Chapitre 24 : Une seule chambre ✔️
Lorsque Stuart referma la porte de la chambre derrière eux, Maxim se sentit un peu mal à l'aise. Le fait de partager le même lit qu'Anya dans la demeure de son grand-père en était pour beaucoup. Il rêvait depuis plusieurs jours de s'endormir au côté de la belle Proximienne, mais il savait qu'il serait très difficile de ne pas aller plus loin, du moins, tant qu'ils n'auraient pas pris les précautions nécessaires.
Anya, elle, ne semblait pas inconfortable. Au contraire, elle était déjà assise sur le lit à retirer ses bottes de cuir. Elle les déposa bien alignées à côté de la table de nuit, puis se leva et revint vers lui avec un regard indéchiffrable.
— J'espère que tu n'en veux pas trop à mon grand-père. Je suis persuadée qu'il a essayé de te défendre au Conseil des Anciens, mais plusieurs sont de vieux grincheux qui craignent que les choses changent.
— Non, je ne lui en veux pas, la rassura-t-il. Je pense que nous ferions la même chose sur Terre dans le cas contraire. Si je me fie à l'histoire humaine, nous avons fait bien pire.
Anya examina son visage, comme si elle tentait de lire dans ses pensées. Ses yeux plissés lui confirmèrent qu'elle ne le croyait pas. Maxim évita son regard. Il était en effet déçu d'apprendre que les Anciens ne leur faisaient pas confiance. Leur seule chance de revenir sur Terre reposait dans les mains de ces Anciens qu'il ne connaissait pas encore, hormis peut-être Alexander. Ce dernier lui avait affirmé à demi-mot qu'il y avait un espoir, qu'un propulseur serait disponible s'il arrivait à séduire le Conseil. Il devait trouver les bons arguments pour les convaincre, ne serait-ce que pour permettre à Tom et Élizabeth de retrouver leur vie d'avant en quittant cette planète.
— Tu viens te coucher ? proposa Anya.
Il tourna les yeux vers elle et vit une lueur verte briller dans ses iris.
Lueur qui le ramena illico sur Proxima.
Franchement, il commençait à bien apprécier cette petite variation. Beaucoup même. Elle lui indiquait chaque fois l'humeur de la jolie brune. Et le vert était, de loin, sa couleur préférée.
Elle le tira par les mains tout en reculant jusqu'au lit d'un air concupiscent. Il la suivit sans aucune protestation et la bonne humeur qui l'avait quitté depuis sa conversation avec Alexandre revint aussitôt.
D'un regard résolu, elle déposa les mains sur la tunique de Maxim et entreprit d'en détacher les sangles une à une. Il ne broncha pas, savourant l'idée qu'Anya était maintenant tout à fait à l'aise avec lui.
Assez pour prendre les devants.
Il découvrait de plus en plus son petit côté coquin et audacieux et il s'en délectait.
Une fois toutes les attaches libérées, elle glissa la tunique de ses épaules et la fit tomber. Elle s'attaqua ensuite à sa chemise, la tirant hors de ses pantalons et la passant par-dessus sa tête. Sans quitter son regard rendu émeraude, Maxim la laissa faire, mais à l'intérieur son sang bouillait déjà du désir de gouter ses lèvres et de la sentir contre lui.
Elle explora son torse de ses petites paumes chaudes, effleurant délicieusement du bout des doigts les lignes de son ventre. Un frisson le parcourut et il ferma les yeux, savourant chacune de ses caresses. Lorsque les mains d'Anya se firent plus aventureuses et descendirent plus bas détacher sa ceinture, Maxim ne put retenir un grognement de plaisir.
— Tu penses que l'apothicaire est encore ouvert à cette heure, murmura-t-il d'une voix rauque, les yeux toujours fermés.
— Non. Mais rien ne nous empêche de nous toucher un peu.
Un brasier. C'était ce qu'Anya venait d'allumer.
Son corps entier s'enflamma comme une flèche, menaçant de se consumer sur place. Il sentit le sang converger vers son sexe d'une manière quasi douloureuse.
Avant même qu'il ne le réalise, sa ceinture était déjà détachée et son pantalon tombé sur ses chevilles. Anya glissa sa main à l'intérieur de son caleçon, effleurant la chair sensible. Maxim ne put s'empêcher de gémir lorsqu'elle s'empara en entier de son membre. Elle fit de lents mouvements de va-et-vient qui l'amenèrent dangereusement vers la perte de contrôle. Il devait garder la tête froide le plus possible, mais Anya ne l'aidait en rien. Il n'avait qu'une seule envie : la renverser sur le lit pour la prendre immédiatement.
N'en pouvant plus, il l'attira à lui et l'embrassa avec passion. Elle retira sa main au même moment, sans doute déconcentrée par la flamme de son baiser. Il quitta sa bouche pour descendre ses lèvres dans son cou et un peu plus bas, à la limite de sa poitrine toujours cachée par ses vêtements. Il recula pour détacher les lacets de son corsage, mais ses doigts empressés s'emmêlèrent dans les cordes ce qui le fit grogner de frustration.
Anya gloussa avant de l'aider à détendre les premiers lacets. Elle passa la redingote par-dessus sa tête et la laissa tomber par terre. Il retourna embrasser le haut de sa poitrine, tout en s'affairant à dérouler le foulard qui la compressait. Il s'empêtra dans celui-ci, beaucoup plus long qu'il ne le pensait.
— Ce n'est sûrement pas un homme qui a inventé ce genre de soutien pour femme, grogna-t-il tandis qu'il le déroulait une dernière fois.
Il put enfin avoir accès à sa poitrine, qui s'offrait à lui, haute et fière. Ses seins, menus et fermes étaient parfaits. Il les admira l'espace de quelques secondes, avant de les caresser doucement de ses mains. Anya ferma les yeux et un doux soupir s'échappa de ses lèvres.
Il s'avança vers elle pour la forcer à reculer vers le lit et s'y étendre puis s'allongea sur elle pour prendre dans sa bouche l'auréole parfaite de son globe droit. Il entendit Anya gémir de plaisir, arquant son dos afin de permettre à Maxim d'avoir une meilleure prise. Encouragé par ses mains dans ses cheveux, il embrassa longuement ses seins, les savourant, les titillant à sa guise jusqu'à l'entendre gémir davantage. Alors, sans délaisser sa poitrine, il parcourut de sa main le chemin menant vers ses cuisses qu'il caressa avant d'effleurer d'une manière provocatrice le tissu recouvrant son entrejambe. Aussitôt, le bassin d'Anya bascula pour se coller contre sa paume qu'il ne tarda pas à faufiler à l'intérieur du cuissard.
Quand il atteignit ses replis déjà humide et y glissa un doigt, Anya bascula son bassin de plus belle lui intimant un mouvement de va-et-vient avec ses hanches. Il le lui concéda avec plaisir jusqu'à l'entendre haleter de plus en plus vite. Il quitta alors cette moiteur invitante pour ramener ses doigts un peu plus hauts et caresser la petite perle ronde gonflée de plaisir. Anya agrippa instantanément les draps près de ses hanches et Maxim se délecta de la voir ainsi envahie par le plaisir.
Il continua ses caresses intimes tout en embrassant ses seins dressés vers lui. Elle ondula le bassin au rythme de ses doigts, crispant les muscles de son corps. De doux gémissements s'échappaient de ses lèvres en même temps que sa respiration s'accélérait. Bientôt, son souffle se coupa et son dos se cambra dans un dernier gémissement long et sensuel. Si sensuel que Maxim faillit la suivre dans cet orgasme sans même qu'elle ne le touche.
Une fois la vague de plaisir passée, Maxim retira sa main et l'embrassa tendrement. Il prit un instant pour observer Anya qui reposait inerte sur le lit. Elle profitait encore de cette détente qui accompagnait cette libération. Ses paupières étaient fermées et un léger sourire de satisfaction ornait ses lèvres.
Après un moment, elle finit par reprendre conscience de la réalité et poussa un long soupir. Tournant la tête vers lui, elle ouvrit ses yeux roses de bonheur.
Un air coquin se dessina soudain sur son visage.
— Maintenant, c'est ton tour.
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