6.
♪°Pour une lecture avec plus de sensibilité écoutez la musique en média°♪
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Luce :
Après que Kylian et Presnel soient partis, Jordan et Emmanuel reviennent avec la mine bien attachée. C'est Emmanuel qui commence à parler.
- Sérieusement Luce, tu abuses. Ta propre santé, t'es négligeante. Pourquoi ne pas avoir pris un taxi, et si les gars qui te suivaient t'aurais agressé ?
- Qu'elle nous explique comment ça se fait que ce sont deux footballeurs et pas n'importe lesquels, qui l'aient ramené.
Hafsa est vraiment en colère, mais elle n'a pas tort. Je décide de tout leur expliquer à propos du match jusqu'à la soirée d'aujourd'hui. C'est invraisemblable, mais aussi fou que ça puisse être, c'est vraiment arrivé.
- Ah, vous voyez, ce n'est même pas d'aujourd'hui qu'elle se sent mal. Elle a encore négligé les signaux que lui a faits son corps. Ah Luce, que vais-je faire de toi ?
- Attendez, si je comprends bien, le Kylian là, il t'a d'abord sauvé une fois après son match. Aujourd'hui, son équipe et lui sont venus dîner dans le restaurant où tu travailles. Puis il est venu voir comment tu allais, mais avec ton sale caractère, tu l'as envoyé paître. Et enfin, il t'a encore aidé avec les deux voyous et a même pris la peine de venir te laisser ici. Demande Fatima.
- Oui, mais c'était un pur hasard. Je ne m'attendais pas à faire une crise ce jour-là. Aujourd'hui non plus je ne pensais pas le voir.
- Si tu le dis, mais gloire soit rendu à Dieu pour cela. Une personne vient à ton secours deux fois dans la même semaine et ce n'est pas une personne ordinaire. C'est une personnalité publique, il aurait pu ne pas te venir en aide et passer son chemin. Où même s'il t'a aidé, il n'avait aucunement l'obligation de te ramener, mais il l'a fait. Et pour toi, c'est dû au hasard !
- Comme ça arrive à tout le monde, faut la comprendre. Ajoute Hafsa.
- Bon, il est tard, laissez-la aller prendre une douche et venir manger et prendre ses médicaments devant nous. Ensuite, on ira se coucher.
Je fais ce que dit Jordan et file sous la douche. Quand j'ai fini de mettre mon pyjama constitué d'un gros jogging noir et d'un débardeur de la même couleur, je vais les retrouver. Apparemment, mamie Jeanne a cuisiné pour nous et ma part est dans le micro ondes. Je vais m'asseoir et commence à manger quand Hafsa débarque avec plein de médicament. Cette fille me dépasse, orh. J'ai avalé mon repas tellement vite que j'aurais pu m'étouffer avec. Quand on mange pour faire plaisir aux autres, c'est ainsi. Je bois mes médicaments un à un sous les regards très attentifs de mes amis. Quand je finis, ils me disent au revoir et je verrouille ma porte d'entrée avant d'aller me coucher.
Le lendemain, je me réveille à dix heures, super ! Je suis exténuée, mais pas le temps de me reposer, il faut faire les tâches ménagères et réviser. Je mets une chanson de Conozco et commence à nettoyer mon appartement. J'ai passé une bonne heure à tout nettoyer et mon ventre cri famine. Je vais regarder dans mon frigo s'il y a du bon pour satisfaire mon estomac grincheux. Des légumes, de la viande, je ne suis vraiment pas inspiré. J'entreprends alors de faire du riz cantonais avec la viande de porc sautée et une salade. Sans tarder, je me mets aux fourneaux et commence par nettoyer tout ce dont j'ai besoin. Alors que je m'attelle à la tâche, quelqu'un se met à frapper à ma porte. Je vais ouvrir et tombe nez à nez avec une grosse touffe blonde, je laisse entrer Maxence et vais continuer à faire ce que je faisais.
- Bonjour Luce, tu vas bien ?
- Bonjour Maxence, Dieu est bon, ça va.
- Excuses moi pour hier, je n'ai pas pu prendre tes appels car j'étais occupé.
- Excuses acceptées, mais ce n'était rien de grave donc pas besoin de t'en vouloir.
- Ah ok, sinon, c'est n'est pas ce que j'ai cru entendre.
- Hein ? De quoi tu parles ? Sans tarder, je me mets aux fourneaux et commence par nettoyer tout ce dont j'ai besoin.
- Pourquoi tu cries ? En montant les gars m'ont dit la bêtise que tu as faite.
- Mais je vais bien orh, pas besoin d'en faire tout un plat.
- J'ai parfois envie de te gifler pour que tu saisisses que la vie, on ne joue pas avec.
- Hum.
- Tu crois vraiment que si tu te laisses mourir, tu iras au paradis ? Non, Satan et tous ses démons t'ouvriront directement les portes de l'enfer, car ce sera un suicide.
- Je sais et qui t'a dit que je voulais mourir même ? Je n'ai même pas encore réalisé ce pourquoi Dieu m'a envoyé sur la terre.
- Je l'espère bien et sinon je meurs de faim.
- Ah ! Bah, tu devras attendre encore un peu, rien n'est prêt. En attendant, prends les fruits et rince-les.
- Je vais plutôt aller m'asseoir sur le canapé et visionner un bon film.
- Tshiip, en tout cas.
Une heure s'écoule, après j'appelle ce gros flemmard de Maxence se servir. Je prends un tupperware dans lequel je mets un peu de nourriture que j'emmènerai à mamie Jeanne en raccompagnant le blondinet. Tout est disposé sur la table et mon ami me regarde à chacune de ses bouchées.
- Quoi ? Je demande.
- Rien c'est trop bon.
- Ah, merci, mais mange et arrête de me regarder. En passant comment vont tes parents ?
- Ils se portent bien merci, par contre ça fait longtemps que tu n'es pas passée à la maison.
- Oui, avec les cours le boulot, je n'ai pas vraiment de temps pour moi. En plus, on aura bientôt nos partiels et je dois réviser deux fois plus qu'à la normale.
- Mais bon un samedi comme celui-ci viens nous rendre visite, ma mère et ma sœur en seraient ravies.
- Je tâcherai de trouver du temps dans mon programme de fou, t'inquiètes.
Lorsque nous finissons de manger, nous débarrassons la table et je vais faire la vaisselle. Quand c'est bon, je vais sortir mes bouquins et mes fiches de note pour commencer mes révisions. Avec Maxence, on traite plusieurs sujets en passant de la dissertation juridique au cas pratique ou encore le commentaire d'arrêt. On y passe presque toute l'après-midi, mais nous sommes contraints d'arrêter lorsque mon ami reçoit un appel. Il est temps pour lui de s'en aller alors je profite à prendre la nourriture que j'ai mis de côté pour mamie Jeanne et descends avec.
Maxence partis, je vais frapper à la porte de notre grand-mère. En venant dans ce bâtiment, je n'avais pas imaginé trouver une famille aussi accueillante. De plus mamie Jeanne et priait dans l'église que je fréquentais. Et avec les autres jeunes quand j'ai appris qu'ils étaient chrétiens ma joie était immense. Ils m'ont intégré dans leur cercle en même pas deux jours, pour la novice que j'étais ça m'a beaucoup aidé.
Mamie Jeanne vient m'ouvrir avec un grand sourire et me dit d'entrer. Je lui remets le plat que j'ai apporté, elle part le mettre sur la table et nous nous asseyons sur le canapé. Elle se met à me sermonner par rapport à ce qui s'est produit la veille. Puis nous discutons de tout et rien, elle me dit qu'elle ira bientôt rendre visite à sa famille dans le sud du pays. Nous restons encore quelques heures à discuter avant que je ne me retire. Arrivée à mon appartement je traîne un peu sur les réseaux, et like certaines publications. Arrivée à mon appartement je traîne un peu sur les réseaux, et like certaines publications.
Je vais me doucher, enfile mon pyjama, me prépare un chocolat chaud. Je l'avale en regardant une série sur Netflix, mon plaide contre moi. Voyant que je somnole, je vais me coucher.
Le dimanche matin, je vais au culte de célébration à Impact centre chrétien dirigée par le pasteur Yvan Castanou. Voyant que je somnole, je vais me coucher. Je suis avec les autres jeunes encore appelées la classe bloom et nous discutons quelques minutes avant de partir chacun de son côté. Ma clique et moi avons décidé de marcher jusqu'à notre immeuble pour profiter de la ville. On cheminait tranquillement lorsque Fatima entonne une louange que j'apprécie fortement.
Quand le fils de l'homme sera élevé,
il attirera toutes les multitudes,
il n'y a de salut en aucun autre nom,
Qui nous ait donné afin d'être sauvés.
( Quand le fils de l'homme)
Quand le fils de l'homme sera élevé
Il attirera toutes les multitudes
Il n'y a de salut en aucun autre nom
Qui nous ait donné afin d'être sauvés.
( Son nom est )
Jésus !!
( Son nom est )
Jésus !!
( Nous l'élevons )
Nous l'élevons plus haut.
Plus haut, plus haut, plus haut,
Plus haut, plus haut.
( Nous l'acclamons )
Plus fort, plus fort.
Plus fort, plus fort, plus fort.
Les passants nous sourient, d'autres nous regardent de travers, et certains viennent se mêler à nous. Une ronde se crée et Ousmane passe danser au milieu, suivi d'une femme que je ne connais pas. La foule ne fait que s'agrandir, on vous dit que les Africains savent ambiancer. Je relance le chant tandis que Jordan et Emmanuel se mettent à évangéliser quelques-uns des passants à l'écart. Je ne sais pas combien de temps nous avons passé à louer et danser, mais je peux vous dire qu'on en a gagné des âmes ! Eh, papa God peut être fier de nous. J'ai distribué des brochures et invité des jeunes à prendre part aux réunions de la bloom et au culte du dimanche. Nous arrivons enfin chez nous et la joie qu'il y a en nous est juste inqualifiable. Il n'y a qu'à voir les grands sourires sur nos visages, on rayonne.
Luc, 15:7 - De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.
Luc, 5:32 - Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs.
Hafsa tape le code de l'immeuble et nous entrons. Pas d'ascenseur, nous gravissons les marches d'escalier une à une jusqu'à arriver chacun à son étage. Les garçons restent au troisième tandis que Hafsa, Fatima et moi sommes au quatrième. Les filles rentrent dans leur appartement et moi, je fais de même. Une fois dans mon salon, je me jette sur le canapé, éreintée. Je passe, je ne sais combien de minutes là et vais me changer, une bonne douche et hop il faut manger. Il y a des restes d'hier au frais donc pas besoin de faire la cuisine. Je vais juste les passer deux minutes au micro-onde et le tour est joué.
Bien posée sur mon canapé, j'allume ma télévision et rentre sur Netflix où je mets la série parlant de la vie de Jésus, The Chosen bien différente de The Chosen One. Une prière pour remercier le Seigneur pour le repas et je commence à manger. Ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir manger à sa faim, donc il faut être reconnaissant de ce qu'on a et ne pas faire de gaspillage. J'ai fini mon repas, j'arrête le téléviseur et vais discuter un peu avec les filles. Je frappe à la porte et c'est Fatima qui m'ouvre.
- Yo ma côtelette, je dis.
- Entre ici avec tes côtelettes-là.
- Okay, ne me répond pas, je vais encore te donner un surnom affectif ici.
- Ouais Luce, t'as trop un cœur de moustique hein. Ce n'est pas possible ça.
- Hafsa pas toi pardon, toi-même, c'est pire et le moustique est plus grand comparé à la fourmi.
Fatima éclate de rire, jusqu'à elle se met à pleurer. Toujours dans l'excès celle-là. Mais en vrai Hafsa elle, dès qu'elle te surnomme répond sinon, c'est la troisième guerre mondiale.
- Sinon, on s'apprêtait à passer à table, on te sert ?
- Non, je viens de déjeuner, mais un yaourt ça me va.
- Ah d'accord, tant mieux pour toi. Sinon tu sais où se trouve le frigo, ne va pas faire comme si t'étais étrangère ici. Dit Hafsa.
Quand je dis qu'elle a un cœur de fourmis. Bref, je me lève et vais prendre mon yaourt au chocolat et une cuillerée pour mieux le savourer.
- Bon appétit mes go.
- Merci, ma choucroute.
- Merci cœur de moustique.
- Entendu et ignoré. Bref, comment se déroulent vos cours ?
- Plutôt bien, me dit Fatima, j'ai mes examens qui commencent demain.
- Mon médecin comme ça. Bientôt, je n'aurai plus à aller faire la queue pour être reçue. Et toi Hafsa ?
- Bientôt, je n'aurai plus à aller faire la queue pour être reçue. L'économie est passionnante, et j'ai mes examens dans deux semaines.
- Comme moi alors. Eh, mais là, je viens de réaliser une chose.
- On t'écoute.
- Genre là, c'est notre avant-dernière année ensemble ? Après le master, si on ne désire pas poursuivre notre doctorat ici, chacune rentrera chez elle.
- Ah oui, c'est vrai ça, dit Fatima sur un ton morose.
- Toi t'as le don de saper le moral, sérieux.
- Mais... Bref, profitons du moment présent.
- Voilà, enfin quelque chose de sensé qui sort de ta bouche.
Je lui lance mon pot de yaourt vide sous les rires de Fatima et nous restons à discuter quelques heures. Je finis par rentrer chez moi et vais directement me coucher, une longue journée m'attend demain.
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Hello!
New chapter de Pur Hasard !
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Comment vous trouvez les personnages ?
À très vite.
Kiss ✨ 🦋
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