12.

♪°Pour une lecture avec plus de sensibilité, écoutez la musique en média°♪

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𝐋𝐮𝐜𝐞 :



Message Inconnu :

Coucou beauté, comment vas-tu ?

C'est qui ça encore ?!

Je ne me pose pas plus de question et vais prendre les commandes des premiers clients. Le service est plutôt fluide aujourd'hui, c'est calme. Il y a des groupes d'amis, des amoureux et des familles, un peut comme d'habitude sauf que la majorité réserve leurs places la veille.

J'enchaîne les allers et retours entre la cuisine et la salle à manger, les commandes sont nombreuses, la cadence augmente un peu plus. 

À chaque nouvelle arrivée il faut s'enquérir de ce que désire le client, filer avec sa commande et revenir le plus rapidement possible avec son repas.

Naomie se masse les bras depuis quelques minutes déjà, avec tous les plateaux transportés jusque là c'est compréhensible.

Nous passons le reste de la soirée avec le même rythme, vers une heure du matin la salle commence à se vider il reste à peine trois tables occupées. Lorsque les derniers clients partent enfin, c'est le soulagement total, je grogne de joie en m'asseyant.

– EN-FIN articule Marie qui aussi fatiguée que moi.

Naomie ne tarde pas à nous rejoindre ainsi que Harris et Ruben. On se regarde tous tandis que les cuisiniers font la plonge, ce soir c'est le manager du restaurant qui fera la fermeture avec les caissières. Je suis complètement épuisée donc je me lève et dit :

– Bon les amis, ce n'est pas tout d'être assis là mais je dois vous laisser, sinon je n'aurais plus de force après.

Ils acquiescent et me font des signes de mains alors que je me rends dans le vestiaire me changer. Je ressors de là une dizaine de minutes plus tard et me dirige vers mes amis.

– Bon les gars j'y vais, passez une bonne nuit.

Ils me sourient et répondent :

– Bye mon cœur, fais attention sur la route dit Naomie.

– À mardi, cri Harris.

Dehors l'air est frais, très frais même du coup je boutonne mon bomber et fourre mes mains dans les poches de ce dernier. Ça caille de plus en plus et avec toute cette belle matière grise dans ma tête je n'ai pensé à me commander un Uber.

Je me dirige vers une station de métro pas loin, j'en ai pour dix minutes de marche mais bon je n'ai pas trop de choix. Mes AirPods aux oreilles je mets une chanson de KS Bloom intitulée l'amour, c'est l'une de mes préférées.

La nuit est belle, tout paraît calme, j'avance rapidement ne voulant pas m'éterniser dehors, j'ai cours tout à l'heure quand même.

Une fois dans la trame du métro, j'attends deux minutes avant qu'il ne s'arrête et j'embarque. À l'intérieur c'est serré mais grave, et malheureusement pour moi il n'y a plus de place assise.

Je reste debout tout le long du trajet, nous arrivons enfin à mon arrêt et je me précipite vers les portes. Mon appartement est à quelques pâtés de maison, il me faut à peine cinq minutes pour y arriver.

Lorsque j'insère enfin la clé dans la serrure c'est le soulagement, j'entre et referme aussitôt avant d'aller me jeter sur le canapé. Une heure cinquante cinq et l'enfant est toujours éveillée, ça sent déjà le retard ou pas.

Je me lève après un bon moment passé sur le canapé, et pars dans ma chambre. Je me déshabille puis je vais me laver. Une bonne douche chaude plus tard et revêtue de mon pyjama je me rends dans la cuisine parce que mon ventre cri famine !

Il est assez tard donc une tasse de lait vite fait fera l'affaire, je l'avale d'une traite et précisons que c'est du lait froid, le best. Je rince ma tasse et la pose dans le sèche vaisselle. Une dernière vérification si le gaz est bien fermé, extinction des lumières et go au dodo après avoir pris mes comprimés.

Six heures pile, mon alarme retentit dans toute la pièce m'obligeant à me réveiller malgré la douceur de mon lit. Je m'assieds quelques secondes pour reprendre mes esprits et aller prendre ma douche.

Je me vêt d'un pantalon tailleur noir, chemise blanche, pull over noir par dessus la chemise puis enfile mes doc Martens aux pieds. Le maquillage c'est pas trop mon truc, juste un combo lèvre glosse plus crayon c'est calé sans oublier l'anti-cernes et l'highlighter sur des zones stratégiques de mon visage.

Je fixe le tout avec un spray puis je vais prendre ma mallette où je dispose ce dont j'ai besoin pour ma journée de cours. J'applique du parfum et sort enfin de la chambre.

Il est Sept heures moins deux, j'ai en gros une demi-heure avant le début du cours. Se rendre à la fac le ventre vide n'est pas conseillé, surtout pour moi mais je n'aime pas manger très tôt le matin pour autant.

Une tasse de café avalée et hop c'est le départ. Je dévale les escaliers à toute vitesse et sort du bâtiment.

Lorsque j'arrive enfin à la fac il y'a encore pas mal de monde dehors. Mais nous ne suivons pas la même filière du coup je spide vers l'amphithéâtre.

L'enseignement n'est pas encore là Dieu merci ! Je file m'asseoir au milieu comme ça je ne serais pas dérangée par Quentin et sa clique.

En vrai je veux juste rentrer me poser tranquille mais bon, ma réalité c'est que j'ai un TD de droit pénal international.

Il est nécessaire de distinguer, d'une part, le droit international pénal qui s'attache aux crimes internationaux et, d'autre part, le droit pénal international qui renvoie aux règles régissant la collaboration pénale sur le plan international.

Le professeur arrive et se place sur l'estrade, il commence par des civilités puis enchaîne avec les questions. Il se munit d'un marqueur noir et griffonne des termes clés de notre travail à peine visible sur le tableau blanc.

Le bruit des claviers qui se font massacrer tellement les étudiants frappent dessus avec rapidité remplie toute la salle.

Contrairement à eux, je n'ai pas préféré sortir mon PC j'utilise une feuille blanche, un stylo, crayon, gomme et surligneur. Je note que les grands points, les articles et qualifications des faits qu'ensuite j'irai développer à la maison.

Entre temps les échanges dans la salle sont vifs et bien précis, chacun défendant une règle de droit édicté en la matière.

L'amphithéâtre est en feu, Anatole, un rouquin assis bien devant prend la parole :

– Le droit pénal international est l'ensemble des droits et des principes qui régissent les problèmes pénaux et les enjeux de la politique pénale posés par la répression des crimes troublant l'ordre public international ou les grandes valeurs de l'humanité. Alors abordons l'espace d'un instant le génocide qu'a subit le Rwanda et des sanctions appliquées aux commanditaires de ce méfait par les juridictions nationales de ce pays.

Et la dans ma tête je me dis mais il raconte quoi lui ?

Les réactions fusent et c'est à Sophie que revient la parole :

– Vous faites erreurs monsieur Du Beauchant, le génocide du Rwanda n'a pas été traité par les juridictions nationales mais plutôt par le tribunal pénal international Rwandais. En l'espèce il demeure que la compétence universelle des juridictions nationales à l'égard des crimes contre l'humanité et des crimes de génocide n'a pas été établie en termes précis par des textes internationaux mais est souvent considérée comme faisant partie du droit international coutumier. Cependant, selon les statuts des Tribunaux pénaux internationaux les juridictions nationales et les tribunaux internationaux sont concurremment compétents pour juger les personnes présumées responsables de violations graves du droit international. Toutefois les TPI ont la primauté sur les juridictions nationales.

L'enseignant fait un petit rictus et note les éléments qui vont dans le sens des titres énoncés bien avant l'échange.

Je fini par lever la main afin de prendre la parole.

– Nous savons par les faits que le 4 septembre 1998, le tribunal pénal international Rwandais condamne Jean Kambada à la prison à perpétuité pour ses responsabilités dans le génocide de 1994 et le 2 octobre 1999, l'ancien maire de Taba, Jean-Paul Akayesu est condamné à la même peine. Mais ce conflit remonte à bien longtemps maintenant, parlons de sujets ressent comme le génocide subi par les populations congolaises dans le nord du pays. Un conflit soulignons le, ignoré par les tribunaux pénaux internationaux, l'ONU et qui a ce jour le plus meurtrier que le monde est enregistré, touchant à 80% les enfants de moins de dix ans, des mineurs soumis au travail forcé, abusé et bien pire encore ! Que font les tribunaux pénaux internationaux aux vues des faits susmentionnés ?

Je me rassois et poursuivi ma prise de note alors que certains sont à deux doigts de se crêper les chignons.

Le professeur met un terme à cet échange houleux et aussitôt le calme revient. Le tableau blanc est plein sur ses trois parties avec les apports de tous.

Il est précisément douze heures tapantes lorsque le TD prend fin et j'ai faim. Je crève la dalle, non c'est abusé d'avoir autant envie de manger.

Tandis que la salle se vide moi je suis assise,rangeant mes affaires tranquillement. Je fini par me lever et sortir bien vite de l'immense bâtisse, le ministère du ventre réclame son dû.

Je me rends dans la grande cours et là une immense foule de jeunes gens s'y trouvent. C'est beau à voir toute cette diversité, je ne m'attarde pas longtemps et m'en vais dans notre restaurant étudiant préféré à Maxence et à moi.

En parlant de lui je n'ai pas de ses nouvelles depuis quelques jours déjà. Je l'appellerais plus tard pour l'instant il faut que je me nourrisse. Je commande une portion de frites avec une salade César et un coca.

En attendant que mon repas arrive, je vais traîner sur les réseaux sociaux plus précisément sur Instagram. Je vois un poste récent de Lou, elle s'amuse bien la petite, puis je rentre sur le compte de Netflix pour regarder les nouvelles sorties ou trouver un bon film à regarder lorsque je vais rentrer.

Un serveur revient avec mon plat, il le pose sur la table en me souhaitant un bon appétit. Je le remercie en souriant avant qu'il retourne bosser. C'est enfin l'heure de vérité, le moment tant attendu, celui de manger.

Je savoure mon repas comme jamais, c'est très bon en plus. Pendant ma dégustation mon téléphone vibre deux fois, je vérifie et c'est encore ce numéro inconnu qui m'envoie des messages.

Message Inconnu :

Hey ! Comment vas-tu ?

Message Inconnu :

Allez réponds là, te fais pas prier !


Mais c'est qui cette personne ? Minimum tu te trompes de numéro une fois après tu te rends compte que ce n'est pas la bonne personne à qui tu écris mais là rien !

Bref je continue de manger, paye l'addition et ensuite je rentre chez moi. Je suis crevée, j'ai juste besoin de sommeil et de calme. Le bâtiment est silencieux, même pas une mouche qui rôde, rien.

Je troque les vêtements que j'avais contre des plus léger, un tee-shirt large qui m'arrive aux cuisses et un short moulant noir. Je me rends compte que je n'ai pas fais le ménage hier et avant hier, il faut que je me rattrape.

Je commence par ma lessive en triant les vêtements qui décolorent pendant la lavage et lance la première machine. Quand c'est fait je me rends dans la cuisine passer l'aspirateur ainsi que dans le salon. Et que serais le ménage sans un peu de musique ? Rien du tout alors je connecte mon téléphone à l'enceinte bluetooth et lance une musique calme.

Il est environ seize heures lorsque je termine, et j'ai un petit creux du coup je décide de me faire des crêpes. Pendant que je dispose ce dont j'aurais besoin, je décide d'appeler l'énergumène qui me sert de meilleur ami. Il répond au quatrième bip :

– Ouais allô ?

– hum, salut Maxence ! Comment vas-tu ?

– Mouais hum, cha va et toi ?

– Ça roule, Dieu veille je voulais juste m'enquérir de ton état étant donné que monsieur ne fait pas signe.

– Mmh oui c'est vrai que... que toi aussi bref je suis un petit peu occupé là. Dis lui de raccrocher, ajoute une voix qui me semble familière.

– C'est le constat que je fais vu tes gémissements, bref bye je retourne à mes crêpes.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et raccroche avant de mettre à faire ma patte à crêpe. Rien que le parfum de cette dernière me met déjà l'eau à la bouche, je chauffe ma poêle en y mettant une noisette de beurre. Je commence la cuisson de mon encas qui me prend une vingtaine de minutes vue le nombre de crêpes que j'ai fais.

Comme je n'ai rien d'autre à faire, je pose mon assiette de crêpes sur un plateau, avec un verre de jus d'orange et une pomme. Le chocolat ne peut pas manquer c'est l'indispensable, je vais donc me poser sur le canapé, dépose le plateau sur la table basse.

Je lance Netflix à la recherche d'un film qui pourrait m'intéresser et tombe finalement sur famille recomposée. J'attaque mon casse croûte en regardant le film pour adolescents qui est soit dit en passant très drôle.

Mon téléphone vibre, je reçois de nouveau un message mais ce n'est pas le numéro inconnu.

Message Maxence❤️‍🩹:

Eh demoiselle ! Tu n'as pas intérêt à finir NOS crêpes, j'arrive dès que possible. Et je ne rigole pas !

Je ris en lisant son texto, il est tombé dans le piège, cet enfant aime trop les crêpes. Après un bon fou rire je me remets à manger jusqu'à ce que quelqu'un vienne frapper à ma porte.

– Toc toc ? Luce t'es là c'est Fatima

– Et Hafsa, crie cette dernière.

Non mais elle se croit où pour crier comme ça ? Je ne réponds pas et baisse le son de la télévision. Elles insistent encore quelques minutes avant que Fatima ne dise :

– Elle n'est sûrement pas là, on repassera ce soir.

– Ouais, elle n'est jamais chez elle de toute façon, allons-y et sache que tu reviendras sans moi.

Choquée. Je suis choquée. Elle a quoi Hafsa en vrai ? Seigneur attrape ta fille et calme son cœur, sérieusement il est mieux que je l'évite. Je ferais un message à Fatima un peu plus tard pour ne pas qu'elle s'inquiète.

Je poursuis mon film en me demandant ce que Hafsa peut bien avoir contre moi. En tout cas qu'elle ne m'approche pas sinon ça va barder.


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Hello darling's !! ✨❤️

Je tiens d'abord à vous présenter mes sincères excuses pour le silence puis vous souhaiter une bonne et heureuse année 2024 🥳❤️
Mon désir pour cette année est que vous vous portez mieux que l'an dernier, faites ce qui vous rend heureux et profitez de chaque instant avec vos proches, la vie est trop courte et on vieillit chaque jour un peu plus.

Sinon comment ça va dans vos vies ? Comment se passe le début d'année pour vous ? Moi ça va plutôt pas mal, Dieu est fidèle ❤️☺️
J'espère que vous avez apprécié le chapitre !?

À très vite les amours !

Kiss ✨🦋

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