Chapitre 32 : Et si les rochers pouvaient parler? ✔️
Le désir de Maxim était si intense qu'il n'arrivait plus à penser. Il voulait l'embrasser, la caresser, la pénétrer, l'entendre jouir, tout en même temps. Ses lèvres gonflées avaient le goût du miel, son parfum de femme l'enivrait et ses douces mains qui s'agrippaient à sa ceinture le rendaient fou.
La bande de cuir finit par être détachée et son pantalon tomba jusqu'à ses chevilles. Il se sépara d'elle pour le retirer complètement en même temps que son caleçon, lui dévoilant l'incroyable désir qu'il avait d'elle. De concert, Anya se départit du reste de ses vêtements et se retrouva entièrement nue devant lui. Ses reins s'enflammèrent.
Il avait envie d'elle. C'était à la limite du supportable.
Il s'efforça néanmoins de contrôler son excitation et de ralentir ; il se comportait comme un sauvage. Mais Anya ne semblait pas de cet avis, car elle l'empoigna pas la taille et le plaqua contre elle.
Il l'embrassa à nouveau puis quitta ses lèvres et suivit la courbe exquise de sa mâchoire et de son cou. Pendant ce temps, ses mains ne restaient pas inactives et parcouraient sans relâche sa délicieuse poitrine qui se dressait sous ses caresses. Bientôt, ce fut sa bouche qui s'empara de ses seins, les aguichant de sa langue et s'enivrant des gémissements de plaisir de sa jolie Proximienne. Elle l'encouragea de ses doigts dans ses cheveux et l'amena à prendre ses seins encore plus loin dans sa bouche.
Sa paume continua son chemin entre ses cuisses afin d'atteindre sa douce toison. Son entrée était humide et prête à le recevoir. Il glissa ses doigts sur son clitoris, gonflé de désir. Elle gémit en se cambrant ce qui le mit au supplice.
Il se redressa de toute sa hauteur et s'empara de sa bouche avec passion tout en continuant de la caresser plus bas, lui soutirant des halètements tous plus délicieux les uns que les autres.
— Maxim... souffla-t-elle péniblement.
— Oui ? murmura-t-il.
— Je... s'il te plaît, prends-moi...
Sa chair pulsa. Sans perdre une minute de plus, il agrippa ses fesses et la souleva tandis qu'elle enroulait ses jambes autour de sa taille.
Maxim put enfin sentir son sexe entrer en contact avec le sien, humide et chaud. Il ne put s'empêcher de pousser un grognement de satisfaction. Anya balança ses hanches et s'empala sur lui, le prenant par surprise. Un son rauque s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle gémit à son tour.
Il la souleva lentement pour la faire glisser sur lui puis la redescendre. La sensation était divine et tellement cruelle à la fois. Il la souleva encore une fois, puis encore une, dans un mouvement de va-et-vient continu et elle, le dos appuyé contre le rocher, ondulait le bassin pour suivre son rythme. Ils gémirent à l'unisson, comblant par les gestes, les mots qu'ils ne savaient se dire.
Bientôt, ils se retrouvèrent sur le sol, Maxim étendu sur elle, la pénétrant plus en plus loin. Les mains d'Anya s'accrochaient à lui et son souffle était entrecoupé de petits cris qui le rendaient fou.
Leurs mouvements étaient si bien synchronisés qu'il sentait qu'il ne tiendrait plus très longtemps, mais il voulait la voir jouir, il voulait voir l'orgasme rejoindre ses iris et l'entendre crier. Il accéléra ses coups de bassins, tout en glissant ses doigts vers son plaisir à elle. Sa perle était gonflée, l'orgasme était proche. Il fit quelques rotations et l'effet fut instantané. La respiration haletante d'Anya se coupa et elle s'arqua dans une explosion de plaisir, qui fit perdre tout contrôle à Maxim. Il se déversa en elle dans une vague de jouissance perdant, pour un instant, toute notion du temps et de l'espace.
Une fois leur onde de plaisir éteinte, il s'affala sur elle, tentant de reprendre son souffle. Le cœur d'Anya battait à toute vitesse dans sa poitrine qui se soulevait au rythme de sa respiration et ils restèrent ainsi un long moment sans rien dire.
Maxim finit par se retirer. Il se coucha sur le côté et l'attira à lui. Elle se nicha dans ses bras, la tête dans son cou et il déposa son menton dans ses cheveux qui sentaient la terre et les petits fruits. Des racines d'arbres s'enfonçaient dans son flanc gauche, mais peu lui importait s'il était inconfortable, Anya était dans ses bras et c'est tout ce qui comptait.
Il voulait rester ainsi.
Rester ainsi pour l'éternité.
— Je ne veux pas te perdre, murmura-t-il, conscient que son cœur parlait pour lui.
— Moi non plus, répondit-elle simplement.
C'est tout ce qu'il avait besoin d'entendre.
— Je veux rester. Si tu veux de moi...
Elle se détacha de lui, pour plonger ses yeux roses dans les siens.
— Tu en es certain ?
Il acquiesça, mais posa tout de même une condition :
— Je dois cependant aider Tom et Élizabeth à regagner la Terre.
— On les aidera ensemble, répondit-elle avant de retourner se loger dans ses bras.
Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, profitant de cette proximité et de ce moment où le temps semble s'arrêter.
Toutefois, Anya finit par gigoter légèrement, replaçant son bassin. Elle était nue, sur un sol froid et rocailleux. C'était la définition même de l'inconfort. Il la laissa se détacher de lui après l'avoir embrassé une dernière fois et ils se levèrent tous les deux pour se rhabiller. Maxim remarqua des rayures dans le dos d'Anya et regretta aussitôt son empressement de la faire sienne.
— Je suis désolé, c'était... j'étais...
Les lèvres d'Anya sur les siennes l'empêchèrent de continuer.
— Parfait, souffla-t-elle à son oreille une fois leurs bouches séparées.
Maxim grogna alors qu'un frisson lui parcourut l'échine. Cette femme allait le tuer. Il avait déjà envie de recommencer.
Elle lui sourit, une nouvelle lueur verte dans le regard et termina de remettre ses vêtements.
Lorsqu'ils revinrent au campement, leurs amis étaient installés autour du feu à discuter des détails du plan.
Tom lança un clin d'œil complice à Maxim quand le couple vint s'asseoir près d'eux, ce qui le fit rougir aussitôt, tel un enfant qui s'était fait prendre. Il savait très bien que Tom n'était pas dupe ; il devinait la raison de leur trop longue absence. Arkadi et Lana, en revanche, ne leur jetèrent aucun regard, sans doute trop occupés à planifier leur diversion pour se rendre compte de quoi que ce soit. Heureusement, car les yeux roses d'Anya trahissaient leur ébat.
Pendant que personne ne prêtait attention à lui, Maxim se pencha vers Tom pour lui parler sans être entendu par les autres.
— Il va falloir qu'on parle toi et moi, lorsque nous serons seuls.
Tom sourit.
— Pas la peine, tu as ma bénédiction Maxim. Et sûrement celle de Élizabeth. On va se débrouiller sans toi.
Maxim se recula, surpris. Mais le regard de Tom était sincère et amusé à la fois. Son ami avait anticipé sa décision. Et peut-être même avant qu'il ne la prenne.
— Tu en es certain ? demanda Maxim.
Tom souleva les épaules
— Bah ! Tout le monde sait que tu es le moins utile sur le vaisseau de toute façon, railla-t-il. Mais tu vas me manquer mon ami, ça c'est sûr, ajouta-t-il après un moment.
Maxim, touché par l'émotion qu'il décelait dans la voix de Tom, passa son bras derrière lui pour lui faire une accolade.
— Toi aussi mon ami... tu vas me manquer.
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