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♪°Pour une lecture avec plus d'émotion écoutez la musique en média°♪
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Luce
Crois-tu au destin ? Moi oui. Crois-tu au hasard ? Moi, pas vraiment. Je pense et j'ai la ferme conviction que tout ce que nous faisons est écrit depuis toujours. Vous direz que c'est complètement stupide, mais je suis née et j'ai grandie avec cette certitude.
Salut, je suis Luce POBA, 21 ans et je suis en quatrième années de Droit à l'université de la Sorbonne. Mon rêve est de devenir l'une des meilleures avocates au monde. Je regarde beaucoup de séries en rapport avec mon futur métier comme, Suit, Murder, Better call Saul, Lincoln, Law school etc.
Aujourd'hui j'ai fini les cours un peu plus tôt, coïncidance ou malchance, ce soir il y a un match de football. Et devinez quoi, mon meilleur ami, Maxence, n'a pas arrêté de me boucher les oreilles avec ça. Moi qui pensais récupérer tranquillement, au calme sur mon canapé, apres un week-end désastreux et un lundi matin pas bien amorcé, c'est mort.
J'ai besoin de repos, c'est obligé, mais têtu comme il est, monsieur refuse de lâcher l'affaire.
- Luce ! Luce, attends moi !
Ah, voyez, quand on parle du loup.
- Oui Maxence, qu'est ce qu'il y a ? fis-je en lui lançant un de mes regards blasé.
- Non, commence pas à bouder, je venais juste t'informer que je passe te chercher à 18 heures.
- Maxou, ce n'est pas que je refuse de t'accompagner, mais il faut vraiment que je me repose, je peux chuter à n'importe quel moment. Regarde comment je suis essoufflée.
- J'ai gagné deux places VIP, je répète VIP et tu veux que j'y aille seul ? Il est midi, d'ici dix-huit heures tu te sentiras mieux. Au pire t'auras qu'à prendre tes médicaments avec toi.
- Ah seigneur ! Max, que vais-je faire de toi ? Voyons si mon état s'améliore dans le cas contraire, ne compte pas sur ma présence, dis-je en souriant.
- Tu sais que je t'aime toi, il dit tout enjoué.
- Oui, Maxence je sais. Bon tu me ramènes ? J'ai la flemme de prendre les transports en commun aujourd'hui.
- Évidemment ma chère !
Nous marchons encore quelques mètres, sa voiture étant garé pas loin. Une fois dans l'habitacle, il se décide à mettre de la musique douce, et commence à me raconter ce qu'il faisait pendant le cours. Au lieu de suivre les explications du professeur de droit des affaires, monsieur envoyait des messages à des filles sur meetic. Non mais vous y croyez vous ? Et c'est encore moi qui vais jouer l'enseignemente parce-que j'explique super bien les cours.
Ce qu'il faut savoir sur Maxence, c'est qu'il est blond cendré, des yeux bleus, une peau douce au touché, un visage mi-ovale mi-carré, il fait un mètre quatre vingt dix, les épaules carré, robuste, un sourire d'ange à faire craquer plus d'une mais surtout c'est une grosse tête. Niveau émotionnel, il est très affectif, toujours au petit soin, s'inquiète pour un rien, ultra protecteur, plus que lui tu meurs. Maxence est doté d'une sensibilité extraordinaire, c'est rare de nos jours ou tout est camouflé par le superflu.
Sa personnalité se complète plutôt bien avec la mienne. Très introvertie, froide aux premiers abords, toujours sur les nerfs, discrète et réservée. Mon un mètre soixante-douze contraste avec la taille de mon meilleur ami et c'est pratique pour les câlins. Précisons que je suis une obsédée de câlin. Pour moi un câlin peut iluminer quelqu'un, apporter du réconfort, donner du bonheur, mais surtout sauver une vie. Je ne m'en lasse jamais.
Nous sommes arrivés chez moi, ou plutôt devant mon immeuble étudiant. Oui, vous l'aurez compris la majorité des personnes qui y résident sont des étudiants étrangers et une minorité française. Il y a deux couples de quarantenaire et une mémé, qui sont hyper sympas. C'est comme une grande famille, tout le monde s'entend à merveille.
Je descends du véhicule, suivie de près par Maxence. Il verrouillé sa Mercedes-Benz et nous montons au quatrième étage, vive l'inventeur de l'ascenseur ! Franchement je n'aurais pas pû, dans mon état, marcher jusqu'à mon appartement. Voilà, nous y sommes. En passant devant la porte d'un des apparts, je vois Hafsa et Fatima, assistent en train de rigoler. Elles n'ont pas cours ces demoiselles ?
- Salut les filles, dis-je, imité par Max.
- Salut le gang des inséparables.
- Yo' il sort d'où ce surnom encore ?
- Mais vous vous êtes regardés, dis Hafsa, toujours fourrés ensemble comme les cinq doigts d'une main.
- Et on en parle de vous, pire de des sangsues sur un torse musclé, répond mon ami.
On se met toutes les trois à rire à gorge déployée. Qu'est ce qu'il peut être hillarant ce mec.
- Bon à la revoyure mes ouestafs préférées, faut que j'aille dormir un peu avant d'être embarquée par ce tourbillon humain, je dis en pointant du doigt le garçon.
- À plus ma belle centraf préférée, répondent-elles.
Nous les laissons et j'arrive devant ma porte, insert la clé et l'ouvre. Dans l'appartement mon ami faussement indigné, s'assoit sur mon canapé.
- Bon tu es rentrée, il faut manger et te reposer, quant à moi, le tourbillon humain, je passerai te prendre à dix-huit heures tapente. Il est treize heures, donc tu as une longue marge de temps.
- Oui chef dictateur Maxence. Aller maintenant fil, oust.
Maxence parti, je vais prendre une douche, puis je me fais un truc à manger plutôt léger, histoire de ne pas déranger mon estomac qui me fait horriblement mal. Quand c'est prêt, je me sert et m'assoie devant One Three Hill encore appelé les frères Scott. C'est un classique et je ne m'en lasse pas. Mon repas terminé, place aux médicaments ! Arg je déteste ça mais je suis obligée de les prendre.
Quelques minutes après je reçois un appel Facetime de mon petit frère. Eh oui, je suis l'aîné d'une fratrie de trois enfants, la classe hein.
- Bonjour Lu, comment tu vas, dit Paul du haut de ses seize ans.
- Coucou, ça va pas trop bien, mais bon je gère et les parents ?
- Hum, encore ton estomac ? Est ce que tu as pris tes médocs ?
- Oui, encore. Oui chef regardez, lui dis-je en agitant le sachet de Gaviscon vide et la plaquette de comprimé juste à côté. Sinon t'as pas répondu à ma question.
- Les parents vont bien, maman est toujours en train de se tuer à la tâche, papa rentre toujours aussi tard le soir, bon ça dépend des jours. Et il y a Thérésa qui est dans les parages, à faire je ne sais quoi.
- Okay, appel la s'il te plaît.
- Théthé ! Raplique il y a Luce au téléphone, Facetime donc dépêche.
Je me met à rire en l'écoutant, qu'est qu'il a grandi. Une minute plus tard ma petite princesse raplique, qu'est ce que je l'aime. Mes petits frères sont comme mes enfants, j'ai appris à prendre soin d'eux très jeune.
- Luce ! hurle ma petite sœur, tu vas bien ? Tu me manques, termine-t-elle le visage triste.
- Hey, je vais bien et toi ? Plus que deux ans et je serais de retour à vos côtés Dieu voulant.
- Ça peut aller, le collège est soulant. Amen, il voudra.
- Bon à plus les mioches, il faut que je me repose, bye, je vous aime fort, bisous.
- Nous aussi on t'aime, bye.
Ils raccrochent et je peux enfin aller me jeter sur mon lit.
*****
J'étais en train de dormir, quand soudain mon téléphone s'est mis à sonner, ce qui m'a réveillée en sursaut. Putain je déteste ça, sans oublier le bruit provenant de la porte. Mais qui peut frapper aussi sauvagement chez les gens à une heure pareille ? Attendez il est quelle heure s'il vous plaît ? Je regarde mon téléphone est bim prends ça dans tes dents, dix-huit heures dix minutes, vingt appels manqués de Maxence. Ça doit être lui à la porte, du coup je file ouvrir.
-Hi, dis-je.
- Non mais t'es sérieuse là ? Meuf il est...
- Oui, je sais, dis-je en l'interrompant. Je vais aller me doucher, patiente quelques minutes.
- Tship, les gabonais, toujours en retard eux. Tu dis douze heures ils se pointent à quatorze heures.
- Sache que je t'écoute, et depuis quand tu tship toi ? Mauvaise influence sur toi, c'est pas bon du tout, criais-je de ma chambre.
Je vais prendre ma douche, quand je me sens bien propre, je vais m'habiller. Il fait frais, donc j'opte pour un pantalon boyfriend beige, un tee-shirt blanc, avec une doudoune gris claire. J'enfile ma paire de chaussette Nike blanche, et vais prendre mes Jordan 4 beige quand je l'entends hurler mon prénom.
- LUCE ! Il est dix-huit heures quarante cinq meuf, tu fais quoi ?
- Deux minutes je prends ma sacoche là.
Mon téléphone, ma carte d'identité, porte monnaie, gloss pour éviter d'avoir les lèvres gelées, parfum, airpods, chek tout est là enfin je crois, bref je me dépêche d'aller retrouver l'autre homme des cavernes qui risque de débouler me chercher dans ma chambre.
- Suis là on peut y aller maintenant.
- C'est pas trop tôt, j'ai failli crever d'ennuie à t'attendre. Let's go !
Nous voilà, direction le parc des princes, à toute vitesse. Ce gars est un fou, il veut nous tuer ou quoi ? Aïe, mon estomac vient de se réveiller, merde.
- Maxence ralenti s'il te plaît, je risque de vomir dans ta sublime voiture.
- Quoi ? Mais nous y sommes presque.
- Justement, ralenti, on aperçoit déjà le stade d'ici.
- Okay c'est bon.
Dieu merci, nous y sommes, reste plus qu'à trouver comment passer avec toute cette foule. Mon ami me prend la main et me remet un passe, c'est vrai que nous sommes VIP. Du coup nous ne faisons pas la queue comme tout le monde, nous passons par l'entrée des joueurs. Nous allons nous asseoir à la quatrième rangée proche des familles. Hein ? Je suis à côté des Mbappé.
- C'est trop cool, les joueurs ne vont pas tarder à arriver pour l'entraînement d'avant match.
- J'ai pas compris comment tu as fait pour obtenir des places VIP.
- Trop long à expliquer, contente toi de profiter du match.
Je n'est pas le temps de répondre car les joueurs entrent sur le stade. La foule est en émoi et les cris fusent de partout. Les joueurs du PSG saluent leurs supporters tandis que ceux de l'équipe adverse font de même avec les leurs. L'entraînement débute et dure quelques minutes, vingt environ. Ils retournent finalement dans les vestiaires et pendant ce temps je discute avec Maxence qui est très impatient que le Match débute. En bon fan de foot chacun donne son pronostic.
- Hum je crois que le PSG va gagner ce match haut la main, avec 3 buts, sans en recevoir un seul, dit mon ami.
- Je parie pour un score plus haut, du genre 4 à 1. De plus sans carton jaune pour Paris.
- Le vainqueur invite l'autre à manger une glace !
- Mais non, tu sais très bien que je ne peux pas en manger, c'est injuste.
- Désolé mon bébé d'amour mais c'est la vie, tu pourras m'admirer prendre tes parfums préférés. Marché conclu ?
- Oui, marché conclu mais sache que tu me le peaira.
Après cette courte discussion, les joueurs reviennent sur le terrain et après l'hymne de chaque club, le match débute enfin. Le Paris Saint-Germain reçois l'US Pays de Cassel pour les seizième de finale de la coupe de France. Pour l'instant c'est le PSG qui a la plus grosse possession de balle. Le ballon atterrit dans les pieds de Kylian Mbappé qui sprint jusqu'à la cage adverse et driblant les défenseurs du Pays de Cassel finit par marquer le premier but du match à la vingt-neuvième minute. Il court vers l'une des caméras et fait sa célébration avec ses coéquipiers.
Le reprise de balle pour le pays de Cassel, qui essaie de rentrer dans la partie parisienne du terrain, mais fini par perdre de nouveau le ballon récupéré par Paris. Sans crier gare Neymar avance avec la balle aux pieds, fait une passe à Verratti qui lui renvoie le ballon, Neymar tire et c'est but pour le Paris Saint-Germain. La foule scandé son prénom. Le jeu reprend sans vraiment d'intensité pour l'équipe menée qui perd de nouveau le ballon, c'est lassant, leur coach crie de se remettre en position. Pendant ce temps Danilo avance sur le côté gauche, il fini par être contré, le ballon sort du terrain, touche pour Paris. Danilo prend la balle dans ses mains et fait un lancé à Kylian qui court comme si sa vie en dépendait, en direction des cages de l'UPC, tire et marque à la trente-cinquième minute de jeu ! Toutes les tribunes sont remplies du drapeau du PSG, le collectif Ultra Paris chante les louanges de leur sportifs. Dans le microphone une personne un journaliste cri Kylian et la foule répond Mbappé. Il enchaîne avec un autre magnifique but sur une passe décisive de Vitinha, à la quarant unième minute. Le score à la mi-temps est de quatre à zéro en faveur du PSG.
- Qu'est ce que je t'ai, ils vont le gagner ce match !
- Frère ton pronostics était de 3 - 0 et là ils mènent 4 - 0, du coup rien n'est encore joué car le pays de Cassel peu marquer un but et ce sera mon pronostic le meilleur.
- Pff tu penses qu'ils pourront égaliser avec tous ces bras cassés sur le terrain ? Regardes Navas, comment il s'ennuie. Il n'y a carrément pas de frayeur de la part de ces gens là, fit-il en montrant du doigt l'UPC.
- Mouais, je réponds quand soudain je suis prise d'un violent vertige.
Je me prends la tête dans mes mains et appuie fort mes yeux, jusqu'à ce que ça passe. Je fini par les rouvrir mais c'est au tour de mon estomac de brûler, j'ai mal tellement mal que je reprime un haut le cœur. Putain !
- Luce, tu vas bien, s'enquit mon ami.
- Hum, ça va passer faut juste que je prenne mes médicaments, dans ma sacoche.
Je la prends puis ouvre, mais y a zéro sachet de Gaviscon dedans. Comment ais-je pu oublier de les mettre ? Voyant que mon visage reste sans expression, Maxence regarde à son tour dans le petit sac puis dérive Sew yeux sur moi.
- Ah c'est bon, ça va passer t'inquiète pas.
- Sûre ?
- Oui.
Les deux équipes reviennent sur le stade. Le jeu reprend, à la cinquante sixième Mbappé marque mais cette fois-ci je je fête pas ce but je ne me sens pas bien. Toutefois, pour ne pas inquiéter Maxence qui est à fond dans le match, je me contient. Je commence à transpirer, mes mains deviennent moite, plus que vingt-et-une minutes et le match sera fini tiens bon, me dis-je à moi-même. Entre temps Mbappé marque de nouveau, c'est un robot cet homme. À la quatre-vingt-cinquieme minutes, je serre très fort ma sacoche et décide de me lever. Il est hors de question que je fasse devant tout ce monde, devant les caméras.
- Luce ? Pourquoi t'es debout ?
Je tremble légèrement, mais j'ai appris à les dissimuler, je lui répond que je vais au toilette, il gobe mon mensonge. Je quitte la tribune où j'étais en demandant le passage à ceux qui l'obstruaient. Merde, il faut vite que je me m'éloigne d'ici.
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Hello!
Nouvelle fanfiction, comment la trouvez-vous ?
N'hésitez surtout pas à commenter et voter.
À très vite→
Kiss✨🦋
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