Alexis
Chapitre 2 :
Ma seconde victime était un homme. Je l'ai tué cinq jours après Audrey. Il s'appelait Alexis. Je me rappellerais toujours de lui.
Flashback
Je me promène dans la rue tranquillement mais à l'intérieur je suis loin d'être sereine. J'ai peur qu'il y est marqué ''j'ai tué Audrey'' sur mon front. Cette sensation apparaît à chaque fois que je sens que l'on me fixe un peu trop longtemps. Je m'oblige à sortir sans m'y obliger. J'ai cette pulsion qui me pousse à trouver quelqu'un. Avec Audrey c'était trop court. Je veux quelqu'un d'autre. J'en ai besoin... Je viens de dépasser un banc où il y avait un jeune homme dessus. Je fais demi-tour pour l'observer un peu plus sans me faire voir. Il est beau. Je décide donc de le suivre. J'effectue des recherches sur lui. En deux heures j'ai trouvé son adresse, le nom de sa copine, leur date de rencontre et combien il a eu de petites amies. J'ai même trouvé son secret le plus honteux à ses yeux. Tu veux savoir, hein ? Je sais, je sais à quel point tu es curieux petit cœur mais pas maintenant. C'est trop tôt pour te dire son secret. Je suis sûre que tu en as, des petits secrets. Je me ferais un plaisir de les découvrir une à une, chou. Je suis donc Alexis pendant trois jours. J'ai donc appris son emploi du temps par cœur pour pouvoir prévoir son enlèvement. Il sort tous les vendredis soirs, j'en ai donc profité pour le draguer, puis mettre de la drogue dans son verre. Je l'ai sortit par derrière. Mais un homme m'a vue et m'a demandé si mon copain aller bien. J'avoue avoir eu un moment de panique puis j'ai joué le jeu en disant que non. Donc l'homme m'a aidé à l'amener dans la voiture. J'allais le mettre dans mon coffre mais l'homme m'a dis qu'Alexis serait mieux devant. J'ai souris bêtement en le remerciant. Je suis ensuite partie avec Alexis dans ma voiture. Malgré ce contre-temps et la panique de me faire prendre j'ai réussi à l'amener dans un nouveau entrepôt abandonné. Il a commencé à se réveiller quand je l'ai attaché sur la table. La même que j'ai utilisée pour Audrey. Je suis impatiente alors j'ai pris la décision de le baffer pour le réveiller. Il m'a regardé, a essayé de se détacher et les mêmes questions reviennent.
-Que me voulez-vous ? Qui êtes vous ? Pourquoi je suis attaché ? Nous sommes où ? Ne me faites pas de mal, s'il vous plaît.
Ces phrases ou questions me font me sentir plus puissante, ça me montre à quel point je décide pour leur vie. Enfin leur mort. Je ne lui ai pas répondu. J'ai pris mon petit chalumeau qui sert normalement à souder les petites pièces électroniques entre elles. Je lui ai trouvée une fonction bien plus amusante. Je l'allume, le met au minimum pour commencé mais dans ma précipitation je me retourne et je soupire. J'ai oublié de le déshabiller. Je repose donc le chalumeau qui est bien chaud maintenant pour lui déchirer ses vêtements. Ce serait moche qu'il prenne feu à peine commencé. Une fois que Alexis est en caleçon, je reprends mon chalumeau et me place au dessus de son abdomen. Je passe ma main froide sur ses abdos légèrement dessinés. Miam... Je me gifle mentalement car ce n'est pas le moment que je m'égare. Son buste est imberbe, il doit s'épiler, je pense. Le chalumeau rencontre enfin sa peau de bébé et il gémit de douleur en se mordant la langue pour ne pas crier. Je souris sournoisement car il ne veut rien laisser paraître devant moi. Il m'insulte entre ses dents. Que c'est mignon. Une fois mon dessin finit, je regarde mon œuvre.
-Regardes, tu as une belle libellule en brûlure. Je trouve ça classe. Pas toi ?
J'ai le droit à un grognement pour toutes réponses. Bon, il est peut être pas de très bonne humeur avec la douleur. Je range mon chalumeau et il soupire. Je souris mais il ne me vois pas.
-Vous allez me relâcher maintenant que vous avez eu ce que vous voulez ?
Je ricane. Le pauvre, il est tellement naïf. Je prends un tabouret et m'installe à ses pieds mais je le redresse pour qu'il soit assit donc face à moi.
-Tu es tellement innocent, Alexis.
-Comment vous connaissez mon prénom ?
-Je sais tout un tas de choses, sur toi.
-Comme quoi ?
Me demande-t-il avec une pointe de méfiance dans son regard. Je peux aussi voir de la peur, de la surprise dans ses belles prunelles grises. Je soupire mais je décide à parler pour lui prouver que je le connais.
-Tu te nommes Alexis, Léopold Leblanc, tu as 23 ans. Tu as une copine et tu vis avec elle depuis deux mois. Plus précisément depuis le 25 mars 2015. Vous êtes ensemble depuis le lycée, tu as fais ta première fois avec Rosie qui est ta copine actuelle. Tu ne l'as pas quittée depuis la terminale. Tu as redoublé ta première, donc ta copine à 22 ans car tu l'as rencontré en première. Tu es né le 27 mai.
Je regarde ma montre.
-Oh, mais ton anniversaire est dans deux jours, chéri. J'attendrais donc ton anniversaire pour te tuer. J'espère que tu te souviendras de mon magnifique cadeau pour tes 24 ans. Ta copine est née le 28 mai. Tu penses qu'elle réagira comment à ta mort ? Parce qu'évidemment quelqu'un vas te chercher, te trouver dans un évier d'une vieille dame sénile donc elle finira par l'apprendre. Tu penses qu'elle t'aime ? Elle t'aime à quel point ? C'est un bon coup au lit ?
Il rougit et se met de plus en plus en colère. J'adore, il se sent coincé, impuissant, soumis. C'est très amusant.
-Je sais aussi que tu as un secret honteux pour toi. Tu ne l'as jamais dis à personne même pas à ta chère Rosie. Tu as confiance en elle ?
Il hoche la tête les larmes aux yeux.
-Tu aurais pu lui dire voyons.
Il secoue la tête.
-Tu as perdu ta jolie langue, chat ?
Il secoue la tête. Je ricane. Il a trop de fierté pour ouvrir la bouche et parler car si il le fait, il pleure. Je le sais, je le vois.
-Tu peux pleurer si tu veux. Je te comprendrais. Et tu ne seras pas le premier homme qui pleure devant moi.
-Parce que vous avez d'autres victimes ?
Je hoche la tête en souriant fièrement.
-Mais ne t'inquiètes pas. Tu as le privilège d'être le second. Mais tu ne seras pas le dernier.
Il commence à s'agiter sur la table.
-Un peu de calme, voyons. Si tu me casses quelque chose tu sentiras plus le jeu passer. Enfin la douleur pour toi.
Il m'assassine du regard. Enfin il essaie car il ressemble à un petit elfe en colère qui est tout mignon.
-Bon reprenons. Je vais te couper les orteils avec des ciseaux.
-Pour le jardinage ?
Je secoue la tête en l'allongeant. Je prends mes ciseaux d'écolier et lui enlève ses chaussettes. Maintenant, il est juste en caleçon. Il doit avoir un peu froid mais je ne m'en soucis pas. Je place les ciseaux sur son tout petit orteil. Il se crispe quant il sent les lames froides touchées sa peau. Quand je rejoins les deux lames ensemble, un peu de sang commence à couler. Il gémit et se tortille mais je maintiens son pied et je force sur la paire de ciseaux pour que l'orteil se détache du corps de ma victime. Je finis par lui arracher son orteil car les ciseaux ne coupent pas vraiment très bien l'os. Donc c'est dans un cri strident qu'il perd son orteil. Il ne va plus en avoir besoin de toute façon. Je mets son orteil dans le bac qui me servira à le dissoudre. Mais il saigne beaucoup et je ne veux pas le perdre dans une bête hémorragie dont je n'ai pas décidé qu'elle est lieu. Je recouds donc l'endroit où était son petit orteil. Il hurle un peu plus. Ça me réjouis de le voir comme ça. Je me sens bien, libre. L'adrénaline a prit le dessus sur mon corps, sa souffrance s'évacue et me fais du bien. Je fais pareil sur l'autre pied pour équilibrer. Je le vois pâle, blanc et transpirant de douleur. Il suffoque un peu. Je m'approche de sa tête pour lui parler.
-Chou, je reviens dans 24 heures, je vais vivre ma vie dans une tente devant l'entrepôt. Tu restes sage, il n'y a personne pour t'entendre à part moi donc tu peux crier tout ce que tu veux.
Il est dos à la porte de l'entrepôt. Je pars donc à l'extérieur. L'air de rien, ça fait une journée qu'il est là. Il endure bien, c'est une bonne chose.
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Ellipse de 24 heures
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Comme promis je reviens 24 heures plus tard. Il s'est endormit après avoir hurlé à l'aide. Je le secoue pour qu'il reprenne conscience et il fait un bon en criant. Je rigole face à sa réaction.
-Oh, vous êtes là. Ça fait déjà 24 heures ?
Je hoche la tête.
-Ça passe plus vite en hurlant ?
Il hausse les épaules comme il peut.
-Reprenons.
Il secoue la tête les larmes aux yeux. Je me retourne vers mes instruments pour choisir le quel je vais utiliser. Quand mon choix s'arrête sur mon scalpel, je me retourne.
-Tu sais quel jour, nous sommes ?
Il secoue la tête en fixant ma lame. Je ne suis pas sûre qu'il m'est comprise ou entendue. Ce n'est pas grave, je suis d'humeur bavarde.
-C'est ton anniversaire, aujourd'hui.
Il a un éclair de soulagement qui passe par son visage. Si tu savais, tu ne serais pas soulagé, mon gars. Je commence à entailler ses jambes et je parle toujours.
-Tu sais, ce n'est pas bien de cacher à ta copine ton secret. Ce n'est pas une honte tu sais. Il faut de tout pour faire un monde.
Je remonte ensuite mon scalpel de sa cheville à sa hanche. Il veut bouger mais ne peut toujours pas.
-Je suis sûre qu'il y a pleins de Drag Queen dans la ville et tu ne dois pas être le seul à ne pas assumer. N'empêche, c'est rigolo que tu n'assumes pas. Tu mens donc à ta copine pour pouvoir le faire. J'étais morte de rire quand j'ai appris ce que tu faisais la nuit.
Je fais l'autre jambe à une lenteur inhumaine. Même un escargot irait plus vite. Je lui fais ensuite un bonhomme qui sourit sur le torse. Je coupe ses tétons en deux et quand je le fais il pleure, hurle, m'insulte mais moi, je suis bien. Je revis de plus en plus. Au fur et à mesure qu'il hurle sa douleur je me sens presque volé. Je décide ensuite de donner quelques coups de lame sur son visage. Tout le contour puis son nez. Je m'arrête là pour le scalpel. Je lui caresse le visage tendrement.
-C'est l'heure, chéri.
Il soupire de soulagement. Mais ne soit pas si pressé, tu vas souffrir avant. Je prends le bac en plastique et y mets l'acide pour le dissoudre. Je me protège et le sédative car je vais le détacher. Il est conscient mais son corps ne réagit plus. Je le rentre dans l'acide et il hurle car il ressent la douleur. Il hurle pendant dix minutes environ puis s'évanouit de douleur. Je le plonge entièrement et le corps prends 12 heures à se dissoudre complètement. Pendant la nuit je vais chez la mamie sénile puis place ses restes dans son évier. Évidemment la bouillie rouge de corps bouche l'évier mais ce n'est plus mon problème.
Fin du flashback
Quel merveilleux souvenir. Alexis commençait à me faire rire, dans sa douleur. Dommage que tu n'aies pas pu assisté à ça. Ce moment est inoubliable. Il restera gravé dans ma mémoire. À la prochaine fois, cœur. Je te raconterais une autre personne qui m'a marqué, aussi.
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