- Il était debout face à moi, les mains encore attachées, quand le médecin nous signale qu'il devait encore aller signer ses papiers de sorti. Il a tourné la clé d'un demi tour qui résonne encore dans ma tête. A ce même moment mon cœur s'est mis à battre de plus en plus fort. Tellement fort que je n'ai pu entendre le tour de clé qui le libéra complètement.

J'ai suivit le docteur des yeux se diriger vers le comptoir, sortir son stylo de sa longue chemise blanche en coton similaire à celle que porte les chimistes et un bon nombre du corps médical. Je n'ai jamais compris pourquoi cette blouse plaisait tant à nos médecins mais je trouvais ça joli. Le blanc me faisait penser à la pureté.

Il finit en un coup de stylo de signer son papier puis je suis son regard qui se dirige derrière moi. Son regard en disait long alors je me retourne pensant faire face à cet homme aux mains attachés mais les chaînes qui étaient auparavant autour de ses mains étaient au sol et lui avait disparu.

La panique se voyait dans les yeux de toutes les personnes présente. Sans doute parce qu'on était dans un hôpital psychiatrique. Quelques secondes déjà que tout le monde se regarde dans les yeux sans savoir quoi faire face à la situation et voilà monsieur qui réapparaît avec un couteau à la main qui sort de je ne sais où.

« NE VOUS APPROCHEZ PAS OU JE ME TRANCHE LA GORGE » Je dois l'avouer le fait que la menace n'était pas contre moi me soulageait un minimum mais je n'étais pas prête à voir un suicide, l'idée de voir un homme s'égorger sous mon nez me terrifiait. Et ne pas savoir comment réagir face à ça m'angoissais d'autant plus.

Je n'ai pas eu le temps de reprendre mon souffle qu'il s'était déjà tranché la langue. Elle pendait, puis un coup de couteau de plus et sa langue se retrouvait parterre. J'ai eu besoin d'un énorme self-control pour ne pas me retrouver au même endroit que le bout de langue qu'il a fallut ramasser et mettre dans un petit sac sans doute pour laisser la chance au médecin de la recoller.

- Et ensuite ?

- Je ... Ce fut le début d'une longue série d'histoire qui mon travailler psychologiquement, j'avais juste besoin d'en parler et me vider la tête alors... euh...

- Je vous écoute.