J'arrive sur la terre ferme. Je sors de l'eau et m'assois sur le sable. Je remercie Sharko de m'avoir transportée. Il me sourit et fait demi-tour.

- Et laisse Zik tranquille le pauvre ! Je lui crie.

Il disparait et je me lève. Je marche en direction de la ville. J'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose. Ma valise ! Je retourne sur le sable, mais je ne la vois pas. Où peut-elle bien être ? Je me mets à creuser et je creuse pendant deux heures, mais toujours rien. Peut-être que je l'ai faite tomber quand j'étais sur le dos de Sharko... Je plonge et nage vers le fond. Trente minutes plus tard, je suis toujours en train de nager et de chercher cette valise, mais toujours rien. Soudain, j'aperçois d'immenses coquillages et un chateau. Qu'est-ce que c'est que ça ? Je nage vers le chateau quand je percute quelque chose ou plutot quelqu'un. La personne se retourne et je la reconnais. Ses cheveux roux, sa queue aux écailles vertes et ses deux coquillages violets. Ariel, la petite sirène.

- Ariel !

- Oui, mais qui es-tu ?

- Oh, je m'appelle Maïs. Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je joue à cache cache avec Polochon.

- Fais attention à Ursula ! La dernière fois, j'avais commandé des maïs sur son site, et tu sais ce que j'ai reçu ? Des poivrons ! Non mais franchement ! Je n'achèterais plus chez elle crois-moi !

- Et toi qu'est-ce que tu fais là ?

Je rêve où elle se fiche complètement de ce que je lui ais raconté ? Comment peut-elle réagir comme ça ?!

- Je cherche ma valise. D'ailleurs, tu ne l'aurais pas vue ?

- Non. Désolée.

- C'est pas grave. Bon bah je vais te laisser !

Je la salue et remonte à la surface. Je sors de l'eau puis me dirige vers la ville. Tant pis pour ma valise ! J'irais m'acheter d'autres vêtements. D'ailleurs, j'aperçois une boutique juste en face. J'entre dans cette boutique.

- Excusez-moi, pourriez-vous me montrer où se trouve vos vêtements jaunes ?

Elle me les montre. Il n'y en a pas beaucoup ! Je trouve ça juste scandaleux ! Le jaune, c'est la couleur principale ! Je les prends, les paye et sors du magasin. Maintenant, il faut trouver ma famille... Autant vous dire qu'on n'est pas sorti de l'auberge !