11. seule dans le noir

Je prends Hypno pour m'ouvrir une canne d'un repas indescriptible que je fais chauffer sur un petit four à notre disposition. Je vois Silver qui reste dans son coin. Je lui mets un bol de la substance brune inconnu près de lui et je lui propose :

-Est-ce que tu en veux?

Je ne sais pas trop comment interagir avec lui, je ne vois ni ses expression et ni ressens ses sentiment. Je me sens comme parler à quelqu'un sur le net qui utilise aucun émoji. Il reste un moment silencieux en observant Séréna et puis moi pour m'informer :

-Je ne peux pas retirer mon masque devant des non anti. C'est les règles, nous ne devons pas montrer qui est anormal.

Je me sens mal en entendant son ventre gargouiller, suivre des règles propager par une propagande de discrimination, c'est dure, c'est dure de ne pas être dans une normalité. Je me retourne et je mange en regardant le mur de son opposé. Je lui demande :

-Est-ce que c'est correct si je regarde le mur opposé pour que tu puisses manger, je ne regarderais pas, même si je suis curieuse de voir ton visage.

Je l'entends enlever son masque est jouer avec la mixture. Il me confirme :

-Je vais essayer de manger, merci Pénélope.

Je joue dans la mixture avant de lui répondre :

-De rien, mais je me demandais d'où vient cette règle stupide de garder vos masques.

Je l'entends soupirer en laissant sa fourchette tombé dans la cane et il explique :

-C'est une vieille tradition, les Antis sont considérer comme une erreur alors lorsqu'on est en tant qu'Anti, il ne faut pas monter notre identité pour pouvoir avoir une vie normal, mais aujourd'hui je crois que ça ne changerait rien.

Je prends mon pendentif en pensant à un vieux souvenir. Enfant, j'ai souvent demandé des trucs à ma mère sur mon rôle de Psychika et toutes les règles que je dois suivre d'aider sans rien demander à l'aveuglette. Je serre mon pendentif pour me rappeler de quelques bonnes traditions qui change avec le temps :

-Les traditions sont souvent stupide, je ne comprends pas la majorité, mon père avait une tradition avec moi, le jour de mon anniversaire on allait souvent me chercher un gâteau ensemble, mais cette tradition a changé à mes huit ans et des fois le changement c'est bien quand j'ai eu neuf ans j'y allais avec mes frères et c'était plus amusant de prendre nos vélos et chercher le meilleur gâteau à manger les trois ensemble et c'est comme ça que j'avais rencontré Katerina, ma meilleure amie.

-Qu'est-ce qui est arrivé à ton père?

J'essaie de me rappeler du pourquoi ou du comment. Je me rappelle des cris en traitant un enfant de monstre, l'enfant c'est moi, mais qui se soucis de la petite fille. Mon père est partie ce soir-là entre une grande dispute le jour de mon anniversaire. Je suis restée longtemps dans les bras de mon grand frère en attendant que ça se calme. Je me rappelle quand il a franchis la porte, je me suis promise que personne ne me verra comme un monstre et que si ça arrive, ils allaient m'oublier. Je reviens à la réalité et je réponds par un simple :

-Il nous a abandonné.

Un petit silence s'en suit. Je me demande pourquoi je lui parle de ça, un besoin de socialiser, c'est stupide, mais des fois c'est bien de ne pas rester dans le silence. Le son de la fourchette continue à me faire trembler pour qu'un petit murmure s'en suive :

-Je suis désolé.

Je fais voler la fourchette en pensant que ça pourrait me calmer, mais la vérité est que je ne peux rien changer, je peux juste continuer. Il n'a rien à faire avec ma situation, je trouve que dire désolé après ça est stupide, mais bon je vais dire ce que je me dis toujours :

-Je ne suis pas à plaindre, j'ai eu une enfance correcte, même bonne.

Je peux me plaindre que tout a mal été, mais ça ne veut pas dire que personne a eu pire. Je suis quand même un enfant qui a eu trois repas par jour et quelques désires combler. Il me confronte :

-C'est ce qu'on se dit tous, mais tu as le droit de dire que ton enfance est de la merde même s'il y a pire.

Je reste un moment sans faire un mouvement. J'entends le son de la fourchette qui rebondit à côté de moi. Quelqu'un m'avais déjà dit ça dans le passer. J'entends les pas qui se rapprochent de moi, j'ai le droit de me dire que je ne vais pas bien. Je me rappelle de ce garçon qui m'a fait comprendre ça. Je retourne pour le voir, je veux savoir qui il est dans un élan de curiosité, mais il a remis son masque. Je lui demande :

-Est-ce que tu es honnête avec moi? Est-ce que tu me cache un truc?

Il met sa main sur son masque. Il reste un moment paralyser sans bouger. Je me rapproche de lui et je mets ma main sur sa main. Je suis stupide de penser que c'est l'amour de ma vie qui m'a suivi jusqu'ici. Je suis aveuglé par mon cœur que j'ai brisé pour une responsabilité que je ne voulais pas, mais qu'on m'a imposé. Elles sont différentes, ses mains, elles sont plus rugueuses. Je lui mets sa main de côté sans lui expliquer. Je peux voir un peu de ses yeux, des yeux bleus comme le ciel sans nuage, je sens comme si j'ai une petite connexion en ce moment, je ne peux pas, je change mon regard de position. Je continue :

-Je suis désolée, je ne voulais pas te mettre dans cette situation. Je ne suis juste pas encore guérie de ma rupture.

Je dois me contrôler, c'est normal de dire des trucs comme ça à une personne qui peut pleurer à n'importe quel moment sur un sujet x. Je suis juste une bombe à retardement qu'il doit s'assurer qu'elle n'explose pas. Il ne fait pas ça par émotion, mais par devoir. Il répond :

-Je comprends moi aussi une fille m'a brisé le cœur, alors le gars à du vraiment être un connard.

Je commence à pleurer sans explication, entre mes sanglots je lui marmonne :

-Mais c'est moi qui lui ai brisé le cœur parce que j'avais trop peur de lui montrer la vraie moi, la fille qui danse avec des lames et qui ne sais pas se téléporter.

-Peut-être il le savait déjà, mais qu'il attendait que tu lui en parles.

Personne ne peut comprendre ce fardeau que je porte, je suis supposé être la réponse quand il n'y a pas d'autre espoir, mais je ne me sens pas comme si j'étais Psychika. Psychika, je suis représenté par le courage, mais en fait je ne suis qu'une lâche. Je lui souris en essayant de ne pas pleurer :

-Je suis Psychika, la fée du psychique et du contrôle des esprits, je peux duper tout le monde en un claquement de doigt. Tu me vois avouer ça à quelqu'un.

J'entends un petit rire avant qu'il répond :

-Tu es toujours aussi présomptueuse.

Je regarde le sol en attendant une réponse quand j'entends la terre trembler. Nous nous regardons avant de prendre la décision d'aller voir ce qui se passe. Je me dirige vers l'extérieur pour voir une aura noir envelopper quelque chose. Je veux m'approcher, mais quelqu'un me retient. Ma vision est flou, je ne distingue pas bien mes alentours. Je me retourne pour voir le jeune anti qui fait un simple non de la tête. Je m'arrête pour voir les évènements. Je vois alors la silhouette de la jeune fille qui nous accompagnait avec l'ombre d'ailes noir qui disparaisse quand elle reprend une forme d'écureuil. Je m'approche de la pauvre créature. Quand je la prends dans mes bras je vois une scène qui me donne des frissons. Je la vois se battre sous sa forme de fée contre cette femme qui était dans le château. Elle est puissante, mais quelque chose l'a fait arrêter le combat et prendre coup directement dans la sphère. Je ne peux pas voir ce que c'était, je me suis fait propulser hors de sa tête. La fée me marmonne :

-La vérité est seulement pour moi.

Elle a repris sa forme humaine et elle arrive pour entrer dans la cachette. Je lui bloque le passage et je laisse ma colère m'envahir :

-Tu aurais pu tout finir, mais tu ne l'as pas fait, tu aurais pu lui enlever la vie et empêcher qu'on quitte nos vie normal...

Elle m'interrompe en me disant :

-Et rester avec cette image de meurtrière, toutes les personnes du Royaume Black sont des êtres méchants qui vont vous tuer. C'est ce que tu penses de moi?

Je peux sentir son énergie augmenter. Je sais qu'elle est puissante, Séréna Black, une puissante semblable te fait penser avant d'attaquer. Je cherche une réponse, mais sa colère m'empêche de bien penser, ou plus lire dans ce qu'elle pense. Je sais que sa colère est causer par une profonde tristesse et peut-être des regrets alors je lui dis la vérité :

-Bien sûr que non Séréna.

Elle se retourne vers moi en fixant mes yeux, je peux voir qu'ils sont noirs, je sens qu'elle n'est pas une simple fée, je lui renvoie sont énergie. Elle fait un petit sourire avant de me provoquer :

-Tu me dis ça seulement parce que tu vois seulement la moi faible. On ne sait pas si ça aurait changé un truc. Je ne tuerais jamais quelqu'un, je ne suis pas capable de rester avec cette marque causer par les visions de ta mère, elle m'a mis dans la case des meurtrier avant ma naissance. Je vais juste retourner me coucher.

Je regarde l'adolescente retourner dans la bâtisse quand Silver m'observe sans dire un mot. Je le regarde en retenant des larmes et je lui fais un sourire. C'est toujours ce qui arrive avec moi. Ma vie est gâchée à cause de ma mère et on ne réussira jamais à les vaincre si elle n'est pas prête à faire un sacrifice pour le bien des autres.

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