxence, c'est vrai que ce soir il avait quelques boucles dans les cheveux. Mais bon à chacun son style, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, je réponds quand même à sa question.
– Je ne l'ai pas agressé, c'est juste que c'est trop facile de faire des critiques stupides quand on est assis pénard dans les gradins alors que sur le terrain ça foutrait rien.
– C'est bon, calme toi, dit Hakimi, je l'aime bien moi. En plus, elle m'a félicité pour mon but.
– Hiba devrait écouter ce que tu viens de dire, dis-je.
– Un rageux, quand tu vois, tu sais, termine Kimpembe.
J'arrive chez moi et je vais me doucher ensuite, je vais manger le repas que ma mère a pris le soin de poser sur l'îlot central de la cuisine. Il n'est plus tout chaud alors je le passe une minute aux micro-ondes et c'est bon. Après mon repas, je vais directement me coucher, je suis vraiment épuisé. Le lendemain, je me lève à neuf heures, fais ma toilette et vais prendre mon petit-déjeuner devant un match de NBA. C'est day off pour l'équipe et j'en profite pour aller voir Jirès, ça fait longtemps qu'on n'est pas sorti juste lui et moi.
Il est treize heures lorsque je sors de mon appartement, mon chauffeur m'attend déjà dans la voiture, je monte et il roule en direction de la maison familiale. J'arrive et je suis accueilli par mes neveux Lana et Isayah, deux anges ces gamins. Ils me sautent dans les bras et je leur fais des bisous sur la joue et sur le front, je les repose et vais dire bonjour à mes parents. Mélissa travaille aujourd'hui, Ethan est à son entraînement, mon père l'accompagne donc je suis avec maman, Jirès et les deux bouts de choux.
– Bonjour maman, comment vas-tu ? Dis-je en la prenant dans mes bras.
– Bonjour Kylian, je vais bien merci et toi ?
– Ça va, tranquille. Eh Jirès, c'est quand tu veux hein, lançais-je.
– Même pas, tu dis bonjour.
– Bonjour très cher grand frère.
– Voilà, maintenant demande moi comment je vais.
– Mais on s'est déjà parlé le matin et tu m'as dit que t'allais bien.
– Mais c'est le virtuel ça, c'est bien différent de le faire en face.
– Ah, mais t'es sérieux en plus !
Notre mère nous regarde désespérée, une main sur le visage, imitée par mes neveux. Je vous dis, ils sont dépassés par l'immaturité de ce père de famille là, non mais c'est à se demander qui est l'aîné ici. Je fais quand même ce qu'il dit afin d'éviter qu'on s'éternise ici à cause de ça.
– Comment vas-tu bro ?
– Très bien merci et toi ?
– Je pète la forme, bon maintenant, on va y aller ou t'as autre chose à demander.
Il souffle et passe sa main sur ma tête chose que je déteste affreusement et il le sait. Je me recule rapidement sinon il va abîmer mes waves, il prend ses affaires et nous disons au revoir à ses enfants et à leur grand-mère. Jirès et moi sortons et nous prenons son véhicule pour nous rendre au bowling. Nous arrivons et je vais à l'accueil prendre ce dont nous avons besoin et reviens avec. Les chaussures enfilées Jirès se lance le premier et fait un strike.
– Alors Kylian quoi de neuf ?
– Rien de nouveau sous le Zénith, dis-je en allant prendre une boule.
– Hum, okay, mais tu vieilli tu sais ça n'est-ce pas ?
Je reviens vers lui après avoir fait un strike ramenant les points à un partout.
– Oui, je sais et je ne suis pas pressé.
– Le temps ne va pas t'attendre Kylian.
Il avance et étire son bras avant de lancer la boule qui ne touche que deux quilles.
– Ça aussi je le sait, mais on n'est pas tous comme Mélissa et toi. Je préfère m'amuser encore un peu.
Il me fait un regard désapprobateur que j'arrive très bien à voir malgré les lumières tamisées rouges.
– J'espère que tu trouveras celle qui est faite pour toi qu'elle te repousse, car tu auras collectionné un millier de meufs.
Je ris parce qu'aucune femme sensée ne peut me repousser, elles veulent toutes finir avec moi et ça, il le sait.
– je ne vois pas qui ça pourrait être, sur cent femmes, quatre-vingt-dix-neuf d'entre elles veulent finir dans mon lit.
– Hum, ta prétention causera ta perte mon frère, fais très attention à tes choix présents, car ils peuvent influencer positivement ou négativement ton futur.
Il a raison, mais bon, jusqu'ici toutes les femmes que j'ai rencontrées aimaient mon titre et la célérité plus que ma personne. Elles ne prennent jamais la peine de savoir qui est réellement Kylian Mbappé, l'homme et non la célébrité
Nous passons une excellente après-midi entre frères, j'avoue que Jirès est un très bon conseiller. Je rentre chez moi à vingt heures et j'ai juste le temps de me rafraîchir et de changer de tenue avant d'aller retrouver Tchaga. Nous allons à une soirée et il me presse pour que je ne sois pas en retard. Je le retrouve non loin de chez moi et on s'en va faire la fête, lorsque nous entrons dans la boîte, les regards se posent sur nous, des regards aguicheurs.
Brice Tchaga me montre le carré VIP où nous allons passer des moments mémorables. L'un de ses potes fête son anniversaire et il nous a invités, la soirée est déjà à son paroxysme, il a bien pris le soin d'inviter de magnifiques filles pour s'amuser. Ça fait déjà heures que nous sommes là et il fait terriblement chaud, les nanas se trémoussent, une d'entre elles vient se poser sur ma cuisse, et se frotte contre moi. Les jeux de lumières multicolores nous éclairent et la demoiselle se penche pour me murmurer quelque chose à l'oreille.
– Et si on allait poursuivre la soirée ailleurs ? On se sent un peu à l'étroit ici, tu ne trouves pas ?
Je souris, et lui répond d'une voix suave :
– Encore une petite heure, sois patiente, ma belle.
Elle acquiesce, je prends mon verre et avale son contenu en observant les autres autour. Brice est le seul à ne pas être accompagné et pianote sur son téléphone, il est bien calme aujourd'hui. La soirée suit son cours et au bout d'une heure, je m'excuse auprès des gars et rentre avec la fille.
Le lendemain, je me réveille, la fille que j'ai ramené hier dort encore, c'est une bombe ! Je dois tout de même la réveille pour qu'elle rentre chez elle, quand c'est fait elle va se doucher s'habille et me fait la bise avant de s'en aller de chez moi. J'ai la flemme de me lever alors je me rendors.
Il est treize heures lorsque je me réveille et vois plusieurs notifications sur mon portable. Kimpembe et Sarah vont me tuer, je dois être chez eux à quatorze heures tapantes, bon il faut que je file me doucher. Je me lave correctement et prends bien mon temps, je termine de m'apprêter à quatorze heures vingt. Je prends mes affaires et sort de chez moi puis je prends l'ascenseur. Lorsque j'arrive chez mon coéquipier il est presque quinze heures et il y a déjà quelques personnes. Je sonne et Sarah vient m'ouvrir.
– Bonjour Sarah, désolé, je n'avais pas vu l'heure passer, dis-je en lui faisant une accolade.
– Coucou Kylian, ça va ne t'en fais pas.
Elle m'invite à entrer et je trouve Presko, Achraf, Neymar, Hiba, et des quelques personnes de la famille de Presnel.
– Ah enfin, le voilà ! Crie Kimpembe.
– Bonjour tout le monde, dis-je.
– Hello, crient-ils.
Le salon des Kimpembe est vraiment spacieux, les gens sont assis un peu partout, ça rigole, d'autres jouent aux cartes quant aux gamins, ils sont dehors avec leurs cousins. Le brunch se passe bien jusqu'à ce que Presnel décide de l'ouvrir :
– Ah, au fait Kylian, tu ne devineras jamais qui on a croisé hier soir au supermarché ! Dit-il en croquant dans un petit four.
– Hum Barack Obama ?
Les autres se mettent à rire et il prend un air encore plus décontracté et me regarde en mode attends, tu vas voir.
– Non, hier, on faisait les courses avec Sarah quand on a croisé Luce, bon disons qu'elle a failli renverser nos achats.
J'écarte grand les yeux et les questions commencent :
– C'est qui, une de tes conquêtes ? Demande Ney.
– Non une meuf que j'ai aidé deux trois fois.
Sarah débarque de nulle part et commente.
– Elle est plutôt sympa cette petite, il fallait la voir toute gênée quand elle m'a bousculé. Elle s'est excusée plusieurs fois.
– Ouais, après, on a proposé de la raccompagner, mais elle a refusé. Si Sarah ne lui avait pas demandé, elle devait prendre un taxi, à minuit. De plus, elle allait à la pharmacie, j'ai eu peur.
– Elle a tout le temps un problème elle, sa vie est à chier.
Ils me regardent tous et Sarah fronce les sourcils.
– Tu ne devrais pas dire ça, une jeune femme comme elle ne devrait pas prendre ce genre de médicaments, surtout à forte dose. À long terme, elle ne pourrait peut-être pas concevoir.
On se regarde tous, incrédule, mais de quoi parle-t-elle ? Depuis quand des problèmes d'estomac rendent stérile ? Et là ça fait tilt dans ma tête, non pas ça.
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Hello guys ! Je vous retrouve ce soir avec le chapitre 9 !! N'hésitez pas à commenter et voter si vous avez aimé.
À très vite →
Kiss✨🦋
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