8.
♪°Pour une lecture avec plus de sensibilité écoutez la musique en média°♪
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Luce :
Je me retourne et regarde Maxence, je n'ai pas envie de parler avec lui.
- Désolé Luce, je ne voulais pas.
- C'est bon, je sais. Pars terminer de parler avec tes amis, et passe moi les clés, je vais attendre dans la voiture.
- Non, retournons ensemble, en plus Luce est restée seule avec eux.
Je n'ai pas envie de discuter et opine donc en le suivant. Nous retournons retrouver les trois footeux et mon bébé Lou. Ils sont en train de rigoler, je les regarde sans rien dire. Maxence retourne à côté des garçons et ils commencent à discuter de je ne sais pas quoi, lorsque mon téléphone se met à sonner. Je m'éloigne pour décrocher.
- Allô ?
- Bonsoir ma fille.
- Bonsoir papa, comment vas-tu ?
- Je vais bien merci, Dieu fait grâce. Ça fait longtemps que nous n'avons pas parlé toi et moi. Comment se passent les cours ?
- Pour l'instant, tout va bien, je suis en période de partiels.
- Tu es concentrée, j'espère ? Quand est-ce que les résultats sortiront ?
- Oui papa, là, je suis sortie prendre l'air, mais je vais rentrer bientôt. Pour la sortie des résultats, nous n'en savons rien, il faut d'abord qu'on termine.
- D'accord, je vois, je vais t'envoyer l'argent demain. Vérifie ton solde bancaire et fais-moi un retour.
- Je n'y manquerai pas.
- Je voulais prendre de tes nouvelles, porte toi bien. Bonne nuit ma fille.
- Merci papa, bonne nuit à toi aussi.
Il raccroche et j'expire fort, je ne m'étais même pas rendu compte que j'ai bloqué ma respiration. Je range mon téléphone et retourne vers les autres. Lou me regarde un instant puis vient sauter sur mes épaules.
- Ma Lulu, aller viens, on rentre !
- Ouais, en plus, suis crevée !
Les footballeurs disent au revoir et s'en vont de leur côté et nous du notre. Je monte derrière et Lou s'assoit devant avec son frère. Il démarre et roule en direction de chez moi. Nous arrivons, je dis au revoir et vais frapper le code d'accès de l'immeuble et rentre. Une fois dans mon appartement, je vais directement prendre une douche, j'enfile mon pyjama Bob l'éponge et vais me préparer une tasse de lait avec une tartine. Je vais me coucher sans oublier de faire ma petite prière avant.
Le lendemain matin, je me réveille, fais ma toilette, me nourris et vais à la faculté. Aujourd'hui, c'est le dernier jour des partiels a proprement dit, avant d'entamer la période de rattrapages. Je sors de chez moi et vais prendre le métro et arrive enfin à la fac. J'arrive enfin et une multitude d'étudiants de divers horizons, et de toutes les filières, science, littérature, etc. L'université est faite en pierre peinte de couleur blanc crème, j'avance dans l'immense couloir éclairé aux lumières tamisées, menant à ma salle de cours. C'est plutôt bizarre que même en pleine journée, il y ait des pièces éclairées à cause de l'obscurité due au manque d'ouverture.
J'arrive enfin dans la classe et vais m'asseoir à la sixième rangée, Maxence est déjà là et il discute avec Margot. Quand je suis à leur hauteur, je les salue et pose mon sac à dos sur la table, l'ouvre et commence à faire sortir mes effets lorsque Margot lance la discussion avec moi.
- Eh Luce ! Avec Maxence et quelques gars de la classe, on sort ce soir, ça te dit ?
Je la regarde un sourire désolée aux lèvres de devoir encore décliner sa proposition.
- J'aurais aimé venir, mais je travaille ce soir, une prochaine fois peut-être.
- Mais tu ne peux pas demander la permission de finir un peu plus tôt ?
- Non, malheureusement. Je suis vraiment désolée.
- Okay, je vois.
Pendant toute notre minie discussion Maxence, s'est juste contenté de nous regarder. Je me disais qu'il allait sans doute faire un commentaire ou autre, mais rien, il se contente d'envoyer des textos. L'enseignant arrive et l'épreuve de droit des entreprises en difficulté peut enfin commencer, let's go !
Mon devoir terminé, je vais m'acheter à manger, un burger, des frites et un soda feront l'affaire. Je vais dans un fast-food rapidement prendre ce dont j'ai besoin et me pose à la terrasse pour manger. Mon téléphone en main, je vais sur Instagram et mets mon profil à jour et like des photos de personnes que je suis.
Le reste de la journée s'est plutôt bien passé, ma dernière épreuve à durée deux heures et demie puis je suis rentrée à la maison. J'ai fait à manger ensuite, je suis descendu embêter les garçons. Ils ont fini de manger le repas que j'ai apporté et je me suis tellement marrée avec leurs bêtises que maintenant, ils refusent de me laisser partir.
- Mais vous êtes sérieux en plus ? Laissez-moi partir orh.
Emmanuel se lève du canapé où il était et vient me serrer dans ses bras par l'arrière et pose son menton sur mon épaule.
- Aller, reste encore un peu et ce n'est pas comme si on ne sait pas que tu travailles aujourd'hui.
Je ne réponds rien, déjà, vous voyez la position dans laquelle nous sommes ? Si j'essaie de gesticuler pour me sortir de son étreinte, on va forcément se frotter et je ne veux pas ça. Et les deux autres scarabées-là, ils nous regardent sans rien dire, un beau sourire aux lèvres. J'essaie d'argumenter pour qu'il me lâche de lui-même.
- Emmanuel, il faut vraiment que je monte me préparer et ce n'est pas comme si on n'avait pas passé toute la fin d'après-midi ensemble.
- Ce n'est pas suffisant.
- Bon, promis demain, je passerai ma journée avec vous. Je vais faire à manger et tout, promis juré craché.
- Je ne suis toujours pas convaincu de te laisser partir, dit-il en resserrant son étreinte, me mettant de plus en plus mal à l'aise.
Résignée, je tente une dernière fois en demandant de l'aide à nos amis.
- Ousmane, Jordan dites lui que demain, je vais passer ma journée entière ici avec vous, s'il vous plaît.
Ils se regardent puis Ousmane lance :
- Ne nous mélangez pas dans vos histoires, quand vous aurez fini de jouer aux amoureux transis venez nous voir.
Mais de quoi il parle encore lui ? Jordan ajoute en soufflant :
- C'est bon Emmanuel, laisse-la, elle doit bosser, et t'a promis que demain, elle sera avec nous. Tu sais qu'elle tient toujours ses promesses.
Sa joue contre la mienne, je peux le sentir sourire.
- Ok, ok, c'est bon, j'ai compris. Mais la prochaine fois, tu ne pourras pas te débarrasser de moi aussi facilement, ma Lulu, dit-il dans un murmure à peine audible.
Je sens des frissons me parcourir, il me lâche et je me dépêche de monter à mon étage. C'était quoi ça ? Bref, je prends ma douche, m'habille simplement d'un jeans sleam bleu, et d'un tee-shirt blanc. J'enfile mes gazelles blanches, mon manteau, prends ma sacoche, mon portable en poche et sors. Je ferme bien derrière moi et vais prendre l'ascenseur.
J'arrive à temps pour faire l'ouverture du restaurant avec mes collègues. Avant que les clients ne commencent à se pointer un à un, je fais un câlin à tout le monde y compris au manager puis retourne me positionner. La salle commence à se remplir et nous allons prendre les commandes de chaque table. Voilà comment se rythme la majeure partie de ma soirée, à faire des slalomes entre les tables et les autres serveurs. Il est présentement vingt-trois heures et le restaurant commence à se vider. Naomie, Marie et Harris font des grimaces quand une famille de sept personnes arrive, puis un couple. La fatigue se fait sentir chez tout le monde, mais bon, on est payé pour ça. Moi, je vais vers la famille nombreuse et Marie se dirige chez nos jeunes tourtereaux.
- Bonsoir, avez-vous fait vos choix ?
- Bonsoir mademoiselle, pas encore et ça sera un peu compliqué, dit la femme gênée en regardant ses enfants.
- Je peux vous aider si vous voulez, proposais-je
Elle regarde son époux quelques secondes avant d'accepter.
- Merci beaucoup, ça nous aiderait grandement.
- D'accord, je me charge des enfants, dis-je en me dirigeant vers les plus petits.
Elle me sourit et demande aux deux ados s'ils ont choisi ce qu'ils voulaient manger, moi, je m'accroupis à la hauteur des trois derniers.
- Bonsoir les amis, dis-je en souriant.
- Bonsoir mademoiselle, répondent-ils en chœur.
- Alors moi, c'est Luce et je vais vous aider à choisir votre repas d'accord ?
Ils hochent la tête et la petite dernière commence à parler, elle doit avoir six ans tout au plus.
- Qu'est-ce qu'il y a au menu pour enfant s'il vous plaît ?
- Passes moi ta carte s'il te plaît, dis-je. Elle me donne et je commence à lire. Hum, tu pourrais prendre, une purée de pommes de terre aux épinards, avec du poulet à la ratatouille et comme dessert une tarte aux pommes et un yaourt.
- Ça a l'air bon, je vais prendre ce que vous venez de proposer.
- Moi, aussi, disent les deux autres.
- Vous faites un excellent choix, dis-je.
Je récupère la commande des plus grands et vais la donner au chef, qui s'attele à la tâche. Quand c'est bon, je retourne avec l'énorme plateau de nourriture, Naomie juste derrière moi. On les sert puis retourne à nos places. Lorsque les derniers clients s'en vont, je suis tellement soulagée, ça a été une soirée chargée.
Ce soir, je pars avant les autres, je n'ai pas le temps de papoter, il faut que j'aille prendre quelque chose avant de rentrer. Il est presque minuit, mais certains magasins sont ouverts pour mon plus grand bonheur. Je rentre à l'intérieur de l'un d'entre eux, prends un panier et file au rayon hygiène. Ce matin, j'ai senti des douleurs dans mon bas-ventre et mes sens étaient comme décuplés.
Je marche en regardant dans les étagères s'il y a les marques de serviettes hygiéniques que j'utilise. Je finis par en trouver une et j'en prends quatre, ça m'évitera de revenir en acheter rapidement. Je prends aussi du gel de douche, des protège-slip et un paquet de tampons au cas où et vais à la caisse. Il y a déjà une grande queue d'environ dix personnes, sans le faire exprès, je rentre dans une personne et manque de lui faire renverser son caddie. C'est une femme et Dieu merci un monsieur vient rapidement bloquer le caddie, je m'excuse alors.
- Je suis vraiment désolée madame. Je ne l'ai pas fait expressément.
Je déteste ce genre de situation, soit la femme s'emporte ou elle te regarde mal genre comme si c'était volontaire.
- Ça va, il n'y a pas de problème, d'elle en souriant.
Son mari, je crois se tient derrière elle, une casquette vissée sur la tête, recouverte d'une capuche. On peut à peine voir son visage. Il n'y a plus que deux personnes devant alors je vais me placer derrière le couple, seulement, l'homme n'arrête pas de me fixer. C'est cool. En fait non, pas du tout. Quand la femme passe à la caisse et qu'il n'y a presque plus personne dans le supermarché, il retire sa capuche et sa casquette. C'est quoi c'est ça encore ?
- Luce ! S'exclame le vice capitaine du Paris Saint-Germain. Que fais-tu ici en pleine nuit ?!
Son épouse se retourne aussitôt et demande perdue avec un regard de suspicion :
- Vous vous connaissez ?
- Un petit peu oui. Tu te souviens du sauvetage de Kyk's au parc et ce jour-là après notre virée en boîte ?
- Euh, oui, fait-elle hésitante.
- Eh, ben, tu l'as sous les yeux !
- Ah, je vois, s'exclame-t-elle.
- Bonsoir, et désolée encore, dis-je gênée.
La caissière nous regarde avec intérêt, ne manquant aucune miette de l'histoire. Si bien que lorsque mon tour, de passer à la caisse arrive, elle semble déçue. Le couple Kimpembe est toujours là pendant que je vide mon panier, l'homme semble surpris et gêné à son tour en voyant tout ce que j'ai acheté. Je paie et les laisse sortir avant moi. Mon sac de courses en main, je leur dis au revoir d'un signe de tête et commence à partir lorsque Presnel m'appelle.
- Eh Luce, ça te dirait qu'on te raccompagne ?
Je décline poliment leur offre en souriant.
- Merci, c'est gentil, mais non. J'ai encore une course à faire avant de rentrer de toute façon.
Il regarde sa femme puis ajoute :
- Allez, on insiste. De plus, il est minuit et c'est dangereux pour une jeune fille de traîner seule alors que les rues sont insécures.
- Non, ça ira, mais merci quand même.
- Luce, ce n'est vraiment pas prudent, ajoute sa femme. Au pire, ça nous fera un petit détour, mais on aura au moins la conscience tranquille. S'il t'arrive quelque chose, je ne me le pardonnerai pas.
Résignée, j'accepte de monter avec eux. Je reviens à leur hauteur et Presnel se tape la tête.
- Quel idiot je suis, je ne vous ai pas présenté. Alors Luce, voici ma femme Sarah et Sarah, je te présente Luce.
- Enchantée, disons-nous ensemble.
Nous montons dans le véhicule, eux devant et moi à l'arrière. Presko démarre puis me demande :
- Euh, Luce, tu as dit que t'avais encore une course à faire, c'est par où s'il te plaît ?
- J'allais à la pharmacie.
Il se retourne pour me demander si je vais bien et je lui réponds que oui.
- Tu es sûr ?
- Oui, pas besoin de s'inquiéter.
Il roule en direction de la pharmacie la plus proche et je descends accompagnée de Sarah qui a soudainement eu l'idée d'acheter des antibiotiques au cas où. Nous rentrons dans la pharmacie et nous dirigeons vers une pharmacienne qui n'est pas occupée avec d'autres personnes.
- Bonsoir madame, dis-je.
- Bonsoir mademoiselle, que puis-je pour vous ?
- J'aimerais acheter des antispasmodiques s'il vous plaît.
- D'accord, avez-vous une ordonnance ou encore avez-vous l'habitude d'en prendre un en particulier ?
- Oui, je prends le Spasfon et pour l'ordonnance tenez, elle est dans mon téléphone.
Elle regarde et me remet mon téléphone.
- Vous le voulez en comprimé, suppositoire ou injection ?
- En comprimé et suppositoire, s'il vous plaît.
- Okay, veuillez patienter un instant.
- Merci, mais la dame derrière moi aimerait avoir des antibiotiques.
- Pour enfant, précise Sarah.
- Je vous ramène ça tout de suite, dit la pharmacienne.
Elle revient nous donner nos produits, je propose de payer les deux factures et nous allons dans la voiture. Je mime une grimace de douleur en m'asseyant, Sarah le remarque, mais ne dit rien. Vivement que je rentre !
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Hi guys!! J'espère que vous avez aimé ce chapitre, parce que franchement j'ai galéré à la publier.
Bref qu'en pensez-vous de la fin de saison du PSG et des départs annoncés ?
Moi suis dépitée que Ramos s'en aille, et Neymar son départ est bien probable aussi 🤧💔.
À très vite →
Kiss✨🦋
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