4.

♪°Pour une lecture avec plus de sensibilité écoutez la musique en média°♪

∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆

Kylian :


Ce soir après le match, j'ai eu la plus grosse frayeur de ma vie. On venait de gagner contre le pays de Cassel 7 à 0, et nous sommes allés dans les vestiaires après quelques minutes d'interviews avec les gars. Christophe nous a félicités puis nous a laissés entre jeunes. Je suis allé prendre une douche, mais les autres ont trouvé utile de m'y enfermer, sans bien sûr omettre de dire à Ethan de venir m'ouvrir alors qu'ils étaient déjà partis. J'ai remercié mon frère et suis allé saluer mon père, qui m'a félicité pour ma performance. Pendant qu'on se dirigeait vers la sortie, il a reçu un appel de je ne sait qui, il s'est arrêté pour répondre et moi, je continuais d'avancer lorsque j'ai écouté du bruit. Au départ, je n'y ai pas vraiment prêté attention, mais il devenait de plus en plus fort. C'était des sortes de râles, alors suis allé voir et là, je l'ai vue.

Mon sang n'a fait qu'un quart de tour dans mes veines face à la scène qui se dressait devant moi. Il y avait une jeune fille, recroquevillée sur elle-même, le visage en larmes, agonisante. Je me suis précipité vers elle et j'ai tenté de la garder éveillée alors qu'elle sombrait. Comme si elle écoutait à peine ce que je disais ses paupières closes tentaient de s'ouvrir, en vain. J'ai alors appelé à l'aide et mon père et Ethan sont arrivés. Eux aussi ont été choqués par la vision de cette pauvre fille. J'ai alors demandé à Ethan d'aller chercher un des médecins du club, et vite, elle devenait de plus en plus froide. Je priais intérieurement pour qu'elle n'ait rien de grave, assister à la mort de quelqu'un n'était pas dans mes plans, surtout si je la tenais contre moi. Quelques minutes, plus tard, Ethan arrive avec Benoît, notre médecin et un grand blond. Ce dernier se met à crier le prénom de la fille, Luce, plutôt original. Cependant, ce n'est pas en le faisant qu'elle va se réveiller, car elle est dans les pommes.

Benoît demande qui elle est et de quoi elle souffre, le grand blond dit que c'est son amie et qu'elle fait des crises d'estomac aiguë. C'est quoi encore ça ?

- Hum, je vois, elle va se réveiller d'ici une vingtaine de minutes. Vous l'avez trouvé à temps, le calmant ne va pas mettre du temps à agir. Elle est hors de danger.

- Merci seigneur, dit le blond.

- Veuillez la mettre sur une chaise le temps qu'elle revienne à elle. J'ai pu remarquer que ses mains étaient très froides et ses doigts sont rigides.

- Okay, merci mille fois, ajoute le garçon.

- Ne la brusquez pas, et jeune homme, veillez à ce qu'elle se nourrisse correctement, pas des aliments solides et qu'elle prenne ses médicaments. Restez avec elle cette nuit au cas où et Kylian vous donnera mon numéro en cas d'urgence. Passez une excellente soirée.

Ok, elle est hors de danger, je peux souffler un bon coup. J'ai vraiment eu peur, imaginez une seule minute que je sois arrivé tard ou que personne ne l'aurait trouvé. Mon père et Ethan sont épuisés, je le lis sur leurs visages, alors je les demande de rentrer sans moi. Je suis assis là, à attendre qu'elle se réveille, avec son ami, qui lui, semble toujours aussi inquiet. Pour essayer de me détendre, je sors mon téléphone et vais sur les réseaux. La plupart des gars ont mis notre victoire sur leur story et publications Instagram. Je like, commente si nécessaire et passe. Quand je lève la tête de mon iPhone, je remarque que Luce bouge des doigts. Elle ne met pas du temps à ouvrir les yeux et les referme aussitôt, ébloui par la lumière. Son se lève et se précipite sur elle :

- Oh putain Luce, tu m'as fait tellement peur. Plus jamais tu ne me refais ça, compris ?

Il est stupide ou quoi ? Il n'a pas écouté les consignes de Benoît ou quoi ? Je décide d'intervenir.

- Le médecin a dit de ne pas la brusquer. T'as pas écouté ou quoi ? Bon maintenant qu'elle est réveillée, va falloir y aller.

Le blondinet se retourne, et là, ses yeux se posent sur moi. Elle me regarde d'un air plus que perdu, ses grands yeux noirs sont tout écarté. Je crois qu'elle n'a pas encore fait le lien dans sa petite tête. Le blondinet lui explique alors ce qui s'est passé.

- C'est Kylian qui t'a trouvé lorsque tu faisais ta crise. Il a veillé sur toi jusqu'à l'arrivée du médecin du club et là encore, il a décidé d'attendre que tu te réveilles.

Elle percute enfin et essaye de parler :

- Je, arrive-t-elle à peine a prononcer avant de tousser fortement.

- Tiens ma bouteille d'eau, dis-je. Tu peux te lever ? Il faut vraiment qu'on s'en aille.

Elle hoche la tête positivement et se lève, mais ne tient pas debout. Heureusement, son pote est plus rapide que moi et la rattrape avant qu'elle ne soit au sol. Luce prend ses affaires et nous allons vers le parking du Parc. Lorsque nous y arrivons, je vais voir le vigile et lui explique pourquoi nous sommes encore là. Il me gratifie d'un sourire que je lui rends puis rejoint les deux autres. Je prends mon téléphone et compose le numéro d'un Uber, pendant que ça sonne, je demande au garçon comment il s'appelle.

- Euh, c'est quoi ton prénom déjà ?

- Je me prénomme Maxence.

- Okay, prend le numéro de Benoît, je lui donne et leur dis, j'y vais, bonne soirée.

- Si c'est un Uber que tu veux appeler pour rentrer, ce n'est pas la peine. Monte avec nous. Je vais te déposer chez toi avant de rentrer. Nous te devons bien ça.

Je réfléchis un instant avant d'accepter. Nous montons dans la Mercedes de Maxence, lui et moi dans la cabine avant, et Luce derrière. Je donne mon adresse à Maxence, qui me félicite pour le match.

- Sinon, félicitations pour le match, t'as fais une performance époustouflante.

- Merci, c'est grâce à toute l'équipe aussi.

- Je t'en prie.

Nous roulons durant une demi-heure puis arrivons devant mon immeuble. Je le remercie, regarde Luce qui dort paisiblement derrière et descend du véhicule. Je monte les marches d'escalier deux par deux pressé d'arriver à mon appartement. J'insère les clés y entre, et pose mon sac sur le canapé. Je suis vraiment épuisé, il me faut une bonne douche et une bonne nuit de sommeil. Une fois m'être douché, j'enfile un short et me jette sur mon lit, sans oublier de programmer mon réveil.

Sept heures pile, mon réveil émet un bruit assourdissant. Je tends la main pour l'arrêter et frappe lourdement ma tête sur l'oreiller. Faut-il vraiment que je quitte mon lit ? Je finis par me lever, et vais dans ma salle de bain. Je suis prêt prends une autre tenue de l'équipe que je mets dans mon sac et vais prendre mon petit-déjeuner en vitesse. Lorsque j'ai fini, je dépose ma vaisselle dans l'évier et file hors de mon duplex. Mon chauffeur m'attend déjà en bas alors presse le pas, et le rejoint. Je monte dans ma voiture et dis bonjour à Jean, le trajet jusqu'au parc des princes est silencieux et ça ne me dérange pas. J'arrive en même temps que Presnel, c'est un miracle, la plupart du temps, je suis en retard. Le grand bonhomme vient me saluer et nous discutons tout en marchant.

- Comment bro, me demande Presnel.

- Tranquille et toi ?

- Bien bien. Pourquoi tu ne nous as pas rejoints hier soir après le match ?

Je le regarde perplexe et soupir. S'il croit que j'ai oublié leur petite blague, et heureusement qu'ils l'ont fait sinon, bref.

- Et comment aurais-je pu vous rejoindre étant enfermé dans les douches, hein dis moi ?

Il se tape une barre et se moquer de moi avant de répondre. Quel gamin.

- Eh ben t'avais qu'à ne pas durer sous la douche. On dirait une meuf à prendre une heure de temps pour se laver là.

- Mhh...

- Donc tu vas me dire à moi, tonton Presko que c'est la raison pour laquelle tu n'es pas venu ? Sérieusement ? Prends-moi pour un con aussi.

Je ne réponds pas de suite et nous rentrons dans les vestiaires.

- Dis plutôt que t'es allé te taper une gonzesse vite fait et que ça t'a épuisé, du coup, tu t'es endormi, il ajoute.

C'est vrai qu'en temps normal, c'est ce que j'aurais fait, mais bon, je ne suis pas un accro aussi.

- Non, dis-je, tu te trompes sur toute la ligne.

- Ah ouais ? Fait-il en arquant un sourcil.

- Oui, hier il s'est passé un truc inattendu.

- Explique, suis tout ouïe.

- Hier, après que vous m'ayez enfermé, j'ai attendu une bonne vingtaine de minutes avant qu'Ethan ne vienne m'ouvrir. Le parc se vidait et il restait très peu de monde. Nous marchions avec notre père lorsque j'ai entendu du bruit. Au début, il me semblait lointain, mais en m'approchant, j'ai remarqué qu'il provenait d'une salle non loin. J'y suis allé et j'ai poussé la poignée, à ma grande surprise la porte n'était pas fermée. Quand j'ai regardé à l'intérieur, il y avait une fille assise au sol dos au mur. Elle respirait très mal était sur le point de perdre connaissance.

- Quoi ? Cria-t-il, qu'est ce t'as fait ? Tu l'as aidé au moins ?

- Mais bien sûr du con. J'ai accouru vers elle et j'ai essayé de la maintenir éveillée en appelant à l'aide.

- Et ?

- Mon père et Ethan sont arrivés en courant et j'ai demandé à Ethan d'aller chercher le médecin du club. Benoît est arrivé en compagnie de mon frère et de l'ami de la fille. Il l'a pris en charge et lui a injecté un calmant pour stabiliser son état.

- Qu'est-ce qu'elle avait ? Ce n'était pas grave au moins ?

- Elle a fait une crise d'estomac aiguë. Non pas cette fois-ci, mais j'ai vraiment eu peur.

- C'est quoi cette maladie encore ? Bref, vive Kylian le bon samaritain.

Nous nous sommes changés en parlant et avons terminé notre conversation près du terrain. Je cours vers le groupe et les saluts. Nous commençons les entraînements et je me mets avec Achraf, Neymar et Warren. J'ai le ballon entre les jambes et je fais quelques dribles avant de marquer un but. Les autres font de même puis nous changeons d'activité et de partenaires.

- Kylian, crie Ekitiké, attrape !

- Non ! Je ne suis pas...

Il tire avant que je n'aie le temps de finir ma phrase et le ballon le frappe à la cuisse. Ils se mettent tous à rire.

- ... Un gardien. Bâtard, tu vas me le payer.

- Désolé mec, mais c'est Presko qui m'a demandé de la faire, s'excuse-t-il.

- Presko hein, ok.

Je cours vers lui et lui assène une tape sur son crâne rasé là et cours comme un gosse dans tous le terrain, lui derrière moi. Les autres, et même le coach se marrent, c'est très fréquent qu'il rit à nos bêtises. Il nous rappelle à l'ordre et nous reprenons l'entraînement. Le reste de la journée, nous allons dans la salle de sport et une partie s'en va voir le kiné.

Je rentre chez moi à dix-huit heures et vais directement le doucher. Lorsque j'ai fini, je m'habille et vais voir mes parents. Bien qu'ils soient divorcés, ils sont restés en bons termes et nous avons un repas de famille aujourd'hui. Je vais prendre mon Uber que j'ai appelé lorsque je m'apprêtais et direction Bondy dans le 93. Pendant le trajet, je regarde mes réseaux et rigole à ce que les gens postent. J'arrive à la maison familiale et tout le monde y est déjà. Mon grand frère Jirès, sa femme Mélissa et mes deux petits bouts de choux. Je salue tout le monde et Isayah vient sauter dans mes bras imité par sa petite sœur.

- Alors comment vous allez ?

- Bien merci, me répond ma mère, et toi ?

- Ça va, je suis un peu fatigué mais bon, rien de grave.

- Hum, fait-elle avant d'appeler ses petits-enfants.

Ethan s'approche de moi et me demande tout doucement comment va Luce.

- Alors, comment se porte la fille d'hier ?

- De quelle fille vous parlez, crie Mélissa. Kylian a enfin rencontré quelqu'un ?

Suite aux paroles de ma belle-sœur, maman déboule de la cuisine en quatrième vitesse, je vous jure. Dans cette maison Kylian et femme dans la même phrase, c'est un interrogatoire qui commence.

- Hein ? Pardon, de quoi vous parlez ? Qui a rencontré qui ? Demande ma mère une louche en bois à la main.

- Personne maman, je souffle.

- Mouais, c'est ça, commence à me cacher des choses aussi.

Et c'est reparti pour un tour, non mais. Ma propre vie, je dis la vérité, on ne me croit pas, c'est quand je vais commencer à leur mentir qu'ils comprendront. Mon père fini par intervenir et leur explique ce qui s'est passé après mon match.

- Calme-toi Fayza, il ne te cache rien. Hier soir après le match, Kylian à trouvé une jeune fille dans l'un bureau du club. Elle était mal en point et il l'a porté secours, lui et moi sommes restés avec la demoiselle pendant qu'Ethan est allé appeler Benoît.

Merci papa, pour ce bref résumé des faits.

- C'est quoi cette histoire encore ? Et pourquoi me le dire que maintenant ?

- Après que Benoît l'ait examiné, j'ai demandé à papa et à Ethan de rentrer. J'ai dû attendre, avec son ami qu'elle se réveille pour me rassurer qu'elle allait bien. Je suis rentré à une heure, et ce matin, j'ai dû aller aux entraînements. Donc je ne pouvais pas te le dire, mais maintenant, tu sais.

- Je suis fière de toi, me dit Jirès, un autre se serait tiré la malle.

- Heureusement que c'est mon fils et qu'il a été bien élevé, rajoute ma mère.

- Bon, qui a faim ? Le repas est prêt ! Lance Mélissa.

Ethan et moi mettons la table. Le dîner se passe dans la joie et la bonne humeur, on rit aux blagues et aux anecdotes de chacun. La soirée se termine et je rentre à la maison vers vingt-trois heures, le ventre bien plein, et le sommeil dans les yeux. Le lendemain, je me réveille, fais ma toilette et fonce au boulot. Le reste de la semaine se passe ainsi et avec l'équipe, on décide de se faire un resto. Nous sommes vendredi et après l'entraînement nous allons manger dans un restaurant que Presnel a choisi. Je monte avec lui, Ekitiké, Vitinha et Neymar. Achraf, Nuno, Sergio, Verratti, Warren et quelques autres mecs montent ensemble dans un mini van. J'ai la dalle, j'espère qu'ils ont de la bonne nourriture sinon Presko va en payer les frais.

Nous entrons dans le restaurant et allons nous asseoir. Les gars prennent leurs aises tandis que moi, je suis plus dans la retenue. Ça fait cinq minutes que nous sommes là et toujours aucun serveur n'est venu prendre notre commande, même si nous n'avons encore rien choisi. Ça fait cinq minutes que nous sommes là et toujours aucun serveur n'est venu prendre notre commande, même si nous n'avons encore rien choisi.

- Bonsoir messieurs. Bienvenue au Restaurant Bord de Seine, que puis-je pour vous ?

J'avais la tête baissée sur le menu et le petit chahut que faisait mes coéquipiers m'empêchait de me concentrer jusqu'à ce qu'elle intervienne. Ils se calment tous et je lève la tête pour voir la serveuse et là, c'est le choc. Elle est là, devant moi en uniforme de travail. Je suis surpris, mais reprends un air détaché. C'est Presnel qui lui répond.

- Bonsoir, nous n'avons pas encore consulté le menu. Pouvez-vous repasser dans cinq minutes s'il vous plaît ?

- D'accord, dit-elle avant de retourner se poster dans un coin de la salle à côté de sa collègue.

Je me retiens de l'observer, elle est vraiment sérieuse lorsqu'elle travaille. Sa collègue vient prendre notre commande et essaye de noter tant bien que mal tout ce que disent les garçons. Comme toujours Presko prend les choses en main.

- À deux, ce serait plus facile, si t'as du mal à noter.

Sérieusement, le mec, il crie carrément. Je regarde Luce qui fait un signe de tête à un garçon à l'autre bout de la salle et ce dernier vient en aide à sa collègue. Ils repartent et nous patientons quelques minutes avant de les voir revenir avec nos mets. Pendant tout le repas, je n'ai pas cessé de lancer des coups d'œils à Luce. Nous avons presque terminé de manger et là, je remarque que quelque chose a changé. Son expression du visage est morne. En bon père de famille, Neymar et Presnel ont payé l'addition. Nous sortons du restaurant et je fais exprès de laisser mon portefeuille sur la chaise. On sort et lorsqu'on s'apprête à monter dans les voitures, je fais mine de chercher mon porte feuille.

- Eh les gars, vous n'avez pas vu mon portefeuille ?

- Non, répondent-ils.

- Tu l'as peut-être fait tomber dans le restaurant, qui sait ?

- OK, je vais vérifier.

Je rentre dans le restaurant et ne le trouve pas là où je l'ai laissé. Je vais donc demander à l'une des serveuses et elle me dit que c'est avec le serveur qui a pris nos commandes. Elle ajoute qu'il est allé voir si l'une de leur collègue allait bien. Je suis sûr que c'est Luce, et lui demande donc de m'emmener à lui car je suis pressé. Nous partons dans l'arrière-boutique du restaurant et nous voyons le garçon rentrer. La demoiselle l'aborde et explique ce que je fais là puis il me tend mon portefeuille. Je le gratifie d'un sourire et dis que je préfère sortir par la porte où il venait d'entrer. Ils hochent la tête et je sors. Elle est là.

- Tu ne vas toujours pas bien ?

Elle sursaute puis me regarde. Je fais de même.

- Je vais bien, je suis juste un peu fatiguée.

- C'est pour ça que tu es en train de te ventiler et que tu viens de prendre ton médicament ?

- Je vais bien, arrêtez de croire des choses. Vous m'avez aidé une fois et je vous en serais éternellement reconnaissante.

Je continue à la regarder sans parler. Elle ne remarque même pas l'essoufflement dans sa voix lorsqu'elle parle. Où elle essaye de me convaincre qu'elle va bien.

- Merci de vous inquiéter pour moi, mais il n'y a rien à craindre. Sur ce, je vais vous souhaiter une bonne soirée, j'ai encore du boulot.

Suite à ces mots, elle s'en va. Quelle idiote.


************************************************************************

Hello guys !

New chapitre,
j'espère qu'il vous a plu !

Kiss🦋✨

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top